Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Faune Barberini
Le Faune Barberini est une statue grecque antique de l'époque hellénistique représentant un satyre endormi. Elle est actuellement conservée à la Glyptothèque de Munich (Inv. 218).
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Le Faune Barberini est une statue grecque antique de l'époque hellénistique représentant un satyre endormi. Elle est actuellement conservée à la Glyptothèque de Munich (Inv. 218).
Cf. aussi:
Par L'Express, publié le 14/06/2010 à 07:00
Les pleurants des tombeaux des ducs de Bourgogne, de sublimes statues funéraires, actuellement en tournée aux Etats-Unis dans le cadre du réseau Frame d'échanges entre musées français et américains, pourraient y prolonger leur séjour : le succès est en effet tel que la National Gallery of Art de Washington souhaite les accueillir trois semaines. Mais François Rebsamen, maire de Dijon, hésite : il tient à ce que, lors de son retour en Europe, le cortège marque une étape à Berlin, avant que les pleurants, rejoints par leurs condisciples restés en France, ne soient solennellement intronisés, en mars 2012, dans le musée des Beaux-Arts rénové de sa ville. Il promet à l'occasion un show inoubliable.
| 02.07.10 | 16h43 • Mis à jour le 02.07.10 | 16h44
On a découvert des racines à la tour Eiffel ! Des surgeons de fer à béton sont venus discrètement s'emparer de la colline de Chaillot. Voilà une des surprises que propose l'opération Imaginez maintenant : quatre jours de festivités, du 1er au 4 juillet, dédiés à la jeune création, tous azimuts. Du hip-hop au design culinaire, des arts plastiques au paysagisme, neuf villes se sont lancées dans l'aventure (Amiens, Basse-Terre, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Metz, Paris, Toulouse).
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2010/06/29/03015-20100629ARTFIG00446-la-lecon-de-photo.php
Par Christophe Cornevin
30/06/2010 | Mise à jour : 18:49
Cf. ce livre (que j'ai étudié dernièrement) sur Babelio:
http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/44376
Par Béatrice De Rochebouet
22/06/2010 | Mise à jour : 17:09 Réagir
Par , Ariane Bavelier
28/06/2010 | Mise à jour : 10:36
Les ventes ont atteint mercredi soir à Londres, un total de 185 millions d’euros.
Frauenbildnis (Portrait of Ria Munk III)», l’un des derniers grands portraits féminins de Gustav Klimt. (REUTERS)
AFP | 24.06.10 | 20h21
Une seule personne, parmi les onze interpellées mardi après le vol de tableaux dans le Var, dont un Picasso, qui n'ont pas été retrouvés, a été mise en examen et écrouée, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Le chef de "vol en bande organisée" a été retenu par le magistrat instructeur. Les dix autres personnes ont été remises en liberté. Mardi, une centaine de gendarmes avait été mobilisés dans le cadre d'une opération visant onze personnes soupçonnées de plusieurs cambriolages, dont le vol avec effraction commis le 30 décembre 2009 dans une résidence à La Cadière d'Azur (Var), durant lequel avaient été dérobées des oeuvres d'art pour un préjudice évalué à 500.000 euros, dont un Picasso estimé à 180.000 euros. Deux personnes avaient déjà été interpellées en avril dans ce dossier et mises en examen pour recel de vol en bande organisée. Les interpellations de mardi ont été effectuées dans l'entourage de ces deux personnes, notamment autour de La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Elles ont été réalisées par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, assistée par la brigade de recherches de Toulon. Le propriétaire des tableaux volés fin 2009, un industriel français, avait offert en janvier une récompense de 100.000 euros pour récupérer ses oeuvres et ouvert une ligne téléphonique spécifique à cet effet.
Par Valérie Sasportas
14/06/2010 | Mise à jour : 20:37 Réactions (12)
Solides platoniciens
http://robert.bvdep.com/public/vep/Pages_HTML/BEAUTE.HTM
"Timée de Platon, p.51:
http://www.peiresc.org/DINER/Beaute%20et%20Esthetique.htm
Précédentes notes à ce sujet hier
Autres notes aussi sur Babelio(à droite de ce blog):
http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/44376
p.48:
"Memorabilia de Xénophon":
http://www.antikforever.com/Dico/auteurs/xenophon.htm
Praxis artistique:
http://www.fabula.org/actualites/article28755.php
3 catégories esthétiques:
1. beauté idéale
2. beauté spirituelle
3. beauté utile
p.45: "adhésion à un canon(kanôn) spécifique, en analogie avec la règle(nomos) dans les compositions musicales."
Kalokagathia: "beauté des formes et bonté de l'âme"
expressions: vers de Sappho:
http://sisyphe.org/article.php3?id_article=608
et sculptures de Praxitèle.
p.45: le Laocoon (Musée du Vatican) viole ce principe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_du_Laocoon
Le Laocoon est abordé par Winckelmann:
http://www.babelio.com/livres/Johann-Joachim-Winckelmann-Reflexions-sur-limitation-des-oeuvres-grecques-en/185269/41portee=membres&desc_smenu=l
Virgile dans l'Enéide:
http://www.babelio.com/livres/Virgile-Eneide/13804
et Sophocle dans "Philoctète":
http://www.babelio.com/livres/Sophocle-Tragedies-tome-3-Philoctete-Oedipe-a-Colone/185270
Précédentes notes à ce sujet:
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2010/06/10/tragedie-thumos-et-plaisir-esthetique.html
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2010/06/10/platon-et-l-art...
dans ma lecture de l'"Histoire de la Beauté" d'Umberto Eco, p. 41:"Kalon" grec est tout ce qui plait
http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/4...
Elizabeth Belfiore du même auteurUniversité de Minnesota.
Traduction de l’anglais (américain) : Sophie Klimis.
Chacun sait que la Poétique d’Aristote ne parle pas de l’effet moral produit par la tragédie sur son public, contrairement à la République de Platon. Néanmoins, nous avons de bonnes raisons de supposer que dans cette œuvre, Aristote considère la tragédie comme moralement bénéfique. Aristote répond à l’accusation de Platon, selon laquelle la poésie mimétique représente des personnages aux caractères corrompus (Rép. X, 604 e - 606 b), quand il subordonne le caractère à l’intrigue (Poét. 6, 1450 a 15 - b 4) et établit que la tragédie doit représenter les actions d’hommes de qualité qui commettent des erreurs, plutôt que celles d’hommes mauvais (13, 1453 a 7-10). De plus, comme Léon Golden l’a montré, prendre plaisir à l’imitation, c’est apprendre, et, dans une certaine mesure, s’engager dans la contemplation philosophique (4, 1448 b 10-17), qui est une activité suprêmement vertueuse (Éth. Nic. X, 7-8)[1] [1] Voir Golden (1976) et (1992), pour l’interprétation...
suite. Le fait que la tragédie s’adresse à un public meilleur que celui de l’épopée (Poét. 26), suggère aussi qu’elle est moralement bénéfique. Enfin, la katharsis tragique, quelle que soit l’interprétation qu’on en donne, doit être bénéfique au sens où elle supprime ou améliore les éléments nuisibles dans l’âme[2] [2] J’ai discuté ces questions dans Belfiore...
suite. Si nous acceptons l’hypothèse du bénéfice éthique de la tragédie, nous pouvons aller plus loin et déduire que ce bénéfice est en grande partie produit au moyen des émotions que la tragédie suscite : la pitié et la crainte. Dans mon livre Tragic Pleasures, j’ai soutenu, en suivant Carnes Lord et Richard Janko, que l’une des fonctions des émotions tragiques était de s’opposer au thumos sans frein ( « cœur » )[3] [3] Belfiore (1992), chap. 10, et tout particulièrement...
suite. De la sorte, j’ai défendu une interprétation allopathique de la katharsis, d’après laquelle la pitié et la crainte tragiques suppriment les émotions qui leur sont opposées, c’est-à-dire les émotions agressives, impudentes et hybristiques, autrement dit les émotions associées à un thumos excessif. Ainsi, la tragédie aide à produire l’état émotionnellement modéré de l’aidôs ( « pudeur » ). L’expression tôn toioutôn pathèmatôn ( « des émotions de ce genre » ), dans la définition de la tragédie (6, 1449 b 27-28), constitue un problème à la fois pour l’interprétation allopathique et pour la perspective homéopathique, d’après laquelle la pitié et la crainte suppriment l’excès de pitié et de crainte. Toutefois, mon interprétation a l’avantage de la vraisemblance. Il est probable que le public de la tragédie – surtout des hommes grecs entraînés à être en compétition et agressifs –, ait souffert d’un excès de thumos plutôt que d’un excès de pitié et de crainte[4] [4] Belfiore (1992), p. 260-278, et chap. 10. ...
dans ma lecture de l'"Histoire de la Beauté" d'Umberto Eco, p.38 et 41:
http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/44376
La dévaluation philosophique de l'art : Platon
Si la philosophie est pensée comme recherche de l'être vrai, du fondement, des premiers principes, au moyen de l'intelligence, l'objet d'art qui nous apparaît par la sensibilité est de fait éliminé du champ de la recherche philosophique. La théorie des idées platonicienne, surmontant la désillusion causée par Anaxagore, nous signifie clairement la première que la pensée ne peut penser que de l'intelligible. Dans ces conditions, l'objet d'art qui se présente avant tout comme un objet sensible se situe bien hors du champ de la philosophie. Pour Platon, cette exclusion prend deux aspects : la constatation du moindre statut ontologique de l'objet d'art et la dévaluation de la sensibilité par laquelle il nous apparaît. L'art en tant qu'objet tout comme la faculté du sujet qui le saisit, sont dévalués. Le beau devient ainsi non plus ce qui émerveille la sensibilité mais ce qui se laisse saisir par l'intelligence, ce qui en peut s'obtenir que par médiations successives : c'est par la dialectique que nous passons des beaux corps aux belles âmes puis aux belles idées. La dialectique est l'art des divisions et des synthèses, nous explique Platon dans le Phèdre : elle est technique des médiations, simple technique qui permet à l'âme d'accéder au vrai puisque le vrai ne se construit pas, dans la perspective de Platon, mais est une technique incontournable dans la mesure où la contemplation des idées n'est pas une forme de mysticisme. L'âme n'est donc pas le lieu d'une relation immédiate à elle-même, relation qui permettrait la saisie d'une essence. L'esthétique ne peut avoir d'autre statut que d'être l'apanage d'une faculté sensible inférieure. La dévaluation de l'art est le pendant de la conception platonicienne du Vrai comme Idée transcendante et de la dialectique comme simple méthode. Il faudra une autre conception du vrai et de la méthode pour que l'art puisse obtenir un statut ontologique.
Quelles sont les modalités de cette dévaluation platonicienne de l'art ?
http://www.liberation.fr/photo-arts-graphiques,99872
Eric Bietry-Rivierre
08/06/2010 | Mise à jour : 11:43 Réagir
Il a le sourire de celui qui a joué une bonne farce. Jean-Pascal Viala compte parmi les trois cents meilleurs restaurateurs français d'œuvres d'art. Il vient d'aider considérablement les historiens en prouvant que le célèbre Homme au gant, conservé au Musée Fesch d'Ajaccio, est bien un Titien. La Corse respire:sa «Joconde» ne souffre désormais plus le moindre doute quant à son attribution.
À l'occasion d'une intervention au revers, effectuée il y a quelques semaines, Jean-Pascal Viala découvre une curieuse inscription. En haut à gauche, sous la traverse du châssis, apparaît l'inscription «h.quin». Elle n'est pas un mystère pour cet homme de l'art : c'est ainsi que signait un de ses illustres prédécesseurs, un bon rentoileur de la fin du XVIIIe siècle nommé François-Toussaint Hacquin. Jean-Pascal Viala, en revanche, ignore que ce dernier avait écrit un mémoire. Il faut qu'il parle incidemment de sa trouvaille à un conservateur du Musée Fesch pour que le rapprochement soit établi. Il lui signale que le mémoire de Hacquin est le plus ancien document valable où est décrit précisément L'Homme au gant.