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J'ai aimé - Page 16

  • La Porte d'Italie de Toulon: à la fin de mon séjour, c'était mon repère en venant de la gare et du centre ville

    La Porte d'Italie figure parmi les derniers vestiges de la ceinture fortifiée de la ville.

    Entre 1200 et 1900, Toulon s'enferma derrière des murailles de

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  • Un de mes repères à Toulon : le stade et le centre commercial MAYOL: le premier soir, je me suis fait caillassé derrière en rentrant à l'hôtel

    Enceinte mythique et atypique, le Stade Mayol est un symbole à part entière du rugby varois et de Toulon, situé au cœur de la ville, à deux pas de la place Besagne.Il fut construit en 1919 grâce à Félix Mayol, un chanteur toulonnais s’étant entiché du rugby.
    La structure se modifie d’années en années, touchée tour à tour par une tempête en 1930 puis les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en 1943.En 1965, le Club cède le stade à la Ville de Toulon qui lance alors un plan de rénovation.
    Toutes sortes de légendes auront foulé la pelouse du « Temple de Besagne » et pas seulement les crampons au pied : différentes stars de la musique y donneront des concerts comme Johnny Halliday en 1977, Bernard Lavillier et même Bob Marley pour un de ses derniers concerts en 1980.Les constructions fleurissent aux abords du stade au début des années 1990, actant la position centrale de Mayol dans la ville varoise (construction d’un centre commercial, d’un parking de 3 000 places sous le Stade, d’un Palais des Congrès et d’un hôtel pour les congressistes).
    Une nouvelle série de rénovations est engagée par la Mairie à l’intersaison 2005-2006 afin de remettre en état les tribunes et le réaménagement des vestiaires. Antre du rugby et des « Barbares de la Rade », le stade fait le plein de spectateurs au fil des saisons.
    Depuis la saison 2013-2014, le stade Mayol a porté sa capacité à 15250 places et 39 loges.
    Des travaux ont été entrepris durant la saison 2015-2016 avec dans un premier temps l’agrandissement de la tribune Bonnus puis la construction d’un quart de virage entre la tribune Delangre et la tribune Bonnus. Depuis ces travaux terminés (saison 2017-2018), le stade Mayol bénéficie d’une capacité de plus de 17 300 places.

    https://rctoulon.com/club/lieux-cles/le-stade-mayol/

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  • Hôtel de ville(que beaucoup d'habitants n'aiment pas) et mairie d'honneur de Toulon

    Avec l'hôtel de ville de Toulon, De Mailly prend de la hauteur

    Il y a 50 ans, la nouvelle mairie était inaugurée après six ans de chantier. Elle est l'exemple type du style de son architecte, Jean de Mailly.

    Amandine Roussel  Publié le 08/02/2020 à 18:00, mis à jour le 03/02/2020 à 17:50
    La mairie de Toulon a été imaginée par l'architecte Jean de Mailly. A.R.
    https://www.varmatin.com/histoire/avec-lhotel-de-ville-de-toulon-de-mailly-prend-de-la-hauteur-458035

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  • Les plages de Toulon(et environ en bateau) que j'ai vues( et où je me suis baignée)

    Plage de la Mitre

    Grâce à la volonté de la Municipalité, cette ancienne plage militaire est, comme celle de Pipady, ouverte à l’ensemble des baigneurs.

     

    Nichée au cœur des 47 km de sentier du littoral que comprend la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, la Mitre est un site préservé, quasi sauvage, situé à proximité du centre-ville.

    Un escalier permet d'accéder à cette pittoresque petite plage de galets entourée de falaises.

    • L'endroit est équipé d'un poste de secours durant la saison et d'une douche.

    Le sentier du littoral, réhabilité et régulièrement entretenu, relie notamment la Mitre à la plage de Pipady, qui jouxte la Tour Royale.

    Les plages du Mourillon

    Labellisées ''Pavillon Bleu'' depuis de nombreuses années, gage d'une qualité environnementale exemplaire, les plages du Mourillon sont bordées de jardins paysagers, de pelouses, d’aires de jeux, et d'une douzaine de bars et de restaurants.

    5 anses (Lido, Mistral, les Pins, Source et Tabarly), 7 ha de sable, 9 ha de verdure et 1 300 places de parking gratuites toute l’année. Des plages plus sauvages (Pipady ou La Mitre)

     

    Un peu d'histoire.....

    Ces plages artificielles de sable ont été gagnées sur la mer dans les années 1970. Du sable naturel a été transporté de l'est varois et enrichi de sable artificiel. Auparavant, il y avait des criques de galets en contrebas du boulevard Frédéric Mistral. Ces travaux ont permis de gagner plusieurs hectares sur la mer. À l'origine, la seule plage accessible était celle de l'anse Tabarly et devant l'actuel Yacht Club Toulonnais.
     
    Le Fort Saint-Louis a été construit sous le règne du roi Louis XIV. Il devait être capable de défendre l'entrée de la rade de Toulon mais sa construction s'inscrivait aussi dans une volonté de fortifier Toulon et d'agrandir l'arsenal. Ces travaux vont modifier considérablement la physionomie de la ville de Toulon. Il a été partiellement détruit lors du siège de Toulon en 1707 et a été reconstruit à l'identique. Depuis 1948, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. 
     
    La Tour Royale est un édifice à canons érigé à Toulon à la pointe de Pipady, au début du XVIe siècle à l'initiative de Louis XII, afin de protéger la rade des intrusions ennemies. La Tour royale est classée Monument historique depuis 1947. 
     

    Loisirs, sports et jeux

    Réparties le long des 4 anses, plusieurs aires de jeux et de loisirs sportifs sont proposées :

     

    • 2 bases nautique (Centre municipal de voile et Yacht Club Toulonnais),
    • 1 rampe de skate,
    • 1 terrain de beach-volley,
    • 1 centre multisports municipal,
    • 1 terrain de foot,
    • 1 terrain de boules,
    • 1 espace de musculation en plein air,
    • 1 mini-golf,
    • 1 mini-kart,
    • 1 manège,
    • 2 aires de jeux: trampoline, piscines à balles, parcours ludiques en hauteur (payants),
    • 2 espaces de jeux: toboggans, parcours de motricité et jeux d'équilibre (gratuits).

     

    De nombreuses manifestations sont accueillies tout au long de l’année sur ce site exceptionnel. Des compétitions de pirogues, le festival de jazz au mois de juillet, la Patrouille de France, l’embrasement du Fort Saint-Louis au mois d’août, la nuit des pêcheurs, l’arrivée du Moto Tour en octobre et les cirques tout au long de l’année. Les plages du Mourillon ont  accueilli pour la première fois en Méditerranée une étape de la Tall Ships’Races en 2013 (courses de grands voiliers). Près de 970 000 visiteurs ont pu découvrir une quarantaine de bateaux de 15 nationalités différentes. La « Louis Vuitton America’s Cup World », événement majeur de voile à  portée internationale, s’est déroulée à l’été 2016 dans notre rade.

    "Lire à la plage" 

    Depuis plusieurs années, la ville de Toulon œuvre pour la lecture estivale. Le Médiabus est installé à  l’anse des Pins, tous les jours de 10h30 à 18 h (sauf les jours fériés). Il propose gratuitement aux lecteurs un large choix de romans, bandes dessinées ou albums jeunesse à lire à l’ombre des palmiers sur les transats mis à disposition. Les ouvrages peuvent aussi être empruntés pour en profiter chez soi. Le dispositif « Partir en livre » propose aux plus petits des lectures de contes et des ateliers de dessin. Le Médiabus fait l’unanimité des parents et des enfants !

     

     

     

    Gratuité et services proposés

    •  4 toilettes publiques sur l’anse du Lido, la Source, les Pins et près du Centre Municipal Sportif des Plages,
    • 1 300 places de parkings sécurisées par des rondes régulières de la Police Municipale et par de la télésurveillance,
    •  Des douches et des points d’eau potable,
    • Mise en place de consignes : 48 casiers sur la plage du Lido, 48 casiers sur la plage de la Source et 15 casiers sur la plage des Pins,
    • Installation d’un point service « Bébé » au poste principal de l’anse des Pins.

    Label "Tourisme et handicaps"

    Les plages du Mourillon sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et ont obtenu le label « Tourisme et handicaps » :

    •  4 toilettes publiques accessibles aux PMR,
    •  Nombreuses places de parking réservées,
    •   Rampe d’accès (plage du Lido),
    •  Tapis spécifique permettant un accès facilité sur la plage de la Source  Mise à disposition gratuite de 4 fauteuils de baignade  adaptés (Tiralos) de juin à septembre sur la plage de la Source. Pas d’équipements spécifiques pour handicaps mental, auditif et visuel.

    Des balades originales à découvrir par le sentier des Douaniers

    Lieux de repos et de loisirs, elles sont aussi le point de départ idéal pour explorer le magnifique littoral toulonnais.

    • À l'ouest, en partant de l'anse du Lido, il faut longer le bord de mer pour découvrir les charmantes petites plages de la Mître et de Pipady, qui jouxtent la Tour Royale, récemment ouvertes au public grâce à une convention passée entre la Ville et la Marine nationale,
    • À l'est, en partant de la base nautique située à l'anse Tabarly (4° anse), le sentier des Douaniers mène aux criques sauvages des anses Méjean et Magaud.

    Un environnement de qualité

    Le ''Pavillon Bleu'' flotte sur les plages du Mourillon depuis 2009. Ce label décerné par l'Office Français de la Fondation pour l'Éducation à l'Environnement en Europe récompense tous les ans les communes qui mènent une politique pérenne en faveur d'un environnement de qualité.

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  • J'ai visité le 30 juillet 2022:La Tour Royale de Toulon/ photos perso

    oyau du patrimoine toulonnais, la Tour Royale est classée «monument historique» depuis 1947. Rachetée à la Marine nationale en 2006, elle a depuis été restaurée, sécurisée et mise en lumière, confirmant ainsi la vocation maritime de Toulon.
    Construite entre terre et eau et en partie creusée dans la roche, elle est l'un des monuments les plus emblématiques de la Ville. On y accède par une passerelle surplombant les douves. Avec ses 60 m de diamètre et ses murs de 7 m d'épaisseur, elle est un parfait exemple des " Torrioni ", tours à canons, construites en Italie au XVIe siècle.
     

    La « grosse tour », comme on la nommait au XVIe siècle est aujourd’hui devenue le théâtre de rendez-vous festifs et culturels durant l’été : Festival de musique classique, Rockorama, spectacles de danses, odyssées musicales et chorégraphiques de Constellations, aventures costumées avec Noob, journées du patrimoine ou spectacles de fin d’année des écoliers et des enfants fréquentant les centres de loisirs.

    Les terrains attenants à la Tour Royale ont été entièrement aménagés :

    • un parking gratuit de 6 000 m2,
    • un parc public paysager de 3,5 hectares comprenant entre autres des aires de jeux pour enfants,
    • de nombreux espaces verts,
    • une promenade en bord de mer qui offre une vue remarquable sur la rade,
    • le monument national érigé en hommage aux sous-mariniers morts ou disparus en mer depuis 1905 au service de la France,
    • le célèbre bathyscaphe FNRS 3 qui a réalisé un record de plongée à 4 050 mètres le 15 février 1954 sous le commandement de Georges Houot (pilote) et de Pierre Willm (ingénieur). Un film de Jacques Ertaud, « Profondeur 4 050 », retrace l’histoire de cette première plongée,
    • la petite plage de Pipady, à l'entrée de la rade, ancienne propriété militaire, rouverte au public.
     

    Ouvertures au public :

     
    • Du 1er juillet au 30 septembre,
    • Tous les jours de 9h à 18h
    • Visites guidées à 10h30 et 15h30, 
    • Entrée 2€ / gratuit pour les moins de 6 ans 
    • Renseignements : 04 94 36 89 16
     

    Transport en commun :

    Lignes de bus 3 et 23 (arrêt Polygone) du réseau Mistral
     

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  • Le samedi 30 jullet 2022, j'ai visité le Musée Jean Aicard / Paulin Bertrand (MAB) à La Garde et son expo temporaire/photo perso

    Bien que situé à La Garde, entre le mont Coudon et la mer, le musée Jean Aicard - Paulin Bertrand, labellisé Musée de France et Maison d'Écrivain est géré par la Ville de Toulon.

    La bâtisse, érigée dans un style typiquement provençal, s'élève au milieu d'un parc arboré de 6 ha, imaginé par l'académicien toulonnais Jean Aicard.

     

    Rebaptisée "Les Lauriers Roses" par le poète, elle est empreinte de son passage et marquée par les rencontres amicales qu'il y cultiva. À l'image de celle entretenue avec le céramiste Clément Macié ou le peintre modeleur Paulin Bertrand, dont les œuvres parsèment la maison. Ce dernier séjourna dans la bastide avec son épouse et en hérita lorsque son ami s'éteignit en 1921. C'est Julia Pillore (épouse de Paulin Bertrand) journaliste et critique d’art sous le pseudonyme de Léon de Saint-Valéry qui légua la demeure pour qu'elle devienne le musée Jean Aicard-Paulin Bertrand.

     

    • À l'intérieur de la maison, de nombreux objets témoignent de la vie et de la personnalité de Jean Aicard. Si le poète louait les vertus de la Provence, sa terre natale, il s'intéressait aussi aux voyages comme l'évoquent le service à thé chinois, la défense d'éléphant ou les vases kabyles qui ornent le salon.

     

    • Certains de ses poèmes font référence aux repas traditionnels comme la bouillabaisse ou l'aïoli, la demeure a d'ailleurs conservé une remarquable cuisine, équipée d'une "pile" (l'appellation provençale désignant l'évier) et d'un four à pain.

     

    • Haut lieu de réception, le lumineux jardin d'hiver, emblématique des réceptions données pour des convives de renom à l'image de Pierre LotiJules MicheletEmile Ollivier ou Frédéric Mistral, se caractérise par des murs recouverts de textes et d'enluminures.

     

    • Passionné de littérature, l'auteur de "Marin des Maures" entretint diverses correspondances et fut prolifique comme en témoignent son cabinet de travail ou la bibliothèque, riche de plus de 5000 ouvrages.

    https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-jean-aicard-paulin-bertrand-mab

    https://m.facebook.com/JulienOrsiniIllustration/

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  • J'ai visité le 31 juillet 2022 le Musée d’Art de Toulon (MAT) ,ses expo temporaire et j'en ai ramené un petit fascicule+ photos perso

    Inauguré en 1888, l’édifice se distingue par sa monumentale façade sculptée et émaillée et son plan en U. Il accueillait à l’origine trois institutions : le Musée d’Art, le Muséum d’Histoire naturelle et la bibliothèque.
    Labellisé "Musée de France", le Musée d'Art dispose de fonds d'art ancien et moderne, contemporain, d’arts graphiques ainsi que des objets archéologiques et ethnographiques. 

    • La collection d’art ancien et moderne, majoritairement constituée au cours du XIXe siècle, présente une diversité des genres et mouvements représentés. La thématique du paysage est au cœur du programme muséographique du MAT. La collection montre l’évolution de la peinture de paysage : du paysage classique au paysage fauve, en passant par le paysage naturaliste de l’Ecole lyonnaise et des Ecoles de Barbizon et de Provence. L’accent est particulièrement mis sur les peintres marseillais et toulonnais du XIXe siècle (Loubon, Guigou, Courdouan, Nardi…) et sur la peinture de marine.

    Autre point fort de la collection : L’Orient et le voyage en Méditerranée. Les peintres provençaux (Coudouan, Ziem, Tournemine, Montenard…) ne sont pas indifférents à l’engouement pour l’Orient qui se manifeste au XIXe siècle. Cette fascination les entraîne vers une exploration nouvelle de la lumière et des couleurs.
     

    • À partir des années 80, les acquisitions s’oriente vers l’art contemporain. Riche de plus d'un millier d'œuvres, cette collection regroupe des ensembles représentatifs de différents grands mouvements, à l'image de l'Art Conceptuel américain (Weimar), des prestigieuses signatures du nouveau réalisme (Arman, César Baldaccini, Christo, Yves Klein, Martial Raysse), du Minimalisme (Donald Judd, Sol Lewitt), de supports/surface (Daniel Deneuze, Claude Viallat), ou d’autres courants (Daniel Buren, Ben Vautier).
    • Le fonds d’arts graphiques est composé de plus de 600 dessins du XVIIIe au XXIe siècle et plus de 500 photographies. Riche et variée, la collection dessins se compose de croquis de plein air ou rapportés de voyages, d’études de nus, d’esquisses, de portraits, de paysages, de scènes de genres…. La collection photographique est née en 1977 à l’initiative d’Hélène et Rachel Théret, deux photographes toulonnaises, et est composée de photographes de renom comme Henri Cartier-Bresson, Lucien Clergue, Edward Steichen, Willy Rolis, Robert Doisneau, Boezem …. 

    Pour des raisons de conservation, ces œuvres seront présentées au public par roulement, sous forme d’expositions temporaires dans le cabinet d’Arts graphiques. 

    • Au cœur de la bibliothèque historique est installé un cabinet de curiosités où sont exposés une centaine d’objets ethnographiques et archéologiques de la collection du MAT. Acquis grâce aux dons et legs de collectionneurs-voyageurs, ces objets proviennent de diverses régions du monde (Afrique, Asie, Maghreb, Océanie, Amérique). 

    La rénovation


    Elle allie le respect des normes en vigueur (accessibilité, sécurité, éclairage, température, acoustique, hygrométrie, etc.) et la valorisation des précieuses collections du musée, tout en étant à même d’accueillir des expositions nationales, voire internationales.

    Pour ce faire, les volumes ont été réorganisés, les éclairages totalement revus, les cheminements revisités et les thématiques choisies avec soin.

    Le bâtiment a été totalement repensé. De fait, dès l’arrivée sur le boulevard Leclerc, la transformation saute aux yeux : la cour intérieure, totalement réaménagée, est passée d’un dénivelé de 2,5m à une pente douce accessible à tous, agrémentée de bassins d’eau et largement ouverte sur la ville. Le volume du hall a été multiplié par deux, un ascenseur (pour les personnes à mobilité réduite) et un monte-charge (pour les œuvres) ont été installés et la lumière naturelle baigne à nouveau l’escalier monumental. Jean-Louis Duchier, l’architecte du projet souligne que c’est un pari fou, compte tenu des délais, mais un pari tenu.

    Le renouveau


    La profonde réhabilitation  dont le musée a fait l'objet l'a complètement métamorphosé dans le respect du passé . La bibliothèque a été conservée « dans son jus », mais une partie de celle-ci est devenu un cabinet de curiosités. A l’entresol, ouverture de la mezzanine et création d’un cabinet d'arts graphiques. Le musée  propose en outre plusieurs espaces à vocations spécifiques : une salle de lecture consacrée à l’art régionaliste (complétant l’offre de Chalucet), un lieu dédié  à la médiation culturelle ainsi que des espaces de bureau et de conservation.

    https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-d-art-de-toulon-mat

    fascicule sur ce peintre:

    http://peintres-officiels-de-la-marine.com/Barbaroux-Edmond/Barbaroux-Edmond.html

    Lucien Clergue, le Méditerranéen. Nus de la mer

     

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  • Le dimanche 31 juillet, j'ai pris le bateau (3 e fois de mon séjour)pour la Seyne sur Mer pour aller visiter la villa Tamaris et son expo-évenement national

    Le centre d'art

    Issu d’une prestigieuse lignée de capitaines marins, Blaise Jean Marius Michel, dit Michel Pacha (1819 - 1907) s’engage dans la marine marchande où il fait carrière. Promu directeur général des phares de l’Empire Ottoman, le sultan élève le commandant Michel à la dignité de Pacha pour son œuvre dans le domaine des ports et des phares de la Turquie, en mer Noire, en mer Egée, en Méditerranée et à Constantinople.

    Dans les années 1880, de retour dans sa province natale et doté d’une fortune considérable, Michel Pacha forme le dessein d’établir dans les quartiers de La Seyne appelé Tamaris une station balnéaire, au moment où la Côte d’Azur s’affirme être région de villégiature d’hiver.

    Michel Pacha édifie, en bord de mer alors une cinquantaine de villas, entourées de parcs aux essences exotiques et variées telles qu’on les voit sur le Bosphore. Pour desservir cet ensemble nouveau, il établit un service maritime qui permet d’assurer des relations régulières entre la station balnéaire et Toulon.

    En plein cœur d’une pinède, perchée sur les hauteurs d’une colline au pied de la Méditerranée et de la baie du Lazaret, la Villa Tamaris ou « la grande maison » comme l’appelle la tradition orale fait partie du projet ambitieux de Michel Pacha.

    Comme la plupart des demeures qu’il a édifiées, la Villa profite d’une architecture à la fois imposante et raffinée. Toutefois, construite sur une surface de 3700 m2, ses proportions la rapprochent plus d’un modèle palatial que d’une villa balnéaire.

    Il semble que Michel Pacha ait fait construire cette villa pour sa première épouse, Marie-Louise Séris et aurait interrompu les travaux en 1893, après le décès de celle-ci.

    Restée inachevée, elle est réhabilitée en 1991 par la Ville de La Seyne-sur-Mer.

    A partir de 1995, elle devient Villa Tamaris, centre d’art.

    En décembre 2003, elle est transférée à la Communauté d’Agglomération TPM, aujourd’hui Métropole, en tant que site de référence pour les arts visuels.

    UN ÉTÉ AU PORTUGAL

    SAISON CROISÉE FRANCE-PORTUGAL 2022
    Du 04 juin au 18 sept. 2022
    Image
    Alfredo Cunha Ribeira do Porto-Cais da Marinha
    © Alfredo Cunha

    Ils sont tous nés en France ou au Portugal et c’est un florilège de leurs regards croisés, des années 1930 à aujourd’hui, que nous avons souhaité vous offrir.

    Au fil de ces rencontres avec les artistes que nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir, il ne tient qu’à vous de faire vôtre cette maxime du grand auteur lusophone Fernando Pessoa : La seule réalité pour moi, ce sont mes sensations.*  

    Jubilation solaire des dessins, peintures et céramiques de Bela Silva, ô combien marqués par son identité lusophone. Personnalité vibrante et grande voyageuse, l’artiste se nourrit de ses nombreuses incursions en Amérique du Sud et en Inde et intègre dans son approche créative l’histoire, la culture et la nature qui lui sont une source d’inspiration inépuisable. 

    Surprise de découvrir ces images fixes cachées dans les archives du Maître du cinéma portugais, Manoel de Oliveira ! Comme un nouveau chapitre de la photographie portugaise. Prises dans les années trente à  cinquante et restées inédites, elles sous-tendent son œuvre à venir qui compte plus de soixante films.

    Les grands découvreurs portugais de Vasco de Gama à Pedro Alvares Cabral, établirent les cartes de l’empire portugais au XVè et XVIè siècle. A leur image, Alfredo Cunha arpente le globe depuis la Révolution de 1974. Un demi-siècle de photographies, avec une extrême sensibilité et une profonde pudeur, ce disciple d’Eugène Smith, nous tend un miroir de son village de Vila Verde jusqu’aux confins du monde.

    Venant de l’art pictural, à partir de 1975, Helena Almeida utilise le média photographique pour s’extraire des limites du cadre imposé par la tradition et la société, au propre et au figuré. En 1979, date de la prise de pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en Iran qui condamne les femmes a l’obscurantisme, son autoportrait bâillonné d’un Ouve-me (Écoute-moi), lui ouvre les portes de la reconnaissance internationale.  

    Manuela Marques, photographe et vidéaste, nous entraîne dans un paysage lithique. Sous un ciel bleu nuit, aux limites du cosmos, sans ligne d’horizon, deux pierres oscillent. L’œil de la caméra est statique, le net et le flou alternent et le souffle du vent se fait plus ou moins violent. Hypnotique.

    David Infante tente de retenir les fragments du passé en superposant des images anciennes liées à  ses souvenirs et des paysages contemporains. A partir d’une prise de photographie classique que l’on retrouve au centre, il recompose un moment intemporel. Une vision poétique de l’espace et du temps qui passe.  

    En résidence à la Villa Tamaris :

    En recherchant les traces du temps que portent nos rivages méditerranéens, sculptés au hasard de rafales des vents et des vagues, Catarina Osório de Castro y retrouve une géographie universelle qui ressemble parfois à celle plus intime dessinée par nos corps. Tito Mouraz utilise le négatif du polaroid pour poétiser sa Plongée, (Mergulho) du littoral des Açores au littoral varois. L’atmosphère est silencieuse, mais on pressent l’action du vent et des vagues... ainsi que l’exprime si justement le critique d’art Sérgio Mah.

     

    En résidence à Lisbonne :

    Léna Durr jeune artiste française engagée est venue dans le quartier lisboète de la Mouraria écouter le murmure des souffrances qui hante encore ses habitants, Tandis que Zagros Mehrkian, exilé d’origine iranienne, dos à l’Atlantique, a tourné obstinément son objectif vers l’Orient, dans la capitale portugaise, cherchant aussi à contourner les figures imposées du format de l’image académique.

    Micheline Pelletier et Rui Freire

    * Le livre de l’intranquilité

    https://www.villatamaris.fr/fr/un-ete-au-portugal

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  • J'ai visité le dimanche 31 juillet 2022:« Intérieurs modernes, 1920-1930 » à l'Hôtel des Arts TPM/photos perso

    Inauguration "Intérieurs modernes - Collection design du Centre Pompidou - Hôtel des Arts TPMhttps://metropoletpm.fr/actualites/design-parade-toulon-hyeres-c-parti-3-jours-de-festival

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  • J'ai visité le lundi 1 er AOUT 2022 : Musée d’histoire de Toulon et de sa région et son expo temporaire: photos perso

    Auparavant dénommé « Musée du vieux Toulon » et implanté depuis 1949 sur le Cours Lafayette, dans les locaux de l’ex - Évêché, il est dorénavant installé au 10 de la rue Saint-Andrieu : une nouvelle adresse au cœur du centre ancien qui rime avec qualité d’accueil optimisée et meilleure mise en valeur des collections.

    Le musée est né de la volonté de la « Société des Amis du vieux Toulon ». Dans ses rangs, l’association comptait entre autres Jean Aicard, membre de l’Académie française, et le sculpteur André Allar. Elle a fêté son centenaire en février 2012.

    Sa vocation : recueillir et conserver les œuvres d’art et documents relatifs à l’histoire de Toulon et de sa région, à l’image de la bibliothèque d’Octave Teissier ou de la collection de cahiers de Pierre Letuaire.

    Une vocation restée intacte et un fonds enrichi au fil du temps qui méritait bien le nouvel écrin offert par la Ville à l’association.

     

    Trois niveaux distincts et accessibles

    Aujourd’hui, le Musée d’histoire de Toulon et de sa région peut accueillir son public dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

    Au rez-de-chaussée, une salle d’exposition lumineuse permet de découvrir les collections : plan-relief, carnets de croquis, documents, bustes, peintures, aquarelles…

    Le 1er étage accueille pour sa part la bibliothèque, riche de milliers de titres et  fréquentée par nombre d’étudiants et de chercheurs, alors que le 2e étage est dévolu aux réserves. Ces deux niveaux sont desservis par un ascenseur.

    Au final, ce haut-lieu de la culture locale a gagné en lisibilité et les moyens de démontrer que, décidément, il mérite bien plus qu’un détour.

    En savoir plus 

    L’association est également l’administratrice testamentaire du musée Jean Aicard/Paulin Bertrand.

    Parmi les noms célèbres présents au musée, on peut noter les sculpteurs Pradier et Pierre Puget, le peintre Olive Tamari ou Félix Mayol.

    Le Musée, dont le fonctionnement est assuré par l’association, est ouvert gratuitement du lundi au samedi de 14h à 18h. (Fermé le dimanche).

    10 rue Saint Andrieu, Toulon. 

    Renseignements : 04 94 62 11 07

     

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  • J'ai visité le samedi 30 juillet 2022 à Toulon: Musée des Arts Asiatiques (MAA)

    Le Musée des arts asiatiques est un département du Musée d'Art. Depuis 2001, le fonds d'arts asiatiques est réuni à la Villa Jules Verne, située sur le littoral Frédéric Mistral, face au port Saint-Louis dans le quartier du Mourillon.

    Exposition temporaire

    Encres rêvées, songes de papier

    Hyun Jeung

    Exposition du 13 mai au 30 octobre

    Ateliers avec l’artiste le 14 mai à 15h et 21H (nuit des musées) puis le dimanche 30 octobre à 14h (ouverture exceptionnelle/ finissage)

    Hyun Jeung est une artiste coréenne originaire de Daegu. Ingénieur en électronique dans son pays, elle a entrepris ensuite des études d’arts plastiques en France à la Sorbonne. Depuis plus de 25 ans, elle se consacre à la gravure sur bois.

    La première chose qui étonne dans l’œuvre de Hyun Jeung, c’est que chaque tirage est fondamentalement et délibérément unique. La gravure sur bois, technique millénaire, est exploitée par l’artiste non pas comme un simple moyen de reproduction, mais comme un véritable art du processus qui donne à voir les variations du vivant à travers la répétition. Les œuvres de Hyun Jeung forment une continuité avec la tradition coréenne, tout en l’adaptant à notre temps et aux évolutions esthétiques et conceptuelles de l’histoire de l’art du XXIe siècle. Hyun Jeung ne passe pas par un dessin préparatoire. Elle grave directement la planche, créant ainsi une matrice qui va permettre d’imprimer sa création sculptée. La feuille passe l’épreuve des multiples passages sur la matrice encrée. Elle utilise du papier traditionnel coréen (hanji, papier fabriqué à partir des fibres du mûrier).

    Hyun Jeung partage ainsi par ses œuvres ses songes d’encre et ses rêves de papier, emmenant une nouvelle fois les visiteurs du musée vers un imaginaire artistique où la douceur et la couleur sont maîtres.

    Présentation du redéploiement des collections : l’objet en partage

    La collection du Musée des Arts Asiatiques de Toulon est constituée à plus de 95% de dons ou de legs. Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Rothschild, Hyppolite Fauverge de French, Mme Lalande, Monsieur Vittu de Kerraoul, le Commandant Morazzani, les époux Collet et la famille Jubiot (dernier don, photographies japonaises), ont, entre autres, par leur volonté, fait que leurs collections deviennent toulonnaises.

    L’acquisition de ces objets par ces collectionneurs-donateurs est en lien direct avec leurs métiers, leurs voyages, leurs passions et surtout leur désir de collectionner. Ces objets sont donc des éléments de leur vie, ils illustrent des épisodes de leurs récits personnels.

    Mais, ces collectionneurs sont remarquables par une décision, qu’ils portent tous en commun, celle de garantir l’intégrité de leurs collections dans le temps en les offrant à un musée et à la Ville de Toulon.

    Ces objets sont donc passés de la sphère privée à la sphère publique, du cabinet de curiosité au musée, de l’intimité à l’exposition, de la délectation personnelle au parcours muséographique.

    Deux thématiques :

    Premier étage : Familles et matières

    La collection toulonnaise est très riche d’objets chinois, japonais et indiens. Afin de rendre ludique et didactique le parcours d’exposition, les objets, sont présentés soit par famille de matière soit par thématique

    L’Inde, l’Asie du Sud-Est, La Chine et le Japon sont donc à l’honneur à travers des objets en céramique, en jade, en bronze, en pierre, en bois, en ivoire ou en soie.

    L’hindouisme, le taoïsme, la périodes Edo et l’Ere Meiji japonaises, seront également évoqués comme des thématiques et des périodes phares pour l’enseignement des civilisations asiatiques.

    Nos jeunes visiteurs seront également invités à découvrir le riche bestiaire du musée où animaux réels et fantastiques cohabitent et côtoient très souvent des personnages aux récits extraordinaires. Divinités, immortels, gardiens ou héros seront ainsi à l’honneur et présentés dans l’espace réservé aux mythologies et récits.

    Second étage : Bouddha et bouddhisme(s)

    Les collections asiatiques toulonnaises regroupent des objets antiques mais également contemporains, cependant une thématique clé est commune aux collections toulonnaises : le bouddhisme.

    Ainsi à Toulon, la collection permet de relater cinq scènes de la vie du Bouddha historique.

    De même et afin de travailler sur l’histoire et l’évolution de la représentation du bouddha et des bodhisattvas à travers les pays et les civilisations asiatiques, des sculptures, des céramiques, des ivoires, des bronzes et des thangka complètent la présentation initiatique et pédagogique de la découverte du bouddhisme.

    Tous ces objets, par leur richesse visuelle singulière et intrinsèque, décrivent parfaitement la nature multiforme des pratiques culturelles et des croyances liées à Bouddha en Asie, de la civilisation gandharienne (actuels Afghanistan et Pakistan) au Japon.

    En savoir plus 

    Musée des Arts Asiatiques

    • Villa Jules Verne, 169, littoral Frédéric Mistral – 83 000 Toulon
    • Accès - Bus réseau Mistral – TPM (Lignes 3 et 23 – arrêt Fort Saint-Louis)
    • Entrée libre - du Mardi au samedi de 12h à 18h
    • Fermée le dimanche*, lundi et jours fériés Renseignements : 04 94 36 83 13 - culture@mairie-toulon.fr

    *exceptionnellement ouvert le dimanche 30 octobre pour le finissage

    https://www.toulon.fr/envie-bouger/article/musee-arts-asiatiques

    La Ville de Toulon propose une exposition des oeuvres de Hyun Jeung "Encres rêvées, songes de papier"

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  • J'ai visité le samedi 30 juillet 2022 à Toulon: Musée des Arts Asiatiques (MAA)

    Le Musée des arts asiatiques est un département du Musée d'Art. Depuis 2001, le fonds d'arts asiatiques est réuni à la Villa Jules Verne, située sur le littoral Frédéric Mistral, face au port Saint-Louis dans le quartier du Mourillon.

    Exposition temporaire

    Encres rêvées, songes de papier

    Hyun Jeung

    Exposition du 13 mai au 30 octobre

    Ateliers avec l’artiste le 14 mai à 15h et 21H (nuit des musées) puis le dimanche 30 octobre à 14h (ouverture exceptionnelle/ finissage)

    Hyun Jeung est une artiste coréenne originaire de Daegu. Ingénieur en électronique dans son pays, elle a entrepris ensuite des études d’arts plastiques en France à la Sorbonne. Depuis plus de 25 ans, elle se consacre à la gravure sur bois.

    La première chose qui étonne dans l’œuvre de Hyun Jeung, c’est que chaque tirage est fondamentalement et délibérément unique. La gravure sur bois, technique millénaire, est exploitée par l’artiste non pas comme un simple moyen de reproduction, mais comme un véritable art du processus qui donne à voir les variations du vivant à travers la répétition. Les œuvres de Hyun Jeung forment une continuité avec la tradition coréenne, tout en l’adaptant à notre temps et aux évolutions esthétiques et conceptuelles de l’histoire de l’art du XXIe siècle. Hyun Jeung ne passe pas par un dessin préparatoire. Elle grave directement la planche, créant ainsi une matrice qui va permettre d’imprimer sa création sculptée. La feuille passe l’épreuve des multiples passages sur la matrice encrée. Elle utilise du papier traditionnel coréen (hanji, papier fabriqué à partir des fibres du mûrier).

    Hyun Jeung partage ainsi par ses œuvres ses songes d’encre et ses rêves de papier, emmenant une nouvelle fois les visiteurs du musée vers un imaginaire artistique où la douceur et la couleur sont maîtres.

    Présentation du redéploiement des collections : l’objet en partage

    La collection du Musée des Arts Asiatiques de Toulon est constituée à plus de 95% de dons ou de legs. Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Rothschild, Hyppolite Fauverge de French, Mme Lalande, Monsieur Vittu de Kerraoul, le Commandant Morazzani, les époux Collet et la famille Jubiot (dernier don, photographies japonaises), ont, entre autres, par leur volonté, fait que leurs collections deviennent toulonnaises.

    L’acquisition de ces objets par ces collectionneurs-donateurs est en lien direct avec leurs métiers, leurs voyages, leurs passions et surtout leur désir de collectionner. Ces objets sont donc des éléments de leur vie, ils illustrent des épisodes de leurs récits personnels.

    Mais, ces collectionneurs sont remarquables par une décision, qu’ils portent tous en commun, celle de garantir l’intégrité de leurs collections dans le temps en les offrant à un musée et à la Ville de Toulon.

    Ces objets sont donc passés de la sphère privée à la sphère publique, du cabinet de curiosité au musée, de l’intimité à l’exposition, de la délectation personnelle au parcours muséographique.

    Deux thématiques :

    Premier étage : Familles et matières

    La collection toulonnaise est très riche d’objets chinois, japonais et indiens. Afin de rendre ludique et didactique le parcours d’exposition, les objets, sont présentés soit par famille de matière soit par thématique

    L’Inde, l’Asie du Sud-Est, La Chine et le Japon sont donc à l’honneur à travers des objets en céramique, en jade, en bronze, en pierre, en bois, en ivoire ou en soie.

    L’hindouisme, le taoïsme, la périodes Edo et l’Ere Meiji japonaises, seront également évoqués comme des thématiques et des périodes phares pour l’enseignement des civilisations asiatiques.

    Nos jeunes visiteurs seront également invités à découvrir le riche bestiaire du musée où animaux réels et fantastiques cohabitent et côtoient très souvent des personnages aux récits extraordinaires. Divinités, immortels, gardiens ou héros seront ainsi à l’honneur et présentés dans l’espace réservé aux mythologies et récits.

    Second étage : Bouddha et bouddhisme(s)

    Les collections asiatiques toulonnaises regroupent des objets antiques mais également contemporains, cependant une thématique clé est commune aux collections toulonnaises : le bouddhisme.

    Ainsi à Toulon, la collection permet de relater cinq scènes de la vie du Bouddha historique.

    De même et afin de travailler sur l’histoire et l’évolution de la représentation du bouddha et des bodhisattvas à travers les pays et les civilisations asiatiques, des sculptures, des céramiques, des ivoires, des bronzes et des thangka complètent la présentation initiatique et pédagogique de la découverte du bouddhisme.

    Tous ces objets, par leur richesse visuelle singulière et intrinsèque, décrivent parfaitement la nature multiforme des pratiques culturelles et des croyances liées à Bouddha en Asie, de la civilisation gandharienne (actuels Afghanistan et Pakistan) au Japon.

    En savoir plus 

    Musée des Arts Asiatiques

    • Villa Jules Verne, 169, littoral Frédéric Mistral – 83 000 Toulon
    • Accès - Bus réseau Mistral – TPM (Lignes 3 et 23 – arrêt Fort Saint-Louis)
    • Entrée libre - du Mardi au samedi de 12h à 18h
    • Fermée le dimanche*, lundi et jours fériés Renseignements : 04 94 36 83 13 - culture@mairie-toulon.fr

    *exceptionnellement ouvert le dimanche 30 octobre pour le finissage

    https://www.toulon.fr/envie-bouger/article/musee-arts-asiatiques

    La Ville de Toulon propose une exposition des oeuvres de Hyun Jeung "Encres rêvées, songes de papier"

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