Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Polémique autour de la restauration du retable d’Issenheim
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Le Palais Lumière accueille pour la première fois en France les chefs d’oeuvre issus du Liechtenstein museum de Vienne
qui abrite la plus importante collection privée européenne de nos jours. Le Baroque sera largement représenté à travers la peinture et la sculpture italienne (Marcantonio Franceschini, Guido Reni, Canaletto ou encore Massimiliano Benzi Soldano) et la peinture flamande (Rubens, Rembrandt ou encore Van Dyck...). Environ 70 tableaux (dont des oeuvres de dimensions monumentales), 20 sculptures et 15 pièces de mobilier sélectionnés pour leur exceptionnelle qualité seront ainsi visibles pour la première fois en France.
Un deuxième grand ensemble sera consacré au classicisme et au Biedermeier, un mouvement pictural initié par Amerling,
Gauermann ou Waldmüller au XIXe siècle.
En guise de prologue, une salle sera consacrée à l’histoire de la famille Liechtenstein. Des portraits des princes mécènes témoigneront d’une passion pour l’art, ininterrompue depuis plusieurs siècles.
Commissariat : Johann Kräftner, directeur du Liechtenstein museum et Caroline Messensee, historienne de l’art .
Tous les jours 10h30-19h (lundi 14h-19h). Les jours fériés, se renseigner au préalable.
Nocturnes vendredi 5 et 19 août jusqu'à 22h
Quai Albert-Besson, 74500 Evian. Tél. +33(0)4 50 83 15 90 .
Légende : Peter Paul Rubens, Mars et Rhea Silvia, 1616/17 © Collections Princières du Liechtenstein, Vaduz-Wien.
Charles-Joseph Natoire, Nemi : l’église Saint-François et le lac, encre et aquarelle sur papier, 31 x 43,6 cm (MONTPELLIER, MUSÉE ATGER).
Vues campagnardes ou urbaines, scènes bucoliques ou ruines tourmentées, l’art du paysage se décline à la pierre noire, la sanguine, le lavis d’encre ou encore l’aquarelle. Avec en contrepoint une sélection de treize dessins du XIXe siècle.
Un délicieux petit maître du XIXe siècle Fils d'un notaire, ce peintre délicat fit ses débuts dans la vie active comme commis aux écritures. Peu attiré par le notariat, il s'amusait entre la copie minutieuse de deux actes, à tirer le portrait des clients de l'étude, notamment celui des jeunes et jolies femmes qu'il croquait à ravir.
En 1865, il convainquit ses parents de lui offrir des leçons particulières de dessin. L'expérience semble avoir réussi et les résultats encourageants.
Cela permit au jeune homme de monter à Paris, dès 1866, où il devint l'élève d'Isidore Pils puis du célèbre Augustin Feyen-Perrin.
En route pour la capitale, Charnay avait découvert la forêt de Fontainebleau, et cela avait été pour lui un véritable coup de foudre.
Amoureux de la nature, il ne se lassait pas de dessiner les arbres, les sous-bois, les bords de rivière, les animaux en liberté, les demeures bourgeoises ou paysannes.
Le Point - Publié le 24/06/2011 à 14:52
Pierre Bonnard, "Le bain". Marthe sous l'oeil de son peintre de mari. © Tate Images
La structure d’Anish Kapoor a rendu, le 23 juin, son dernier souffle. Après l’arrêt des turbines qui le maintenaient en vie, le Léviathan conçu par l’artiste pour Monumenta, un monstre de caoutchouc haut de 17,35 m pour 100 m de long, a fini de cracher les 72 000 m3 d’air envoyés dans ses poumons. Mort, le Léviathan ? Pas sûr, il est comme le monstre de Job : « inébranlable », capable de rire « du frémissement du javelot ». Même si l’artiste a fait référence au Léviathan de Hobbes, allégorie de l’État, le Léviathan de Kapoor partage avec celui de la Bible ce pouvoir de faire se retirer « les vagues de la mer »… afin que s’ouvrent les colonnes des journaux étrangers. Du New York Times à Der Spiegel, d’El País au Chicago Tribune, la presse internationale a unanimement salué la prestation de l’artiste britannique, le critique du Telegraph confessant même avoir été « complètement ...conquis ».
http://www.artclair.com/oeil/couvertures/numeros/parus_couverture/00555/oeil-juillet-aout-2011.php
cf.
http://www.lauravanel-coytte.com/search/j'ai%20lu
http://www.lauravanel-coytte.com/la_presse/
parce que j'aime lire la presse magazine, quotidienne, hebdo, mensuelle, généraliste ou spécialisée
et que ce blog parle de ce que j'aime
de Saint-Etienne à la Clé d'Voûte(7,rue Basse des Rives)
http://www.cercledeslettresetdesarts-st-etienne.fr/index.php?rubrique=1
Cette huile réalisée en 1891, estimée entre 20 et 30 millions de dollars, était l’une des principales pièces proposées par Christie's en cette seconde journée des grandes enchères de printemps à New York.
Les Peupliers, une toile de l’impressionniste Claude Monet, a été vendue mercredi 22,4 millions de dollars par Christie’s en cette seconde journée des grandes enchères de printemps à New York. Cette huile réalisée en 1891, estimée entre 20 et 30 millions de dollars, était l’une des principales pièces proposées par le marchand d’art. Les Iris mauves, une autre toile de Monet estimée entre 15 et 20 millions de dollars, n’ont pas trouvé preneur. Les femmes d’Alger, peintes en 1955 par Picasso, se sont vendues à 21,3 millions de dollars. Elles étaient estimées entre 20 et 30 millions de dollars.
"Les Femmes d'Alger"
Salles des pastels - 2e étage - Impressionnistes
Jusqu'au 23 mai 2011
Entre 1860 et la fin du XIXe siècle, nombreux sont les peintres qui, à l’instar des impressionnistes, expérimentent de façon novatrice les techniques traditionnelles de la gravure. Qu’il s’agisse d’eau-forte ou de lithographie, la liberté du trait, les effets de texture et le caractère d’inachèvement caractérisent généralement ces œuvres graphiques.
Le peintre Félix Bracquemond (1833-1868) est l’un des initiateurs de cet intérêt nouveau des peintres pour la gravure. Il est le fondateur en 1862 à Paris avec l’imprimeur Alphonse Cadart (1828-1875) de la Société des Aquafortistes, association qui expose et diffuse avec succès les eaux-fortes proposées en albums.
Les œuvres gravées d’Edouard Manet (1832-1883) sont bien représentées dans les collections du musée des Beaux-Arts. L’artiste contribue au renouvellement de la technique de l’eau-forte, en lien avec les thèmes de ses peintures. Il interprète parfois lui-même en gravure ses propres tableaux, comme Lola de Valence d’après le tableau de 1862, conservé au musée d’Orsay.
Il exploite magistralement les possibilités de la lithographie : le visage de Berthe Morisot (1841-1895), amie du peintre souvent choisie comme modèle, y est saisi avec vivacité en quelques traits, loin d’une représentation photographique figée.
A la suite des impressionnistes, les paysagistes cherchent à rendre les aspects changeants de la lumière suivant les variations atmosphériques liées aux études en plein-air au fil des saisons. En gravure, leurs approches diffèrent suivant les sensibilités ou l’instant saisi : travail du trait en petites touches pour Soleil couchant dans le port d’Anvers de Johan Barthold Jongkind (1819-1891), fines zébrures du rendu de la pluie pour Les fiacres sous la pluie de Félix Buhot (1847-1898), et en lithographie, velouté de la chaleur d’été pour La Pêche du lyonnais Adolphe Appian (1818-1898).
Salles 200 - 2e étage - Art moderne
Jusqu'au 3 mai 2011
Le musée des Beaux-Arts possédait deux œuvres de Max Schoendorff dont l’une acquise dès 1970. Grâce à la générosité de plusieurs donateurs – André Dubois, Françoise Dupuy-Michaud, Jean-Paul Jungo, Gilbert Monin – la collection du XXe siècle s’est enrichie d’un ensemble de dessins, de peintures et de lithographies. À l’occasion de ces donations, le musée invite à redécouvrir les travaux de cet artiste.
Max Schoendorff, né à Lyon en 1934, est issu d’une famille de cristalliers lorrains. Son père lui fait découvrir la langue et la culture germaniques. Après des études littéraires qui le conduisent au professorat, il renonce à son poste d’enseignant pour assister un de ses amis, l’homme de théâtre Roger Planchon. Puis il abandonne l’écriture au profit de la peinture. Dorénavant, il expose régulièrement, à Lyon notamment, d’abord à la galerie Folklore-Marcel Michaud, puis, à partir de 1966, à la galerie Verrière.
Au début des années 1960, c’est le théâtre qui l’accapare encore. Il est tour à tour décorateur, costumier, scénographe et metteur en scène. Dans les années 1970, il collabore, entre autres, avec le metteur en scène Jacques Rosner, travaille pour le T.N.P. de Villeurbanne, la Comédie-Française, les Opéras de Paris et de Lyon, ou encore le Schiller Theater de Berlin. Le cinéma est également une de ses passions : il est l’un des cofondateurs de la revue Premier Plan, du Congrès indépendant du cinéma international (C.I.C.I.), enfin décorateur pour Jean-Marie Straub et Danièle Huillet.
Schoendorff appartient à une génération profondément marquée par l’imaginaire surréaliste. Les écrivains Antonin Artaud et Georges Bataille, les peintres Max Ernst, André Masson et Hans Bellmer ont enrichi sa recherche. Mais sa peinture semble également nourrie par des maîtres anciens comme Greco, Rubens, ou Grünewald.
Exposition : 10€ / 6€ / Gratuit
Le billet de l'exposition donne accès à l'exposition dossier Lyon et les arts de l'Islam (2e étage salle d'expo-dossier) et aux collections permanentes.
Carte musées : 20€ carte valable un an dans six musées de la ville.
L'audioguide de l'exposition est inclus dans le prix du billet.
Visites commentées : 3€/ Gratuit
NOCTURNE dans l'exposition
Vendredi 6 mai de 18h à 22h : 5€/ Gratuit
Sans réservation. Programmation détaillée
Café-restaurant ouvert jusqu'à 23h.
l’Europe moderne et les arts de l’Islam.
Au cours du XIXe siècle, l’Europe découvre un nouvel univers visuel, celui des arts de l’Islam.
Le marché de l’art et les collections privées contribuent à forger un nouveau regard et un nouveau savoir à travers les voyages et les expéditions, le développement de la photographie, les publications, les expositions.
À l’occasion de voyages, nombre de collectionneurs constituent des ensembles d’œuvres souvent spectaculaires qui témoignent de l’émerveillement de l’Occident pour l’Orient. L’exposition suggère que nous demeurons aujourd’hui les héritiers de ces nouveaux codes visuels.
La découverte des arts de l’Islam donne naissance à deux révélations :
- l’une, diffusée surtout par la peinture, s’inspire des décors des palais et harems pour une vision fantasmée de la fable orientaliste ;
- l’autre est portée par les théoriciens de l’ornement et certains artistes d’avant-garde. Ils recherchent dans l’art de l’islam une nouvelle esthétique qui pourrait transformer les codes de représentation occidentale. Tapis et tissus, céramiques, métaux, marqueteries de bois ou encore d’ivoire introduisent un nouveau répertoire de formes, de motifs et de techniques.
L’exposition illustre ces deux visions à travers différents parcours individuels ou collectifs : Pionniers, voyageurs, photographes ou collectionneurs sont fascinés par l’originalité de cette nouvelle culture visuelle alors même que l’histoire de la représentation est en crise.
Le parcours s’achève avec l’évocation d’un moment d’espoir utopique : celui où des artistes, comme Henri Matisse ou Paul Klee, ont rêvé, peu avant la Première Guerre mondiale, d’une fusion entre regard « occidental » et regard « oriental ».
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Giorgio Ghisi, Jérémie, détail, vers 1549, burin |
Michel-Ange est un nom retentissant de notre culture, un artiste légendaire qui attire aujourd’hui les foules et transite, par le biais des images de ses créations, dans l’univers de la publicité et des médias.
Mais pour Michelangelo Buonarroti (1475-1564), la renommée ne se fait pas attendre : deux biographes, Vasari et Condivi, exaltent son talent au milieu du XVIe siècle, alors que ses réalisations suscitent déjà une floraison de commentaires et de reproductions sous différentes formes. Cette production considérable de copies, réalisées d’après les compositions du maître, est très représentée dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon. Elle permet de retracer l’évolution même du phénomène Michel-Ange et le rayonnement de son style, grâce à la circulation d’estampes qui diffusent un peu partout ses pièces maîtresses, avant la généralisation des procédés photographiques.
L’exposition D’après Michel-Ange introduit ainsi à la réception de l’œuvre du grand artiste et invite, simultanément, à une relecture par étapes de son parcours. Les estampes de la Bibliothèque sont confrontées à d’autres supports et techniques de reproduction (dessin, moulage, peinture), avec un jeu de renvois qui montre souvent une dérivation indirecte d’après l’original michelangelesque (une « copie de la copie »), ou parfois en propose une réinterprétation personnelle.
Claudio Galleri
Commissaire de l’exposition
responsable de la collection d’estampes
BM Lyon
Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
Paris, Musée d'Orsay
Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :
L'hôtel de ville offre aux visiteurs une exposition exceptionnelle des chefs-d'oeuvre impressionnistes consacrés à Paris.
Edgar Degas, "Femmes à la terrasse d'un café" (détail). © Hervé Lewandowski / RMN(Musée d'Orsay)
Vélasquez, Rembrandt, Goya, Delacroix, Van Gogh, Cézanne, Picasso, Warhol, nombre de grands maîtres ont réalisé leur autoportrait. Qu'est-ce qui pousse ainsi les artistes à se représenter eux-mêmes ? Mégalomanie ? Narcissisme ? Ou bien plutôt la volonté de s'interroger : qui suis-je ? Qu'est-ce qu'être artiste ? Qu'est-ce que peindre ? Plus qu'une genre en soi, l'autoportrait semble indissociable de l'acte même de créer. En se regardant dans le miroir, les artistes s'observent, tentent de percer leur propre mystère et nous livrent ensuite leur étrange reflet. Vaste panorama des chefs-d'œuvre du genre, du XVe siècle à nos jours, cet ouvrage invite à la contemplation autant qu'à la réflexion. De manière simple et sensible, toujours en partant des œuvres, il tente de donner des clés pour mieux appréhender et découvrir ces artistes qui ont décidé" de se représenter et de se montrer. Autant de témoignages qui se dessinent, au fil des pages, une véritable petite histoire de l'art racontée par les artistes eux-mêmes.
Le Point.fr - Publié le 15/02/2011 à 15:54 - Modifié le 15/02/2011 à 17:59
"Blanchisseuses souffrant des dents" ou "Étude de têtes de femme" d'Edgar Degas a été volé au Havre en 1973. © DR