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Des expositions - Page 41

  • 50ème anniversaire de la disparition de Valery Larbaud

    93d6ca3fd2ed51309a84d16176b3772b.jpgDu 11 mai au 21 juillet, l’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud et la Ville de Vichy célèbrent le cinquantenaire de la disparition de Valery Larbaud: romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, traducteur et « passeur en littérature ».

    Valery Larbaud naît à Vichy le 29 août 1881 et y meurt le 2 février 1957: aujourd’hui encore, il est lu dans le monde entier et chaque année, des Universitaires de tous les pays viennent consulter le Fonds Larbaud à la Médiathèque de Vichy, une des plus belles bibliothèques de France.


    Depuis 1967, l’association internationale des Amis de Valery Larbaud, présidée par l’académicien Michel Déon, décerne, fin mai à Vichy, un Prix littéraire.

    Une commémoration nationale


    Retenu au Calendrier des Célébrations Nationales de l’année 2007, le 50 ème anniversaire de sa disparition est l’occasion de mettre à l’honneur Larbaud à travers de nombreux évènements:

    - Les éditions Gallimard rééditent cette année le journal de Valery Larbaud, une nouvelle édition complète (collection Blanche - édition établie, préfacée et annotée par Paule Moron).

    - Un partenariat a été mis en place avec l’Éducation Nationale afin de permettre aux élèves des établissements scolaires et universitaires de l’agglomération vichyssoise et de la région de découvrir l’écrivain et son œuvre par le biais de projets variés élaborés par les professeurs et réalisés par les élèves : courts-métrages, diaporama, poèmes ou essais, lectures à voix haute….
    La Médiathèque de Vichy accompagne ces différents projets : visites commentées du musée Larbaud, prêts d’ouvrages et d’expositions, constitution d’une documentation sur l’écrivain…

    - L’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud organise un Colloque international « du journal intime au monologue intérieur dans la littérature du 20ème siècle », au Pôle Universitaire et Technologique de Vichy.
    Ce colloque va réunir des intervenants prestigieux venus de Croatie, des Etats-Unis, d’Italie… . Le thème a été choisi car Valery Larbaud a été le premier en France à publier un journal intime fictif, celui de A.O. Barnabooth.


    Le calendrier des évènements



    - A partir du 11 mai et jusqu’au 21 juillet 2007

    A la Médiathèque Valery-Larbaud

    Exposition "Le journal intime en France"

    Qu’est-ce que l’écriture de l’intime ? Son histoire, sa raison d’être et ses formes actuelles comme le blog... Un cheminement dans 5 espaces dans cinq espaces d’exposition pour résoudre l’énigme du journal intime.
    A voir: des manuscrits des journaux de François Mauriac, Marie Curie, Colette, Théodore Monod…, des photographies, des peintures et des éditions rares.

    173b434e1db4ad79c8d0bd6abd9c1d88.jpgLire le programme détaillé de la Commémoration












    Contacts


    Médiathèque Municipale Valery-Larbaud
    106-110 rue Maréchal Lyautey – 03200 – Vichy
    Tél. 04 70 58 42 50

    Association Internationale des Amis de Valery Larbaud
    Monique Kuntz/E-mail : monique.kuntz@wanadoo.

    Source:http://www.ville-vichy.fr/focus-valery-larbaud.htm

  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    Peintre marocain vu en expo:Mohamed Chabâa (à la galerie Venise Cadre jusqu'au 4 juin)

    720267581cc3414b585503cf3173c64a.jpgChabâa peint la transparence 
      Publié le : 13.05.2007 | 17h35
     

    L'artiste expose ses œuvres récentes, du 17 mai au 4 juin, à la galerie Venise Cadre de Casablanca
    À la fois lyrique et géométrique, la peinture de Mohamed Chabâa est dominée par l'abstraction tout en comportant des éléments du monde extérieur.


    Il a publié des écrits sur la peinture marocaine et enseigne, aujourd'hui, à l'Ecole nationale d'architecture à Rabat. «Mohamed Chabâa se tient rigoureusement au principe de la genèse du visible.
    Il donne à voir dans ses tableaux l'énigme de la peinture. Chacune de ses œuvres puise sa force aux racines de l'immémorial, à la source palpable de l'acte de peindre, à cette poussée du bras : le geste», écrit le critique d'art Aziz Daki. Sa vision de l'œuvre picturale est une quête d'un état pur où la tache, le trait ou la ligne délimitent les tracés des fondamentaux de la peinture.

    Cette exposition est fondée sur l'importance du geste dans la peinture de Mohamed Chabâa, en ce sens que des travaux de 1963 entretiennent une résonance avec ceux de 1997 ou de 2003.
    Certes, le peintre a mûri, s'est renouvelé, a même «abandonné de 1965 à 1983 la gestualité en faveur d'un figuratif abstrait» mais sa passion pour le geste inaugural est restée intacte.

    «Le geste de Mohamed Chabâa parle : le trait, la tache, la couleur, le noir de l'encre peuvent, par leurs interactions réciproques, aussi bien exprimer une atmosphère lyrique qu'un mouvement dramatique, une parole haute en couleur qu'un silence retenu, un débordement de joie qu'une introversion austère, un déchirement douloureux qu'un calme méditatif ou une attente tremblante», enchaîne M. Daki.

    L'admirable dans cette peinture, c'est qu'elle génère des foyers transparents, alors que les couleurs sont souvent transposées les unes sur les autres. Elle est tellement délicate qu'on la dirait aérienne ou imprimée sur de la soie. «Je peins la transparence», affirme Mohamed Chabâa.

    Il l'obtient grâce à la technique du flochetage, consistant à entrelacer des touches de couleurs pures de manière à former un tissu optique multicolore, chatoyant et vibrant. Eugène Delacroix était friand de flochetage et le coussin scintillant sur lequel est accoudée l'une des femmes d'Alger en donne une parfaite illustration.
    Les rencontres entre des peintres qu'on ne penserait pas à citer ensemble de prime abord sont éblouissantes, quand bien même elles ne seraient que d'ordre technique.

    Mohamed Chabâa, c'est aussi une conscience vivante de l'histoire de la peinture au Maroc. Il a été parmi les premiers à élaborer un discours sur la peinture moderne, en tenant une chronique au quotidien Al Alam. Son livre, La Conscience visuelle au Maroc, le place dans la catégorie des peintres qui ne se contentent pas d'exécuter des tableaux, mais qui tiennent à dire, à défendre et à dénoncer. Chabâa a été de tous les mouvements qui ont marqué la peinture moderne pendant les années 1960 et 1970.

    Il a été virulent au moment où il fallait l'être pour imposer une peinture contemporaine au Maroc. Il est de ceux qui sont convaincus du rôle de l'artiste dans une société. Il ne regarde pas, il met la main à la pâte. Il a fait partie de l'équipe contestataire de la revue Souffles et a payé, pendant les années 1970, un lourd tribut pour son engagement. Il a dirigé des associations et écoles de Beaux-Arts.

    Difficile de ne pas tenir compte de la densité historique de ce peintre quand on est en face de ses œuvres. Leur aspect aérien se mue en poids quand on connaît leur auteur.

    _____________________________

    Une peinture engagée

    Mohamed Chabâa est né en 1935 à Tanger. Après l'obtention de son diplôme à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan en 1955, il part en Italie pour poursuivre, de 1962 à 1964, des études à l'Académie des Beaux-Arts de Rome. De retour au Maroc, il enseigne à l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca. Ancien directeur de l'Institut national des Beaux-Arts de Tétouan (de 1994 à 1998), il a tenu des positions courageuses sur l'identité de la peinture marocaine dans la revue «Souffles».

    Il est de ceux qui ont appelé vigoureusement à introduire des éléments des arts traditionnels marocains dans les tableaux. Il a également préconisé l'intégration de la peinture dans l'espace urbain. L'action qu'il a menée, en 1969, en compagnie d'un collectif de peintres, dans la place Jemaâ El Fna à Marrakech, est encore citée comme un modèle pour ceux qui souhaitent mettre leur art à la portée d'un très large public.


    El Mahjoub Rouane | LE MATIN

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=artcu&idsr=cul&id=72599

    J'y suis allée hier soir et j'ai préféré les tableaux de Moa Bennani au rez-de-chaussée à ceux de l'exposition.
  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    La Fourousiyya à l'IMA (Paris)

    medium_expofurusiyyaimg.jpgUne exposition consacrée aux arts équestres dans l'Islam va se tenir du 26 juin au 21 octobre 2007.

    L'occasion d'admirer des pièces prestigieuses collectées par la Furusiya Art Foundation depuis de longues années, après de patientes recherches et acquisitions, auprès de particuliers et dans les ventes publiques.

    Certaines des pièces présentées remontent au VIIIème siècle. C'est la première fois qu'une exposition de cette envergure a pour thème  la chevalerie en terre d' Islam.

    Plus d'informations sur le site de l'IMA Paris.

    Source de cet article:http://www.marocantics.com/museemaroc/2007/05/la_fourousiyya_.html

  • Exposition TURNER-RAVIER : « Lumières partagées » à la maison Ravier(Isère) du 3 juin au 30 septembre 2007

    235e30fed30f41f348e79308eb8485f4.jpgBord d’étang
    aquarelle, 20X26 cm
    collection Maison Ravier.

    cbf6b2cadc56a734b951ea606653ecfd.jpgSunlight over water, vers 1825-30
    aquarelle sur papier, 31.2X49.1 cm
    © Tate, Londres.

    Si Ravier n’a pas côtoyé celui qui le précède d’un demi-siècle mais dont il connaissait l’œuvre comme l’atteste sa correspondance, la rencontre de leurs œuvres est apparue évidente. Déjà du temps de Ravier, les contemporains avaient saisi l’étroite parenté avec celles du maître anglais. Certes, des méthodes de travail les différencient mais ils s’accordent sur de nombreux points ; solitaires, ils consacrent leur vie à l’étude de la lumière et rendent ses effets sur le paysage, dissolvant ses éléments en une certaine abstraction. L’étude de la lumière reste au cœur de leur recherche, elle est une nécessité absolue, vitale qui a rempli leur vie d’artiste.

    Ils ont été deux précurseurs respectueux des maîtres du passé, tels Nicolas Poussin et Le Lorrain, mais tournant leur art vers la modernité.

    LA MAISON RAVIER

    0d32ef5daf5329209213da6fb2beecd3.jpg

    Altière et visible dès l'entrée sud-ouest de Morestel, la Maison Ravier située au coeur de la vieille ville, a conservé intacte l'élégance des demeures de la région. Cette belle bâtisse dauphinoise du XVIIIème siècle est construite sur la plus haute des terrasses qui se succèdent en jardin jusqu'à la plaine. Depuis ce belvédère, un panorama unique s'offre au regard : les monts du Bugey et ceux de la Chartreuse, la chaîne de Belledonne et le Vercors.

    Passé l'authentique porche à porte cochère qui en affirme le caractère, la Maison Ravier convie le visiteur à découvrir l'atmosphère chaleureuse qui y règne encore.
    Le rez-de-chaussée de la maison témoigne de la vie quotidienne : la cuisine a gardé sa grande cheminée en pierre, son dallage et son potager à cinq grilles, signe de l'aisance du propriétaire ; les autres salles aujourd'hui consacrées à l'accueil des oeuvres, reflètent toujours l'intimité de ce lieu.

    On comprend dès lors comment cette demeure a pu charmer le peintre François Auguste Ravier, chef de file de l'école lyonnaise du paysage au XIXème siècle, qui choisit d'y passer les 28 dernières années de sa vie (1867-1895)...

    Pour en savoir plus, allez-voir mon site source:http://www.maisonravier.com/html/principal.html

  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    Expositions vues le 17 mai 2007

     

     TROC ART  A LA VILLA DES ARTS DE CASABLANCA (Maroc) jusqu'au 4 juin 2007.

    medium_affiche.2.jpgAlain Bouithy

    Echanges et partage au-delà des frontières

    Jusqu'au 4 juin prochain, les travaux de seize artistes marocains dont huit vivent aux Pays-Bas occupent l'espace de la Villa des Arts de Casablanca.

    Le vernissage de l'exposition collective «Troc Art» a eu lieu le 12 avril, en présence notamment de l'ambassadeur de la Hollande, du président de la Fondation ONA, des exposants ainsi que de plusieurs professionnels et étudiants des Beaux-Arts qui ont apprécié l'excellence des oeuvres exposées.

    Il faut dire que l'exposition «Troc Art» (qui signifie «échange») rassemble les oeuvres d'une excellente qualité réalisées par des artistes hollandais d'origine marocaine et des artistes marocains résidant au Maroc. Une génération d'artistes à l'imagination débordante, issus de différents milieux, et dont les travaux plongent le visiteur dans un registre inhabituel où se côtoient de nouvelles formes d'expression artistique.

    Déracinement, globalisation, pouvoir et oppression, guerre, émigration, angoisse, vêtements et identité, scènes de la vie, liens entre diverses civilisations, pauvreté, relation corps humain, mode et architecture sont autant de thématiques abordées dans cette exposition. Des thèmes que les artistes ont choisi de traiter sous forme d'Art vidéo, photographie, graphique design, installation vidéo, performance, vidéo archéologie, etc. Et qui, interpellent le spectateur au fil de sa visite. «L'exposition symbolise l'échange (de points de vue et d'idées, de connaissances et d'expériences) et le partage au-delà des frontières, des nationalités et des origines culturelles», souligne Rachid Shami, président de la Fondation ONA.

    «Troc Art» n'a pas laissé indifférents les artistes en visite à l'exposition, livrant à Libé des commentaires plutôt élogieux sur cette manifestation dont ils ont apprécié le principe et les oeuvres exposées.

    C'est le cas de l'artiste-peintre El Hariri Abdellah qui s'est confié en ces termes : «C'est intéressant de voir de telle manifestation artistique dans laquelle on ne voit pas l'oeuvre comme un tableau, mais comme une image, un objet. Les oeuvres présentées dans cette exposition ne sont ni hollandaises, ni marocaines ou autres.

    Elles expriment tout simplement l'Art qui est au service de l'humanité». Et de Alioua Nouredine qui, pour sa part, a estimé que «l'exposition offre à voir des oeuvres de belle facture réalisées par des artistes que nous ne connaissons pas forcément. En ce sens, c'est une découverte d'autant que les techniques employées sont différentes des nôtres».

    Encourageant cette initiative, l'artiste Banana Abderrahman note toutefois que « le travail exposé ici n'est pas nouveau, mais il l'est pour le Maroc.

    Ceci dit, l'exposition est extraordinaire. Je crois que l'avenir de l'Art prend un nouvel élan qui profitera au genre. Cette initiative doit être encouragée et suivie par d'autres institutions culturelles, pas seulement la Villa des Arts », a-t-il constaté.

    «C'est une belle initiative que de réunir des artistes marocains de l'étranger avec ceux du Maroc dans une manifestation aussi grandiose. Cela permet aux jeunes artistes, notamment ceux qui exposent pour la première fois, de nouer des contacts avec d'autres artistes», apprécie Rahoul Abderrahman, directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca.

    A ce propos, il faut savoir que les premiers artistes marocains partis aux Pays-Bas étaient issus de cet établissement. Ils avaient alors reçu des bourses offertes par le Maroc en vue de poursuivre leurs études dans ce pays.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://fr.allafrica.com/stories/200704231028.html

    DANS CET EXPO ENTRE AUTRES:

    -Expo photos de Noureddine El Ghomari."Visages dans la foule"

    medium_image1_semaine_arts_270.jpg

    "Des portraits en noir et blanc de Noureddine El Ghomari (photo), le travail le plus accessible – et peut-être le plus abouti – de l’exposition. Un regard net et soigné sur la rue maghrébine, ses vieux et ses jeunes, au Maroc et en Egypte. Convaincant."
    -"l’installation photo et vidéo de Khalid Souqbi, qui tente de profiler les paysages marocains sans tomber dans le cliché touristique"

    Source:http://www.telquel-online.com/270/semaine_arts_270.shtml

     

    - l'expo photo "Temps de pose" 2007

    -les "louhates"formes minérales peintes sur des ardoises de Mounat Charrat

    Je ne parle ici que de ce que j'ai aimé dans cette expo (et dans ce blog en général d'ailleurs).

    Si vous avez des images pour illustrer cet article, merci de me les faire parvenir.

    Prochaine expo à la Villa des Arts:

    medium_img-herve.jpgHervé Di Rosa

    La Villa des Arts de Casablanca accueillera du 20 Juin au 20 Juillet 2007, l’exposition de l’artiste Hervé Di Rosa coproduite par la Fondation ONA et l’Institut Français de Casablanca.

    Hervé  Di Rosa présentera au public Casablancais, ses peintures, sculptures et objets réalisés entre 1990 et 2007, à l’occasion de son tour du monde dans une quinzaine de pays, : Bulgarie, Ghana, Bénin, Viêt Nam, Corse, Mexique, Afrique du Sud, Cuba, Etats-Unis, Tunisie…

    A chaque escale Hervé Di Rosa collabore avec les artistes et les artisans locaux. Il se plie à leur règles, travaille dans leurs ateliers, avec leurs méthodes. Il met leur savoir-faire au service de ses dessins. De cette manière Hervé Di Rosa nous présente un art mondial.

    SOURCE DE CET ARTICLE:

    http://www.fondationona.com/expo.htm

     

     

     

     

     

    Le même après-midi, j'ai vu l'exposition de Fatiha Zemmouri dont Estelle avait parlé:http://amartiste.info/index.php/2007/05/10/266-fatiha-zemmouri (à voir encore jusqu'au 2 juin)

     

    Et encore: Visiones de Marruecos

    medium_images.jpgSource de la photo:www.tresculturas.org

    Il y a ceux qui voient rouge, ceux qui voient double, et ceux qui voient au centuple : ainsi, Visiones de Marruecos dévoile dans la nef blanche de la ville blanche les cent regards de dix artistes espagnols, français et marocains, sur un Maroc millénaire et mouvant. Ici, Juan Manuel Castro Prieto filtre le temps qui s’écoule derrière un pare-brise humide, là, Toni Catany teinte d’indigo le clair-obscur d’une médina ; portraits sans fard et flous étourdissants de Ricky Davila côtoient les corps artistes, sportifs, oisifs ou libérés chez Isabel Munoz ; les pigments accentués chez Jose Manuel Navia contrastent avec le doux noir et

    blanc de Joseph Marando ; les compos kaléidoscopiques de Bruno Barbey bousculent les situations les plus classiques ; et jamais le mur, la route, la terre ou l’arbre ne sont pris comme simple cadre mais comme sujets, êtres en soi. De même que solitude, crasse, effort, vieillesse, pollution, infirmité, mauvais temps et temps qui passe sont tour à tour sublimés dans cette exposition intimiste, burlesque, insolite, intemporelle et moderne, où l’on retrouve également Ali Chraïbi, Jamal Benabdessalam et Daoud Aoulad Siyad. Mise sur pied par la Société étatique de l’action culturelle extérieure espagnole et l’Institut Cervantès, ces Visiones de Marruecos se veulent nomades, quittant Séville pour Casa, Tétouan, Fès, Marrakech, Rabat et Tanger, avant de voyager vers l’Europe et le Moyen-Orient.

    Du 10 mai au 20 juin à la Cathédrale du Sacré Cœur, Casablanca.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.telquel-online.com/273/semaine_arts_273.shtml



  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Larbi Cherkaoui expose à la galerie Noir Sur Blanc

    882e12b1f693a4d9b559b57c5012d397.jpg


    Marrakech - La galerie NOIR SUR BLANC présente une exposition des travaux récents de l'artiste peintre Larbi Cherkaoui, du 19 mai au 16 juin 2007.

    Enseignant d'arts plastiques à Marrakech, artiste calligraphe à l'origine, il ne préserve désormais de la lettre que son empreinte. C'est un ouvrier du support toile, papier, tissage, feutre, mais surtout peau qu'il n'a cesse de travailler. Peindre est pour lui "comme une prière" libératrice du coeur et du corps. Certains de ses travaux récents sont composés, tels des puzzles, de petits rectangles recouverts de peau, qu'il teint au henné pour créer d'audacieuses compositions. A propos de son travail, Jean-François Clément écrit dans le catalogue qui accompagne et prolonge cette exposition :

    « Larbi Cherkaoui est passé maître dans l'art de mélanger les genres. Il accumule les expériences et augmente sans cesse sa maîtrise des techniques… Il y a une nécessité intérieure qui le pousse à évoluer, à ne jamais utiliser les mêmes « concepts »… Chaque exposition témoigne d'une recherche nouvelle même s'il y a toujours un lien, direct ou indirect, exprimé ou métaphorique avec la calligraphie.»

    Sa peinture est loin d'être une simple calligraphie du mot ou de la parole. Elle n'est pas non plus une abstraction : « Elles [ses créations] correspondent, pour moi, à une vision réelle. C'est pour les autres qu'il s'agit d'une abstraction » précise L'artiste. Car, poursuit Clément, « le calligraphe ne peut jamais être écrasé par les mots qu'il écrit. Il garde toujours une liberté qui s'exprime par le geste lorsque celui-ci commence à se distancier par rapport à sa seule mémoire mécanique pour se muer en mémoire créatrice ».


    eMarrakech
    Lundi 14 Mai 2007

    Source:http://www.emarrakech.info/Larbi-Cherkaoui-expose-a-la-galerie-Noir-Sur-Blanc_a11500.html

  • Catégories : Des expositions, La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Abdellatif Belaziz - La parole à la couleur- A la galerie Nadar de Casablanca (Maroc) jusqu'au 2 juin

    081aef05e1e61d4d600c632248caf90d.jpgNatif de Larache en 1953, Belaziz qui a fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan et à Ecole royale des Beaux arts de Bruxelles en Belgique a déjà exposé ses oeuvres à Asilah, Rabat, Casablanca, Tanger, El Jadida et Larache, ainsi qu'à Paris en France, Cadix et Séville en Espagne, Stabbek en Norvège et Bruxelles, Brunalleud et Gravenhof en Belgique. Animée par une dynamique particulière, la peinture d'Abdellatif Belaziz semble détrôner tout a-priori.


    Débordant dans l'intensité parfois presque trop osée de la posture, son microcosme de figures féminines prend son inspiration dans le spectacle d'un quotidien familier

    Fort de l'impact immédiat qu'il exerce sur la rétine, animé par le rythme d'une structure première reconvertie dans l'enveloppe colorée astucieusement ménagée par le choix d'un assemblage de tonalités, le corps est ici à l'honneur, jouissant d'une diversité de rôles, ignorant toute vérité du détail anatomique, toute allusion à la réalité de sa présence, autrement ne vivant que par ce qui lui est de nature accordé.

    Dans son oeuvre, le corps est à la fois présent et absent, parce qu'il n'est, en fait, que rythme de pigments et jeu de couleurs.

    Jouant de cette mise en scène qui interpelle par son impressionnante stabilité mouvementée, le peintre de Larache appelle à une découverte qui va au-delà de la forme et de sa légitimité dans un vocabulaire d'images préconçues. Construire la création rime ici avec la déconstruction de la réalité, en tant qu'idée de forme que l'oeil exercé aurait eu pour habitude de rendre intelligible. Effectuant le geste inverse, Belaziz nous offre l'occasion unique d'assister à ce compte à rebours ola palette devient un volume créé à partir d'une idée observée, détourné de son milieu pris tel quel pour se retrouver au final reconstruit, renfermé dans le moule de visions colorées. Au corps, il n'a laissé que l'idée de présence par l'allusion faite à son contour. A l'âme, il a laissé le reste, dépassant par le maniement unique de la couleur, la suggestion, pour matérialiser une vitalité, une émotion et une personnalité, contrariant l'anonymat apparent de sa représentation dont la réalité de l'existence est volontairement abandonnée au moment précis où les souvenirs d'un vécu deviennent formes.

    SOURCE DE L'ARTICLE:target="_blank">http://fr.allafrica.com/stories/200705150926.html

     VOUS POUVEZ  AUSSI VISITER SA GALERIE D ART VIRTUELLE: http://www.galeriesdart.net/belaziz.abdellatif/

    63a72be011a03ad9f2f616fcb5d8904a.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     MERCI A Leila Assia Faraoui(Galerie Nadar) QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CET ARTICLE.

  • Catégories : Des expositions

    Expo:Les esprits chinois grimacent au musée

    MARIE-DOUCE ALBERT.
     Publié le 03 mai 2007
    Actualisé le 03 mai 2007 : 10h28

    À Paris, Jacquemart-André présente une centaine de masques servant aux exorcismes.

    SI ON NE craignait d'irriter les esprits chinois, on dirait qu'ils ont une drôle de trogne. Ils sont tordus, cornus, joufflus. Et pourtant ils ont les honneurs du Musée Jacquemart-André, à Paris. Jusqu'au 26 août, l'exposition « Masques de Chine, rites magiques de Nuo » invite à rencontrer divinités et chasseurs de démons qui, depuis des millénaires, ont le pouvoir de conjurer le sort dans l'empire du Milieu. La centaine de figures grimaçantes qui cernent là le visiteur lui permet d'entrevoir une longue tra- dition d'exorcisme « pour la première fois en Occident, assure Jacques Lebrat qui, avec Yves Créhalet, assure le commissariat de l'exposition. Ces objets n'étaient pas connus il y a une vingtaine d'années, malgré une existence ancestrale. »
    Tirés de collections privées, les masques datent pour les plus anciens de l'époque Ming, « mais, poursuit Jacques Lebrat, le Nuo est une tradition qui remonte à l'antiquité ». Depuis ces temps reculés, et peut-être même bien avant, les Chinois se sont attachés, lors de céré- monies, à convoquer les dieux, incarnés par les masques, pour faire fuir les mauvais esprits. Nuo signifie d'ailleurs « expulsion des démons ». Jacquemart-André convoque donc de malfaisantes figures, mais aussi des personnages aussi bienveillants que laids. Ainsi Xiao Gui, le petit démon, peut ricaner. Il devra quand même côtoyer une cohorte de bons dieux. Aux côtés du juge Bao aux traits sévères et aux décisions justes, on croise Lei Gong, ce dieu du tonnerre qui, malgré sa tête de poulet, est capable de purifier le monde par un déluge dévastateur, ou encore le rigolard Ji Gong. Ce bonze fou, capable de miracles, est un soiffard insolent et exhibitionniste.
    Au fil des siècles, le Nuo est parvenu à absorber les influences taoïstes, bouddhistes et a survécu malgré la Révolution culturelle. Ainsi, explique Jacques Lebrat, « il existe encore des cérémonies. Le Nuo est toujours vivant ».
    Jusqu'au 26 août, 158, boulevard Haussmann, 75008 Paris. Tél. : 01 45 62 11 59. www.musee-jacquemart-andre.com
  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Autres artistes vus hier après-midi à Casablanca(Maroc)

    -Philippe Picquart à la galerie Zénitude jusqu'au 31 mai (déjà vu avant au Comptoir du Saumon). A découvrir sur son site:http://www.memoiresurbaines.com/

    -Housbane (Saïd), exposé il y a quelques temps au Carrefour des Arts.

    medium_allamma_1137897_sh14H5.jpg

    http://www.artmajeur.com/?go=see&image_id=1137897

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - A la galerie du Chevalet, espace des arts,(déjà évoqué ici:  http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)

    beaucoup d'artistes dont Belyasmine déjà évoqué ici(http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)

  • Expo vue cet après-midi à la galerie Venise Cadre (Casablanca-Maroc, jusqu'au 14 mai 2007):Abdelaziz Charkaoui

    medium_20070430-b-exposition.jpgLe réalisme lyrique de Charkaoui 
      Publié le : 29.04.2007 | 15h06

    Un univers à mi-chemin entre le réel et l'onirique
    Cela se passe dans la campagne du nord marocain, sur le bord d'un ruisseau, à l'entrée d'une forêt luxurieuse, sous l'ombre d'un arbre ou sur un roc solitaire d'un Rif fier. Les toiles de Abdelaziz Charkaoui racontent un univers à la fois réaliste et lyrique habité par des personnages ordinaires de la vie quotidienne.


    Une belle combinaison que les amateurs du figuratif auront l'occasion de découvrir jusqu'au 14 mai à la galerie casablancaise Venise cadre. Ame profondément attachée à ses racines et pinceau bien sensible, Charkaoui ne se contente pas de reproduire la réalité dans son œuvre.

    Au contraire, ses toiles à la charge poétique bien prononcée transforment le réel, l'exaltent sans toutefois le "dénaturer". Moyennant une palette aux couleurs franches, une mise en scène à l'esthétique évidente, le peintre dépouille ses tableaux en laissant plus d'espace à l'émotion, à cette vision affectée des choses et des êtres.

    La nature, omniprésente, est un personnage à part entière. Elle se livre à un jeu de cache-cache bien orchestré sous la direction du peintre romantique. Entre pénombre et lumière, mère nature donne l'impression d'émerger, d'osciller selon les humeurs du peintre qui maîtrise à la perfection ses clairs-obscurs bien significatifs.

    Dans la plupart de ses toiles, Charkaoui livre une vision à mi-chemin entre le réel et l'onirique. Les fonds noirs, fétiches au cœur du peintre, accentuent cet effet et confèrent aux tableaux une touche mystérieuse et mystique à la fois. Quels secrets, Charkaoui essaie-t-il de cacher derrière ces voiles noirs ? Discrétion assumée ou simple pudeur ? En tout cas, ses personnages, surtout les femmes, se présentent rarement de face. Peintes de dos, on ne fait qu'entrevoir leurs visages.

    Tout le sens, toute la charge émotionnelle des toiles se transmettent par la mise en scène au décor réduit et par les titres significatifs. "Côté opposés", "La réconciliation", "Les aveux", "La fautive", "Chemin obscur", "Isolées", "La confidente"… les femmes de Charkaoui avec leur accoutrement typique du nord et leurs tenues traditionnelles en rouge et blanc sont "humaines", bien vivantes et surtout réelles.

    Ce sont les habitantes du Rif qui partagent avec nous, le temps d'une toile, leur quotidien, leur vécu, leur vie simple… cette même vie qui n'a jamais cessé de fasciner le peintre et d'influencer son œuvre malgré le temps et l'éloignement. Car le pinceau de Charkaoui ne se lasse pas de "rapporter" cet univers particulier devenu, au fil des tableaux et des expositions, une identité, un style, une signature reconnaissable entre mille.

    Le geste précis, l'esprit vif et le sens esthétique aigu, Charkaoui a un œil quasi-photographique. Son plus ? C'est l'émotion qui se dégage de la touche raffinée et lyrique de cet artiste prônant un réalisme "personnalisé" et moins "froid". C'est là où excelle l'artiste, où il vainc la grande précision de l'appareil photo et son implacable objectif.

    C'est cette sorte d'impertinence assumée qui ouvre le travail figuratif de Charkaoui sur d'autres possibilités et à d'autres interprétations. L'art n'est-il pas subjectif ? Abdelaziz Charkaoui le confirme par sa dernière exposition. Si vous en doutez encore, allez-y la découvrir… c'est tout un univers à explorer.

    _______________________

    L'artiste en bref

    Né en 1963 à Larache, Abdelaziz Charkaoui est un lauréat de l'école des beaux-arts de Tétouan. Son style, il l'a personnalisé à coup d'expériences et d'expositions. Ces toiles sans figuratives avec une grande précision du geste et une évidente perfection du dessin.

    Le nord du Maroc, ses paysages et ses personnages sont les thèmes de prédilection de l'artiste. Ses travaux sont une combinaison bien réussie entre les scènes quotidiennes ordinaires et le lyrisme de l'"âme marocaine" qu'est Abdelaziz Charkaoui.

    Il expose depuis 1986 à Casablanca, Paris et Madrid. Il vit et travaille entre Paris et sa ville natale, Tétouan. Ses œuvres figurent parmi les collections du Palais Royal, de la Société générale marocaine des banques, d'Attijari Wafabank et de Comanav.


    Hayat Kamal Idrissi | LE MATIN

    http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=artcu&idsr=expos&id=72175

  • Expo vue cet après-midi:Ahmed Krifla au Carrefour des Arts jusqu'au 31 mai 2007 (Casablanca-Maroc)

    medium_krifla.jpgAttaché à la vie quotidienne des Marocains, il
    n’hésite pas à aborder des thèmes particuliers comme le travail, les villes, ainsi que d’autres sujets plus colorés
    tel que les animaux et les bergers.
    Krifla ne peut être considéré uniquement comme un artiste naïf, sa technique de peinture étant plus élaborée,
    néanmoins sa vision colorée et certains thèmes s’en rapprochent.
    Il est l’un des artistes marocains les plus appréciés, autant par les amateurs que par ses pairs qui le voient
    comme le « Douanier Rousseau » de la peinture marocaine.

    http://www.cmooa.com/catalogues/2007-04-14.pdf

     

    image: http://belmadani.elmadani.free.fr/krifla/krifla.html

    Ce tableau ne donne pas une idée très juste de ce que j'ai vu à la galerie ou dans ce que j'ai dans mon petit catalogue... 

  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Sèvres-Safi. Le renouveau de la céramique en France et au Maroc autour des années 30. (Pour Estelle)

    medium_SEVRES.jpgExposition exceptionnelle présentée
    par
    Attijariwafa bank & la Manufacture nationale de Sèvres
    du 19 avril au 15 juin 2007
    à l’espace d’art Actua, 60 rue d’Alger, Casablanca
    Vernissage : mercredi 18 avril 2007
     
    Les années 30 furent une période de renouveau artistique, notamment dans le domaine de la céramique. Chacune à sa manière, la Manufacture nationale de Sèvres, en France et « l’école de Safi » au Maroc, participèrent au mouvement Art Déco. C’est ce que cette exposition propose de découvrir et la ville de Casablanca, particulièrement associée au mythe des années 30, est sans aucun doute le cadre idéal pour une telle manifestation.

    Pour la première fois de son histoire, la Manufacture de Sèvres présente ses productions au Maroc : porcelaines bien sûr et, plus inattendus, faïences et grès ainsi que de nombreux projets de décors, réunis pour cette occasion parmi sa propre collection et celle du prestigieux Musée national de céramique à Sèvres. Les céramiques et archives de « l’ école de Safi », des maîtres-artisans Lamali, Serghini, Benbrahim, et bien d’autres, proviennent de collectionneurs passionnés depuis de nombreuses années par la préservation de ce patrimoine.
     
    Cette exposition est co-organisée par Attijariwafa bank et la Manufacture nationale de Sèvres, avec le soutien de l’Ambassade de France, de l’Ecole d’Art et de Communication de Paris (EAC) et de l’IFC.

    Plus d'infos et de photos:http://manufacturedesevres.culture.gouv.fr/site.php?type=P&id=97

  • Un artiste à (re)découvrir:Sang d’encre - Théophile Bra, un illuminé romantique (1797-1863) au musée de la Vie Romantique

    medium_bra.jpg

    Exact contemporain d’Eugène Delacroix, Bra participa fortement de l’époque romantique par sa personnalité intransigeante et illuminée. Ces encres inconnues, sélectionnées parmi les quelques dix mille feuillets légués à sa ville natale démontrent une nature rebelle exaltée, opposée à tout académisme.
    Ce très singulier romantique, second Prix de Rome en 1818, reçut d’importantes commandes officielles sous la Restauration et la Monarchie de Juillet (Palais du Louvre et Arc de Triomphe, Versailles, statues d’églises, marbres et plâtres au musée de la Chartreuse à Douai...).
    Estimé des cercles intellectuels et savants, Bra, indépendant des milieux artistiques parisiens, fascina Balzac et George Sand. Outre L’Evangile rouge (1826-29), journal intime nourri de ses étranges visions du monde, de ses délires spirituels et de ses théories de l’art originales, ses manuscrits témoignent, pour reprendre les mots de Jacques de Caso, « d’un dérangement émotionnel à caractère mystique, » suscitant une ferveur créatrice prolifique et fébrile. Cultivant un graphisme compulsif qui griffe la feuille à l’encre de Chine, Bra développe des motifs complexes aux commentaires obscurs sur des concepts obsessionnels et des pensées tourmentées :Têtes de feu et autoportraits, hiéroglyphes, Être Suprême, chimères, taches et abstractions…
    Son inspiration fantastique évoque les univers habités de Goya, William Blake ou Victor Hugo. Son génie illuminé précède ainsi de manière prémonitoire certains dessins et poèmes automatiques des surréalistes.
    Exceptionnelle par son ampleur, cette manifestation sera une découverte magistrale pour tous les publics.

    Commissariat

    Daniel Marchesseau, directeur
    conservateur général du Patrimoine

    Jacques de Caso, commissaire invité professeur emeritus, Université de Berkeley, Usa.
    Musée de la Vie romantique

    Hôtel Scheffer-Renan
    16 rue Chaptal - 75009 Paris
    tél. : 01 55 31 95 67 fax. : 01 48 74 28 42
    Ouvert tous les jours, de 10h à 18h
    sauf les lundis et jours fériés

    Contact Presse
    Céline Poirier
    tél. : 01 55 31 95 63
    celine.poirier@paris.

    http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=144&document_type_id=2&document_id=24980&portlet_id=9873

  • Un peintre à (re) découvrir:Jacques Stella

    medium_stella.jpgJacques Stella s'affranchit de Poussin

    ANNE-MARIE ROMERO.
     Publié le 05 avril 2007
    Actualisé le 05 avril 2007 : 10h21

    Au Musée des Augustins de Toulouse, une rétrospective de Jacques Stella, peintre de Richelieu, longtemps éclipsé par Poussin, auquel on avait attribué certaines de ses toiles.

    BIEN S€R, il s'agit de peinture du XVIIsiècle, classique, hyperclassique même, qui rebute certains, un style surnommé l'« atticisme parisien » des Lesueur, La Hyre et Poussin, ces artistes qui « aimaient faire lisse, des couleurs claires, juxtaposées avec une audace raffinée, parfois avec une pointe de préciosité, un modelé savant », selon la définition de Pierre Rosenberg. Jacques Stella, (1596-1657) en est l'illustration typique, et pourtant il est bien plus que cela. Miniaturiste, dessinateur spontané de scènes de la vie quotidienne, graveur hors pair, peintre sur pierre, marbre, sur cuivre et, surtout, artiste humain, modeste, sensible, qui a aimé égayer les plus académiques de ses constructions picturales de quelques détails familiaux, intimes et touchants.
    Ce sont plus de 150 de ses oeuvres, peintes ou dessinées, que présente le Musée des Augustins de Toulouse - propriétaire d'une pièce magistrale de l'artiste, Le Mariage de la Vierge -, enrichissant ainsi l'exposition que les Lyonnais avaient pu admirer précédemment.
    Stella, lyonnais d'origine ­flamande, d'une dynastie de peintres, fait le « voyage en Italie », s'arrête à Florence puis part pour Rome où il sera le protégé de la famille Barberini. De ce séjour, il rapportera des miniatures inspirées de Jacques Callot et de ­ravissants dessins de petites gens croquées sur le vif, aux antipodes de la peinture officielle qui lui sera commandée par Richelieu. Fasciné par les défis techniques, il peint aussi sur « pietra dura », notamment un très beau Songe de Jacob utilisant les veines de l'onyx pour placer ses personnages.

     
    Peintre d'Église

     
    Car lorsque Stella rentre en France, décidé à se rendre à la cour d'Espagne, le cardinal premier ministre le retient. Il souhaite contrebalancer le baroque espagnol avec une autre manière d'illustrer la Contre-Réforme : une réutilisation de l'Antiquité « marquée du sceau de la rigueur intellectuelle, écrit Sylvain Laveissière, commissaire de l'exposition, au service d'une religion réconciliée avec la raison ».
    Stella devient alors presque exclusivement un peintre d'Église et travaille sur des commandes de grands et moyens formats : L'Assomption de la Vierge, L'Adoration des Anges (Stella en peint sur tous ses tableaux), Sémiramis appelée au combat. Autant de scènes convenues, avec des visages portant des masques anonymes sur lesquels il pose les affects de circonstance. Ses décors architecturaux antiques sont figés, ses couleurs froides, notamment son rose caractéristique, tirant sur le mauve, ses bleus, qu'il affectionne, éclatants mais glacés. La lumière vient de face, sans nuance. À cet égard, Clélie passant le Tibre, un épisode de l'histoire de Rome et des Étrusques, peut être considéré comme un chef-d'oeuvre du genre. Huit jeunes filles, idéalisations de la femme, d'une esthétique aussi parfaite que la composition est artificielle, baignent dans une lumière blanche et froide.
    Pourtant, dès qu'il le peut, il introduit un élément insolite, touchant. Dans David et Bethsabée, une de ses plus belles oeuvres, un petit chien, une table chargée de mets, un costume orientalisant insufflent la fantaisie. Il trouve aussi des accents inattendus de tendresse dans La Vierge donnant la bouillie à Jésus enfant et dans toute sa série sur la sainte Famille, où Joseph, rassurant et puissant, dans la force de l'âge, prend une importance inusitée.
    Mais son amitié - « funeste » - pour Poussin lui a nui. Lorsque sa nièce, Claudine Bouzonet-Stella, fera graver ses derniers dessins, le graveur signera Nicolas Poussin. Et il faudra attendre le XXe siècle pour que nombre de ses oeuvres, injustement attribuées, soient restituées à cet artiste qui méritait d'être classé parmi les plus grands.
    « Jacques Stella, peintre de Richelieu », Musée des Augustins, Toulouse, jusqu'au 17 juin. Tél. : 05 61 22 21 82.

     
    © Le Monde.fr
    image:www.lyonweb.net
  • Catégories : Des expositions, La littérature

    Beckett les mots mis à nu

    medium_beckett.jpg

    www.parisbeckett.com

    A Beaubourg, une exposition claire et dynamique sur l'univers de l'auteur d'«En attendant Godot».
    Par LANÇON Philippe
    QUOTIDIEN : mercredi 21 mars 2007
    Samuel Beckett Centre Georges-Pompidou, Paris IVe. Jusqu'au 25 juin.

    Des mots qui la ferment, c'est rare. Ceux de Samuel Beckett ont cette élégance-là. Ils s'effacent eux-mêmes. Quand ils disent : «Je vais le leur arranger, leur charabia» (citation avant l'entrée, écrite au mur, exposée bilingue comme toutes, mi-noir mi-gris), c'est d'eux-mêmes qu'ils parlent. Ils sont là parce qu'ils ne peuvent pas ne pas y être. Ils mériteraient de n'y être pas. Ils le savent, le portent. Ils jaillissent, se regrettent, s'étranglent. En somme, ils meurent vivants, au comptoir, verre au pied, après la fin du monde. Qui a le culot d'être toujours là.

    Beau et raté.

    Comment montrer ça ? Donner à voir cette extinction ? Célébrer la cérémonie sans cérémonie ? L'exposition que consacre à l'auteur de Molloy le centre Pompidou s'y essaie. C'est beau. C'est clair. C'est réussi. Donc c'est raté. Au sens où l'écrivait Beckett : «Essayer encore. Rater encore. Rater mieux.» La citation est inscrite sur un mur, section oeil. Elle est aussi au dos du catalogue intitulé Objet . Une lettre inédite y donne le sens du combat que l'itinéraire va montrer : «Espérons que viendra le temps [...] où le langage sera utilisé au mieux là où il est malmené avec le plus d'efficacité. Comme nous ne pouvons pas le supprimer d'un seul coup, tâchons au moins de le discréditer.» La lettre est écrite en 1937, après un long voyage en Allemagne. L'horreur s'annonce. Beckett a compris avant. Le langage précède l'événement. Le ton suit. Le ton est en vitrine, parmi manuscrits et tapuscrits. Par exemple, dans cette lettre à Roger Blin, premier metteur en scène d' En attendant Godot : «L'esprit de la pièce, dans la mesure où elle en a, c'est que rien n'est plus grotesque que le tragique, et il faut l'exprimer jusqu'à la fin, surtout à la fin.» L'exposition n'est pas grotesque. Les musées ne sont pas faits pour ça. Mais elle le fait sentir, remonter du sérieux. Les musées servent parfois les sentiments qu'ils n'ont pas.

    Champ d'onomatopées.

    Huit espaces rythment le chemin, de la voix au vide. Ils sont baptisés au couperet : Voix, Restes, Truc, Scènes, oeil, Cube, Bram, Noir. Beckett est l'oiseau qui chante bref, un échassier posé sur un champ de ruines et d'onomatopées. Il a dessiné un volatile qui lui ressemble peut-être, mi-oiseau de feu, mi-oiseau de farce, posé sur un perchoir dans le blanc à petits carreaux. C'est le cahier autographe de Mercier et Camier (1946).
    On entre par Voix. Dans un couloir à néons, projetée sur le mur, une bouche parle. Elle dit, en anglais, Not I («Pas moi»), un texte de 1989. Un murmure de l'acteur Michael Lonsdale enveloppe l'antichambre. En vis-à-vis, dans le dos, le négatif agrandi d'une photo de livres en rayon. Chambre noire, bibliothèque, caverne vocale, oraison de nuit et brouillard. La bouche ? «Un organe d'émission sans intellect», dit plus loin une actrice interviewée. Pour jouer Beckett, ajoute-t-elle, «il faut se déposséder, se vider de soi, de sentiments». Pour le découvrir aussi : l'exposition y aide. Restes est une salle en long, sans régularité. Des tableaux, des films underground, des manuscrits au centre de la pièce, souvent illisibles : chambre d'échos. L'image est une expérience qui épuise l'image comme le mot éteint le mot. Un néon rouge de Jean-Michel Alberola dessine cette parole : Rien. Au mur, ceci : «D'abord le corps. Non. D'abord le lieu. Non. D'abord les deux.» Cap au Pire, 1991. C'est le pays des vanités. Scènes, l'espace suivant, montre le théâtre. Le long d'un mur, des extraits de pièces. Voici Comédie, filmé en 2001, par Anthony Minghella pour la BBC : trois acteurs aux visages couverts de boue, dont Kristin Scott Thomas, plongés chacun dans une amphore. Ils récitent en anglais, à grande allure. Le champ s'élargit : un arbre mort, d'autres amphores pleines, un paysage dévasté. Les ruines elles-mêmes ont quitté Pompéi. Reste ça, des bouts de corps et un peu de langage. Dit comme si tout ce qui doit l'être était ­ presque ­ indicible. Plus loin, face aux photos de Beckett contrôlant sans fin le respect des didascalies de ses pièces d'un bout à l'autre du monde, quelques extraits fameux d 'En attendant Godot , d' Oh les beaux jours . Madeleine Renaud, Winnie d' Oh les beaux jours en 1963, parle bref, plantée en terre. Devant, sous vitrine fétiche, le sac en cuir et les accessoires que l'actrice en sortait peu à peu. Penchez-vous : le bâton de baume à lèvres était à l'huile de jojoba. Les objets sont des mots, les mots sont des objets. Geneviève Serreau, interviewée en 1968, se souvient du public des premières représentations d' En attendant Godot , quinze ans plus tôt : «C'étaient les visons qui partaient les premiers.» La pièce eut du succès. Beckett dit : «J'ai dû faire des concessions au public. Je n'en ferai plus.»

    Tapis biographique.

    Section oeil, cinéma (lire ci-contre). Filmés en vidéo, des écrivains parlent de l'auteur, de l'homme. Ils sont intimidés, chaleureux, simplifiés par celui dont ils parlent. Raymond Federman, souriant : «Les textes de Beckett disent ce qu'ils disent : "Qu'est-ce que je fous ici en train de faire ce que je fais ?" Il faut tenir le coup, chez Beckett. Il faut tenir le coup malgré tout.» En riant comme on boit, sec. Voilà l'espace Truc : tableaux, lettres, photos, présence des anciens, Joyce avant tout. Truc : une mine, le tapis biographique d'un homme qui a beaucoup lu, beaucoup su, beaucoup voyagé, beaucoup combattu (dans la Résistance), avant de faire le vide. Truc ? «Ce truc qu'on appelle ma vie.» Plus on avance, plus ça tourne en absurdie. Au mur, dans l'espace Cube, ceci : «Va donc pour la monotonie. C'est plus stimulant.» Bram, c'est Bram Van Velde, le peintre, l'ami, l'homme qui peint malgré comme Beckett écrit malgré. Lettre à Bram, 14 janvier 1949 : «Vous résistez en artiste, à tout ce qui vous empêche d'oeuvrer, fût-ce à l'évidence même. C'est admirable. Moi je cherche le moyen de capituler sans me taire ­ tout à fait.» Dernière salle, derniers tableaux, dernière bande : Noir. Des oeuvres de Richard Serra, de Bram encore, de Tal Coat. La voix de Beckett sort du mur, lisant Lessness : un manque intraduisible. Federman : «Il aimait les préfixes, les suffixes.» Leurs contradictions, leurs impossibilités avouées. Avec le moins de syllabes possible entre les deux. Cloison, chute et fin.

    http://www.liberation.fr/culture/242289.FR.php


    Et jusqu'à juin 2007, pour célébrer le 100 e anniversaire de la naissance de Beckett, le Festival Paris Beckett: http://www.parisbeckett.com/

  • Catégories : Des expositions, La littérature

    Homère, sur les traces d’Ulysse à la BNF du 21 novembre 2006 au 27 mai 2007

    medium_homere.jpg


    Bibliothèque nationale de France – site François-Mitterrand
    Quai François-Mauriac – Paris XIIIe
    Métro : Bibliothèque – Quai de la Gare
    Renseignements : 01 53 79 59 59

    Du mardi au samedi de 10h à 19h, le dimanche de 12h à 19h
    Fermeture lundi et jours fériés
    Entrée : 5€ , tarif réduit : 3€ 50

    Publication

    Homère, sur les traces d’Ulysse
    Sous la direction d’Olivier Estiez, Patrick Morantin et Mathilde Jamain
    176 pages et environ 120 illustrations. 38 €

    Pour en savoir plus, le site de la BNF:http://expositions.bnf.fr/homere/index.htm

  • Catégories : Des expositions, Des lieux

    Une expo et une ville (ma ville natale) à (re)découvrir:"A fleur de peau"

    medium_troyes.jpgTroyes enlève le bas

    PHILIPPE VIGUIE DESPLACES (mercredi 18 avril 2007)


    Doté d’un magnifique Musée d’art moderne installé dans l’ancien évêché, Troyes propose depuis quelques jours une exposition intitulée « A fleur de peau ». Si l’on y ajoute un coeur de ville médiéval admirablement restauré et en périphérie plus d’une centaine de boutiques de marques à prix réduits… un week-end à Troyes s’impose.

    Premières impressions Le vieux Troyes a la forme d’un bouchon de champagne avec des maisons à pans de bois, pour certaines, ventrues comme des outres trop pleines. La partie la plus étroite du bouchon est la plus commerçante et la plus animée. La rue Emile-Zola, dont les façades médiévales ont repris des couleurs d’autrefois – vert pomme ou rouge sang de boeuf –, les voies adjacentes étroites comme la ruelle des Chats qui découvrent de petites placettes conviviales, sont les entrailles de la ville. Au premier coup d’oeil, on comprend vite que Troyes est un petit bijou aux charmes moyenâgeux, renaissance ou dix-huitièmiste avec quelques splendeurs : la grille de l’Hôtel Dieu, ferronnerie d’or coiffée des pleines armes de Champagne ou la cathédrale. Sa verrerie d’origine est une splendeur et le souvenir de Bernard de Clairvaux, dictant sous la nef magistrale les règles de la chevalerie, ajoute à l’émotion engendrée par la majesté des lieux. Troyes, à l’ombre de ce clocher millénaire, y cultive son propre art de vivre. Dans le palais épiscopal, le Musée d’art moderne présente une grande exposition consacrée au bas, un élément de bonneterie qui fut la grande affaire industrielle de la ville.

    « À fleur de peau » À travers du bas, c’est le thème de la nudité et du désir dans l’art qui est traité par cette exposition peu banale qui présente plus de 350 peintures. Pour réussir une telle entreprise, qui avait toutes les chances de tomber soit dans l’anecdotique et le cliché, soit dans le plus complet prosaïsme, il fallait deux ingrédients : un vrai contenu et une scénographie parfaitement adaptée. Conduit de mains de – jeunes – maîtres, sans aucune espèce de timidité, deux étudiants d’une vingtaine d’années de l’École nationale supérieure de création industrielle, Élodée Cardineaud et Julien Legras, ont été sélectionnés au terme d’un atelier de projets dirigé par le designer Jean-François Dingjian. Le résultat très prometteur décoiffe : les oeuvreJs sont accueillies dans des modules, ellipses de voilage aux formes lascives. Des dizaines de bas reposent dans des vitrines au design inventif qui rappellent celles que l’on voyait autrefois dans les magasins de bonneterie. Les étudiants de l’école ont poussé le détail jusqu’à filtrer la lumière des vitres extérieures par des motifs de bas grossis… ajoutant une touche d’humour à une mise en scène très réussie qui sert avec justesse l’autre trésor de l’exposition : les oeuvres. Elles sont signées des plus grands, un tour de force. Bien sûr, il y a Toulouse-Lautrec, celui auquel on pense immédiatement, mais encore Capiello pour de superbes affiches, Picasso pour un Nu aux jambes croisées, ou encore Matisse pour cette superbe Lorette à la terrasse d’un café. Des oeuvres de Van Dongen, Courbet, Degas, Gromaire, Chagall… défilent devant nous dans un luxe d’érotisme contenu, jamais vulgaire. « Le bas, objet de toutes les ambiguïtés, révèle la forme du corps nu sans montrer la peau », commente le commissaire de l’exposition, Emmanuel Coquery.

    Le Musée d’art moderne. Il contient la collection de Pierre et Denise Lévy, amateurs d’art troyens éclairés et riches dont le goût très sûr s’est porté sur la peinture des XIXe et XXe siècle. Le Paysage de neige dans le Jura de Gustave Courbet ou Les deux hommes en pieds de Degas ou encore Les Coureurs de Delaunay, oeuvre célébrissime, valent à eux seuls le déplacement à Troyes. Mais il y a aussi de magnifiques Dufy, Derain, Matisse, cerise sur le gâteau on s’assoit sur un mobilier superbe de Paulin.

    COMMENT Y ALLER
    En train, c’est à 1 h 30 à partir de la gare de l’Est, en voiture par l’A5. Troyes est à 160 km de Paris.

    OÙ DORMIR ?
    À la Maison de Rhodes dans le centre historique de Troyes, un magnifique petit hôtel de charme d’une dizaine de chambres aménagé dans une jolie maison à pans de bois. 18, rue Linard-Gonthier. www.maisonderhodes.com

    SHOPPING
    Troyes est le paradis des magasins d’usine de marques avec Mcarthurglen et Marques City et sur un second site Marque Avenue. Au total, plus de 300 boutiques.

    SE RENSEIGNER ?
    Office de tourisme de Troyes, tél. : 03 25 82 62 70 et www.tourisme-troyes.com

    EXPOSITION
    « A fleur de peau » au Musée d’art moderne de Troyes, 14, place Saint-Pierre. Tél. : 03 25 76 26 80. Tlj de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures Tarif : 5 € TR : 2,50 €. Gratuit pour les moins de 18 ans.

     http://www.figaroscope.fr/week_end/2007041700023920.html

  • Catégories : Des expositions

    L'art de la Nouvelle-Irlande au Quai Branly

    medium_quai_branly.jpg
    Le musée du quai Branly présente jusqu'au 8 juillet l'art de la Nouvelle-Irlande, l'un des plus brillants d'Océanie

    Plus de 130 objets, parmi lesquels masques, statuettes, figures d'ancêtres ou pirogues, font découvrir la diversité de l'art de cette île du nord de la Nouvelle-Guinée.

    Les objets, dont certains n'ont jamais été exposés ou fait l'objet de publication, proviennent des musées d'Europe et d'Amérique.

    "Nouvelle-Irlande, Arts du Pacifique Sud" entend faire connaître l'art de la Nouvelle-Irlande, surtout connu pour ses sculptures "malagan", lacis de formes colorées que l'on dévoilait lors de cérémonies funéraires et qui ont fasciné les artistes du siècle dernier, comme les expressionnistes allemands ou les surréalistes français.

    L'exposition s'attache à présenter les contextes rituels, à donner des clefs de lecture pour faire comprendre aux visiteurs ces sociétés complexes. Le déroulement du parcours se fait du sud au nord de la Nouvelle-Irlande, suivant une évolution géographique qui  accompagne la présentation des différents styles de l'île.

    Le parcours de l'exposition propose deux dispositifs multimédia: le premier consacré aux sociétés de masques du sud : les tubuan. Le second aux clefs documentaires et analytiques sur les rituels malagan.

    L'exposition sera ensuite présentée au musée ethnologique de Berlin , du 10 août au 11 novembre. A Paris: du mardi au dimanche de 10h à 18h30, nocturne le jeudi, jusqu'à 21h30.

    Publié le 03/04 à 13:47
    http://cultureetloisirs.france3.fr/artetexpositions/expos/29674596-fr.php
  • La Grèce des modernes : l'impression d'un voyage, les artistes, les écrivains et la Grèce (1933-1968)

    medium_grece.jpg

    Exposition du 20 janvier 2007 au 22 avril 2007




    Médiathèque Jean Lévy




    32/34 rue Edouard Delesalle




    59000 Lille


    Dans les années 1930, le visage de la Grèce se régénère. Les répercussions qui sont alors nombreuses entre arts décoratifs et arts plastiques, entre écriture et illustration, entre pittoresque et dépaysement ont forcé les artistes à repenser l’illustration des classiques et à définir une grécité qui échappe au classicisme et aux récupérations réactionnaires.

    Les principaux artistes modernes (Braque, Hayter, Laurens, Le Corbusier, Masson, Matisse, Picasso, Springer, Zadkine…) défendent et maintiennent une certaine image de la Grèce, éclairée ou vivante, complexe et solaire à travers l’illustration de textes fondateurs ou de véritables manifestes sur l’art de vivre et de penser un retour éclairé aux sources.

    L’exposition offre l’occasion d’appréhender un milieu éditorial marqué, pour différentes raisons, par la Grèce. Aux figures de Christian Zervos de la revue Cahiers d’art et de la galerie éponyme s’ajoute celle de Tériade, d’origine grecque également, directeur de la revue Verve et éditeurs de grands livres ou encore de Hercule Joannidès Zélateur discret de la revue le voyage en Grèce qui voulait « créer un lien entre la Grèce et ses voyageurs par l’intermédiaire des écrivains, des artistes et des savants contemporains ».

    L’exposition articulera livres illustrés, estampes originales et dessins mais aussi manuscrits enluminés et éditions rares conservés dans le fonds de la Bibliothèque Municipale de Lille afin de rendre perceptible, dans le temps, les différentes interprétations et d’éprouver la pérennité de cette référence au prisme de son actualisation et de ses instrumentalisations.

    Les sections seront toutes accompagnées par des revues (L’Esprit Nouveau, Cahiers d’art, Minotaure, Verve, Le Voyage en Grèce…) conçues comme un véritable« atelier » où s’élaborent autant l’esprit de la Grèce moderne que son imaginaire. Une importante documentation iconographique, photographique et littéraire sera également présentée dans leur relation avec l’estampe et l’image imprimée.



    Un catalogue de 160 pages / 120 illustrations en couleurs est édité par De Gourcuff à cette occasion.



    Visites guidées, colloque, conférences et activités pédagogiques seront proposés autour de l’exposition.



    L’exposition est co-réalisée par le Musée d’art moderne de Lille Métropole et la Bibliothèque Municipale de Lille dans le cadre de l’opération Feuille à Feuille. Estampe et images imprimées dans les collections des musées du Nord - Pas de Calais, labellisée exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication, Direction des Musées de France.



    Entrée libre du mardi au samedi de 12h00 à 18h45

    Ouverture exceptionnelle les dimanches 4 février, 4 mars, 1er et 22 avril de 14h00 à 18h45




    Renseignements :

    Médiathèque Jean Lévy Tel : 03 20 15 97 20

    Musée d’art moderne de Lille Métropole :
    http://www.mamlm.fr/







    Url de référence : http://www.bm-lille.fr/bmlille/bmlille.php?rub=44

    http://www.fabula.org/actualites/article17769.php

  • Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem

    medium_rembrandt.3.jpgUn art humaniste

    JEAN-LOUIS PINTE (mercredi 11 avril 2007)
     

    Rembrandt face à ses contemporains et à un événement culturel et religieux d’une importance considérable : l’installation au XVIIe siècle à Amsterdam d’une communauté juive, immigrants venant de la péninsule Ibérique et d’Europe centrale. Il se fonde alors une Nouvelle Jérusalem où juifs et chrétiens tissent des liens à travers une organisation communautaire. Cette période qui va jusqu’à l’inauguration de la grande synagogue d’Amsterdam correspond à la vie de Rembrandt. L’artiste est là qui observe cette société, le milieu artistique et intellectuel juif. Il capte aussi bien les personnages que des scènes d’histoire. De plus, entretenant des rapports privilégiés avec la communauté séfarade d’Amsterdam, il procède à travers son art à une lecture pertinente des Écritures. C’est à travers quelque 190 pièces, des manuscrits aux gravures en passant par les tableaux et les objets d’art que l’on découvre un des événements majeurs de ce que l’on a appelé le « Siècle d’or ».

    CRITIQUE. 

     Il s’agit d’une exposition où l’art est au service de la pédagogie et de l’histoire. Rembrandt et ses contemporains sont là pour témoigner, expliquer leur époque à travers les événements qu’ils vivent. Ils observent le fait d’être juif à Amsterdam à travers la vie quotidienne et les lieux et cette manière de « réinventer le judaïsme ». Les tableaux de Job Berckheyde, les gravures de Romeyn de Hooghe en assurent la véracité. Rembrandt, lui, illustre les Évangiles, peint des portraits dont les personnages appartiennent réellement au monde juif avec ce sens éblouissant de l’éclairage qui laisse deviner le caractère profond du personnage. Et c’est avec une véritable passion que l’on suit cette histoire de la Nouvelle Jérusalem. Rembrandt et les artistes de l’époque nous donnent une véritable leçon d’humanisme.

    Musée d’art et d’histoire du judaïsme : 71, rue du Temple (IIIe). Tél. : 01 53 01 86 60 Horaires : du lun. au ven. de 11 h à 18 h, dim de 10 h à 18 h, noc dim. jusqu’à 19 h Jusqu’au : 1er juillet Catalogue : Coédition Musée d’art et d’histoire du Judaïsme/Panama musées, 49 €

    http://www.figaroscope.fr/arts/2007041000023833.html

  • Catégories : Des expositions, La peinture

    Figures libres

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    Annick Colonna-Césari
    Fragmentés, déformés... Les portraits du XXe siècle, tels ceux qui sont exposés à Madrid, ne constituent plus une représentation fidèle de la réalité. Ils reflètent plutôt les tensions d'une époque et les états d'âme des artistes

    'invention de la photographie aurait pu donner le coup de grâce à la tradition du portrait peint. Ce fut loin d'être le cas. Tout au long du XXe siècle, les plus grands artistes ont continué à se frotter à l'exercice et le genre s'est même revivifié. Comme le montre l'exposition madrilène, réunissant quelque 160 tableaux, la représentation fidèle de la réalité n'est plus à l'ordre du jour. Et le modèle, souvent malmené, apparaît d'abord comme prétexte à d'inédites explorations. Libérées de la contrainte de la ressemblance, les nouvelles recherches plastiques permettent d'ausculter la condition humaine, révélant, dans le sillage de Freud, les profondeurs de l'inconscient. Elles font aussi écho à la crise d'identité et aux désillusions que connaît un monde tenaillé par les conflits et les bouleversements.





    Pour les fauves, tel Matisse, la couleur agit comme un révélateur d'émotion. Le portrait de Fernande Olivier que Picasso le cubiste peint en 1909 annonce-t-il un malheur? Ce visage fragmenté comme un miroir brisé n'augure en tout cas rien de bon. Tandis que s'exacerbent les tensions qui conduiront à la Première Guerre mondiale, l'expressionniste autrichien Egon Schiele traduit, en 1912, l'ampleur de son mal-être par la déformation de son corps. En comparaison, Max Jacob par Modigliani en 1916 apparaît bien muet. Ressemblant à un masque, il trahit l'influence des arts primitifs qui se développe alors. De leur côté, les surréalistes n'hésitent pas à laisser éclater leurs angoisses du nazisme et de la guerre. Les accents dramatiques que prend le portrait de Picasso exécuté par Dali, en 1947, sont révélateurs de la dureté des temps. L'Américain Warhol se trouve, lui, à des années-lumière. Ses autoportraits célèbrent la superficielle civilisation de l'image, dont il avait, avant tout le monde, pressenti la tyrannie.

    Le Miroir et le masque. Le portrait au siècle de Picasso. Musée Thyssen-Bornemisza (www.museothyssen.org) et Fondation Caja, Madrid (www.fundacioncajamadrid.org). Jusqu'au 20 mai.

    http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/expos/dossier.asp?ida=455856

  • Catégories : Des expositions, Des lieux, La peinture

    Giverny impressionniste : une colonie d'artistes, 1885 -1915(Pour Monette)

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    John Leslie Breck
    Étude d'un jour d'automne, n°7,, 1891
    Huile sur toile 33,7 x 41,3 cm
    Chicago, Terra Foundation for American Art
    ©TFAA

    Du 1er avril au 1er juillet 2007

    Giverny, où Claude Monet a élu résidence en 1883, a attiré une centaine d’artistes entre les années 1880 et la première guerre mondiale. Bien que le peintre ne les ait pas encouragés à le suivre, de nombreux étudiants et artistes étrangers passent de longs séjours à Giverny, peignant le village et ses alentours. Ils font de l’Hôtel Baudy leur quartier général, et vont jusqu’à investir plusieurs maisons, transformant progressivement le petit village normand en une florissante colonie d’artistes.

    « Giverny impressionniste : une colonie d’artistes, 1885-1915 » étudie pour la première fois le phénomène de cette communauté internationale d’artistes sur une période de trente ans, le réintroduisant dans le contexte plus large des colonies rurales d’artistes. L’exposition comprend plus de 80 tableaux issus de collections européennes et américaines, dont une trentaine de la Terra Foundation for American Art, qui possède une collection exceptionnelle d’œuvres réalisées par des artistes américains à Giverny.

    Divisée en quatre sections, l’exposition retrace l’évolution chronologique, stylistique et thématique des œuvres des artistes de la colonie. Aux côtés de Claude Monet, des figures majeures de l’impressionnisme nord-américian comme John Leslie Breck, Frederick MacMonnies, ou Theodore Robinson sont exposées, ainsi que des artistes moins célèbres, tels que William Blair Bruce ou Alson Clark. De nombreux documents et photographies d’archives viennent enrichir l’apport historique de l’exposition.

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    Claude Monet
    Champ de coquelicots (w1253), 1890
    Huile sur toile 61,2 x 93,1 cm
    The Art Institute of Chicago.
    Collection de Mr et Mme W. W. Kimball (22.4465)
    ©Reproduction, The Art Institute of Chicago

    Plus d'informations:http://giverny.org/museums/american/guide/indexfr.htm