Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu - Page 104
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J'ai lu cet après-midi:Arts magazine février 2014
http://www.wawacity.su/fr/ebooks/140622-telecharger_arts-magazine-no-84-fevrier-2014.html
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J'ai terminé hier soir:De Dakar à Paris
Quitter Dakar, au rythme des foulées, aller jusqu’à Paris, se déplacer au gré des rencontres : tel était le pari de Pierre Cherruau. Ce reporter-écrivain a choisi de longer l’Atlantique à pied, d’emprunter des chemins de traverse pour raconter le continent africain. Nulle prouesse physique ou sportive, il a pris le pouls de l’Afrique, donné la parole aux habitants, écouté leurs colères, leurs enthousiasmes et leurs passions pour la terre rouge, couleur de latérite, qui les a vus naître.
Ce voyage est aussi personnel à plus d’un titre. La course est l’occasion de renouer en esprit avec un père parti trop tôt, cet autre Pierre Cherruau, lui aussi journaliste et écrivain, disparu avant d’avoir eu le temps d’écrire tous les livres rêvés. Un père qui en initiant son fils à la course, sur les rives de la Garonne lui a donné le goût de la liberté. Et puis, ses liens avec l’Afrique sont familiaux : sa femme est Sénégalaise et ses enfants, des héritiers de la culture nomade des peuls.
Ce récit, intime et sensible, est aussi un moment d’égarement volontaire, un « temps volé », où le professionnel de l’information cesse enfin d’être pressé et connecté, où il échappe à la frénésie de l’actualité. Il renoue avec ce qui fait l’essence de ce métier : les hommes et les imprévus
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J'ai fini hier soir:Fétiches
Et si la folie était ce qu'on pouvait leur souhaiter de mieux ? Une nouvelle enquête de Jack Caffery.
Les patients de l'établissement psychiatrique de haute sécurité Beechway sont très sensibles à la suggestion. Une hallucination peut se répandre tel un virus. Aussi, lorsque plusieurs malades se livrent à des actes d'automutilation, et que l'un d'entre eux va jusqu'à se donner la mort, le fantôme de « la Maude », une infirmière sadique qui terrorisait les pensionnaires à l'époque où Beechway était un hospice, ressurgit.
Afin de mettre un terme à l'hystérie collective qui gagne même son équipe, AJ, infirmier psychiatrique fraîchement nommé coordinateur, décide de faire appel aux services du commissaire Jack Caffery. Il soupçonne l'un de ses patients, Isaac Handel, d'être à l'origine de la psychose. Si son intuition est juste, il faut agir rapidement. Car Handel vient d'être libéré. Et qui sait ce dont il est capable ?
Dans ce thriller dérangeant et rythmé construit à la manière d'un huis clos, Mo Hayder brosse une série de tableaux, plus inquiétants les uns que les autres, qui semblent donner vie à nos pires cauchemars.http://www.pressesdelacite.com/site/fetiches_&100&9782258092389.html
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J'ai lu hier:1925, quand l'Art Déco séduit le monde
mercredi 16 octobre 2013 - lundi 03 mars 2014
Formes géométriques, pures et dynamiques : le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité.
Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, le couturier Paul Poiret ou encore le sculpteur François Pompon, il est le fruit d’une vision d’ensemble émanant de champs artistiques variés.
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J'ai fini cet après-midi:Les Timbrés de l'orthographe(et je vais faire les exercices en fin de magazine)
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J'ai lu aujourd'hui: un « Hors Série » exceptionnel spécial « Etienne »
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J'ai fini hier soir:Le numéro 26 de Grande Galerie, le Journal du Louvre
Le numéro 26 de Grande Galerie, le Journal du Louvre vous invite à parcourir la remarquable collection Moreau-Nélaton, autour de Corot au Louvre et de Delacroix au musée Delacroix : l'histoire de trois générations de passionnés d'art.
Un grand dossier est également consacré au Louvre-Lens pour le 1e anniversaire du musée et l'ouverture de l'exposition « Les Etrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri ».
Ce numéro vous propose aussi de découvrir le chantier de fouilles de Gabies, à proximité de Rome, ainsi qu'une sélection d'expositions à voir cet hiver au Louvre et ailleurs, en France et à l'étranger.
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J'ai lu hier:Gauguin - Sur la plage
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Le quinzième volume nous entraîne dans le sillage de ce voyageur au regard simple et incisif. Un artiste loin des préjugés de son temps, qui réconcilie l’être et la nature.
Sur la plage
Une enfance péruvienne, une guerre de 1870 passée à bourlinguer pour la marine marchande ont nourri chez Paul Gauguin un goût de l’ailleurs. L’abandon de soi et des siens fut le prix de sa liberté dans un territoire immense et inconnu. Laissant derrière lui une brève carrière de courtier en Bourse et le possible confort d’une vie bourgeoise, il choisit l’aventure. Celle de la peinture, de l’impressionnisme aux nabis, du groupe de Pont-Aven à l’ambitieux projet de Van Gogh et de son grand atelier du Midi… Celle d’une recherche plastique, où l’imbrication harmonieuse et épaisse des formes unit figure et paysage. Dans l’élan de la découverte, sa quête le met à distance de son époque et de la course effrénée d’un progrès corrosif, voire illusoire. En visionnaire de l’essentiel, Gauguin capte le rythme de gens simples, leur immédiateté, leurs attitudes ordinaires, leur grâce discrète. Du même oeil, il immortalise Bretonnes et Polynésiennes, s’en faisant l’humble chroniqueur et l’éloquent avocat. Avec passion, et une douceur empreinte de mysticisme, il tente de réconcilier l’être et la nature. Les îles lointaines furent sa terre promise. Là, Sur la plage [Femmes de Tahiti], où le temps se traîne sans exotisme, où une mer d’huile épouse une indolence maorie dans des aplats colorés et massifs, ses Tahitiennes deviennent des déesses terriennes et maternelles. Pourtant leur silence parle à chacun et Gauguin y clame sa foi de peintre et d’homme. Semblant lancer une gifle à une modernité convenue, il revient aux sources, à l’originel : à l’autre. Comme Van Gogh ou Cézanne, il emprunte cette voie où l’épure, la sensation simple et vraie, la justesse appartiennent soudain à une vision philosophique du monde.Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
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J'ai lu hier:Le Musée Du Monde N° 14 du 3 Janvier 2014
Diego Vélasquez
Les Ménines
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J'ai lu hier:L'Estampille/L'Objet d'Art n° 497
° 497 - Janvier 2014 -
ISSN : 0998-8041
Sommaire
L'objet surréaliste exposé au centre Pompidou. Les...
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J'ai lu hier:Les Merveilles du monde chrétien
Dans ce numéro, les Cahiers de Science&Vie vous présentent une sélection des plus beaux chefs-d’œuvre de l’architecture et de l’art religieux.
Un florilège d’édifices et d’œuvres d’art tous plus impressionnants les uns que les autres.
« Pour l’Église, il était nécessaire de faire voir pour mieux faire croire » Daniel Russo, Page 104 -
J'ai lu ce soir:Piero della Francesca - Conversation sacrée
Le Musée du Monde - vol. 13
La collection « Le Musée du Monde » décrypte les chefs-d’œuvre des grands peintres. Treizième invitation à plonger dans l’histoire de la peinture, Piero della Francesca lève le voile sur les mystères de la première Renaissance italienne.
Conversation sacrée
A Florence, Arezzo ou à la cour d’Urbino, l’artiste témoigne des intentions, des connaissances et des croyances de son temps. En humaniste, il campe avec finesse et brio ses contemporains tout en brossant les traits d’une société sûre d’elle et de ses conquêtes. En érudit, au fait des derniers traités mathématiques, il cultive l’art de la perspective et ravive, avec modernité, une symbolique issue du Moyen âge. En précurseur, à l’instar de Fra Angelico, il instille au sein des églises un nouvel espace en prolongeant leur architecture de retables monumentaux, ouverts, épurés, équilibrés. En habile compositeur, il campera une nature idéale, en souvenir des paysages toscans de son enfance et des remparts de Borgo Sansepolcro auprès desquels il a grandi. Un air d’éternité emplit son œuvre dont le doute, la peur ou l’inquiétude semblent absents. Sa Conversation sacrée porte en elle tous les traits de son caractère précis et généreux, humble et majestueux, inventif et intérieur, vif et serein. Cette Vierge placée à l’exact centre de la composition en prière devant un Enfant Jésus nu, abandonné à son sommeil, possède la douceur d’une mère et la plastique altière d’une sainte. Son regard d’une insondable profondeur est l’unique point de convergence de l’ensemble du tableau. Avec une apparente simplicité, Piero della Francesca orchestra savamment une esthétique naissante paisible et lumineuse, nous livrant avec subtilité ses secrets qui aujourd’hui encore piquent la curiosité de regards neufs. Sa poésie d’un autre âge aura su traverser les siècles avec la force inventive et universelle des temps modernes.Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
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J'ai fini hier:Arts magazine décembre 2013
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J'ai fini hier:L'Oeil N°663
Décembre 2013
Plurielles comme les « modernités » du nouvel accrochage réussi du Centre Pompidou. Courageusement, le Musée national d’art moderne réalise avec le quatrième accrochage thématique de ses collections permanentes une relecture critique de l’histoire de l’art de 1905 à 1970. Fini le récit progressiste et dominant de l’histoire de l’art occidental qui voit s’enchaîner seuls les mouvements européens d’avant-garde – le cubisme après le fauvisme, etc. –, place à une histoire globale de l’art qui prend en compte les « autres » modernités, celles d’Asie, d’Afrique, des Amériques latine et du Nord… « “Modernités plurielles” élargit ce principe à une relecture non plus thématique, mais générale et historique de l’histoire de l’art », écrit dans le catalogue Catherine Grenier, directrice adjointe du MNAM et grand ordonnateur de ce nouvel accrochage qui ajoute, par ...
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J'ai terminé ce soir:L'Estampille/L'Objet d'Art n° 496
L'Art déco à la Cité de l'Architecture
N° 496 - Décembre 2013 -
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J'ai terminé cet après-midi: le Premier numéro du Le Journal des Expositions 06|12|13
L’art et la manière
Le Journal des Expositions est en kiosques ce samedi 7 décembre. Consacré aux plus belles expositions en France et à l’international, il est dirigé par René-Marc Chaffardon, fondateur de Beaux-Arts Magazine et de Muséart.
À mi-chemin entre magazine et beau livre d’art, sa maquette privilégie les visuels et l’épure. Sur 172 pages, expos et musées sont à l’honneur à travers une sélection à la fois éclectique et curieuse qui fait la part belle aux capitales européennes mais aussi à la province française. Rendez-vous immanquables, lieux oubliés, carnets de voyage, chroniques portant sur un courant ou un artiste, temps forts et grands noms, entretien avec une personnalité, sélection de beau livres sont au programme. Chaque numéro comportera également un flash back sur un évènement marquant et pour ce premier opus, c’est l’exposition Toutankhamon de 1967 à Paris qui tient la vedette de cette séquence souvenir.
La régie du titre a été confiée aux Inrocks.
Calendrier de parutions - remise des éléments techniques 10 jours avant parution : 20 février, 17 avril, 19 juin, 11 septembre, 20 novembre.
- Périodicité : bimestrielle
- Format : 220 x 285, dos carré collé
- Tirage : 45 000 exemplaires
- Tarif brut PQ – publicité commerciale : 8 000 euros
- Tarif brut PQ - publicité culture : 7 000 euros
Contact publicité : Benjamin Cachot – 01 42 44 18 12 – benjamin.cachot@inrocks.com
http://www.lesblogsmedias.fr/2013/12/06/111404-premier-numero-pour-le-journal-des-expositions/
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J'ai fini hier soir:Beaux Arts magazine n° 355 (Janvier 2014)
Prochain numéro le 19 décembre 2013
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J'ai terminé aujourd'hui:L'Oeil N°664
Janvier 2014
Finalistes Les arts plastiques n’ont pour une fois rien à envier au spectacle vivant et à ses nominations polémiques. Le nouveau directeur du Musée national d’art moderne vient de prendre son poste à l’issue d’une procédure interminable entachée par une série de manœuvres éhontées qui ne grandit pas l’image de la France et de ses institutions à l’extérieur. C’est donc Bernard Blistène qui succède à Alfred Pacquement, alors que la candidature du premier, en dépit de sa qualité indéniable, n’avait pas été retenue dans le carré des finalistes. Ce dénouement, qui a surpris jusqu’aux observateurs les plus avisés, n’a été permis que parce que l’Allemande Marion Ackermann et l’Autrichien Max Hollein, deux directeurs d’institutions européennes respectées, ont retiré au dernier moment leur candidature après avoir été l’objet d’une virulente campagne de dénigrement. ...
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FÉVRIER 2014 : éditions FLEUVE NOIR (GRAND FORMAT) quatrième enquête d’Amédée MALLOCK : « LES LARMES DE PANCRACE »
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J'ai terminé hier soir:Le Tour du monde des chefs-d'œuvre en péril
19 décembre 2013
L’équipe de Beaux Arts fait ici le tour du monde des chefs-d’œuvre en péril : un état d’une situation inquiétante.
Ce numéro soulève aussi bien le problème des fresques de Pompéi que ceux des temples d’Angkor qui se délitent, aux ruines romaines de Palmyre sous le feu des combattants syriens, qu’au chef-d’oeuvre de Léonard de Vinci La Cène, les spécialistes s’avérant incapables de se mettre d’accord sur une technique de restauration.
Un tour du monde à la fois positif et décourageant. Car les causes de détérioration sont multiples : inconscience des peuples qui s’entretuent et détruisent ce qui a fait la grandeur de leur passé, fléaux climatiques de toute nature, manque cruel de moyens comme en Italie, tourisme de masse qui sera certainement la pire des plaies à venir, tous facteurs qui provoquent ou provoqueront un jour la transformation de sites grandioses en sanctuaires protégés et inaccessibles. Mais des moyens nouveaux existent pour les sauver, l’UNESCO joue dans ce domaine un rôle très positif, des mécènes viennent à la rescousse, les techniques de restauration s’améliorent.
Un numéro destiné à ceux que les grandes civilisations et l’histoire de l’art passionnent.
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-773-Le-Tour-du-monde-des-chefs-d-uvre-en-peril.html -
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J'ai lu hier soir:Arts magazine janvier 2014
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J'ai lu aujourd'hui:La peinture de paysage des origines au XVIIe siècle( que Mon mari m'a offert)
de Bernard Biard
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J'ai lu hier:Delacroix - La Mort de Sardanapale- Le Musée du Monde - vol. 12
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Ce douzième opus plonge dans le romantisme avec Eugène Delacroix. Inspiré par l’Orient, le peintre s’oppose à la rigueur des Lumières en exaltant le sentiment et le rêve.
La Mort de Sardanapale
Charles Baudelaire aura pour le peintre des mots qui campent l’homme, l’artiste comme le territoire qu’il a choisi d’explorer : « Quel est donc ce je-ne-sais-quoi de mystérieux que Delacroix a mieux traduit qu’aucun autre ? C’est l’invisible, c’est l’impalpable, c’est le rêve, c’est les nerfs, c’est l’âme. » Son Sardanapale (1827), aussi alangui qu’impassible, indifférent à son propre destin, est un emblème du héros mythique désabusé, qui préfère précipiter son peuple dans le chaos et le néant plutôt qu’accepter la défaite en renonçant au pouvoir. Il périra par le feu, et sa cour par les armes. Dans cet Orient romantique et imaginaire – que Delacroix ira étudier sur place – s’affirme le privilège du sentiment sur la raison, du rêve et de la fantaisie sur une vision lucide ou maîtrisée du monde. Les romantiques s’opposent à la rigueur rationnelle des Lumières et au néoclassicisme de leurs prédécesseurs. Le drame et la passion entrent dans l’histoire, et avec eux la délicatesse de Corot ou la sensualité de Géricault. Avaient-ils raison ? La violence d’un tigre au combat, le regard détourné d’une esclave dans un harem en disent peut-être davantage sur les moeurs et les idées d’un temps que bien des discours. Le regard de Delacroix possède ce pouvoir flamboyant de vie, nous répétant sans cesse que la modernité est en marche. Signac ou Van Gogh s’en saisiront, rappelant eux aussi que le romantisme n’a pas seulement traversé le xixe siècle mais les passions de tout temps.Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
http://boutique.lemonde.fr/livres/musee-du-monde/musee-du-monde-12-delacroix.html