au Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Epinal
Au bas à droite de l'oeuvre, on trouve les mots De La Tour fecit. La signature de La Tour a été découverte en 1972 lors de la restauration exécutée à l'Atelier de restauration des Musées de Province pour l'exposition à l'Orangerie de 1972.
L'oeuvre a été rapprochée par Gonse du tableau de Rennes, le Nouveau-né en 1900. Il écrit « j'approche, malgré moi, le tableau d'Epinal de l'admirable Nativité de Rennes. Je signale l'analogie, sans aller plus loin. »
22 ans plus tard, Louis Demonts l'attribue à Georges de La Tour, son opinion a vite fait l'unanimité dans le cercle des spécialistes de son époque.
Quant au titre du tableau, l'absence de caractéristique comme cachot ou chaînes réfute le titre proposé par A. Philippe en 1924, Jeune femme visitant un prisonnier ou l'Ange délivrant saint Pierre, par Sterling en 1934 et Jamot en 1939. En 1972, G. Isarlo propose Vieillard malade soigné par une magicienne affublée d'atours de prêtresse.
Finalement, le titre que nous connaissons aujourd'hui vient de Jean Lafond et du Docteur Ronot en date de 1935 qui fond sur l'extrême misère physique du vieillard et le bol ébréché au pieds du vieillard.
Pour la datation du tableau, il existe une forte dissension. Puisque la facture et le coloris du tableau sont bien singuliers par rapport à l'ensemble de l'oeuvre de La Tour qui a survécu des incendies et parvenu à nous. Job raillé par sa femme est une oeuvre très proche de la Femme à la puce, vers 1635; plus hâtive que le Reniement de saint Pierre de 1650.
http://www.productionmyarts.com/dossiers-artistes/de-la-tour/job-raille-par-sa-femme-fr.htm
Cf. autres notes à ce sujet:
http://www.lauravanel-coytte.com/search/épinal
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