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Des lieux - Page 22

  • Il y a un an en France, à Paris 3.

    medium_passage_brady.jpgmedium_brady_2.jpg


    Nous logions comme depuis presque treize ans (sauf rares exceptions) dans un hôtel du dixième arrondissement, pas loin de la gare de l’Est. Un hôtel très bien et pas trop cher (pour Paris), un hôtel où l’on est accueilli comme les habitués que nous sommes( ce qui est très agréable à Paris où l’accueil n’est pas toujours…) même si ces derniers temps, la fréquence de nos visites s’est beaucoup ralentie…
    Un hôtel chargé de (bons et mauvais) souvenirs puisque nous y allons depuis notre rencontre.
    Le quartier (calme et vivant en même temps) est aussi plein de souvenirs puisque je suis arrivée pendant des années à la gare de l’Est qui était souvent donc un lieu de rendez-vous pratique.
    En arrivant le soir, nous n’avons pas réfléchi longtemps à ce que nous voulions manger.
    Direction le passage Brady et ses restaurants indiens.

    Et les deux midis où j’étais seule, j’ai encore mangé indien dans ce passage ou dans les rues en montant vers la Gare de l’Est.

    Les inévitables nan et leurs multiples déclinaisons : nature, au fromage, à l’ail, à la viande….
    Les curry et tandoori de bœuf, d’agneau…
    Les oignons frits (en entrée).
    Les accompagnements de riz, épinards etc. gargantuesques.
    La sauce au concombre.
    Etc.
    Tout ça accompagné d’un laasi, d’une bière ou d’un vin indien selon les circonstances.

    Et le dernier jour de mon séjour à Paris, j’ai fait provision d’ingrédients pour cuisiner indien au Maroc à l’épicerie du passage Brady où se mêlent l’alimentaire, les encens, parfums etc.

    http://www.parissi.com/ultrag/view.php?art_uid=313

    A deux pas du métro Château d’eau, entre les rues du Faubourg St Martin et du Faubourg St Denis, le passage Brady nous offre une belle bouffée de nostalgie voyageuse au cœur du sub-continent indien.

    Ouvert en 1828, son promoteur, le commerçant Brady, voulait en faire une des plus longue rue couverte de Paris. Malheureusement son projet n'aboutira pas et le passage deviendra un vulgaire bazar à friperies jusqu'en 1973 date à laquelle M. Ponnoussamy, originaire de Pondichéry, installera le tout premier restaurant indien. Il sera rejoint très vite par de nombreux compatriotes. Sous 200m de verrière rafistolée, le passage abrite aujourd'hui une kyrielle de restaurants indo-pakistanais, des épiceries, des coiffeurs… tout ce petit monde cohabitant harmonieusement dans cet envoûtant microcosme au dépaysement garanti.

    Plus haut que la gare de l'Est, en remontant la rue du Faubourg St Denis jusqu'aux abords du métro la Chapelle, on découvre une autre indiatown.
    Il s'agit ici des Pakistanais fuyant le thatchérisme du début des années 80 auxquels viendront s'ajouter d'abord des indiens et des Tamouls du nord du Sri Lanka puis des Bangladeshi.
    Dans les commerces de saris, des femmes en tunique de couleurs vives déballent de somptueux coupons rehaussés de fils d'or. Les coiffeurs barbiers exécutent, pour la modique somme de 7.5€ une coupe à l'ancienne plus ou moins réussie. Les loueurs de vidéos proposent non moins de 500 comédies musicales à l'eau de rose et autres mélos-sirop kitsch...
    La rue du Faubourg St Denis vaut à elle seule un aller-retour pour Bombay !

    http://www.passagesetgaleries.org/texts/passages/2fiches_passages/fiches/brady.html

    L'ensemble des verrières, des sols et des façades intérieures de la partie couverte, les deux pavillons encadrant le passage au 33 et 33 bis boulevard de Strasbourg et le porche d'entrée avec sa grille au 46 rue du Faubourg Saint-Denis. Ce passage a été construit en 1828 par le commerçant Brady. Il a été amputé en 1854 de sa partie centrale par le percement du boulevard de Strasbourg.La partie qui relie la rue du Faubourg Saint-Denis au boulevard de Strasbourg est couverte, celle qui va de ce boulevard vers la rue du Faubourg Saint-Martin ne l'est pas. À l'origine, le passage formait un ensemble homogène avec une élégante rotonde qui compensait le léger travers de son tracé.

    Dès 1831, c'est un bazar à friperies, les revendeurs y abondent ainsi que les cabinets de lecture. Les plans de l'époque montrent la présence de bains. Au début du XXe siècle il fut délaissé.Depuis les années 1970-1980, il s'est orienté vers les commerces indiens et pakistanais.Le passage menacé par manque d'hygiène et d'entretien est en cours de restauration (verrière).

  • Il y a un an en France. Paris 1

    medium_20060204PlaceVosgesMVHugo.jpg Exposition :Cet immense rêve de l'océan... Paysages de mer et autres sujets marins par Victor Hugo
    2 décembre 2005- 5 mars 2006 - prolongation jusqu'au 19 mars 2006.

     

    A la Maison de Victor Hugo (que j’avais déjà visitée auparavant).

     

     

     

    Hôtel de Rohan-Guéménée
    6, place des Vosges
    75004 Paris
    Tél. : 01 42 72 10 16
    Fax. : 01 42 72 06 64

     

     

    Photo :Place des Vosges et l’hôtel de de Rohan-Guéménée au fond

     

    « Rendez-vous compte de l’état de mon esprit dans la solitude splendide où je vis, comme perché à la pointe d’une roche, ayant toutes les grandes écumes des vagues et toutes les grandes nuées du ciel sous ma fenêtre. J’habite dans cet immense rêve de l’océan, je deviens peu à peu un somnambule de la mer, et, devant tous ces prodigieux spectacles et toute cette énorme pensée vivante où je m’abîme, je finis par ne plus être qu’une espèce de témoin de Dieu.

    C’est de cette éternelle contemplation que je m’éveille pour vous écrire. Prenez donc ma lettre comme elle est, prenez ma pensée comme elle vient, un peu décousue, un peu dénouée par toute cette gigantesque oscillation de l’infini. »

    C’est de cette lettre adressée en 1856 au jeune poète belge, Franz Stevens, par l’exilé de Guernesey, que la maison de Victor Hugo à Paris a emprunté le titre de son exposition : « Cet immense rêve de l’océan…, Paysages de mer et autres sujets marins par Victor Hugo »

    Cette exposition sur le thème de la mer se tient jusqu’au 5 mars 2006 à la Maison de Victor Hugo (6, place des Vosges, 75004 Paris). Elle fait suite à l'acquisition de l’exceptionnelle édition des Travailleurs de la mer, exemplaire de l’auteur enrichi de dessins inédits, lettres et "copeaux" (notes et premiers essais de texte). Outre ces documents inédits, le musée présente des photographies de l’exil à Jersey puis à Guernesey, une centaine de dessins de Hugo (dont les magnifiques phares des Casquets et d'Eddystone), provenant de collections privées et de différents musées, et 45 gravures de Fortuné Méaulle réalisés à partir de dessins de l’auteur des Travailleurs de la mer.

    Dans une des lettres écrites de Hauteville (Guernesey) à ses fils Charles et François-Victor, nous découvrons que les Travailleurs de la mer n’était pas le titre initialement prévu : « Le collectionnement est terminé, j’ai gardé jusqu’à présent le secret du titre, je vous le confie à vous, mes bien-aimés. Ne le dites encore à personne, le livre sera intitulé L’abîme. »

    Après l’exposition de la Bibliothèque nationale de France sur Victor Hugo - l’homme océan, en 2002, voici une nouvelle occasion de pénétrer l'univers imaginaire et grandiose de celui qui fut tout à la fois poète, romancier et dessinateur de l’océan.

    Source :http://www.ifremer.fr/envlit/actualite/20060204.htm

    Pour voir le catalogue de l’exposition : http://www.ifremer.fr/envlit/actualite/pdf/20060204_PRESSE_Cet_immense_reve.pdf

     

     

     

    Pour voir l’exposition de la BNF , "Victor Hugo, l’homme océan " : http://expositions.bnf.fr/hugo/index.htm

  • Catégories : Des lieux

    Paris,3 e ville la plus attractive du monde.

    medium_PARIS.jpg

    Selon un classement international, Paris se positionne sur le podium des villes les plus attractives, derrière Sydney et Londres.

    Selon la deuxième édition du Anholt City Brands Index, rendue publique mardi 30 janvier, Paris reste dans le trio de tête des villes internationales les plus attractives, arrivant en troisième position derrière Londres (numéro 2) et Sydney (numéro 1).

    Selon ce baromètre, qui mesure la perception en terme d'image de marque de 60 villes internationales, Paris est la ville de prédilection pour un séjour de quelques jours, devant Rome, Londres et New York.
    Londres arrive en tête des villes choisies pour y étudier, devant Paris et New York. Paris se classe sixième en tant que villes d'affaires. 
     
    Paris perd une place

     
    Selon l'Anholt City Brands Index, les points faibles de la capitale française sont l'environnement et la propreté, où elle arrive au 24ème rang et les conditions de vie où elle arrive 55ème.
    Cette enquête annuelle a été effectuée en ligne auprès de 15.255 personnes de 18 à 64 ans dans 20 pays différents.
    La version 2005 portait seulement sur 30 villes et Paris s'était classée en deuxième position, derrière Londres.
    Les critères retenues sont le statut de chaque ville, sa situation géographique et climatique, son potentiel en terme économique ou universitaire, son attractivité, l'accueil de ses habitants et les conditions de vie qu'elle peut offrir.
  • Catégories : Des lieux

    Beaubourg:30 ans de révolution culturelle

    medium_pompilogo.jpgLEXPRESS.fr du 17/01/2007

    propos recueillis par Michèle Leloup et Jean-Sébastien Stehli

    Georges Pompidou voulait bousculer l'académisme architectural. En 1977, Renzo Piano et Richard Rogers ont donc créé un musée d'une modernité radicale. Pour L'Express, ils reviennent sur cette aventure.

    Le chiffre est impressionnant. Depuis son ouverture, en 1977, le Centre Pompidou a reçu 180 millions de visiteurs. Soit l'équivalent de la population brésilienne.

     

     

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  • Catégories : Des lieux, L'art, L'histoire, Le patrimoine

    La maison de Léonard De Vinci à Amboise

    medium_vinci.jpg

    L'histoire
    Bâtie au Xllème siècle, la demeure du Clos-Lucé devint sous François ler emblématique du mouvement de la Renaissance en France. Le monarque y fit venir peintres, architectes et poètes. Mais c'est Léonard de Vinci qui a marqué le domaine de son empreinte. Lui qui avait passé sa vie entre Florence, Rome et Milan, dispensant ses services d'ingénieur, y vécut les trois dernières années de sa vie et y mourut.

    En 1516, invité à résider au Clos-Lucé par François ler, Léonard de Vinci fait venir d'Italie trois de ses toiles les plus célèbres : la "Joconde", la "Sainte-Anne" et le "Saint Jean-Baptiste", qu'il termine dans la propriété. Le roi de France veut que l'artiste y soit "libre de penser, de rêver et de travailler". Vinci, en retour, accomplit diverses missions : il est tour à tour metteur en scène des fêtes de la Cour, ingénieur militaire et civil ou encore urbaniste.

    La visite
    De nos jours, la chambre de l'artiste peut être visitée. C'est là qu'il mourut, veillé, selon certains, par François ler. Au sous-sol, on peut voir des maquettes reproduisant, d'après les dessins de Vinci, ses principales inventions hydrauliques, navales ou aériennes. La visite de la chapelle est également une bonne incursion dans l'univers du maître. Sur les murs, on peut voir trois fresques du XVIème siècle vraisemblablement peintes par ses disciples à sa demande.

    Le manoir,
    restauré au XIXème siècle, ne présente plus aux visiteurs le visage que le génie lui a connu. Un important chantier de restauration a été ouvert en 1960 pour rendre à la demeure l'atmosphère de la Renaissance.

    Le Clos-Lucé ne dévoilera pas tous les mystères entourant Léonard de Vinci. Ainsi, l'entrée du souterrain secret du Clos-Lucé que François Ier aurait emprunté pour rendre visite au génie reste-t-elle scellée à jamais.

    Le parc du château accueille désormais un parcours initiatique sur les traces de Léonard de Vinci :

    » Leonard da Vinci, un génie en pleine nature

    En savoir plus
    Adresse : Le Clos-Lucé, demeure de Léonard de Vinci, 37400 Amboise
    Renseignements : 02 47 57 00 73
    Site : vinci-closluce.com
    Tout savoir sur Amboise dans l'Internaute ville
    http://www.linternaute.com/sortir/maison-artiste/vinci.shtml
  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Des lieux, Le Sahara(désert marocain)

    Alger, capitale de la culture arabe 2007

    medium_alger.jpgAlger est à partir de vendredi, pour une durée d'un an, la "capitale de la culture arabe 2007"

    Le coup d'envoi est précédé jeudi par une parade de troupes culturelles populaires algériennes et arabes dans les rues de la capitale algérienne.

    Les délégations de 23 membres de la Ligue arabe participent à cette cérémonie.

    La manifestation, qui se déroulera à Alger et dans toutes les régions, à pour objectif de donner un aperçu de la richesse du patrimoine culturel arabe dans l'ensemble des disciplines artistiques et littéraires.

    Environ mille titres - édition, réédition ou traduction - recouvrant le roman, la poésie, la nouvelle et la bande dessinée, doivent être publiés à cette occasion, ainsi que des livres d'art sur les villes algériennes.

    Des rencontres littéraires sont au programme, dont un festival de la
    poésie féminine. Un hommage est prévu en novembre à la Palestine à travers ses écrivains. Quarante-cinq pièces de théâtre du répertoire national algérien et international sont également programmées. Des colloques sont prévus sur le théâtre arabe, la création théâtrale féminine et un hommage sera rendu aux grandes figures de cet art dans le monde arabe.

    Soixante-dix-sept nouveaux films seront projetés tout le long de la manifestation. Des spectacles musicaux et une série d'expositions consacrées notamment aux centres historiques du Maghreb central et du Sahara et à la calligraphie seront organisés.

    Cette manifestation se déroule une fois par an dans chaque capitale arabe. Sa création avait été initiée par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (Alesco, équivalent arabe de l'Unesco) en 1996. Depuis, une dizaine de capitales arabes l'ont accueillie.

    Publié le 11/01 à 13:10

     

    http://cultureetloisirs.france3.fr/culture/27350590-fr.php

  • Catégories : Des lieux

    Flandres : au pays des estaminets

    medium_estaminets.jpgLes Flandres : un territoire morcelé qui s’étend de part et d’autre de la frontière, d’Arras à Anvers, avec sa langue, sa culture, son histoire. Et ses histoires d’hommes qui forment une identité immuable, par-delà les siècles, les frontières et les brimades. À mi-chemin entre Lille et Dunkerque, d’étranges établissements attestent de cette identité flamande : ce sont les estaminets. Quand vient l’hiver et que les averses alternent avec des ciels à la Turner, tourmentés et immenses, il fait bon s’y réchauffer le cœur et le corps.

    Au Kasteelhof, au sommet du mont et de la ville de Cassel (173 m !), on affiche complet. Le week-end, quand tout le monde est servi en carbonnades flamandes (bœuf bourguignon à la bière), pot’je vleesch (pâté aux trois viandes), lard fumé sur planche, ou autres plats typiques, Manu raconte des légendes locales ou universelles qu’il transpose invariablement dans sa région. « Il y a 100 000 ans, cinq mètres de neige recouvraient la plaine au pied du mont Cassel… »

    Une clientèle variée, jeunes, étudiants lillois en goguette, mais aussi des familles du coin sur trois générations, des enfants jouant avec des jouets en bois, des touristes de passage, tous partagent la chaude convivialité qui émane de cette grande pièce offrant dans la journée une vue imprenable sur la plaine flamande, avec sa cheminée crépitante, ses bouquets de houblon, ses grands paniers d’osier et ses ustensiles d’antan. Manu a repris ce vieil estaminet il y a plusieurs années, il en a fait un écrin, où l’on peut boire, manger, acheter des produits de la région. Ou écouter les histoires qu’il raconte avec une joie communicative en laissant errer son regard, par les jours de beau temps, jusqu’à la mer du Nord.

    « C’est la longue nuit de Noël, et le petit Karl pleure. » Manu pleure aussi, mélange flamand et français, prend des accents, imite le vent, les cloches, jusqu’aux rictus des sorcières. Des parfums régionaux aux bulles de la bière, jusqu’à la pénombre même, réchauffée par les dizaines de bougies, tout ici est flamand, intemporel, comme un tableau de Breughel. « Karl, c’est le sonneur de cloches de Cassel. Et s’il pleure, c’est que personne ne vient lui souhaiter Joyeux Noël. Alors, le pauvre Karl, il vend son âme au diable en échange de dix années de jouissance.»

    Manu en fait des tonnes. Dans la salle, les conversations se sont tues, tout le monde écoute. Le temps est suspendu. C’est tellement bon enfant que ça devient suspect. À la fin du conte, Karl se joue du diable, qui, furieux, se met à taper du pied sur le sol flamand. Les yeux de Manu pétillent de contentement devant son auditoire captivé.« Et de ce martèlement démoniaque seraient nés la Cordillère des Flandres et le mont Cassel où nous nous trouvons aujourd’hui. »
    Applaudissements ! Les conversations, les rires et les chopes reprennent leur course entre les tables.

    Le Pays des Monts de Flandres est constitué de cinq « sommets » érodés comme des vigies ou des phares qui surplombent le plat pays. Manu est l’ambassadeur de cette cordillère. « Un estaminet, explique-t-il, ça n’est pas un restaurant, ça n’est pas un café, et pourtant on y mange et on y boit. Un estaminet, c’est tout simplement comme à la maison. »

    Un lieu où la convivialité est érigée en principe. Les avis divergent sur les origines du mot « estaminet ». Tout dépend des puissances qui dominaient la plaine flamande. On évoque l’espagnol « esta un minuto », là où on allait boire un coup vite fait quand l’empire de Charles Quint s’étendait jusqu’aux « Pays d’en Bas ». D’autres soutiennent qu’estaminet vient de l’expression flamande « Sta Mijnheer », (« entrez Monsieur »), inscrite sur les façades. On parle encore du nom wallon « staminé », salle à poteaux caractéristique, ou du flamand « stamen », qui fait référence aux cueilleuses de lin.

    Au début du XXe siècle, aller à l’estaminet, c’était s’aventurer sur la mauvaise pente. Lieux de ralliement des contrebandiers entre la Belgique et la France, les pauvres y buvaient leur paie, les notables s’y dévergondaient, quant aux femmes qu’on y rencontrait, on les disait frivoles…

    Bon an, mal an, les estaminets ont traversé le siècle jusqu’aux années soixante-dix. Avec la désertification des campagnes, ils ont failli disparaître. Puis, vers les années quatre-vingt, une nouvelle génération a repris le flambeau : les vieux établissements ont été rénovés et transformés en restaurants, bars ou lieux de rencontres, favorisant ainsi une prise de conscience identitaire qui perpétue encore aujourd’hui la tradition flamande. On en trouve des dizaines, dispersés dans la campagne ou dans les villages. Ils émaillent la région comme autant de témoins. Ils en content l’histoire.

    La nuit tombe tôt sur la rue principale du petit village de Godewaeschwelde. Fin d’après-midi d’hiver, ciel lourd, pluvieux. Le Café du Centre brille comme un phare. Ancien estaminet-boucherie, il a été repris par un couple chaleureux. Il y a encore les vieux frigos aux poignées chromées. Des crochets à viande, au plafond, pendent des bouquets de houblon.

    Il y en avait pour tout le monde, de ces lieux de vie mixtes, carrefour où l’on venait se réchauffer le corps et le cœur : estaminet-coiffeur, estaminet-barbier, épicerie ou marchand de tabac. On profitait en faisant ses courses pour y boire un coup. Ou l’inverse. Ou les deux.

    « On peut manger ? Y’a de la truite », répond la patronne attablée avec sa famille. On rapproche une table, on apporte des couverts, on partage le repas. L’hospitalité n’est pas un vain mot. Dehors, trois jeunes gaillards grimés en rois mages chantent en flamand un cantique de Noël. Ils font la tournée des villages, annoncent la Bonne Nouvelle, recueillent quelques pièces dont ils reversent la plus grande partie au Secours Populaire.
    « On a toujours fait ça au moment des fêtes, explique César, un Melchior débonnaire. On va chanter pour les vieux, on leur fait écouter des airs qu’ils n’ont pas entendus depuis l’enfance. Y’en a qui se mettent à pleurer. » Dans les Flandres, on se nourrit de la petite histoire et on cultive la mémoire à l’échelle humaine.

    Texte : Laurent Boscq. Photo : Manolo Mylonas
    Mise en ligne le 22 décembre 2006

    http://www.routard.com/mag_reportage/147/4/resistance_contrebande_et_identite.htm

  • Saint Etienne, quand l’art rencontre l’industrie

    medium_ste.2.jpg

    Mise à jour : 04/01/2007

    La mode est reine à Saint Etienne, avec une expo majeure sur le ruban,
    « Les Enrubannées », au Musée d'Art et d'Industrie jusqu'au printemps. L'occasion de célébrer

    Ce musée exceptionnel, unique en France, rappelle à ses visiteurs que Saint Etienne fut, en son temps, la capitale de la révolution industrielle, avant de trouver, aujourd'hui, une vocation naturelle dans le design.

    On passera rapidement sur la collection de cycles qui est la première en France et la collection d'armes, seconde derrière celle du Musée des Armées. Toutes deux issues des manufactures d'armes et de cycles qui ont fait la gloire de Saint Etienne. 

    Ce que l'on sait peut-être moins, (encore que...) et qui est bien plus flatteur à l'œil et au sens de l'esthétique (encore que aussi...), c'est le caractère unique et exhaustif de la collection de rubans, dont la ville a été et reste, le principal centre mondial.

    Le musée abrite 1,5 million d'échantillons de rubans, ceintures de bal, écharpes, tableaux tissés et si la fabrication à domicile n'existe plus, le savoir-faire s'est maintenu et les collections continuent à s'enrichir, avec des rubans techniques et des pièces de Haute Couture.

    D'autant que le ruban, qui pourrait sembler d'une autre époque, est en train de retrouver une seconde jeunesse sous le crayon des créateurs et quitte son rôle d'accessoire pour incarner la structure même du vêtement et devenir l'élément constitutif du costume.

    C'est à cette découverte que convie l'exposition. L'histoire du ruban et de la soie, des fabriques de passementerie, mais aussi tout le passé et le devenir de la mode, à travers le ruban et ses applications. Avec de formidables conférences gratuites, organisées une fois par mois, pendant toute la durée de l'exposition.

    Pratique

    Musée d'Art et d'Industrie de Saint Etienne

    2, place Louis Comte, à Saint Etienne (Loire)

    Tél. : 04 77 49 73 00

     

    Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le mardi et jours fériés.

     

    Exposition « Les Enrubannées » du 25 novembre 2006 au 23 avril 2007 - Conférences gratuites à 14h30 le 1er février sur les Canons de la Beauté ; le 13 mars sur le Luxe et la Mode et le 5 avril sur le Mannequin : "du portemanteau au top modèle".

     

    Visites guidées des expositions tous les mercredis matins à 10h30, les samedis à 15h et les dimanches à 16h30.
    Ateliers adultes et enfants dans lesquels on apprendra à confectionner des bijoux en ruban.

    mairie-st-etienne.fr

    Documentation

     

    UNE BONNE OCCASION DE VISITER SAINT-ETIENNE,UNE VILLE CHERE A MON COEUR.
  • Catégories : Des lieux

    Les eaux minérales en Rhône-Alpes

    Badoit, Thonon et consoeurs, après les fêtes

    Mise à jour : 04/01/2007

    Les eaux digestives pétillent sur les tables de fête et participent à la remise en forme des organismes surmenés par les agapes des réveillons. Petit tour des sources régionales.medium_thonon.jpg

    Pour se remettre des fêtes, rien ne vaut une bonne cure d'eau minérale digestive... à domicile. On met Badoit de son côté, par exemple. Elle vient des profondeurs des sous-sols du Forez et ses vertus digestives ne sont plus à démontrer.

     

    Elle trône toujours en bonne place sur les tables des meilleurs restaurants et se marie parfaitement avec les grands vins. Mieux encore, elle se suffit à elle-même et met en valeur les plats les plus raffinés. Elle contient, de plus, une quantité notable de magnésium (85 mg par litre, c'est une des eaux minérales françaises gazeuses les plus riches en magnésium), ce qui est souverain contre la fatigue.

    La bonne nouvelle, c'est aussi l'existence de la Badoit rouge qui contient deux fois plus de bulles dans une bouteille spécialement traitée pour bien conserver l'effervescence. Idéal pour ce qu'on a !

     Parmi les autres trésors qui jaillissent en Rhône-Alpes et nous aident à retrouver la forme, on citera l'eau de Thonon pour tous ceux qui craignent les bulles et dont les effets sur la digestion sont souverains, grâce aux bicarbonates qu'elle contient. Elle n'est pas non plus avare en sulfates qui assurent l'élimination des toxines dans l'organisme.

    Plus confidentielle, la source César qui jaillit à Saint Alban les Eaux, dans la Loire. Très riche en sels minéraux, elle est « déferrisée » puis re-gazéifiée avec son propre gaz et comme elle se caractérise par une brillance exceptionnelle, elle est superbe dans un très beau verre. Comme toutes les autres, on veillera à la consommer fraîche, mais pas trop froide.

     Last but not least, au chapitre des curiosités minérales, on citera encore la source Vernet, à Prades en Ardèche, la plus pure des eaux pures qui ne contient ni nitrates, ni nitrites et dont les bulles peuvent accompagner tout un repas voué à la modération. Elle est aussi naturellement riche en fluor et en bicarbonates.
    En Rhône-Alpes, les sources ont de la ressource !

    Pratique

    Pour connaître les eaux de la région 

    aquamania.net

    sooaf.com

    avec les eaux minérales classées par région notamment.

     

    Les eaux de Badoit, à St Galmier (Loire)

    danone.com

    ot-stgalmier.fr

    L'eau de Thonon (Haute-Savoie)

    eau-thonon.com

     

    La source Vernet, à Prades (Ardèche)

    perso.orange.fr/water-label

    Documentation

     

    http://www.rhonealpes-tourisme.fr/articles/eau-minerale/badoit/remise-en-forme/badoit-thonon-et-consoeurs-apres-les-fetes-552.html?xtor=EPR-69

  • Catégories : Des lieux, Le Maroc:vie et travail, Mes poèmes, Mes textes d'adulte

    Casablanca

    Mes premières impressions de Casablanca:



    Maison blanche, tu vas devenir la mienne.
    Tu m’effraies et m’enthousiasmes.
    Maison blanche, pleine de contrastes,

    J’ai marché sur tes boulevards modernes ;
    J’ai vu tes bidonvilles minables.
    Maison blanche, pleine de contrastes.

    Ton souk et ta médina m’ont effrayé ;
    Tes beaux quartiers épaté ;
    Maison blanche, pleine de contrastes.

    Blanche mais parée de vives couleurs ;
    Odorante et pestilentielle ;
    Maison blanche, pleine de contrastes.

    Les appels à la prière d’un côté ;
    Et les coups de klaxon effrénés ;
    Maison blanche, pleine de contrastes.

    Hôtels de luxe et plages de rêve
    Côtoient les mendiants et la saleté
    Maison blanche, pleine de contrastes.

    Beaucoup de femmes voilées
    Où est ta modernité ?
    Maison blanche, pleine de contrastes.

  • Catégories : Des lieux, Le Maroc:vie et travail

    Les Oudaïas: Cité fleurie (Rabat)

    medium_oudaias.jpg

    Abderrazzak Benchaâbane (Jardins du Maroc): Ce qui distingue les habitants de la Kasbah des Oudaïas de ceux des autres médinas du Maroc, c'est apparemment leur goût prononcé pour les pots fleuris.


     
    Les pots sont peints avec goût...
    Dans les autres médinas, les jardins sont intérieurs, à la Kasbah des Oudaïas, la flore est à l'extérieur des maisons et les végétaux se donnent à voir : les plantes grimpantes et les arbres débordent des murs et exhibent leur floraison.

    Dans la Kasbah des Oudaïas, les ruelles sont étroites et forment un véritable labyrinthe. Les murs et le sol de la Kasbah sont chaulés par les habitants chaque année.

    Parfois, la partie basse des murs est peinte en bleu ou en ocre. Par son architecture, le tracé de ses rues et la forme des portes de ses maisons, la Kasbah des Oudaïas rappelle une autre ville marocaine située dans le Rif, Chefchaouen. Les deux villes ont eu, en effet, une histoire commune ; elles ont accueilli les musulmans réfugiés d'Espagne au XVème Siècle.

    La partie haute de la Kasbah avec sa porte monumentale date de l'époque Almohade. Elle se distingue par son minuscule et pittoresque quartier. De somptueuses demeures s'y cachent. La partie basse de la cité est Alaouite et date du XVIIème siècle.

    Aujourd'hui, des artistes séduits par le calme et le cachet exclusif de la Kasbah des Oudaïas y résident. A l'entrée de chaque maison, les habitants placent avec soin des pots garnis de géranium, d'agave ou de crassulacées.

    Les pots sont peints avec goût. Chaque habitant rend ainsi, à sa façon, hommage à la nature en plaçant à l'entrée de sa maiso n des pots fleuris. Une impression de quiétude et de paix se dégage de la visite de ce quartier.

    Le promeneur peut faire une pause au café maure de la Kasbah d'où l'on a une très belle vue sur l'embouchure de la rivière, la vielle ville de Salé et l'océan avant de retrouver la circulation et l'agitation de la capitale, Rabat.

    Jardins du Maroc

  • Catégories : Des évènements, Des lieux

    La cathédrale de Strasbourg illuminée(clin d'oeil à Ambroise)

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    Aprés six années de travaux, la flèche de la cathédrale de Strasbourg a retrouvé de sa superbe. A l'occasion des fêtes de Noël, elle rivalise avec les illuminations de la ville. On la voit ici depuis la rue Mercière, sur laquelle se trouve le parvis du monument. © Nicolas Messner

  • Catégories : Des évènements, Des lieux, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    8 décembre - Fête des Lumières

    medium_fete_des_lumieres.jpgChaque 8 décembre, les lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge puis descendent se promener dans la ville alors embrasée de milliers de lumignons et animée par des spectacles originaux dans l'ensemble des quartiers.

    Ces illuminations constituent une tradition fortement ancrée dans la vie de la cité et attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

    Cette tradition est née il y a près d'un siècle et demi. Le 8 décembre 1852, doit avoir lieu l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, érigée sur la colline de Fourvière. Un moment important pour tous les croyants de la ville puisque cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or en ce soir du 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon et menace une fois de plus la cérémonie. Mais heureusement le temps redevient clément. Alors la population qui avait tant attendu cette manifestation illumine d'un geste spontané ses fenêtres et descend dans les rues. Elle conservera cette coutume jusqu'à nos jours.

    Autour de cette fête religieuse et traditionnelle, des mises en lumière spectaculaires sont effectuées depuis quatre ans dans le cadre d’un « festival lumière » devenu « Fête des lumières », pendant 4 jours autour du 8 décembre, en parallèle du Plan Lumière qui réalise une scénographie lumineuse dans tous les quartiers de la ville en mettant en lumière les principaux sites et monuments de la ville et qui fait désormais référence en France et à l’étranger.

    La Ville de Lyon, a pris l'initiative de créer un réseau international des villes de lumières dans l’objectif de réunir en un véritable forum de communication, les municipalités et intervenants professionnels de tous pays, en multipliant échanges d'informations et d'expériences dans le domaine de la lumière et promouvoir la lumière au service des villes comme outil majeur de la vie, de l'architecture et de l'aménagement urbains. Aujourd'hui, c'est une trentaine de villes du monde entier qui a manifesté sa volonté de rejoindre LUCI Association, présidée par la Ville de Lyon, (Lighting Urban Community International), et de participer à ses travaux.

  • Catégories : Des lieux, Le Maroc:vie et travail, Voyage

    La mosquée la Koutoubia à Marrakech.

    medium_mrmosquekoutoubia.jpg

    C’est le monument religieux le plus célèbre de Marrakech. Cette mosquée d'une grande allure architecturale et d'une richesse décorative a une histoire complexe. Elle s’agit en réalité d'un double sanctuaire muni d'un minaret.
    La première koutoubia fut inaugurée en 1157 et la deuxième ainsi que le minaret furent construit un an plus tard en 1158 JC sur ordre d’Abdelmoumen. Les deux sanctuaires se distinguent par leur plan innovateur qui donne une importance capitale au mur de la qibla. En effet cette valorisation se laisse voir par le plan en T dessiné par le recoupement entre des deux nefs principales de la salle de prière qui sont la nef axiale et la nef longitudinale.
    Ce qui met en exergue ce monument est son minaret gigantesque qui constitue une des merveilles de l’art et de l’architecture en Islam. Érigé en pierre de taille, il comporte à l’intérieur un rampe qui permet d’accéder à des salles couvertes de coupoles ainsi qu’à son sommet. Sa hauteur est de 77 m. Il comporte des registres décoratifs sur des façades supérieures fait de carreaux de céramique verte et blanche.
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  • Catégories : Des lieux, La littérature, Loti Pierre, Voyage

    Pierre Loti à Galata (Turquie)

    “D’abord, je traverse au grand trot les rues de Galata, pleines de lumières, de cris et de musique, ensuite, à l’entrée du pont qui réunit les deux villes, au point où commence l’ombre et le solennel silence, je m’arrête, suivant la coutume, pour faire allumer la lanterne qu’un coureur portera devant moi pendant ma promenade sur l’autre rive, et bientôt, le pont franchi, me voici engagé dans l’immense Stamboul, noir, fermé et mort. Pendant le jour, retenu ailleurs, je n’avais fait que l’apercevoir de loin et, après ces dix années, j’y arrive en pleine nuit, absolument comme le soir où j’y étais venu pour la première fois de ma vie, pendant une fête de Baïram”.

    Pierre Loti,
    Fantôme d’Orient

    Extrait de Voyage en Turquie avec Pierre Loti

    http://www.terresdecrivains.com/+Pierre-Loti-a-Galata-Turquie+.html

  • Catégories : Des lieux, Des musées

    La Mine musée du Carreau Wendel

    medium_la-mine-musee-du-carreau-wendel_113277.jpgSitué au nord est du bassin houiller de Lorraine, le Carreau Wendel est un ancien siège d'extraction et de traitement du charbon exploité de 1856 à 1986. Cinq puits permettaient de produire plus de 10 000 tonnes de charbon par jour grâce aux 4 600 mineurs travaillant sur le site. Deux lavoirs de 2 500 m2, 13 km de voies ferrées, un terril de 5 kms de long, voilà en quelques chiffres significatifs l'importance du Carreau Wendel.

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  • Catégories : Des lieux, Le Maroc:vie et travail, Voyage

    Hôtel transatlantique à Meknès

    medium_hotel_transatlantique.jpg

    L'hôtel Transatlantique inauguré en 1927 a la particularité de présenter 2 ailes. Une traditionnelle où le zellige, le bois et le plâtre ciselé se combinent. Et l'autre, plus moderne, en conformité avec tous les standards internationaux. L'hôtel Transatlantique vous offre une vue imprenable sur les jardins de l'hôtel et la Médina de Meknès.
    L'hôtel, construit sur un très beau parc de 6 hectares, vous accueille dans ses 120 chambres. Le Transatlantique propose un cadre chaleureux et met à votre disposition une infrastructure complète: vaste piscine, 2 restaurants, snack bar ainsi que plusieurs salons.
    A 800 m du centre de la Médina, l'hôtel Transatlantique est proche de la majorité des monuments comme la célèbre porte Bab Mansour El Aleuj, le Dar jamai (ou musée des arts marocains) ou encore la Medersa Bouanania.
    Un mélange agréable de modernité et de tradition, un jardin planté d'oliviers (une des spécialités de la région) et de palmiers où se côtoient moineaux et chats.

  • Catégories : Des lieux, L'histoire

    Le Mont-Dol

     medium_circuit-mont-dol.jpg

    Ce site majeur sur le plan archéologique vous offre un panorama somptueux sur la baie du Mont-Saint-Michel, Dol et les marais. 
    Au sommet du Mont, visitez la chapelle Notre-Dame de l’espérance, la tour Notre-Dame, le vieux moulin, le rocher des " griffes du Diable ". Cette terre de légende est réellement envoûtante.

    http://www.pays-de-dol.com/mont-dol.htm

     

  • Catégories : Des lieux

    Pont-Neuf de Toulouse

     

     medium_Toulouse-photo-31.jpg

    De toutes les villes que je connais jusqu'à présent, c'est la ville que je préfère et où j'aurais aimé vivre.
    Elle est grande mais humaine.
    Il faut voir la ville rose se reflèter au coucher de soleil sur la Garonne, d'un des ponts qui l'enjambe!...
    C'est simple, à chaque fois que j'entends, la chanson de Nougaro, ça me fait un effet!...

     

    http://www.photos-de-villes.com/photo-toulouse-2.php

  • Catégories : Des lieux, Des musées, Des poètes et poétesses, La poésie, Verlaine Paul

    Musée Verlaine à Juniville

    " Notre essai de culture eut une triste fin,

    Mais il fit mon délice un long temps et ma joie  " (Paul Verlaine)

    Verlaine quitte l'institution Notre Dame à Rethel en août 1879, où il enseignait depuis la rentrée 1877.

    Là, il s'est pris d'affection pour un de ses éléve, Lucien Létinois, originaire de Coulommes, village situé à 14 Kms de Rethel. En pleine période mystique, Verlaine décide de faire de Lucien le "fer de lance" de sa rédemption, Létinois sera le remplacant de son fils Georges et l'inverse de Rimbaud, il en fera "un bon catholique et un bon citoyen".

    Après un bref séjour en Angleterre, tous deux rentrent à Coulommes où "Verlaine redécouvrit la campagne française..., sa sérénité, son rythme lent, ses horizons apaisants. L'idée lui vint d'acquérir une exploitation rurale et de s'y retirer en gentilhomme : poète et paysan". (P.Petitfils. VERLAINE)

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  • Catégories : Des lieux

    Une belle Cité culturelle ouvre à Strasbourg(clin d'oeil à Ambroise)

    e 15 septembre, une douzaine de facteurs d'orgues et quelques passionnés de musique céleste se sont retrouvés à la nouvelle Cité de la musique et de la danse de Strasbourg pour y célébrer à leur manière la naissance de cet instrument. Le grand orgue se trouve dans une petite salle qui a tout du sacré sans qu'on puisse affirmer qu'elle relève de telle ou telle chapelle, ce qui va de soi pour une ville qui sut s'épargner la guerre de Trente Ans.

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