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Des femmes comme je les aime - Page 17

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Le seul regret de Gina Lollobridgida

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    FABIENNE REYBAUD.
     Publié le 06 août 2007
    Actualisé le 06 août 2007 : 08h16

    Considérée comme la plus belle femme du monde dans les années 1950, la star italienne a eu tous les hommes à ses pieds. Pourtant, cette artiste pluridisciplinaire n'en a jamais trouvé un à sa mesure.

    INTERVIEWER Gina Lollobrigida provoque une sorte de choc. D'abord parce qu'elle est sans doute la dernière grande star de cinéma au monde. Marilyn Monroe est morte. Brigitte Bardot a pris un autre chemin. Et Sophia Loren, sa cadette, n'a jamais eu une notoriété planétaire. Ensuite, parce que Lollobrigida est une femme qui dégage une force de caractère aussi puissante que sa beauté. Dans sa grande maison, à Rome, la diva italienne vit entourée de paons, de cigognes et autres oiseaux de paradis qui volettent entre ses sculptures monumentales.
    Elle est vêtue d'un tailleur léopard qui flatte un visage d'une perfection irréelle. L'actrice n'attend pas la question et se lance en s'exprimant dans un français presque parfait que lui enseigna Gérard Philipe, lors du tournage de Fanfan la Tulipe. « Mon seul regret est parisien. Je voulais exposer sur le parvis de Notre-Dame la sculpture de 6 mètres de haut que j'ai faite de moi en Esmeralda. C'est un chef-d'oeuvre et je ne dis pas ça parce que je l'ai réalisée ! La Mairie de Paris a préféré prendre l'oeuvre d'un artiste contemporain qui mettait en scène un perroquet vivant ! Vous vous rendez compte, mon rival était un perroquet... » Celle que l'on a surnommée la « Mona Lisa du XXe siècle » préfère parler de son art, la sculpture qu'elle exerce depuis vingt ans, plutôt que de cinéma. Pourtant, les deux sont intimement liés.
    Arrivée à Rome en 1945, elle améliore son ordinaire en dessinant portraits et caricatures qu'elle vend aux soldats américains. La jeune femme obtient une bourse pour étudier à l'Académie des beaux-arts et se voit, dans la rue, proposer de faire de la figuration dans un film, L'Aigle noir, de Riccardo Freda. Elle accepte pour pouvoir se payer des leçons de chant... « Je ne considérais pas le cinéma comme un art. La peinture, la sculpture, la musique, oui ! J'ai appris ensuite que l'on pouvait être une artiste en tournant devant une caméra. »
    Fanfan la Tulipe la consacre en 1951. La « Lollo » devient une star, que les grands réalisateurs s'arrachent. À tel point que Marilyn Monroe lui dit un jour à New York : « Sais-tu qu'ici ils m'appellent la Lollobrigida d'Amérique ? » Mais la déesse italienne garde les pieds sur terre. Car il y a chez elle une volonté farouche d'indépendance qu'aucun pont d'or, qu'aucune caméra n'a jamais pu entamer. Elle le dit sans regret. « Au cinéma, je pouvais rarement m'exprimer, j'étais utilisée comme un objet. L'acteur n'est pas le maître du film. Ma revanche a été d'être la seule actrice italienne à faire une carrière sans l'aide de personne, ni mari producteur, ni petit ami réalisateur. »
    Dans les années 1970, elle se lance dans la photographie. D'objet, elle devient sujet au même titre que les portraits qu'elle saisit de Kennedy, Indira Gandhi, Castro, Gagarine... « Toute ma vie, j'avais été regardée, et là, c'était moi qui regardais le monde. C'était beaucoup plus intéressant. Finalement, je n'ai rien à regretter de ma vie. »
    Fin de l'entretien. Sauf que... Le téléphone s'est mis à sonner. Gina a décroché en se mettant dans une colère noire. « Sept pages ! Cet homme que j'ai bien fait de ne pas épouser l'an dernier s'est répandu dans la presse à scandale espagnole. Qu'il parle en mon nom, c'est incroyable ! » La fureur, bien réelle, agit comme un révélateur de ce qui semble être son seul et unique vrai regret, l'amour. « J'ai été admirée, courtisée, désirée par des milliers de gens et je n'ai jamais trouvé un homme qui m'aime sincèrement, c'est ironique, n'est-ce pas ? » Celle à qui Orson Welles consacra un documentaire secret dont il ne se séparait jamais, celle qui rendit fou d'amour Howard Hugues, celle enfin dont la beauté épargna en 1983 les troupes italiennes au Liban parce que le ministre syrien de la Défense ne voulait pas qu'« une seule larme coule des yeux de biche de Gina » est d'une lucidité implacable. « Pour un homme, j'ai toujours été trop célèbre, trop forte, trop indépendante. Ils rêvent de sortir avec une déesse mais, en fait, ils ne le supportent pas. Ils veulent qu'on leur repasse les chemises, qu'on leur fasse à manger... Vous pensez bien qu'avec une femme comme moi, ils étaient mal tombés ! Je me suis consolée en me disant que le Bon Dieu m'avait tellement donné d'un côté, qu'Il ne pouvait pas, en plus, me donner l'amour. C'est un manque certes. Mais il m'a aidée à être moi-même. »
  • Frida Kahlo de A à Z, expo-évènement à Mexico pour son 100e anniversaire

    15 juin 12:14 - MEXICO (AFP) - Frida Kahlo aurait eu 100 ans cette année: au lieu de cent bougies, le palais des beaux arts de Mexico lui rend hommage avec une exposition extraordinairement complète qui rassemble toutes ses oeuvres majeures et des peintures habituellement éparpillées aux quatre coins du monde.

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    Auto-portrait de Frida Kahlo exposé au musée del Barrio en décembre 2004

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

     

    Les deux Fridas", "La colonne brisée" plongent instantanément le visiteur dans l'univers dramatique de Frida Kahlo et la souffrance qui a été la sienne du fait de son handicap après un accident de tramway et 33 opérations chirurgicales.

    Les 354 oeuvres, dessins, gravures, lettres de Frida et des photos de l'artiste, de ses proches sont distribuées dans huit salles du vieil édifice art-déco. C'est la première fois qu'on parvient à rassembler le patrimoine des musées mexicains et étrangers et celui des collectionneurs privés.

    Le parquet grince sous les pas des milliers de fanatiques ou d'écoliers en uniforme. D'habitude bruyants, les Mexicains observent un silence admiratif quand il s'agit de Frida Kahlo, fierté d'un pays.

    "Ce sont les gens qui l'ont rendue célèbre, comme (Pablo) Picasso. Elle appartient au peuple. C'est une icône universelle", commente Juan Coronel, un des organisateurs de l'exposition.

    L'exposition visible jusqu'au 19 août, retrace les grandes étapes de sa vie, ce qu'elle qualifie comme ses deux accidents --celui du tramway et sa rencontre avec le peintre muraliste Diego Rivera qui lui sera infidèle--, ses séjours aux Etats-Unis et son engagement politique du côté des communistes.

    Une série de dessins "Frida et la fausse-couche" la représentent nue, en larmes, un foetus à côté d'elle, et rappellent ses fausse-couche et son chagrin de ne pas pouvoir avoir d'enfant en raison des séquelles de son accident.

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    Léon Trotsky (g), accompagné de sa femme Natalia Sedova, est accueilli par Frida Kahlo (3e g) et Diego Rivera lors de son arrivée à Mexico, le 24 janvier 1937

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

    Dans un texte écrit en hommage au peintre, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes voit en elle une "Cléopâtre brisée", "Frida est cassée, déchirée à l'intérieur de son corps", ajoute-t-il en soulignant qu'elle était pourtant gaie et enjouée.

    Après les autoportraits, une salle est dédiée aux natures mortes, avec une touche de surréalisme, une autre aux photographies, de nombreux clichés sont de son père, Guillermo Kahlo, immigré allemand.

    On la voit aussi avec Léon Trotski, qui fut son amant.

    Une cinquantaine de lettres écrites à la main ou à la machine à écrire sont suspendues au plafond par des fils. La plupart sont adressées à son médecin et confident Léo Eloesser et commencent par "mon très cher petit docteur" ou "joli petit docteur de mon coeur".

    André Breton, qu'elle a accueilli à Mexico, disait d'elle qu'elle était "une bombe avec un ruban autour".

    Riche en oeuvres, dont certaines sont présentées pour la première fois, mais du fait d'un montage classique, l'exposition n'a pas le cachet de celle de 2004, pour le cinquantenaire de la mort de Frida.

    Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi, la politique s'est invitée à la fête. Le président Felipe Calderon a été conspué par des manifestants de gauche qui lui lançaient "Frida était communiste", "si elle était vivante, elle serait avec nous".

    Tout au long de l'année 2007, un hommage national est rendue au Mexique à Frida Kahlo (1907-1954), à l'occasion du centenaire de sa naissance, et à son époux Diego Rivera (1886-1957) pour le 50e anniversaire de sa mort.

    Le 5 juillet, le Musée Frida Kahlo a présenté quelques uns des "Trésors de la Maison bleue", 22.000 documents inédits (photos, dessins) découverts il y a trois ans, dans la maison de la famille des Kahlo-Rivera.

    © 2007 AFP
    AFP
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  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature

    Littérature:Le seul regret de Régine Deforges

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    Scarlett Coten pour Le Figaro

    MOHAMMED AÏSSAOUI. Publié le 19 juillet 2007Actualisé le 19 juillet 2007 : 08h22

    Chaque jour, une personnalité du monde de la politique, des arts, du sport et de l'économie se confie. Aujourd'hui, la romancière Régine Deforges.




    UNE SECONDE à peine. Régine Deforges n'a pas eu à réfléchir bien longtemps quand on lui a demandé quel était son seul regret. Dès la question posée, elle lance : « Ce petit copain que j'ai laissé sur le bord de la route. » Puis, elle enchaîne, comme si elle avait trop retenu ses mots, l'émotion étant perceptible dans sa voix : « J'avais six ans. Nous étions en vacances à Peyrac (dans le Lot). J'avais proposé à ce garçon de faire une excursion avec nous au gouffre du Padirac. Il est venu. Mais il n'a pas pu monter avec nous dans la voiture qui nous emmenait - il y avait trop de monde dans le véhicule. J'aurais voulu qu'il monte avec nous, mais ce n'était pas possible. » C'était en 1942 ou 1943. L'auteur de La Bicyclette bleue ajoute : « Je ne l'ai plus jamais revu. Je n'aurais sans doute pas eu de regret s'il n'avait pas été juif et appartenu à une famille de réfugiés. »


    L'étonnant est que, plus de soixante-quatre ans après, elle se souvienne avec autant de précision de cette promesse non tenue. Cela arrive à tout le monde ; et les enfants ont tendance à vite oublier. On a beau lui rétorquer qu'elle n'y était pour rien, elle insiste : « C'est plus qu'un regret, c'est un remords, un sentiment d'abandon, de trahison. » De plus, ce petit garçon n'était pas abandonné, il vivait, réfugié, avec sa grand-mère à Peyrac (qui, elle, n'était pas juive). Et une fille de six ans pouvait-elle s'imaginer ce qui se passait en France et en Europe et sentir à ce point le poids de la culpabilité ? « Oui, même à cet âge-là, même à cette période-là, on avait conscience de ce qui se tramait. D'autant que, lorsque mes parents recevaient des amis juifs chez eux, ils nous disaient « ne dites pas que tel ou tel est venu chez nous ». » On sentait qu'il se passait « quelque chose ».


    Si elle ne souvient pas bien de l'année (1942 ou 1943), Régine Deforges raconte aujourd'hui la scène dans les moindres détails : « C'était l'été. Il faisait très beau. Il s'appelait Clovis, il était blond, en habits de dimanche, très bien coiffé, la raie soigneusement mise. Il devait avoir deux ou trois ans de plus que moi. » Elle se rappelle parfaitement avoir insisté pour que ses parents emmènent le garçon avec elle, lui aussi voulant rejoindre la voiture - un moyen de transport rare à l'époque. Sa mère avait même dû descendre pour expliquer au petit que ce n'était pas possible. « Maman s'est alors approchée de lui et lui a dit qu'elle ne pouvait pas l'emmener. Trop de monde dans la voiture : il y avait des adultes, ma soeur et moi. » L'automobile est partie sans le petit garçon : « Je n'ai pas cessé de me retourner, je voyais sa silhouette disparaître petit à petit. Cet épisode m'a bouleversée », dit-elle.


    Ces souvenirs lui restent fixés à jamais, comme une photo. En fait, ce qui a blessé l'auteur de Noir tango, c'est davantage ce décalage entre un moment de bien-être promis à ce garçon qu'elle ne connaissait pas et le fait de devoir le laisser tout seul avec sa tristesse. « Depuis, je me méfie de mes enthousiasmes », explique cette mère de trois enfants. Du coup quand elle propose quelque chose de sympathique à des amis, il lui reste toujours un fond d'inquiétude. L'angoisse du bonheur.


    Il y a une quinzaine d'années, elle a parlé de Clovis lors d'une émission télévisée dans l'espoir de le retrouver. Quand elle a commencé à l'évoquer, l'auteur du Diable en rit encore n'avait pu retenir ses larmes... Cette collectionneuse de romans noirs est également retournée à plusieurs reprises à Peyrac, à la recherche du moindre indice qui aurait pu la mettre sur la trace de Clovis - elle ne connaissait de lui que ce prénom. Au village, personne ne se souvient de ce petit garçon. La maison de sa grand-mère est à l'abandon.


    Elle en a fait du chemin, depuis 1942 ou 1943, la petite Régine. Libraire, éditrice remarquée, romancière populaire, auteur d'une des plus grandes sagas de l'édition française, membre d'un jury littéraire prestigieux (dont elle a démissionné avec fracas), présidente de la Société des gens de lettres, chargée de mission auprès du ministre de la Culture... Tous ces titres ne lui font pourtant pas oublier l'épisode de ce petit garçon privé d'excursion au gouffre de Padirac.


    Aujourd'hui, Clovis devrait avoir plus de soixante-dix ans. Et s'il se reconnaissait dans cette histoire, et lui faisait signe ? « Oh ! oui. Ce serait un merveilleux cadeau. Je pourrais lui demander pardon. »


    Source:http://www.lefigaro.fr/reportage/20070719.FIG000000146_mon_seul_regret.html

  • Catégories : Des évènements, Des femmes comme je les aime, KHALO Frida

    Frida Kahlo est morte dans la nuit du 13 juillet (1954)

    438d04429357b949d6c66478bd5adf54.jpgAvec Diego Riviera en 1932.

     

    Atteinte d’une grave pneumonie, Frida Kahlo s’éteignit dans la nuit du 13 juillet 1954, sept jours après son quarante-septième anniversaire. Les derniers mots de son journal furent « J'espère que la sortie sera joyeuse… et j’espère bien ne jamais revenir… Frida » pourtant en travers de son dernier tableau, peint juste avant de mourir, elle a écrit : « Viva la Vida » (Vive la Vie). Elle fut incinérée le 14 juillet comme elle le désirait. « Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée ! ». Ses cendres reposent dans sa maison a Coyoacan, connue comme "La Casa Azul" (La maison bleue), sur son lit, dans une urne qui a la forme de son visage.

    Source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Frida_Kahlo

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, Paysages, Web

    Monette

    84ef5bd620ea1918c286bd49bd0ecce2.jpgparle de la 2 e édition de mon recueil de poèmes

    (en vente sur:http://www.e-monsite.com/ecritureenvrac/rubrique-1082657.html)

    et je l'en remercie:http://chezmonette.hautetfort.com/archive/2007/07/10/un-peu-de-pub-pour-laura.html#comments

    Allez voir son site où il y a ses très belles peintures, des quizz, des infos culturelles, ses poèmes, etc.

    Allez chez Monette:http://chezmonette.hautetfort.com/

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    Une de ses oeuvres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    20 ans de la mort de Dalida

    Reportage photo sur:http://www.lexpress.fr/info/quotidien/24himages/

    Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion d’une grande exposition (jusqu'au 8 septembre 2007), la première jamais consacrée à cette artiste. Images de la transformation de la jeune Yolanda Gigliotti, Miss Egypte aux cheveux de geai et aux yeux bordés de khôl, en Dalida, sirène blonde gansée de strass, et reine incontestée des shows et du disco

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Les 90 ans de Danielle Darrieux

    NATHALIE SIMON.
     Publié le 03 mai 2007
    Actualisé le 03 mai 2007 : 10h40

    « Danielle Darrieux, une vie de cinéma » - La comédienne, qui vient de fêter son quatre-vingt-dixième anniversaire, a accepté de se livrer à Anne Wiazemsky. Un moment rare.

    « JE RÉPONDRAI ou je ne répondrai pas, bêtement ou intelligemment... Parce que j'ai horreur de ça », a averti sans ambages Danielle Darrieux. Avare de confidences, l'actrice née à Bordeaux en 1917 a accepté de se confier, un peu, à Anne Wiazemsky parce que, plus jeune, elle avait connu et aimé sa mère, Claire ­Mauriac. Elle a bien fait : il y a deux ans, la réalisatrice, petite-fille de François Mauriac, également actrice et écrivain reconnu, avait rendu un remarquable hommage à la ­productrice Mag Bodard, déjà sur France 5. Et ce nouveau portrait d'une grande dame, à la fois empreint de respect et d'admiration, donne une idée assez juste, bien qu'incomplète, de la personnalité de Danielle Darrieux.
    Toujours pétillante du haut des 90 ans qu'elle a célébrés le 1er mai, la comédienne revient sur son riche parcours entre images d'archives, extraits de films et témoignages de proches, comme Catherine Deneuve et Ludivine Sagnier avec lesquelles elle a joué dans Huit femmes sous la direction de François Ozon en 2001, et Denys de La Patellière qui l'a mise en scène notamment dans Le Salaire du péché (1956). Danielle Darrieux débuta à l'âge de 14 ans dans Le Bal de Wilhelm Thiele. Henri Decoin, qui fut son premier mari et son pygmalion, lui fait donner la réplique à Jean Gabin dans La Vérité sur Bébé Donge.
    Jacques Demy, André Téchiné et Claude Sautet
    « Fasciné » par elle, avouait-il, Max Ophuls lui a offert quelques-uns de ses plus beaux personnages de jeunes femmes intelligentes, vives et sans illusions : outre, La Ronde et Le Plaisir, l'inoubliable Madame de..., adapté avec brio de l'oeuvre de Louise de Vilmorin. Danielle Darrieux tourne aussi pour les Studios Universal, se distingue dans des comédies musicales, au théâtre et à la télévision, mais c'est au cinéma qu'elle laisse une marque indélébile grâce à des réalisateurs de talent : Jacques Demy pour lequel elle chante dans Les Demoiselles de Rochefort sans être doublée, André Téchiné, Claude Sautet et plus récemment Anne Fontaine pour son film Nouvelle chance. Elle y campe une actrice oubliée, un vrai rôle de composition.

     
    C'était mari dernier et hier soir sur France 5.
  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature

    Madeleine Chapsal

     
    Ecrivain et journaliste française
    Née à Paris le 01 septembre 1925


    «Ecrire l'essentiel le plus fort possible»

    Madeleine Chapsal
    Si Madeleine Chapsal écrit depuis l'âge de quinze ans, elle a longtemps fréquenté des écrivains sans se douter qu'elle serait bientôt elle-même l'auteur de best-sellers. D'abord journaliste, pour le journal Les Echos puis pour l'Express, qu'elle fonde avec son époux, Jean-Jacques Servan Schreiber, elle interviewe de nombreuses personnalités du monde littéraire et politique. Mais cette existence ne la satisfait pas. Après son divorce, elle suit une thérapie auprès de Françoise Dolto. Ses déboires amoureux la poussent au désespoir et c'est après une tentative de suicide qu'elle écrit son premier roman, 'La Maison de Jade'. Le succès est immédiat. Dès lors, Madeleine Chapsal ne cesse d'écrire, totalisant jusqu'à quatre titres par an. Elle s'inspire de son quotidien pour écrire des romans dans lesquels beaucoup de femmes déclarent se reconnaître. L'amour, le couple, la jalousie et la solitude en constituent les thèmes récurrents. Elle a également publié un récit autobiographique, ''Noces avec la vie'. Dans son dernier roman, intitulé 'L'homme de ma vie' (2004), elle dresse le portrait de son ex-mari. Ecrivain au public essentiellement féminin, elle est membre du jury du prix Femina depuis 1981 et chevalier de l'Ordre du mérite.

    Citations

    « Lire est le propre de l’homme. »

    - Extrait du site internet Lire et faire lire.com

    « Il va falloir rêver car, pour que les choses deviennent possibles, il faut d’abord les rêver. »
    - Extrait du magazine Lire - Décembre 1999

    « Un être qui a du charme en a pour tout le monde. »
     - Oser écrire

    « Un écrivain, un poète en particulier, est quelqu'un qui travaille toute sa vie à faire de soi un être sans défense. »
     - Oser écrire

    « Les bons romans collent au réel sans l'imiter. »
     - Oser écrire


    http://www.evene.fr/celebre/biographie/madeleine-chapsal-3442.php

     

    " Lire donne l'occasion d'aménager très tôt sa solitude intérieure. Elle devient alors source de plaisir, de bonheur, de richesse, au lieu d'être vécue comme un cachot, un malheur, une pénitence." (Oser écrire)

     
  • Catégories : Bettina Brentano, Des femmes comme je les aime, La littérature

    Bettina Brentano et CAROLINE DE GUNDERODE

     

    « Ce qu'on appelle le monde réel, dans lequel les hommes prétendent vivre... »

     

    Caroline von Günderode I780-1806)

     

     Il te faut redescendre, disait-elle à Bettina Brentano, dans le jardin enchanté de ton imagination, ou plutôt de la vérité, qui se reflète dans l’imagination. Le génie se sert de l’imagination pour rendre sensible par la forme ce qui est divin et ce que l’esprit de l’homme ne saurait comprendre à l’état idéal. Oui, tu n’auras d’autres plaisirs dans ta vie que ceux que se promettent les enfants par l’idée de grottes enchantées et de fontaines profondes. Quand on a traversé ces murailles, on trouve des jardins fleuris, des fruits merveilleux, des palais de cristal, où résonne une musique jusqu'alors inconnue, où les rayons du soleil forment des ponts par lesquels on arrive jusqu'au centre de l'astre. Ce qui est écrit dans ces compositions deviendra pour toi une clef avec laquelle tu ouvriras peut-être des royaumes inconnus. C'est pourquoi n'en perds rien, et ne te défends pas de l'envie d'écrire; mais apprends à penser avec douleur, car sans cela jamais le génie ne naît à la vie de l'esprit; quand il se sera fait verbe en toi, tu jouiras de l'inspiration."»

    « Beaucoup apprendre, beaucoup comprendre par l’esprit, et mourir jeune ! Je ne peux pas voir la jeunesse m’abandonner », disait-elle encore.

    Bettina Brentano à Caroline Von Günderode :

    « Vis, jeune Günderode, ta jeunesse, c'est la jeunesse du jour, l'heure de minuit la fortifie, les étoiles te parlent et te promettent que si tu élèves vers elles ton esprit elles se lèveront en choeur, brûlantes de joie, et accompagneront de leur chant enflammé l'entrée de la nouvelle année... ... N'abandonne pas les tiens, ni moi avec eux. Aie foi dans ton génie, afin qu'il grandisse en toi et règne sur ton coeur et ton âme. Et pourquoi désespèrerais-tu?... Comment peux-tu pleurer ta jeunesse? Je ne peux pas supporter tes divagations sur la vie et la mort... ».

    http://jm.saliege.com/bettina.htm

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature, Woolf Virginia

    Virginia Woolf:biographie et oeuvres

    medium_VirginiaWoolf.jpgVirginia Woolf (25 janvier 1882 - 28 mars 1941) est une femme de lettres britannique et une féministe. Pendant l'entre-deux-guerre, elle fut une figure marquante de la société littéraire londonienne et un membre du Bloomsbury Group.

    Biographie

    Née Adeline Virginia Stephen à Londres de Sir Leslie Stephen et Julia Princep Duckworth (18461895), elle fut éduquée par ses parents à leur domicile du 22 Hyde Park Gate, Kensington dans une ambiance littéraire de la haute société.

    Les parents de Virginia étaient tous deux veufs lorsqu’il se marièrent, ainsi leur maison regroupait les enfants de trois mariages différents. Les enfants de Julia et de son premier époux Herbert Duckworth: George Duckworth (18681934); Stella Duckworth (18691897); et de Gerald Duckworth (18701937). La fille de Leslie et de sa première épouse Minny Thackeray : Laura Makepeace Stephen qui fut diagnostiquée handicapée mentale et vécut avec eux avant d’être placée dans un asile en 1891 jusqu’à la fin de ses jours. Enfin, les enfants de Leslie et Julia : Vanessa Stephen (18791961); Thoby Stephen (18801906); Virginia et Adrian Stephen (18831948).

    Sir Leslie Stephen était un écrivain, un éditeur et un alpiniste éminent. Ses liens avec William Thackeray (veuf de la fille aînée de Thackeray) montrent que Virginia Woolf fut éduquée dans une atmosphère influencée par la communauté littéraire victorienne.

    Henry James, George Henry Lewes, Julia Margaret Cameron (une tante de Julia Duckworth) et James Russell Lowell, qui fut le parrain de Virginia, faisaient également partie de ses connaissances. Julia Duckworth Stephen entretenait en outre de nombreuses relations. Descendante d’une suivante de Marie Antoinette, elle était originaire d’une famille célèbre pour les beautés qui la composaient et qui laissèrent une trace dans la société victorienne en tant que modèles des peintres préraphaélites et des photographes de l'époque. Outre ces influences, Virginia avait accès à la vaste bibliothèque de son domicile du 22 Hyde Park Gate, qui lui permit de découvrir les classiques et la littérature anglaise (à la différence de ses frères qui suivirent une éducation traditionnelle).

    Dans ses mémoires, ses souvenirs d’enfance les plus vifs ne sont pourtant pas à Londres, mais à St Ives en Cornouailles où sa famille passait tous ses étés jusqu’en 1895. Les souvenirs de vacances en famille, les impressions laissées par le paysage et le phare Godevry (Godrevy Lighthouse), furent des sources d’inspiration notables de ses romans, en particulier "Voyage au Phare" ("To the Lighthouse").

    La mort de sa mère, décédée de la grippe, et celle de sa demi-sœur Stella deux ans plus tard, entraînèrent Virginia dans sa première dépression nerveuse. La mort de son père en 1904 provoqua son effondrement le plus inquiétant, elle fut brièvement internée.

    Les spécialistes actuels estiment que ses dépressions et les périodes récurrentes de déprimes étaient aussi dues aux abus sexuels dont elle et sa sœur Vanessa furent victimes de la part de leurs demi-frères George et Gerald (auxquels Woolf fait allusion dans ses essais autobiographiques "A Sketch of the Past" et 22 Hyde Park Gate).

    Les diagnostics modernes parleraient de trouble bipolaire, une maladie qui aurait marqué sa vie et son œuvre et conduite peut-être au suicide.

    Après la mort de son père (Sir Leslie Stephen, rédacteur et critique littéraire) en 1904 et sa seconde dépression nerveuse, Virginia, Vanessa et Adrian vendirent le 22 Hyde Park Gate et achetèrent une maison au 46 Gordon Square dans Bloomsbury. Ils y firent alors la connaissance de Lytton Strachey, Clive Bell, Saxon Sydney-Turner, Duncan Grant et Leonard Woolf. Ils formèrent ensemble le noyau du cercle d'intellectuels connu sous le nom de Bloomsbury Group.

    En 1941, Virginia Woolf se suicide. Elle remplit ses poches de pierres et se jette dans la rivière Ouse, près de sa maison de Rodmell. Elle laisse une note à son mari : « J'ai la certitude que je vais devenir folle : je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m'en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible... Je ne peux plus lutter, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. »

     

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    Citations de Virginia Woolf

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    « Notre affaire, c’est d’allier des mots anciens dans un ordre nouveau, afin qu’ils survivent et qu’ils créent la beauté, qu’ils disent la vérité. » (Conférence, avril 1937.)

     

     

     

     

     

    « Je sens qu’en écrivant je fais ce qui est beaucoup plus nécessaire que tout le reste. » (Instants de vie.)

     

    « Tuer l’Ange du Foyer fait partie des tâches de la femme écrivain. » (Les Fruits étranges et brillants de l’art.)

     

     

     http://www.magazine-litteraire.com/dossiers/dos_437.htm

     

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La télévision

    "Femmes du monde" sur France 5 jusqu'au 29 décembre

    medium_865_femmesdumonde_155_article_magazine_1.jpgLe peintre voyageur et ancien navigateur Titouan Lamazou parcourt le monde, depuis 2001, à la rencontre de femmes au parcours insolite et destin remarquable. Titouan les a dessinées et photographiées, livrant ainsi une galerie de portraits révélateurs de l'évolution de nos sociétés.

    Elles vivent seules ou en famille, sont d'âges, de cultures et de milieux différents. Chacune des femmes choisies par Titouan Lamazou sur les cinq continents témoigne de préoccupations communes, exprimées pourtant avec une infinie diversité.

    Des portraits uniques où, tandis que l'artiste esquisse dessins et aquarelles, l'interviewée lui raconte sa vie, ses envies, ses espoirs. Des histoires souvent marquées par les drames, comme celle de Kobra, en Afghanistan, qui a dû fuir les talibans et vu mourir sa fille à cause du froid ; et de Sodkhiya, en Palestine, mère de douze enfants qui doit subir chaque jour les humiliations et les violences des soldats israéliens.

    Des femmes courageuses qui ont appris à lutter pour survivre, comme Siti, en Indonésie, seule femme docker à Jakarta, qui a quitté sa famille à l'âge de 8 ans ; ou comme Tiané, au Brésil, qui triait depuis l'âge de 11 ans les déchets sur une décharge publique de Rio avant d'être repérée par une télévision locale.

    Des artistes également, comme Nadia, adolescente et fille du chef d'une tribu d'Amazonie en Colombie ; et Pansy, Aborigène d'Australie, symbole de la culture et de l'art de son peuple.

    Femmes du monde donnera lieu en 2007 à un livre et à une exposition au musée de l'Homme, rebaptisé pour l'occasion musée de la Femme. Parrain du projet, l'Unesco a nommé Titouan Lamazou "artiste pour la paix".


    Diffusion : samedi 23 décembre 2006 à 18:00 (hertzien et TNT) et à 21:35 (câble, satellite et TNT). Dimanche 24 décembre à 16:50 (hertzien et TNT) et à 22:10 (câble, satellite et TNT). Du lundi 25 au vendredi 29 à 17:40 (hertzien et TNT) et à 22:30 (câble, satellite et TNT).


    Durée : 15 x 4'
    Proposé et présenté par Titouan Lamazou
    Réalisation : Marc Jampolski
    Production : France 5 / Capitaine Flint
    Année : 2006
    Programme court

    http://www.france5.fr/programmes/articles/arts-et-culture/865-femmes-du-monde.php

     

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature

    Colette

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    Sidonie Gabrielle Colette (Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne, 28 janvier 1873 - Paris, 3 août 1954), dite Colette, est une romancière française, élue membre de l'Académie Goncourt en 1945.

    Dernière enfant du couple formé par ces parents mythiques que sont devenus Sido (Sidonie Langlois) et le capitaine Colette, celle qui deviendra Colette a vécu une enfance heureuse dans un petit village de Bourgogne. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d'une nature fraternelle, elle rencontre adolescente Henry Gauthier-Villars, surnommé 'Willy', avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Willy, auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale. Vite saisi par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'engage à écrire ses souvenirs d'école, qu'il signe sans vergogne de son seul nom. Ce sera Claudine à l'école, bientôt suivi d'une série de Claudine (La maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), dont les romans seront publiés sous le nom du seul Willy.

    Willy fut, entre autres, l'amant de Marie Louise Servat (dite Germaine), femme d'Émile Courtet, à qui il donna un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars. Jalouse, consternée de devoir être enfermée dans un rôle d'épouse bafouée, Colette se libère de plus en plus de cette tutelle, et, encouragée par Georges Wague, commence une carrière dans le music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues suggestives, puis au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge et à Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale: elle divorce d'avec Willy en 1906 et connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène. Mais, durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d'écrivain. Elle publie des ouvrages évoquant ces années: La vagabonde, L'envers du music-hall, En tournée, etc. Une attention de plus en plus précise à la justesse des mots, notamment lorsqu'ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l'homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture qui reste encore à saluer, tant, ici encore, la critique littéraire a manifesté son machisme.

    Après son divorce, Colette a une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. Elle rencontre ensuite Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal Le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite «Bel-Gazou» ["beau gazouillis" en provençal]. À quarante ans, elle joue aussi un rôle d'initiatrice auprès du fils d'Henry, Bertrand de Jouvenel, dix-sept ans, expérience qui nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe. En ce qui concerne Chéri, il s'agit d'un fantasme qui est devenu réalité, puisqu'il est en 1920, mais dont l'idée datait de 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce sera prononcé en 1923. Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L'Enfant et les sortilèges. Elle a été l'amie de la reine Elisabeth de Belgique, Marguerite Moreno et Natalie Barney et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Époque, Liane de Pougy.

    En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. En 1953, elle est promue officier de la Légion d'honneur. L'écrivaine est au faîte de sa gloire et de son talent quand elle s'installe dans son appartement du Palais-Royal pour ne plus le quitter. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, Maurice Goudeket, son dernier mari, l'aidera à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954. Malgré sa réputation sulfureuse et le refus, par l'Église catholique, des obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise à Paris. Sa fille repose à ses côtés.

    OEUVRES

    BIOGRAPHIES

    • Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet, 2004)
    • Michèle Sarde, Colette, libre et entravée, Paris, Seuil, 1978
    • Herbert Lottman, Colette, Paris, Fayard, 1990
    • Claude Francis et Fernande Gontier, Colette, Paris, Perrin, 1997
    • Michel Del Castillo, Colette, une certaine France, Paris, Stock, 1999
    • Claude Pichois et Alain Brunet, Colette, biographie critique, Paris, de Fallois, 1999

    ETUDES CRITIQUES.

    • Marie-Christine Bellosta, «Colette», L’Hymne à l’univers, Paris, Belin, 1990
    • Marie-Françoise Berthu-Courtivron, Espace, demeure, écriture. La Maison natale dans l’œuvre de Colette, Paris, Nizet, 1992
    • Mère et fille : l’enjeu du pouvoir. Essai sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, Droz, 1993
    • Carmen Boustani, L’Écriture-corps chez Colette, Villenave d’Ornon, Fus-Art, 1993 ; 2000 (Bibliothèque d’Études féministes)
    • Marie-Christine et Didier Clément, Colette gourmande, Albin Michel, 1990
    • Régine Detambel, Colette, comme une Flore, comme un Zoo, un répertoire des images du corps, Paris, Stock, 1997
    • Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l’écriture, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999
    • Jacques Dupont, Colette ou l’univers concentré, essai, Paris, Hachette Supérieur, 1995 (portraits littéraires)
    • Europe, novembre-décembre 1981
    • Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l’authentique, Paris, PUF, 1997 (écrivains)
    • Michel Gauthier, La Poïétique de Colette, Paris, Klincksieck, 1989
    • Lynne Huffer, Another Colette : The Question of Gendered Writing, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1992
    • Julia Kristeva, Le Génie féminin 3, Colette, Paris, Fayard, 2002

    LIENS

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Colette

    UNE CITATION DE COLETTE QUI ME PLAIT:« Le monde m’est nouveau à mon réveil, chaque matin. »
  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature, NIN Anaïs

    Anaïs Nin

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    Anaïs Nin (21 février 1903 à Neuilly-sur-Seine - 14 janvier 1977 à Los Angeles) est une auteur française, célèbre pour la publication de ses journaux intimes entamés à l'âge de 12 ans et poursuivis sur une période de quarante ans. Leur version non-censurée n'a pu être publiée qu'après sa mort et celle de son mari.

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