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L'art - Page 91

  • Catégories : L'art

    "L'art au XIX e siècle"(fini le 20)

    regnault.JPGp.8: "Les artistes néo-classiques ont comme idéal absolu la beauté, "la beauté lumineuse où puisèrent/leur seul remède au mal/les âmes nées au délire, âmes mortelles" (Ugo Foscolo, "A l'amie conalescente").

    Ci-contre, un des représentants du néo-classicisme:Jean-Baptiste Regnault, "Les Trois grâces"

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  • Catégories : L'art

    La bête noire du roi Poire

    tiensbonpeuple.jpgFrançois Taillandier
    04/12/2008 | Mise à jour : 11:05 |

    Républicain farouche, le caricaturiste Daumier ne cessa de moquer le bedonnant Louis-Philippe. Mais il fut aussi un visionnaire de son siècle,à l'égal de Balzac.

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    Mario Fortuny y Marsal au Musée Goya le 17 octobre 2008

    fortuny.jpgLa Bataille de Tétouan

    Fortuny y Marsal, Mariano (1838-1874), peintre espagnol de tableaux historiques et de scènes de genre qui subit l'influence de Meissonnier et de Goya.

    Fortuny étudia pendant quatre ans à l'académie de Barcelone où il reçut l'enseignement de Claudio Lorenzale y Sugranes. Lauréat du prix de Rome en 1857, il partit pour l'Italie où il approfondit ses connaissances. En 1860, le gouvernement de Barcelone le désigna comme peintre officiel de l'invasion espagnole au Maroc ; il en rapporta notamment l'un de ses chefs-d'œuvre, la Bataille de Tétouan, gigantesque fresque historique. La découverte de l'Orient influença grandement la première partie de son œuvre. Fortuny se rendit par la suite à Paris et travailla aux côtés de Gérôme avant de s'installer à Rome, où il demeura pour le restant de ses jours. Il se spécialisa dans la réalisation de scènes de genre et dans l'exécution de gravures à l'eau-forte et d'aquarelles. Ses tableaux furent caractérisés par un assemblage de petites touches donnant à la surface de l'œuvre un aspect frémissant. Son intérêt pour la restitution des nuances atmosphériques annonça les débuts du mouvement impressionniste. En outre, ses relations fructueuses avec le marchand d'art parisien Goupil lui assurèrent un succès international considérable et firent sa fortune. Parmi ses œuvres les plus significatives figurent la Vicaria (1870, musée d'Art moderne, Barcelone), la Course de taureaux (1870, musée du Prado, Madrid) et Madame Fortuny (1874, British Museum, Londres).

    En Italie et en Espagne, Fortuny exerça une très grande influence sur les artistes contemporains ; son œuvre fut ainsi copiée à de nombreuses reprises.

    Son fils, Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949), s'illustra, quant à lui, en tant que peintre et créateur de tissus.

    http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_741524745/Fortuny_y_Marsal_Mariano.html#81570554

    Récapitulatif de mes notes de voyage dans le Sud-Ouest: http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/10/22/recapitulatif-de-mes-notes-sur-mon-voyage-du-16-au-19-octobr.html
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    Picasso,1887

    picasso.jpgp.24 du Télérama hors-série, "Picasso et ses maîtres"

    "Le 30 octobre, naissance de Maria de la Concepcion Ruiz y Picasso,dite Conchita,seconde soeur du peintre. Victime de fortes fièvres à la fin de l'année 1894, elle morra de la diphtérie le 10 janvier 1895. Son père en restera profondément affecté. Pablo, qui l'adorait,aurait,selon la légende,fait le voeu d'arrêter la peinture si sa petite soeur survivait."

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    A Castres le 16 octobre 2008: Centre d'art le Lait

    vivies.jpgHôtel des spectres familiers / Printemps de septembre - Exposition collective
    Hôtel de Viviès

    du samedi 27 septembre 2008 au dimanche 19 octobre 2008

    Alain Huck  Amy O’Neill  Denis Savary  Elisabeth Llach  Patrick Neu  Yvan Salomone 
    Commissariat : Christian Bernard - commissaire associé : Jean-Max Colard

    Vernissage samedi 27 septembre à 13h à l’Hôtel de Viviès

    Décentralisation du "Printemps de Septembre à Toulouse" à l’Hôtel de Viviès.

    « On y a le sentiment d’un décalage horaire. L’ Hôtel des spectres familiers tente d’introduire le fantôme d’un passé improbable par le choix des œuvres et le biais du dispositif d’exposition. Des couleurs choisies par John Armleder pour les Abattoirs de Toulouse seront aussi utilisées ici, mais pour favoriser le sentiment de troublante quiétude d’un intérieur récemment abandonné. ( …) Des travaux sur papier, qui sont comme des bulles d’imaginaire qui viendraient exploser à la surface du mur. Par exemple les iris de Patrick Neu rappellent les peintures de fleurs qu’on trouve dans toutes les maisons. Même idée avec les vues de chalet d’Amy O’Neill, qui sont comme ces souvenirs de vacances à la montagne qu’on peut voir dans les intérieurs de la middle class américaine. Ou encore les aquarelles atypiques d’Yvan Salomone qui soudain focalisent sur des trophées insolites. Sans parler des petites filles ou des adolescentes malsaines qu’épingle le pinceau cruel d’Elisabeth Llach. Ou des dessins littéralement hantés d’Alain Huck. »


    Christan Bernard

    http://www.centredartlelait.com/spip.php?article382

    le lait.jpg

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    Amy O'Neill au Centre d'art le Lait de Castres le 16 octobre 2008

    amy_oneill_02.jpg

    Chalet Oldenhorn, fusain sur papier, 103 x 137 cm, 2005

     

    http://www.blancpain-artcontemporain.ch/artistes/amy_oneill/amy_oneill_02.htm

    Pas cette toile-là mais ce genre de toile.

    Récapitulatif de toutes mes notes sur ce voyage: http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/10/22/recapitulatif-de-mes-notes-sur-mon-voyage-du-16-au-19-octobr.html#comments
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    Jean Cocteau. 1889 - 1963. Poète, cinéaste. 10 poèmes, ou brouillons écrit…

    cocteau.jpg

    LOT 58:

    Jean Cocteau. 1889 - 1963. Poète, cinéaste.
    10 poèmes, ou brouillons écrit à l'encre noire, sur des ff. de format in-4, entre 1910 et 1912.

    Tel que :
    Art - Le Gynécée de Rouveyre : Déjà, monsieur Rouveyre sur les couvertures complaisantes d'un journal parisien persécuta d'une plume synthétique et farouche une femme célèbre et malheureuse. Cette fois, tordue en des spasmes sadiques, ouverte avec une exagération japonaise pour quelques baisé monstrueux... Au verso, Cocteau a dessiné à pleine page, un personnage, au crayon et à l'encre noire, ci-dessous.
    ... J'écoutai en pleurant quand tu disais des vers Et tu semblais debout avec tes bras ouverts Attendre ta lèvre au don d'une lèvre de fée.
    ... Moi qui tente aimer la solitude, en ces jours où l'adorable trouble est entrée dans mon coeur et dans le grand jardin, le repos sans rendez-vous fait battre encore les étranges suffocations de l'attente.

    On joint :
    3 brouillons mss. de poèmes
    2 pp. mss. comportant un monogramme et un dessin avec la phrase suivante : Quand on a la veine d'avoir votre nom, on est tenu de posséder ce monogramme
    1 p. mss. Lorsque s'ouvrit Sésame. Contes. Jean Cocteau. 1910

    L'ensemble

    Estimation : 1 200 / 1 500 €

    Vente du Mardi 14 octobre 2008

    Livres Modernes
    Kahn-Dumousset - Paris

    http://www.auction.fr/FR/vente_livres_autographes/v12273_kahn_dumousset/l1842683_jean_cocteau_1889_1963_poete_cineaste_10_poemes_ou_brouillons_ecrit_.html

  • Ingres dessinateur

    Véronique Prat
    19/09/2008 | Mise à jour : 14:32 | .

    Dessins

    Musée de la Vie romantique,

    16, rue Chaptal, 75009 Paris

    (01.55.31.95.67).

    Jusqu'au 4 janvier 2009.

     
    Ingres vécut à peu près autant en Italie qu'à Paris et ne revint dans sa ville natale, Montauban, qu'à une seule occasion. Mais il lui légua près de 4 500 dessins qui font la gloire du musée municipal. Déjà sollicitée en 2006 pour la grande rétrospective consacrée au peintre par le Louvre, l'institution a consenti au musée de la Vie romantique, installé dans l'ancien atelier d'Ary Scheffer, un nouveau prêt d'une cinquantaine d'études commentées avec sagacité par l'écrivain Catherine Lépront. Ce n'est pas la première fois que le maître de la ligne pure, pour qui le dessin « était la probité de l'art », est ainsi livré au regard des littérateurs. Un Baudelaire jugeait son « libertinage sérieux et plein de conviction », un André Pieyre de Mandiargues le comparait au Robbe-Grillet de La Maison de rendez-vous pour sa façon de statufier les modèles féminins. Mais sans doute le regard d'une femme du XXIe siècle nous permettra-t-il de découvrir un autre « monsieur Ingres ».

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/09/20/01006-20080920ARTFIG00077--ingres-dessinateur-.php

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    Je viens d'admirer les dessins de "Toulouse-Lautrec au cirque"

    par Edouard Julien dessin toulouse.jpgaux éditions Fernand Hazan dans la collection "Petite encyclopédie de l'art"

    Un de ces dessins ci-contre:

    Au Cirque : cheval et singe dressés, 1899, Craie noire, crayons de couleur et crayon noir sur papier, 43.5 x 25.5 cm

    http://www.toulouselautrec.free.fr/dessins/view.php?num=037.jpg

    qui rentre parfaitement dans ma catégorie:"La représentation des bohémiens dans l'art et la littérature":

    http://www.lauravanel-coytte.com/la_representation_des_bohemiens_art_et_litterature/

     

  • Catégories : L'art

    Nous avons assisté à notre 2 e vente aux enchères d'oeuvres d'art

    ici, arabes, iraniens et internationaux à la Compagnie Marocaine des Oeuvres et Objets d'Art(CMOOA)

    VOIR LE CATALOGUE EN PDF ICI:http://www.cmooa.com/catalogues/2008-03-29.pdf

    Cf. ci-dessous, et  dans une autre note, un des tableaux de la vente...

     

    Nom : Mohannad ORABI (Né en 1977)
    Artiste syrienne
    Description :

    Self Portrait, 2007

    Technique mixte sur toile

    Signée et datée en bas à gauche

    Mixed media on canvas

    Signed and dated lower left

    170 x 160 cm

    DH 35 000 / 38 000

    US$ 4,500 / 5,000

    http://www.cmooa.com/detailouver.php?ref=70&id=1887&nom=Mohannad%20ORABI%20(Né%20en%201977)

    282164545.jpg
  • Catégories : L'art

    7 nouveaux territoires labellisés art et histoire (diaporama)

    34a98e94eb0c81a732529f9b98ded824.jpgLa ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel a attribué le label Ville ou Pays d’art et d’histoire à 7 nouveaux territoires. Objectifs : valoriser le patrimoine et sensibiliser à l’architecture. Découvrez les nouveaux sites labellisés en images.

    Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, a accordé le label Villes ou Pays d'art et d'histoire à 7 nouveaux territoires. Ces attributions ont été délivrées sur proposition du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, présidé par Michel Clément, directeur de l’architecture et du patrimoine.

    Ont été récompensés Dijon (Côte d’or), Limoges (Haute-Vienne), Pays de Saône-Vallée (Ain), Pays Mellois (Deux-Sèvres), Pays des Vallées d’Aure et du Lauron (Hautes-Pyrénées), Pays de Lens-Liévin (Pas-de-Calais), Sartène (Corse). Une convention de partenariat durable lie désormais l’Etat et ces collectivités territoriales.

    Des actions en faveur du patrimoine
    Ainsi, avec le soutien de l’Etat, les nouveaux territoires labellisés vont devoir développer des actions en faveur du patrimoine et de l’architecture. Au programme : recrutement de personnel qualifié, opérations de sensibilisation, création d’ateliers. Mais ce n’est pas tout, un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine va permettre à ces sites l’accueil de débats et conférences sur l’actualité de l’architecture, de l’urbanisme, du patrimoine et du paysage.
    Aujourd’hui, on totalise 131 Villes et Pays d’art et d’histoire dont 95 Villes d’art et d’histoire et 36 Pays d’art et d’histoire.

    Découvrez les 7 nouveaux territoires labellisés Ville et Pays d’art et d’histoire

    Qu’est ce que le label «Villes ou Pays d'art et d'histoire» ?

    Il est attribué par le ministère de la Culture et de la Communication à des collectivités locales qui souhaitent valoriser leur patrimoine, favoriser la création architecturale et promouvoir la qualité dans les espaces bâtis ou aménagés. Le terme de patrimoine concerne ici aussi bien l'ensemble de patrimoine bâti de la ville que les patrimoines naturels, industriels, maritimes ainsi que la mémoire des habitants. Il existe une convention intitulée «Ville d'art et d'histoire» ou «Pays d'art et d'histoire ». Elle définit des objectifs précis comme Initier le jeune public à l'architecture, au patrimoine et à l'urbanisme et comporte un volet financier.Les Villes et Pays d'art et d'histoire constituent un réseau national qui permet l'échange des expériences les plus innovantes.




    C.G

    24/01/2008

    http://www.batiactu.com/data/24012008/24012008-184234.html

  • Catégories : L'art

    Les sculpteurs vivent plus vieux que les peintres

    9575f31c8c18764af1aa8ffc898ca809.jpgYves Miserey
    21/01/2008 | Mise à jour : 23:31 |

    À l’époque d’Auguste Rodin, où il n’y avait pas d’antibiotiques, la dépense physique des sculpteurs aurait servi de rempart aux microbes (musée Rodin).

    En Europe, les artistes qui travaillent le marbre ou le fer vivent en moyenne quatre ans de plus que les artistes peintres.

    Peintre ou sculpteur ? Des artistes comme Michel-Ange ou, plus près de nous, Degas et Picasso, ont pratiqué ces deux arts avec une égale maîtrise. Le choix n'a donc rien d'exclusif mais il est pourtant fréquent. Selon une étude publiée dans une revue spécialisée dans le vieillissement (Age and Ageing, vol. 37, n° 1, janvier 2008), ce choix pourrait avoir des implications éloignées de toute considération artistique. Phillip Greenspan et deux de ses collègues de l'université de Géorgie, à Athens (États-Unis), affirment en effet que la sculpture conserve mieux que la peinture.

     

    Michel-Ange est mort à 88 ans

     

    Les trois chercheurs ont comparé la longévité de 144 sculpteurs avec celle de 262 peintres. Ils ont pris leurs références dans le Dictionnaire Larousse des peintres et l'Encyclopédie de la sculpture. Autrement dit, ils se sont intéressés aux artistes européens, du XVe siècle à la fin du XIXe siècle.

    Selon leurs calculs, la longévité moyenne des maîtres de la peinture est de 63,6 ans contre 67,4 ans pour ceux qui travaillent le marbre, la terre, le métal ou le plâtre. Du côté des peintres, il est vrai que nombre d'entre eux, parmi les plus célèbres, sont morts assez jeunes. Ainsi les Italiens Raphaël et Le Caravage sont décédés à 37 ans, tandis que Donatello et Bernin, deux sculpteurs fameux, ont soufflé leurs 80 bougies et Michel-Ange s'est éteint à 88 ans. Déjà, dans la Grèce antique, les sculpteurs Praxitèle et Polyclète étaient décédés à un âge avancé pour l'époque (71 ans).

    «C'est une observation intéressante», admet, dans la revue Nature, James Hanley, un épidémiologiste canadien pourtant réputé pour sa sévérité à l'égard de ce type d'étude. Les causes d'une telle disparité restent néanmoins énigmatiques. De tout temps, il y a eu des substances plus ou moins toxiques dans les peintures. Certes, mais les poussières de pierre et les coups de burin ne sont pas non plus inoffensifs. En 2006, la Cnam a recensé 95 cas de maladies chez les sculpteurs, tailleurs et fendeurs de pierre professionnels.

    Phillip Greenspan et ses deux collègues estiment pour leur part que c'est la dépense d'énergie physique imposée aux sculpteurs qui a constitué un rempart naturel contre les microbes, à une époque où il n'y avait pas encore d'antibiotiques.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01/22/01008-20080122ARTFIG00002-les-sculpteurs-viventplus-vieux-que-les-peintres-.php

  • Catégories : CELLES QUE J'AIME, Claudel Camille, L'art

    En 2008, l'art féminin aura la côte

    Éric Biétry-Rivierre
    02/01/2008 | Mise à jour : 15:40 |
    .

    Heureux concours de circonstances, les expositions consacrées aux femmes, artistes et mécènes, vont se succéder en ce début d'année. De Camille Claudel à Louise Bourgeois, en passant par Marie-Antoinette, Patti Smith et Leonor Fini, les musées semblent s'être donné le mot pour ouvrir leurs portes aux créatrices.

    Les plus beaux hommages sont involontaires et celui de l'année qui s'ouvre est un de ceux-là. À Paris comme en province, les musées semblent s'être donné le mot pour parler des femmes artistes ou esthètes. Deux mots qui supportent indifféremment tous les sexes. Cela remonte à bien avant Simone de Beauvoir, dont ont fêtera le centenaire le 9 janvier (colloque international les 9, 10 et 11 au Réfectoire des Cordeliers, 15 rue de l'École de médecine, Paris 75006).

    Les Galeries nationales presque royales pour l'occasion du Grand Palais évoqueront Marie-Antoinette, son goût, ses amitiés, en 300 œuvres provenant de toute l'Europe, du 15 mars au 16 juin. Autre incomprise, Camille Claudel retrouvera son mentor et amant au musée Rodin qui lui consacre une rétrospective, du 16 avril au 20 juillet. Fille de Louis-Philippe, à la fois princesse et artiste romantique, Marie d'Orléans fut un peu de ces deux femmes. À travers un ensemble de peintures, de meubles et d'objets personnels dont des prêts consentis par ses descendants , le Louvre proposera une évocation de son salon gothique et de son univers intime (à partir du 18 avril au rez-de-chaussée de l'aile Richelieu). Des dessins et sculptures, dont plusieurs sur le thème de Jeanne d'Arc, seront réunis en hommage à cette grande mécène et collectionneuse, témoin exceptionnel du goût 1830. L'événement sera complété au Musée Condé de Chantilly à partir du 9 avril par des sculptures de la princesse, conservées par son frère le duc d'Aumale et restaurées spécialement.

    La dame aux araignées géantes

     

    Autre femme d'exception, notre contemporaine Patti Smith. Du 28 mars au 8 juin, la Fondation Cartier ouvrira en grand ses portes à cette chanteuse rock, aujourd'hui assagie mais à jamais poète, auteur-compositeur souvent en tournée sur toutes les routes du monde. Elle y développera son univers iconographique, moins connu, composé de films, de dessins et de photographies. Encore plus dérangeante, Louise Bourgeois investira le Centre Pompidou à partir du 5 mars, après la Tate Gallery de Londres. La dame aux araignées géantes, de bronze ou d'acier, aujourd'hui âgée de 96 ans, devrait bénéficier là d'une rétrospective à la hauteur de sa réputation d'artiste la plus reconnue parmi les plasticiens vivants. On devrait notamment voir une large sélection de pièces conçues durant ces vingt dernières années, inédites à Paris.

    Louise Bourgeois n'a jamais fait la une du Petit Écho de la Mode, ce grand ancêtre de la presse féminine auquel la Bibliothèque Forney (1, rue du Figuier, Paris 75004) consacrera une exposition à partir du 29 janvier. Pourtant, l'hebdomadaire né en 1880 ne s'est arrêté qu'en 1983 et tirait à ses plus beaux jours, dans les années 1950, jusqu'à un million d'exemplaires. Mais la vieille dame indigne a toujours cultivé la provocation.

    En province, saluons le Musée de l'hospice Saint-Roch à Issoudun, qui inaugurera le 8 février le salon parisien de Leonor Fini dont on fête également le centenaire. L'espace, présenté dans une scénographie de Giovanna Piraina, rappellera autant la femme que la créatrice. L'appartement de la rue de la Vrillière, où elle se plaisait à théâtraliser sa vie, recevant de nombreux visiteurs, gens du théâtre, écrivains, artistes surréalistes, sera en effet intégralement reconstitué. Plus qu'un simple décor Art nouveau, on reverra donc une véritable œuvre que la maîtresse des lieux avait composée avec le même soin qu'elle mettait dans ses tableaux. Son mobilier, ses objets d'art et ses luminaires sont signés des grands noms de l'École de Nancy, Louis Majorelle, Émile Gallé. Quant à la moquette, elle est un modèle exclusif, signé Fini.

    Dans le Nord, le musée Matisse du Cateau-Cambresis remerciera Alice Tériade, décédée le 2 février dernier. Par le métier et la passion qui l'animait avec son mari éditeur d'art, elle s'était trouvée au cœur de l'art moderne. En 2002, le musée avait reçu en donation 27 livres conçus et illustrés par Miro, Matisse et Picasso. Aujourd'hui, c'est la deuxième partie de la donation qui est léguée. Soit l'un des plus importants cadeaux jamais reçus par un musée. Il sera visible à partir du 27 janvier : il s'agit de toute la salle à manger que Matisse avait imaginée pour le couple dans sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat, avec des chefs-d'œuvre peints par Picasso, Miro, Léger, Chagall, Rouault ou sculptés par Giacometti et Laurens.

  • Catégories : L'art

    Le scandale du faux Gauguin éclabousse le monde de l'art

    Valérie Duponchelle
    08/01/2008 | Mise à jour : 07:45 |
    a67b9b24cca2f9cbedd42d997effea7c.jpgThe Art Institute of Chicago a exposé en vedette, pendant dix ans, un faux génial, inventé d'après un croquis de Gauguin. Crédits photo : Bolton Evening News

    Faussaires en famille ! Pendant dix-sept ans, les Greenhalgh fils, père et mère ont dupé les experts depuis leur pavillon anglais.

    A ttention au décor ! Il est trompeur comme une église presbytérienne chez Hitchcock où L'Homme qui en savait trop débusque les criminels sous les psaumes. C'est dans un modeste pavillon de la banlieue de Bolton (Lancashire), semblable à tous ses pareils de The Crescent à Bromley Cross, qu'œuvraient, en famille, les Greenhalgh, à la une du Bolton News pendant des semaines. Des faussaires désormais célèbres en Angleterre.

    De 1989 à 2006, Shaun, le fils timide et bedonnant de 47 ans, George, 84 ans, le père en chaise roulante et plaid écossais, Olive, 83 ans, la mère aux boucles grises de Miss Marple, ont bâti mille histoires pour écouler leurs faux par dizaines. Alerté par le British Museum, Scotland Yard a mis fin à leur industrie avec un mandat de perquisition, le 15 octobre 2006.

    La fouille fut édifiante. Ils ont été condamnés en novembre ­dernier pour avoir vendu ou essayé de vendre quelque 45 faux d'une valeur potentielle estimée à 10 M£ ! Une liste non exhaustive peut-être trois fois plus, selon Scotland Yard pour des objets d'art trop beaux pour être vrais et qui sont désormais des pièces à charge.

    Un feuilleton rocambolesque

     

    La spécialité de ce trio de faussaires bien tranquilles était de pister les œuvres rares, peu documentées, pas photographiées et depuis longtemps portées disparues dans les volutes de l'histoire de l'art. Il y a du ­Sherlock Holmes dans la petite entreprise des Greenhalgh qui, en as du marketing, identifiaient les sujets parfaits, parce que oubliés, rêvés et méconnus, et donc propres à affoler les appétits des musées ou, à défaut, des maisons de ventes. Outre la «Princesse d'Amarna» qui a coûté cher au Bolton Museum, un remake du «Risley Park Lanx », mythique plateau d'argent découvert par des laboureurs dans un champ du Derbyshire en 1729 et donc la plus ancienne pièce d'orfèvrerie romaine d'Angleterre, portée disparue depuis, a failli duper le ­British Museum.

    L'institution londonienne l'a étudiée, soupesée puis acceptée comme copie historique en cadeau gracieux de ses mécènes (98 000 £ selon l'enquête, 5 000 £ selon Shaun Greenhalgh). Ainsi Le Faune de Gauguin, «sa première céramique connue datant de l'hiver 1886» se félicitait, il y a encore un mois, The Art Institute of Chicago, l'institution américaine par excellence. Le musée l'avait fièrement acheté à un couple de marchands privés de Londres, Howie & Pillar (autour de 125 000 $ selon The Art Newspaper). Le duo au sérieux non contesté l'avait, lui, acheté à bon prix des années plus tôt chez Sotheby's à Londres avec l'assurance de le retrouver dans le Catalogue raisonné du Wildenstein Institute de Paris (20 700 £ en 1994, soit dans son estimation). L'Art Institute le commenta avec la fougue des découvreurs, faisant des analogies imprudentes entre le faune, symbole de débauche, et le fiasco conjugal de Gauguin, mauvais mari de la Danoise Mette. Il l'exposa en vedette, pendant dix ans, à ses dépens… Un faux génial, inventé d'après un croquis de Gauguin en Martinique pendant l'été 1887 et conservé dans l'Album Gauguin au Louvre, a-t-il dû reconnaître devant la presse américaine le 12 décembre. Et ce n'était pourtant qu'un ricochet du procès, le «Greenhalgh case» disent les Britanniques, où les révélations se sont succédé comme dans un feuilleton rocambolesque.

    Quatre ans et huit mois de prison

     

    «En 2001, je suis resté coincé à Chicago pendant une semaine à cause du 11 Septembre. Tous les vols étaient annulés. J'étais venu pour le vernissage privé de l'exposition Van Gogh et Gauguin à l'Art Institute. J'ai donc vu la collection du musée calmement, vu Le Faune sans le mettre plus en doute que les musées. Lorsque Scotland Yard a évoqué un faux Gauguin de même nature, j'ai fait le lien», nous raconte Martin Bailey, œil redouté de The Art Newspaper. C'est lui qui a identifié le faux, disséqué les mensonges de sa provenance et a pisté ce Faune mirifique de la petite ville à 40 miles de Birmingham jusqu'au géant américain.

    Dans son réquisitoire, détaillant les faits, le procureur Peter Cadwallader ne s'était guère arrêté sur l'œuvre en question : «Shaun Greenhalgh n'a pas négligé la France. Il a contrefait une sculpture de Gauguin et l'a vendue chez Sotheby's pour le compte de Mrs Roscoe.» Roscoe est le nom de jeune fille de la mère de Shaun Greenhalgh. Olive, 83 ans, dont l'assistance occasionnelle sous forme de coups de téléphone et de rencontres habilement arrangées, a servi à écouler plusieurs faux.

    Olive a déjà été condamnée à un an avec sursis. Quant à son faussaire génial de fils, qui aurait voulu simplement se faire passer pour le mauvais vendeur de la famille, il a été condamné à quatre ans et huit mois de prison. Il se trouve actuellement dans celle de Liverpool où Ed Chadwick, «crime reporter» du Bolton News, attend ses confessions. Un scoop que la loi anglaise interdit de payer. Et le père, actif VRP des créations de son fils ? Après un délai légal dû à l'examen de sa santé, il sera fixé sur son sort cette semaine.

    http://www.lefigaro.fr/culture/2008/01/11/03004-20080111ARTFIG00001-le-scandale-du-faux-gauguineclabousse-le-monde-de-l-art.php

  • Catégories : L'art

    Vol d'un croquis de Picasso estimé à 650.000 dollars

    Le 11/11/2007 à 22h04 GMT
    MEXICO (Reuters) - Un croquis de Pablo Picasso estimé à 650.000 dollars a été volé dans une maison de la périphérie de Mexico, rapportent dimanche des médias locaux.
    Un voleur est entré dans l'habitation, située dans un quartier huppé, et en est reparti après avoir placé dans une valise le croquis, dont aucune description n'a été donnée.
    Selon l'agence officielle Notimex, le voleur a aussi fait main basse sur 90.000 dollars en liquide et sur des montres de luxe

    http://www.rmc.fr/edito/info/12875/vol-dun-croquis-de-picasso-estime-a-650-000-dollars/

  • Catégories : L'art

    Un artiste à (re) découvrir:John Ruskin

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    John Ruskin (8 février 1819 - 20 janvier 1900) est un écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique, issu d’une famille d’origine écossaise.

    Fils d'un fabriquant de xérès, il naît à Londres et suit ses études à l'université d'Oxford. Grâce à la fortune dont il bénéficie, il visite de nombreux musées, étudie la peinture. Élevé dans une tradition évangélique qui interprète le monde comme le signe du divin, Ruskin voit dans la nature l'expression de Dieu. Il la connaît bien du reste, et surtout la montagne: dans sa jeunesse il s'est intéressé aux minéraux, qu'il a collectionnés et classés, ce qui l'a amené à étudier sérieusement la géologie.

    Il dévoile au grand jour des talents comme Turner et participe à l'émergence publique du préraphaélisme, à chaque fois grâce à ses articles critiques. Membre du mouvement des pré-raphaélites, il est l'auteur d'un livre, The Stones of Venice (1853), qui a un impact sur la société victorienne dans sa tentative de relier l'art, la nature, la moralité et l'homme, et qui le désigne comme le fondateur du mouvement Arts & Crafts, alors que William Morris, dont il a été le mentor, en devenait le chef de file. Par ses écrits et son audience, par son combat pour ressusciter l'artisanat moribond au Royaume-Uni, il est un précurseur de l'Art Nouveau.

    John Ruskin s'oppose dès 1849 avec ferveur aux conceptions de l'architecte Viollet-le-Duc, pour qui l'architecture doit former un tout homogène, au mépris de l'histoire et de l'intégrité du monument. Dans les Sept Lampes de l'Architecture, Ruskin définit l'architecture comme un être humain qu'il faut soutenir (en le restaurant le moins possible) mais qu'il faut aussi laisser mourir. Ainsi apparaissent deux visions de la restauration du patrimoine bâti. Ruskin sera soutenu par William Morris prônant la « non-restauration » avec la « Société pour la protection des bâtiments anciens ». L'engagement de Ruskin contre la restauration tient souvent de la ferveur militante : on recense plus de 1200 lettres qu'il envoie à ce sujet.

    De 1870 à 1878, il est le premier titulaire de la chaire Slade de l'université d'Oxford, fondée en 1869 dans trois universités différentes (Oxford, Cambridge et Londres), et destinée à l'enseignement des beaux-arts en Grande-Bretagne. La chaire Slade d'Oxford est aujourd'hui encore surnommée la « chaire John Ruskin ». (Parmi les successeurs de Ruskin, on peut citer notamment John Pope-Hennessy, Kenneth Clark et Anthony Blunt.)

    Son extraordinaire goût pour tout type d'art l'amenait à apprécier aussi bien les peintres primitifs italiens que les pre-raphaélites britanniques ou Turner. Il fut un grand propagandiste des arts.

                                                                    

    John Ruskin: Étude de gneiss, Glenfinlas 1853, crayon, encre et lavis à l'encre de Chine sur papier, Ashmolean Museum, Oxford

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    Ses idées se popularisèrent à travers ses livres qui influencèrent le mouvement Arts and Crafts - Arts et Métiers - qui se caractérise par un retour à la nature, des formes gracieuses, ondulées, délicates, d'un charme doux, dans lesquelles on trouve fréquemment des végétaux, des fleurs, des insectes, des poissons, des sirènes, des dragons et des oiseaux de couleurs et de queues spectaculaires.

    Si Ruskin est connu surtout comme critique d'art, c'est aussi un aquarelliste de talent. Il est aussi connu pour son essai Unto This Last sur l'économie.

    Une anecdote sur John Ruskin : Poil_pubien (section Culture/Attitude).

    Bibliographie

    • Modern Painters (1843)
    • The Seven Lamps of Architecture (1849)
    • Pre-Raphaelitism (1851)
    • The Stones of Venice (1853)
    • Architecture and Painting (1854)
    • Modern Painters III (1856)
    • Political Economy of Art (1857)
    • Modern Painters IV (1860)
    • Unto this Last (1862)
    • Essays on Political Economy (1862)
    • Bible of Amiens (1885), traduction en français de Marcel Proust
    • Time and Tide (1867)

    Sources

    • Victorian Painting, Julian Treuherz, Thames and Hudson 1993

    Liens externes