Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Kenneth White, poète des rivages
Par Adeline Journet, publié le 10/03/2011 à 16:00
Kenneth White
Marie-Claude White
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Par Adeline Journet, publié le 10/03/2011 à 16:00
Kenneth White
Marie-Claude White
Anthologie : 29 voix de femmes à travers la poésie contemporaine de langue française
Christiane Laïfaoui, Jean-Claude Rossignol
Préface de C.Krähenbühl et D.Mützenberg
DIVERS
Une anthologie de poèmes de vingt-neuf femmes d'expression française venant des cinq continents.
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=9758
Pierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fonds. Il s'agit d'une raison sociale, et c'est bien ainsi que Louise l'utilisera, comme nom de plume.
D’origine gréco-roumaine, Anna de Noailles est née à Paris, où elle vécut de 1876 jusqu’à sa mort, en 1933. À partir de son premier recueil, Le Coeur innombrable (1901), couronné par l’Académie Française, Noailles composa neuf recueils de poèmes, trois romans (dont le savoureux Visage émerveillé, en 1904), un livre combinant histoires courtes et méditations sur les relations hommes-femmes (Les Innocentes, ou La Sagesse des femmes, 1923), un recueil de proses poétiques (Exactitudes, 1930), et une autobiographie couvrant son enfance et son adolescence (Le Livre de ma vie, 1932).
Anna de Noailles fut la seule femme poète de son temps à recevoir les plus hautes distinctions publiques. En dépit de l’oubli partiel auquel elle fut soumise après sa mort, des jugements critiques ultérieurs confirment que cette reconnaissance était méritée. Reflétant la situation de Noailles entre romantisme et modernisme, un écart entre forme et contenu caractérise sa poésie où des concepts et des images dynamiques s’efforcent de dissoudre une structure qui reste largement classique.
Aujourd’hui la poésie envahit la ville avec le Printemps des poètes qui aura lieu du 7 mars au 16 mars. Autour de rencontres, lectures, performances, les nombreux poètes et artistes invités débattront de la question « d’infinis paysages ». À cette occasion, Lyon Capitale a recueilli les impressions du poète Salah Stétié (http://www.salahstetie.com/) -parrain de cette édition lyonnaise- au sujet de la poésie et de la thématique de cette édition.
Lyon Capitale : Que vous inspire la thématique « d’Infinis paysages » de cette édition 2011 ?
D'origine libanaise, elle est née au Caire en 1920. Elle réside à Paris depuis 1946. Elle est l'auteure de nombreux recueils de poèmes, de pièces de théâtre et de romans parmi lesquels Le sixième jour, L'Enfant multiple, L'Artiste...
Thierry Clermont
28/10/2010 | Mise à jour : 12:31 Réagir
Maïakovski, c'est d'abord une trogne, un physique hors gabarit. Regardez les clichés de Rodtchenko ou de Chklovski: colosse dès l'adolescence, le visage dur et les lèvres molles, un regard bien sombre qui dépasse l'horizon, une élégance outrancière. Le poète dandy, futuriste et communiste. Jusqu'à la dernière image: allongé sur son lit, une tache rouge au côté gauche, plein cœur, il semble narguer la camarde. Vladimir Maïakovski a choisi sa mort, probablement par dépit amoureux. Il avait à peine trente-sept ans. Une quinzaine d'années auparavant, il écrivait: «De plus en plus je me demande/s'il ne serait pas mieux/que je mette d'une balle un point final.» Ça n'a pas été du goût de Staline, le régime soviétique ayant un goût particulier pour la persécution ou l'élimination de ses meilleurs poètes: Essenine, Blok, Akhmatova, Tsvetaïeva… Pourtant, il deviendra, jusqu'à la dislocation de l'URSS, le poète officiel de l'empire communiste. Ce sera sa seconde mort.
Du 2 au 17 octobre 2010, aux Célestins, Théâtre de Lyon.
Jean-Louis Trintignant, musicien des mots dit « Jacques Prévert, Boris Vian, Robert Desnos » accompagné par Daniel Mille poète accordéoniste, et Grégoire Korniluk au violoncelle.
Une soirée qui chante la liberté, l’amour, la tristesse, la beauté, l’humour cruel et la fantaisie...
Empreinte de sensualité et de mystère, la voix unique de Trintignant vous invite à redécouvrir 29 poèmes de trois poètes majeurs du 20è siècle : Prévert, Vian et Desnos, mis en atmosphère par la musique de Daniel Mille, sobre et lumineuse.
Une soirée, comme une parenthèse insolente, où l’émotion est reine, aux mains d’un trio magnifiquement talentueux...
Entre les Balkans et les Carpathes sur le littoral de la mer Noire au nord du lieu où Ovide vécut son exil vaste territoire survolé par l’aigle qui niche dans les crevasses de la falaise blanche reflets argent des mouettes sur les eaux sombres ciel sillonné de cygnes hurlants d’oies bernaches et de pélicans perdue dans le désert une pierre solitaire portant ces mots : loci princeps limit. prov. scyt. plus récemment le grondement du canon là-bas vers Sébastopol des Cosaques errants bourrés de raki chantant entre nostalgie et néant d’anciennes mélopées d’Ukraine un lieu peut-être enfin rendu à ses origines. Kenneth WHITE |
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édition
printemps des poetes |
2010 | |||
genre
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D'infinis paysages |
Extrait :
Un choix de textes et un hommage organisé dans le cadre de la 12e édition du Printemps des poètes. Couleur femme » : tel est le thème choisi pour la douzième édition du Printemps des poètes (1). Outre l'anthologie éponyme ( Couleurs femmes. Poèmes de 57 femmes, Le Castor astral-Le Nouvel Athanor, 134 p., 10 €), préfacée par Marie-Claire Bancquart, paraissent, en poche, deux anthologies : en « Poésie/Gallimard » - de Louise Labé à Sylvia Plath -, Quelqu'un plus tard se souviendra de nous (192 p., 6,50 €), et Du rouge aux lèvres : Haïjins japonaises, en édition bilingue chez Points (« Poésie », 274 p.
De notre correspondant à Londres Cyrille Vanlerberghe
07/05/2009 | Mise à jour : 11:22
Extrait :
La poésie est inadmissible, d'ailleurs elle n'existe pas. » Plus de quarante ans après le coup de sang du poète Denis Roche, la poésie s'obstine, comme le notait récemment Jacques Roubaud dans un texte curieusement polémique ( Le Monde diplomatique, janvier 2010). L'oeuvre d'Antoine Emaz en est l'illustration parfaite. Plus de vingt livres publiés délibérément hors des sentiers battus ont fait de lui l'une des figures marquantes de sa génération. Sable (1996), Os (2004) ou Peau (2008, tous aux éditions Tarabuste), ses titres rendent compte d'emblée d'une poésie à vif. Emaz partage avec ses pères en poésie (Reverdy, du Bouchet...
Extrait :
Le souffle poétique de l'écrivain congolais Sony Labou Tansi. E tre poète, de nos jours, c'est vouloir de toutes ses forces, de toute son âme, et de toute sa chair (...) qu'aucun visage de la réalité humaine ne soit poussé sous le silence de l'Histoire », écrit Sony Labou Tansi (1947-1995) dans l'avertissement aux Sept Solitudes de Lorsa Lopez (Seuil, 1985). C'est son programme que déroule ici l'un des chefs de file de la littérature africaine : programme poétique et politique.
Henri Heine
la modernité du lyrisme et la couleur du sang
"Avec moi se referme la vieille école du lyrisme allemand, et en même temps s'ouvre les voies de la modernité du nouveau lyrisme allemand"
Heine n'a pour véritable égal et contemporain que Baudelaire. Tous deux sont des chantres de la modernité poétique. Tous deux admiraient et écrivaient sur les peintres de leur temps surtout Delacroix. Chacun d'eux était plongé dans l'amertume et le besoin, et haïssaient pareillement les bourgeois. Chacun d'eux ne se faisait guère d'illusion sur l'amour. Chacun d'eux maudissaient les hommes et aimaient avec passion l'humanité.
de la bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon le 12 mai à 18h.
http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2010/05/15/carnet-des-champs-et-de-la-ville.html
à la bibliothèque de la Part-Dieu(Lyon)
Roland Tixier
http://precarreditions.hautetfort.com/album/les-quatre-saisons-de-roland-tixier/page1/
http://www.lefigaro.fr/livres/2010/04/14/03005-20100414ARTFIG00782-rimbaud-la-photo-retrouvee-.php
Jean Ferrat aux côtés d'Isabelle Aubret et de Juliette Gréco au théâtre Bobino, en 1965
Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète.
Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids.
John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature.
C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie.
Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...
LE MONDE DES LIVRES | 17.12.09 | 11h43
Ignorez-moi passionnément !", écrivait Jacques Dupin dans un de ses premiers poèmes. Bien au contraire, il faut s'intéresser passionnément à ce grand poète abrupt et radical, qui a joué un rôle essentiel parmi les écrivains et les artistes de sa génération. Né en 1927 à Privas, en Ardèche, il a fondé en 1966, avec André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon et Louis-René des Forêts - auxquels se sont joints Paul Celan et Michel Leiris -, la splendide revue L'Ephémère, dont il fut aussi l'éditeur en tant que directeur de la galerie Maeght.
500 exs, 176 pages, 16 x 22 cm. Traduction de l’américain par Béatrice Trotignon. Parution en septembre 2007. 18 euros | ||||
Cette sélection regroupe des poèmes extraits, avec l’aval de l’auteur, de deux de ses recueils de poésie : Earliest Worlds (2001), et The California Poem (2004). Earliest Worlds est en fait composé de deux recueils, Blue Guide et Of Sun, Of History, Of Seeing. Le premier explore lumière et obscurité, cosmos et individu, formes et couleurs, matière et imaginaire, mêlant tropes traditionnelles et expérimentations, vers libre et prose, lexique scientifique et méditation lyrique. Le deuxième volume décline le même vocabulaire scientifique sous la forme originale du poème-essai ou du poème-étude, favorisant les mélanges de genres, de dictions (nombreux intertextes) et de formes qui permettent des ruptures de tons, tout en conservant un équilibre entre le sérieux et l’humour. La méditation prend des accents métaphysiques ou phénoménologiques, exprimant un profond émerveillement pour le monde, le cosmos, les particules élémentaires, le corps animal ou humain, les muscles, l’esprit : la vie sous toutes ses formes, plus particulièrement celle du langage. Le vers s’étire, multipliant les enjambements, ou au contraire, se brise et s’émiette au gré de parenthèses, de tirets et d’entailles obliques, de distributions éclatées des mots sur la page, de torsions grammaticales ou syntaxiques inédites. Les termes de la physique, de la médécine, de la biologie et de l’anthropologie prennent des accents lyriques, tandis que l’imaginaire poétique s’incarne, se minéralise, s’historicise... |
Michel Bret, "Le pas des mots", Lyon 2009, Editions du Cosmogone
Le poète m'a lu ces vers:
"Un enclot de lumière
une porte s'ouvre
un fil se tend
la magicienne grisée
une pierre se polit
et la glace fond
Si l'épreuve rend
le regard profond
Les mots ainsi noués
forment un miroir à deux faces"
le sien et le mien
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