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L'art - Page 87

  • Catégories : L'art

    Actualité artistique : le top 5 des expositions de l'année

    Les expositions de l'année qu'il ne fallait pas rater : Le paysage au XVIIe, Monumenta 2011, Miró sculpteur, Caillebotte, et l'exposition Brancusi-Serra

    De la plus classique, pour les admirateurs de la beauté des paysages peints, à la plus sensationnelle pour les amateurs d’émotions fortes, suscitées par Le Léviathan, ces expositions pouvaient combler le plus exigeant des amateurs d’art. Ceux qui préfèrent la simplicité des formes pourront confronter les œuvres sculptées par Brancusi et Serra ou sourire devant la réappropriation poétique de l’objet par Miró. Les amateurs de peinture dite « impressionniste » s’interrogeront sur l’œuvre d’un artiste inclassable, annonciateur de nouveaux courants picturaux que fut Caillebotte,

    Poussin et Le Lorrain, des grands peintres présents à Rome au XVIIe siècle pour célébrer l'art du paysage exposés au Grand Palais à Paris

    Le paysage est un thème privilégié par les peintres et au début du XVIIe siècle les plus grands artistes, parmi eux Claude Lorrain et Nicolas Poussin, vont donner ses lettres de noblesse à la représentation de la nature et à sa beauté dans une conception idéalisée.



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  • J'ai lu:L'Oeil N°637

    image.jpgJuillet-août 2011

    La structure d’Anish Kapoor a rendu, le 23 juin, son dernier souffle. Après l’arrêt des turbines qui le maintenaient en vie, le Léviathan conçu par l’artiste pour Monumenta, un monstre de caoutchouc haut de 17,35 m pour 100 m de long, a fini de cracher les 72 000 m3 d’air envoyés dans ses poumons. Mort, le Léviathan ? Pas sûr, il est comme le monstre de Job : « inébranlable », capable de rire « du frémissement du javelot ». Même si l’artiste a fait référence au Léviathan de Hobbes, allégorie de l’État, le Léviathan de Kapoor partage avec celui de la Bible ce pouvoir de faire se retirer « les vagues de la mer »… afin que s’ouvrent les colonnes des journaux étrangers. Du New York Times à Der Spiegel, d’El País au Chicago Tribune, la presse internationale a unanimement salué la prestation de l’artiste britannique, le critique du Telegraph confessant même avoir été « complètement ...conquis ».

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    http://www.artclair.com/oeil/couvertures/numeros/parus_couverture/00555/oeil-juillet-aout-2011.php

    cf.

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/j'ai%20lu

    http://www.lauravanel-coytte.com/la_presse/

    parce que j'aime lire la presse magazine, quotidienne, hebdo, mensuelle, généraliste ou spécialisée

    et que ce blog parle de ce que j'aime

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  • Catégories : L'art, Saint-Etienne(Loire(42,Rhône-Alpes: vie, travail)

    Hier soir à 18h30: Soirée Poé-sique du Cercle des Lettres et des Arts

    de Saint-Etienne à la Clé d'Voûte(7,rue Basse des Rives)

    http://www.cercledeslettresetdesarts-st-etienne.fr/index.php?rubrique=1

    J'ai lu: "Rue des étoiles" et "Je suis une fille de feu", extraits de "Mes paysages de Nerval et Baudelaire"
     
    J'ai entendu des poèmes, chansons sympa, fait des rencontres intéressantes, pris des photos avec mon portable ... mais je n'arrive pas à les transférer sur mon PC.... HELP
  • Catégories : L'art

    «Les Peupliers» de Monet vendus 22millions de dollars

    Cette huile réalisée en 1891, estimée entre 20 et 30 millions de dollars, était l’une des principales pièces proposées par Christie's en cette seconde journée des grandes enchères de printemps à New York.

    Les Peupliers, une toile de l’impressionniste Claude Monet, a été vendue mercredi 22,4 millions de dollars par Christie’s en cette seconde journée des grandes enchères de printemps à New York. Cette huile réalisée en 1891, estimée entre 20 et 30 millions de dollars, était l’une des principales pièces proposées par le marchand d’art. Les Iris mauves, une autre toile de Monet estimée entre 15 et 20 millions de dollars, n’ont pas trouvé preneur. Les femmes d’Alger, peintes en 1955 par Picasso, se sont vendues à 21,3 millions de dollars. Elles étaient estimées entre 20 et 30 millions de dollars.

    "Les Femmes d'Alger"

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  • J'ai aimé hier:L'estampe au temps de l'impressionnisme

    Salles des pastels - 2e étage - Impressionnistes
    Jusqu'au 23 mai 2011

    Entre 1860 et la fin du XIXe siècle, nombreux sont les peintres qui, à l’instar des impressionnistes, expérimentent de façon novatrice les techniques traditionnelles de la gravure. Qu’il s’agisse d’eau-forte ou de lithographie, la liberté du trait, les effets de texture et le caractère d’inachèvement caractérisent généralement ces œuvres graphiques.

     
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    Edouard Manet, Lola de Valence, eau forte, 1862-63
     

    Le peintre Félix Bracquemond (1833-1868) est l’un des initiateurs de cet intérêt nouveau des peintres pour la gravure. Il est le fondateur en 1862 à Paris avec l’imprimeur Alphonse Cadart (1828-1875) de la Société des Aquafortistes, association qui expose et diffuse avec succès les eaux-fortes proposées en albums.   

    Les œuvres gravées d’Edouard Manet (1832-1883) sont bien représentées dans les collections du musée des Beaux-Arts. L’artiste contribue au renouvellement de la technique de l’eau-forte, en lien avec les thèmes de ses peintures. Il interprète parfois lui-même en gravure ses propres tableaux, comme Lola de Valence d’après le tableau de 1862, conservé au musée d’Orsay.
    Il exploite magistralement les possibilités de la lithographie : le visage de Berthe Morisot (1841-1895), amie du peintre souvent choisie comme modèle, y est saisi avec vivacité en quelques traits, loin d’une représentation photographique figée.

    A la suite des impressionnistes, les paysagistes cherchent à rendre les aspects changeants de la lumière suivant les variations atmosphériques liées aux études en  plein-air au fil des saisons. En gravure, leurs approches diffèrent suivant les sensibilités ou l’instant saisi : travail du trait en petites touches pour Soleil couchant dans le port d’Anvers de Johan Barthold Jongkind (1819-1891), fines zébrures du rendu de la pluie pour Les fiacres sous la pluie de Félix Buhot (1847-1898), et en lithographie, velouté de la chaleur d’été pour La Pêche du lyonnais Adolphe Appian (1818-1898).

     

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  • Catégories : Des expositions, Des musées, L'art, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    J'ai aimé hier:Max Schoendorff, Accrochage

    Salles 200 - 2e étage - Art moderne
    Jusqu'au 3 mai 2011

    Le musée des Beaux-Arts possédait deux œuvres de Max Schoendorff dont l’une acquise dès 1970. Grâce à la générosité de plusieurs donateurs – André Dubois, Françoise Dupuy-Michaud, Jean-Paul Jungo, Gilbert Monin – la collection du XXe siècle s’est enrichie d’un ensemble de dessins, de peintures et de lithographies. À l’occasion de ces donations, le musée invite à redécouvrir les travaux de cet artiste.

     
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    Max Schoendorff, Florizel et Perdita, 1988 © Lyon, musée des Beaux-Arts
     

    Max Schoendorff, né à Lyon en 1934, est issu d’une famille de cristalliers lorrains. Son père lui fait découvrir la langue et la culture germaniques. Après des études littéraires qui le conduisent au professorat, il renonce à son poste d’enseignant pour assister un de ses amis, l’homme de théâtre Roger Planchon. Puis il abandonne l’écriture au profit de la peinture. Dorénavant, il expose régulièrement, à Lyon notamment, d’abord à la galerie Folklore-Marcel Michaud, puis, à partir de 1966, à la galerie Verrière.

    Au début des années 1960, c’est le théâtre qui l’accapare encore. Il est tour à tour décorateur, costumier, scénographe et metteur en scène. Dans les années 1970, il collabore, entre autres, avec le metteur en scène Jacques Rosner, travaille pour le T.N.P. de Villeurbanne, la Comédie-Française, les Opéras de Paris et de Lyon, ou encore le Schiller Theater de Berlin. Le cinéma est également une de ses passions : il est l’un des cofondateurs de la revue Premier Plan, du Congrès indépendant du cinéma international (C.I.C.I.), enfin décorateur pour Jean-Marie Straub et Danièle Huillet.

    Schoendorff appartient à une génération profondément marquée par l’imaginaire surréaliste. Les écrivains Antonin Artaud et Georges Bataille, les peintres Max Ernst, André Masson et Hans Bellmer ont enrichi sa recherche. Mais sa peinture semble également nourrie par des maîtres anciens comme Greco, Rubens, ou Grünewald.

     

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  • Catégories : Des expositions, Des musées, L'art, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    J'ai aimé hier:Lyon et les arts de l'Islam

    Le Génie de l’Orient, Lyon et les arts de l’Islam

    Parcours de l’exposition-dossier
    2 avril - 19 septembre


    Au XIXe siècle, Lyon joue un rôle particulier dans la découverte des arts de l’Islam. Dans cette ville prospère engagée dans le développement industriel et bancaire, les grands bourgeois aiment à s’entourer d’objets précieux. À partir des années 1860, certains de ces collectionneurs se passionnent pour les objets de l’Espagne musulmane, du Maghreb, d’égypte, de Turquie ou encore du Proche et Moyen-Orient.
    Sur le modèle des grands musées européens et sous l’influence de ces amateurs éclairés, les musées lyonnais constituent peu à peu des collections « d’art oriental » et de grandes expositions sont organisées, dans le but explicite de renouveler le regard des artisans et de favoriser ainsi la création artistique. Sous l’influence de cette vogue « orientalisante », la « mauresque » et « l’arabesque » comptent bientôt parmi les ornements privilégiés de la soierie lyonnaise.
    C’est cet engouement lyonnais pour les arts de l’Islam que cette exposition propose de découvrir.
    TARIFS

     

    Exposition : 10€ / 6€ / Gratuit
    Le billet de l'exposition donne accès à l'exposition dossier Lyon et les arts de l'Islam (2e étage salle d'expo-dossier) et aux collections permanentes.
    Carte musées : 20€ carte valable un an dans six musées de la ville.
    L'audioguide de l'exposition est inclus dans le prix du billet.
    Visites commentées : 3€/ Gratuit

    HORAIRES
    Musée et exposition ouverts tous les jours, sauf mardi et jours fériés, de 10h à 18h, vendredi de 10h30 à 18h.

     


    NOCTURNE dans l'exposition
    Vendredi 6 mai de 18h à 22h : 5€/ Gratuit
    Sans réservation. Programmation détaillée
    Café-restaurant ouvert jusqu'à 23h.

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  • Catégories : Des expositions, Des musées, L'art, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    J'ai aimé hier:"Le génie de l'Orient"

    216254_139530752786292_100001881054048_261797_1662057_n.jpgl’Europe moderne et les arts de l’Islam.

    2 avril - 4 juillet 2011

     


     

    Au cours du XIXe siècle, l’Europe découvre un nouvel univers visuel, celui des arts de l’Islam.

    Le marché de l’art et les collections privées contribuent à forger un nouveau regard et un nouveau savoir à  travers les voyages et les expéditions, le développement de la photographie, les publications, les expositions.
    À l’occasion de voyages, nombre de collectionneurs constituent des ensembles d’œuvres souvent spectaculaires qui témoignent de l’émerveillement de l’Occident pour l’Orient. L’exposition suggère que nous demeurons aujourd’hui les héritiers de ces nouveaux codes visuels.

    La découverte des arts de l’Islam donne naissance à deux révélations :
    - l’une, diffusée surtout par la peinture, s’inspire des décors des palais et harems pour une vision fantasmée de la fable orientaliste ;
    - l’autre est portée par les théoriciens de l’ornement et certains artistes d’avant-garde. Ils recherchent dans l’art de l’islam une nouvelle esthétique qui pourrait transformer les codes de représentation occidentale. Tapis et tissus, céramiques, métaux, marqueteries de bois ou encore d’ivoire introduisent un nouveau répertoire de formes, de motifs et de techniques.

    L’exposition illustre ces deux visions à travers différents parcours individuels ou collectifs : Pionniers, voyageurs, photographes ou collectionneurs sont fascinés par l’originalité de cette nouvelle culture visuelle alors même que l’histoire de la représentation est en crise.

    Le parcours s’achève avec l’évocation d’un moment d’espoir utopique : celui où des artistes, comme Henri Matisse ou Paul Klee, ont rêvé, peu avant la Première Guerre mondiale, d’une fusion entre regard « occidental » et regard « oriental ».

     
    Commissariat de l'exposition
    Salima Hellal, conservateur du patrimoine, chargée des collections d'objets d'art, musée des Beaux-Arts de Lyon,
    Rémi Labrusse, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Paris X Nanterre.
    Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/ Direction générale des patrimoines/ Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.

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  • J'ai aimé hier:D'après Michel-Ange

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    D’après Michel-Ange
    Graveurs et copistes de la Renaissance au XIXe siècle

    Giorgio Ghisi, Jérémie, détail, vers 1549, burin

    Giorgio Ghisi, Jérémie, détail, vers 1549, burin

    Michel-Ange est un nom retentissant de notre culture, un artiste légendaire qui attire aujourd’hui les foules et transite, par le biais des images de ses créations, dans l’univers de la publicité et des médias.
    Mais pour Michelangelo Buonarroti (1475-1564), la renommée ne se fait pas attendre : deux biographes, Vasari et Condivi, exaltent son talent au milieu du XVIe siècle, alors que ses réalisations suscitent déjà une floraison de commentaires et de reproductions sous différentes formes. Cette production considérable de copies, réalisées d’après les compositions du maître, est très représentée dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon. Elle permet de retracer l’évolution même du phénomène Michel-Ange et le rayonnement de son style, grâce à la circulation d’estampes qui diffusent un peu partout ses pièces maîtresses, avant la généralisation des procédés photographiques.
    L’exposition D’après Michel-Ange introduit ainsi à la réception de l’œuvre du grand artiste et invite, simultanément, à une relecture par étapes de son parcours. Les estampes de la Bibliothèque sont confrontées à d’autres supports et techniques de reproduction (dessin, moulage, peinture), avec un jeu de renvois qui montre souvent une dérivation indirecte d’après l’original michelangelesque (une « copie de la copie »), ou parfois en propose une réinterprétation personnelle.

    Claudio Galleri
    Commissaire de l’exposition
    responsable de la collection d’estampes
    BM Lyon

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  • Catégories : L'art, La presse

    Arts magazine de mai 2011

    Joan Miró : The Ladder of Escape

    La Tate Modern aligne plus de 150 œuvres de Joan Miró (1893-1983), au style si reconnaissable (àplats de couleur vive, symboles énigmatiques, points et traits noirs rythmant...

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    Ville : Londres

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  • Alfred Stevens


    Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
    huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
    Paris, Musée d'Orsay

            Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
            Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
            Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
            D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
            Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :

            Tout d’abord, Stevens est l’un des premiers à s’intéresser aux effets de l’art japonais. Parce que cet art s'oppose à la tradition occidentale, il peut en effet être considéré comme une influence fondamentale de la modernité. Dans son tableau, Stevens lui donne une place prépondérante. Ainsi, le détail de la fleur dans son bac, de l’autre côté du paravent et que celui-ci cache à moitié, symbole d’une jeunesse naïve qui vient de se briser, est tout ce qu’il y a de plus japonisant. De plus, d’une manière assez extraordinaire, bien que la toile soit d’un format assez banal, le découpage de l’espace pictural en trois longues bandes verticales donne l’impression que l’œuvre est beaucoup plus longue, comme un kakemono japonais.
            Par ailleurs, contrairement aux thèmes des œuvres dites académiques, les siens ne sont pas tout de suite reconnaissable, comme nous l’avons vu. Il faut un certain temps d’étude du tableau et souvent l’aide du titre pour en comprendre toute la portée anecdotique.
            Surtout, Alfred Stevens est un peintre indépendant, non « inféodé » à l’Institut puisqu’il a toujours vendu ses œuvres de la main à la main, grâce au Salon et bien sûr par l’intermédiaire des marchands d’art.
            Finalement, en représentant des scènes réalistes de la vie quotidienne et non des scènes historiques ou religieuses, il est un peintre de la vie moderne. L'un des premiers d'ailleurs, et, à ce titre, il peut être considéré comme le précurseur de Manet, dont il est un ami, de Fantin-Latour ou de Caillebotte.
            Malgré cela, on peut se demander pourquoi Alfred Stevens n’est pas rentré dans la postérité ? Nous avons déjà donné la réponse à ce fait : il a été l’un des peintres les plus renommés de la deuxième moitié du XIXe siècle. Cherchant à plaire pour vendre et n’innovant que très peu, il a trouvé ses clients dans la bourgeoisie.
            Cet exemple nous permet alors de démontrer qu’à cette époque l’art ne s’est pas résumé à un affrontement entre l’Académie et l’Avant-garde comme on a eu trop vite tendance à croire. Il y avait aussi et surtout une multitude de peintres renommés ou inconnus qui ont cherché à vivre le mieux possible de leur art. Ceux-ci n’ont voulu ni faire de la grande peinture, ni s’adonner à un genre trop « moderne », parce que des deux côtés les œuvres ne se vendaient pas.
            Il est vrai qu’il est facile de juger a posteriori et de dire que les artistes qui n’ont pas été impressionnistes ne méritent pas l’intérêt. Mais, d’une part, il fallait une certaine aisance financière pour pratiquer un style qui ne se vend pas et d’autre part, il fallait se sentir prêt à pouvoir innover, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
  • Catégories : L'art

    La charge de Jean Clair contre les dérives de l'art

     

    La charge de Jean Clair <br/>contre les dérives de l'art  <br/>

    INFOGRAPHIE - Dans son nouveau pamphlet, L'Hiver de la culture, l'essayiste étrille les musées, l'art contemporain, ses marchands et ses collectionneurs. 

    http://www.lefigaro.fr/culture/2011/03/08/03004-20110308ARTFIG00483-la-charge-de-jean-clair-contre-les-derives-de-l-art.php

     

    Clair : «Profondément réactionnaire»

    Clair : «Profondément réactionnaire»<br/>

    Pourfendeur du mercantilisme de l'art contemporain et de la massification de la culture, l'académicien publie une autobiographie qui fait la part belle à sa jeunesse, à son amour des livres. 

    http://www.lefigaro.fr/livres/2011/03/24/03005-20110324ARTFIG00497-jean-clair-profondement-reactionnaire.php

  • Catégories : CDI Collège Marcellin Champagnat à Feurs(Loire,42), L'art

    "Autoportraits"Par Christian Demilly , Hélène Vatthana

    414MHMMCK0L__SL160_.jpgVélasquez, Rembrandt, Goya, Delacroix, Van Gogh, Cézanne, Picasso, Warhol, nombre de grands maîtres ont réalisé leur autoportrait. Qu'est-ce qui pousse ainsi les artistes à se représenter eux-mêmes ? Mégalomanie ? Narcissisme ? Ou bien plutôt la volonté de s'interroger : qui suis-je ? Qu'est-ce qu'être artiste ? Qu'est-ce que peindre ? Plus qu'une genre en soi, l'autoportrait semble indissociable de l'acte même de créer. En se regardant dans le miroir, les artistes s'observent, tentent de percer leur propre mystère et nous livrent ensuite leur étrange reflet. Vaste panorama des chefs-d'œuvre du genre, du XVe siècle à nos jours, cet ouvrage invite à la contemplation autant qu'à la réflexion. De manière simple et sensible, toujours en partant des œuvres, il tente de donner des clés pour mieux appréhender et découvrir ces artistes qui ont décidé" de se représenter et de se montrer. Autant de témoignages qui se dessinent, au fil des pages, une véritable petite histoire de l'art racontée par les artistes eux-mêmes.

    http://www.babelio.com/livres/Demilly-Autoportraits/221544

  • Catégories : Des expositions, L'art

    Ces chefs-d'oeuvre que vous ne verrez pas

    Le Point.fr - Publié le 15/02/2011 à 15:54 - Modifié le 15/02/2011 à 17:59

    Un Degas, volé en 1973, vient de faire une spectaculaire réapparition. Mais de nombreuses toiles de maître restent introuvables.

    Ces chefs-d'oeuvre que vous ne verrez pas

    "Blanchisseuses souffrant des dents" ou "Étude de têtes de femme" d'Edgar Degas a été volé au Havre en 1973. © DR

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  • Catégories : Des expositions, L'art

    La Comédie humaine selon Jean-Louis Forain

    La Comédie humaine selon Jean-Louis Forain

  • Catégories : L'art, La culture

    Anselme

    Chroniqueur du XIe siècle dont on ne connaît guère la vie que par quelques détails qu'il nous en a transmis lui-même dans son ouvrage. Après avoir été élevé à l'école épiscopale de Liège, dont la célébrité à cette époque est bien connue de tous ceux qui étudient l'histoire littéraire de l'empire germanique au Moyen âge, il devint chanoine puis doyen du chapitre de Saint-Lambert. Il était né probablement pendant les dernières années ou peu après la mort de l'évêque Notger (1007). Il fut l'ami de ses successeurs Wazon (1042-1048) et Théoduin (1048-1075), sous le pontificat duquel il mourut. 

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  • Catégories : L'art, Sport

    Nicolas de Staël

    Parcdesprinces.jpgParc des Princes (Les Grands Footballeurs), 1952
    Huile sur toile, 200 x 350 cm
    Collection particulière

    Cet immense tableau de 7 mètres carrés, où la pâte est étalée avec fermeté à l’aide de larges spatules, a été commencé, dans l’exaltation, la nuit même du match. Il y a là des masses de matière, tangibles, colorées qui laissent surgir des corps, sous la menace d’un grand fond noir qui peut à tout moment les engloutir. Ces masses (blanches, vertes, ocres, bleues), mises côte à côte, jouent comme une partition humaine pour qu’émerge une silhouette. La bataille des formes sur la toile rejoint la bataille des joueurs sur le stade. Une bataille qui évoque celle de Paolo Uccello, admirée par le peintre.
    Chez de Staël, le couteau ou la taloche ne sont pas les outils d’une expression “spontanée”, mais cherchent à saisir la forme-couleur dans une unité première, la pâte colorée. Cela fait de la couleur une matière vivante, corporelle, qui exige des manipulations complexes, et une maîtrise des pulsions. L’émotion, chez lui, ne coule jamais directement sur la toile par le tube, le pinceau ou la truelle, à l’inverse de Jackson Pollock et de l’expressionnisme abstrait américain.

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-destael/ENS-destael.html

  • Catégories : L'art

    GESAMTKUNSTWERK

    L'œuvre d'art totale (de l'allemand Gesamtkunstwerk) est un concept esthétique issu du romantisme allemand et apparu au XIXe siècle en Europe.

    Une œuvre d'art totale se caractérise par l'utilisation simultanée de nombreux médiums et disciplines artistiques, et par la portée symbolique, philosophique ou métaphysique qu'elle détient. Cette utilisation vient du désir de refléter l’unité de la vie[1].

    Richard Wagner est le premier à avoir réalisé une œuvre d'art totale, notamment à Bayreuth.

    Le concept a été transposé dans un courant architectural pour lequel l’intégration d’œuvres d’art, la décoration intérieure, le mobilier, la conception des espaces ou des jardins revêtent autant d’importance que le bâtiment lui-même.

    Les artistes du Black Mountain College, dans les années 1950, ont remis au gout du jour l'idée d'œuvre d'art totale par le truchement de la performance et des happenings où danse, théâtre, musique et arts plastiques se déclinaient simultanément dans un temps unique.

    Plus récemment, la série des Cremaster de Matthew Barney ont également suivi les grandes lignes d'une œuvre d'art totale : cinéma, sculpture, performance, dessin s'y agencent conjointement a chaque étape de l'œuvre.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uvre_d'art_totale