Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Suite de ma note du 25/03/2008-1
Vu au département des peintures, dans la salle 1. Portraits et manièristes du nord.
Le Dénombrement de Bethléem (1566) de Bruegel le jeune(d'après Bruegel le vieux):
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Vu au département des peintures, dans la salle 1. Portraits et manièristes du nord.
Le Dénombrement de Bethléem (1566) de Bruegel le jeune(d'après Bruegel le vieux):
Ce drôle de petit tableau, frais et rose comme une bonne intention, était accroché juste à côté du cercueil de Van Gogh, dans la pièce funéraire improvisée à l'auberge Ravoux d'Auvers-sur-Oise, deux jours après son suicide par balle, en pleine poitrine, le 29 juillet 1890. À peine un mois avant le drame qui plongea le village dans le deuil, fin juin, comme en témoigne le pré en fleurs en arrière-plan, Vincent, 37 ans, peintre du tourment humain et du soleil divin, avait concentré sa joie de vivre dans ce petit format (50 × 51 cm), testament non prémonitoire. Traitant la robe bleue de l'enfant par de vifs traits de pinceau, comme un petit ciel captif et un condensé de bonheur.
Coup de théâtre ! Connu des musées, où il fut montré de Detroit à Madrid, mais officiellement inconnu du marché de l'art, qui le voit sortir de quatre-vingt-dix ans de réserve en Suisse, L'Enfant à l'orange sera l'une des attractions de la prochaine foire de Maastricht, qui s'ouvre le 7 mars au public. Le secret était bien gardé aux Pays-Bas, où, il y a quinze jours encore, on jurait ne «rien savoir à propos du retour d'un Van Gogh au pays».
Le vernissage de la 21e Tefaf (The European Fine Art Fair) de Maastricht approchant, sous la pression des affaires de l'année à conclure en dix jours de foire très compétitive, les langues se délient de l'autre côté de la Manche.
C'est Dickinson, enseigne notable de Jermyn Street à Londres, qui a sorti ce portrait tendre de la fameuse collection d'Arthur et Hedy Hahnloser à Winterthur (Fondation Villa Flora). «Nous sommes fiers de proposer à Maastricht ce Van Gogh de grande provenance, petit tableau, mais plein de lumière, en état remarquable, resté quatre-vingt-dix ans dans la même collection historique. Un exploit », confirmait, hier matin depuis Hongkong, James Roundell, figure totémique de la galerie Dickinson, identifiable dans toute salle de ventes aux enchères, de Londres à New York, grâce à ses presque deux mètres de haut.
Cet Enfant à l'orange, blond comme une fille, mais sans doute fils d'un modeste menuisier d'Auvers-sur-Oise, tenant peut-être plutôt une balle orange qu'un fruit, est estimé à plus de 30 millions de dollars, a priori le tableau le plus cher de la foire.
Retour à cet été 1890 qui s'annonçait si prolifique dans la carrière de Van Gogh. Après la solitude, le soleil intense et les blés drus de Saint-Rémy-de-Provence (mai 1889-mai 1890), le peintre à l'oreille coupée depuis son accès de folie du 24 décembre 1888 était remonté au Nord, près de Paris et de son cher frère Théo. Le Dr Gachet, médecin homéopathe, lui avait été recommandé par Pissaro et jouissait de la réputation d'un amateur d'art, ayant déjà traité plusieurs artistes.
Là, installé pour 3,50 francs par jour sous les combles de l'auberge d'Arthur-Gustave Ravoux, place de la Mairie (aujourd'hui un restaurant), le Vincent dépressif cher à Maurice Pialat œuvra comme un forcené. Près de 80 œuvres peintes dans ses 70 derniers jours passés à Auvers ! Dont des chefs-d'œuvre, comme L'Église d'Auvers ou Le Portrait du Dr Gachet qui atteignit le prix record de 82,5 millions de dollars, chez Christie's le 15 mai 1990.
«Je m'attendais à voir un malade, mais c'était un homme costaud aux larges épaules, avec une bonne mine, le sourire au visage, et un air très résolu», raconta par la suite Jo, l'épouse de Théo Van Gogh. En partance pour sa dernière demeure, Vincent avait été heureux de découvrir à Paris son neveu et filleul, un bébé nommé, lui aussi, Vincent.
Les historiens de l'art puisent dans cet amour filial, émerveillé et inhabituellement serein, l'inspiration des portraits d'enfants peints à Auvers-sur-Oise. Dont cet Enfant à l'Orange. Qui aurait pu dire l'avenir, même si son petit air chiffon peut être lu comme une faille ? «Je profite de chaque jour, le temps est si beau. Et je vais bien. Je me couche à 9 heures, mais je me lève le plus souvent à 5… Et j'espère que ce sentiment d'être plus maître de mon pinceau qu'avant d'aller à Arles va durer», écrit Vincent à Théo, dans l'une des plus belles correspondances qui soient.
Le 5 juin, Vincent écrit à sa sœur Wilhelmina ce qui est resté comme son «manifeste d'Auvers» : «Ce qui me passionne le plus, bien plus que le reste de mon métier, c'est le portrait, le portrait moderne. Je le vois en couleur. (…) Je voudrais peindre des portraits qui apparaîtraient, un siècle plus tard à ceux qui vivraient alors, comme des apparitions.»
Longtemps tenu pour le portrait d'une fillette dans les inventaires, L'Enfant à l'orange a été identifié par Adeline Ravoux, fille de l'aubergiste qui raconta, en 1957, les derniers jours d'un grand peintre, comme Raoul, 3 ans, fils du menuisier du village, Vincent Levert. Il fut probablement l'auteur du cadre en bois dans lequel le tableau est resté, comme du cercueil du peintre au pied duquel on posa palette et pinceaux.
Après la mort de Vincent, Théo le décrocha des murs comme L'Église d'Auvers et les merveilleux Iris mouvant comme les serpents de la Méduse. Tous les tableaux furent rapatriés dans son appartement parisien. Six mois plus tard, Théo mourait à son tour, laissant Jo maîtresse d'un héritage historique et d'âpres débats sur les provenances. Le tableau fut proposé en décembre 1890 pour 500 francs à Octave Maus, puis exposé à Bossum (Hollande) au printemps 1891 avec 550 autres Van Gogh et encore en 1905 à la rétrospective du Stedelijk Museum d'Amsterdam.
Les Suisses Arthur et Hedy Hahnloser l'achetèrent en 1916 et le tableau resta à Winterthur depuis. Si les grands pros du marché font un peu la moue devant un bébé, sujet toujours difficile à vendre, et devant une estimation jugée trop optimiste, personne, pour une fois, ne conteste la magistrale signature.
Un manuscrit de 1503 découvert à Heidelberg permet d'écarter les thèses fantaisistes accréditées au fil des siècles.
Source: Figaro.fr
UN ET L'AUTRE (L'). 160 pages - 16,90 € « Quand je suis dans un paysage de Franche-Comté, je me transporte dans une peinture de Courbet et quand je regarde une peinture de Courbet, je me retrouve dans un paysage de Franche-Comté. Le regard vient de l'intérieur et de l'extérieur. » Jean-Pierre Ferrini. | |
« Quand je regarde Un enterrement à Ornans, je ne vois pas ce tableau seulement comme un visiteur peut le regarder au musée d'Orsay, je le regarde aussi depuis la Roche d'Haute-Pierre, comme depuis les coulisses de cette scène ordinaire (un enterrement) que Courbet éleva au rang de peinture d'histoire. Je reconnais presque quelques-uns des acteurs, le sacristain qui porte la croix, une des vieilles avec son bonnet blanc ; ma grand-mère avec son profil sévère pose aussi parmi le groupe de femmes. Si le regard plonge depuis le sommet de la Roche d'Haute-Pierre au fond des gorges de Nouailles où la Loue prend sa source, il plonge encore au fond du trou, de la fosse autour de laquelle, au centre d'Un enterrement, chacun s'approche inexorablement en portant ou simulant le deuil, distrait par une pensée ou par un des deux enfants de chœur. L'un semble attirer les regards parce qu'il a commis une maladresse. L'autre, c'est lui plutôt qui retient mon attention, regarde ailleurs. C'est l'Enfant, le récitant à l'avant-scène qui rêve toute la Comédie que nous jouons, cette procession, de la naissance à la mort. » Jean-Pierre Ferrini. |
BONJOUR MONSIEUR COURBET [2007], 160 pages sous couv. ill., 120 x 205 mm. Collection L'un et l'autre, Gallimard -ess. ISBN 9782070784059.
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http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010060544005976806340000 |
De nationalité Ukrainienne et d'origine Russe, née sur les bords de la Mer Noire,
j'ai été, très jeune, bercée dans un climat artistique.
Expatriée en France depuis 1998 et imprégnée de cultures slaves et orthodoxes; par l'intermédiaire
des pastels et des pinceaux, je m'ouvre à d'autres horizons...
Avide de nouveaux mondes et de nouveaux visages, je tente de représenter les émotions émanant
d'autres pays.
Par ailleurs, sensible à la beauté du corps, j'essaye d'exprimer à travers quelques dessins les émotions ressenties.
Je vous invite donc à découvrir le monde tel que je le ressens et tel que je l'imagine...
Très bon voyage à toutes et tous.
Collioure, petit port catalan niché à l'abri d'une crique, à quelques encablures de la frontière espagnole.
Des massifs cévenols aux langueurs méditerranéennes, le Languedoc-Roussillon, à l'histoire riche et tourmentée, s'est toujours imposé comme un pays de traditions. Et comme une muse pour bien des artistes, qui y trouvèrent refuge et... inspiration. De Collioure à Céret, en passant par Perpignan, Pézenas, Sète et Narbonne, partez sur les traces de Matisse, Picasso, Dali, Molière, Brassens ou Trenet. Avec une pause gourmande sur les routes du cassoulet...
Si la Catalogne n'est peut-être pas, n'en déplaise à Dali, le centre du monde, cette région fut bien, au début du siècle dernier, le théâtre de plusieurs révolutions majeures dans l'histoire de l'art. Et le rendez-vous d'artistes issus de l'Europe entière, venus y inventer ou y réinterpréter le fauvisme, le cubisme, le surréalisme... Au cœur du triangle magique Collioure, Céret, Cadaquès ont ainsi séjourné des figures aussi marquantes que Monfreid, Matisse, Derain, Vlaminck, Camoin, Signac, Maillol, Braque, Friesz, Terrus, Picasso, Picabia, Jacob, Dunoyer de Segonzac, ou encore Chagall, Masson, Tzara, Dufy, Soutine, Dali...
L'aventure débute au printemps de 1905. Le 16 mai, au moment où les genêts fleurissent et les chênes-lièges bourgeonnent, Matisse, déjà entiché des couleurs de la Méditerranée, s'installe à Collioure, autant dire au pays de la lumière intense. «Collioure, écrit Paul Soulier, c'est la magie d'un ciel toujours bleu, c'est l'enchantement d'un climat sans hiver [...], cet éblouissement perpétuel qui donne à l'habitant du Nord la sensation d'un monde nouveau.» Matisse convainc Derain de le rejoindre. Installés dès juillet face à la baie, les deux compères peignent le port, les plages, les ciels et les vallons alentour, mais aussi les maisons et les toits de la ville. Et inventent, en à peine deux mois, ce qu'un critique baptisera plus tard le «fauvisme». Un hymne à la couleur, un arc-en-ciel de la pensée.
Collioure
Musée d'Art moderne
route de Port-Vendres, 04-68-82-10-19. Belle exposition Matisse: Traits essentiels, gravures et monotypes, 1906-1952, jusqu'au 7 octobre.
Les Chemins du fauvisme, Espace fauve, quai de l'Amirauté, 04-68-98-07-16. Entrée: 6 €.
Céret
Musée d'art moderne
8, boulevard du Maréchal-Joffre, 04-68-87-97-34. Entrée: 5,50 €. A ne pas manquer: l'exposition Othon Friesz, un fauve baroque, jusqu'au 30 septembre.
Pour plus d'informations: www.sunfrance.com
En débarquant dans ce petit port où les gens du cru pêchent l'anchois le jour, dansent la sardane la nuit et pratiquent la langue catalane plus volontiers que le français, Matisse, en pleine interrogation sur son art, découvre subitement l'importance de Gauguin, mort deux ans plus tôt aux Marquises. Gauguin, qu'il considérait jusqu'ici comme une «curiosité», est la référence de tous les artistes déjà installés dans les environs.
Loin de la morgue parisienne, l'encore jeune Henri, libéré, réalise tout le potentiel spirituel de la couleur. Le temps de l'impressionnisme est passé (ou presque) et, sous le pinceau de Matisse, le sable blond des plages vire bientôt au rouge, la mer aussi devient rouge, et le ciel, vert. Ses toiles se couvrent de grands aplats colorés. Le fauvisme est né. C'est le temps de la sensation reine, de l'inspiration pure. La nature, à partir de cet été-là, est au service de l'artiste et non plus l'inverse. Après Collioure, Matisse peut ainsi affirmer: «Je peins non cette table, mais l'émotion qu'elle suscite en moi.» Ce qui semble une évidence aujourd'hui est une découverte pour l'époque.
Au début des années 1910, la fièvre artistique gagne Céret. Plusieurs artistes n'ayant rien à voir avec le fauvisme y ont déjà pris leurs quartiers. Picasso et Braque s'installent dans cette bourgade où la vie est douce et peu onéreuse. Picasso loue le premier étage d'une vaste demeure bourgeoise, la maison Delcros, et se rend au Grand Café en bleu de chauffe; il y bavarde des nuits entières avec Monfreid et Maillol, mais aussi avec les peintres Terrus et Manolo, le poète Pierre Camo... Même si Céret est bientôt considérée comme «la Mecque du cubisme», il serait exagéré de prétendre que ce mouvement y est né. Mais c'est bien à Céret, en revanche, que le cubisme prendra plusieurs de ses tournants cruciaux. Jojo Pous, le patron des Templiers, à Collioure. Durant l'été de 1911, Picasso et Braque sont proches l'un de l'autre, «comme une cordée en montagne». Après avoir révolutionné, dès 1909, la conception traditionnelle du tableau, les deux hommes déconstruisent, analysent et dispersent sur la toile tous les éléments qui, ensemble, assuraient l'illusion de la profondeur, la cohérence des trois dimensions. Plusieurs de leurs toiles réduisent à quelques signes les personnages, paysages ou objets, qui fusionnent dans ce qui les entoure. Les maîtres cubistes innovent en matière de texture. Picasso commence à exploiter les papiers collés, accentue la géométrisation des formes. Juan Gris, lui, s'adonne aux «mathématiques picturales». Stoppée net par les hostilités de 1914, cette fièvre artistique reprendra après guerre avec, notamment, Soutine, Chagall et, plus tard, Dali... sans que les habitants de la région se doutent que l'histoire de l'art du xxe siècle est en train de s'écrire sous leurs yeux. Il faudra attendre 1950 pour que Pierre Brune et Franck Burty-Haviland créent le musée d'Art moderne de Céret, invitant au passage les artistes qui ont fréquenté la ville à faire don de quelques œuvres. Picasso en offrira 53. Et Matisse laissera 14 dessins. Beaucoup d'autres les imiteront. Conservatrice en chef des musées de Céret et de Collioure, Joséphine Matamoros se félicite que ce lieu repose «à la fois sur des œuvres majeures et sur cet engagement sentimental assez exceptionnel par rapport à un site». Agrandi et rénové en 1993, le musée, riche de milliers d'œuvres, est devenu le rendez-vous obligé de 140 000 visiteurs chaque année. Bonnes adressesCollioure http://www.lexpress.fr/voyage/bonsplans/dossier/vlanguedoc/dossier.asp?ida=459068&p=2 |
INFO LE FIGARO.FR Subtilisées en février 2007 au domicile parisien d’une petite-fille du peintre, les oeuvres ont été retrouvées mardi par la police. Les malfaiteurs ont été arrêtés.
Falaise près de Dieppe" de Claude Monet, un des quatre tableaux volés à Nice (AP)
NOUVELOBS.COM | 06.08.2007 | 11:59
Plusieurs hommes masqués et armés ont braqué le personnel du musée. Il s'agirait d'une commande car ces toiles de Monet, Sisley et Bruegel, d'une valeur inestimable, sont invendables sur le marché.
Entre quatre et cinq hommes masqués et armés ont braqué dimanche 5 août, le personnel du musée des Beaux-Arts de Nice pour s'emparer de quatre tableaux d'une "valeur inestimable", deux Bruegel ainsi qu'un Sisley et un Monet. Ces deux dernières avaient déjà subi un vol dix ans auparavant.
Selon Monique Bailet, directrice générale adjointe du musée, deux des oeuvres dérobées sont les mêmes que celles déjà volées dans les mêmes locaux le 21 septembre 1998: il s'agit de deux huiles sur toile, l'une de Claude Monet (1840-1926) "Falaises près de Dieppe" de 1897 (65cmx87cm), et l'autre d'Alfred Sisley (1839-1899), "Allée de peupliers de Moret" (ndlr: Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne), de 65cmx81cm, peinte en 1890.
Deux tableaux qui avaient été retrouvés intacts une semaine après leur vol de 1998 dans un bateau en réparation dans le port de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). Le conservateur de l'époque, Jean Fornéris, avait été condamné en juin 2002 à cinq ans de prison dont 18 mois ferme par la cour d'assises des Alpes-maritimes pour avoir mis en scène le vol des tableaux par deux complices, également condamnés.
"Allée de peupliers de Moret" avait lui-même déjà été dérobé en 1978 lors d'un prêt par Nice à une exposition à Marseille. Il avait finalement été retrouvé quelques jours plus tard dans les égouts de cette dernière ville.
Les deux autres oeuvres volées dimanche sont signées Jan Bruegel dit "de Velours" et sont connues sous le nom d'"Allégorie de l'eau" et "Allégorie de la terre".
Les deux Bruegel appartiennent à la ville de Nice, le Sisley et le Monet proviennent du dépôt du musée d'Orsay, a précisé dans un communiqué la ministre de la Culture Christine Albanel, en exprimant son "indignation" et sa "tristesse" après ce vol.
La ministre a aussi salué "le sang froid" des agents du musée qui a permis d'éviter des violences à l'égard du public présent et a appelé les malfaiteurs à restituer les œuvres. Elle espère qu'elles ne subiront "aucune dégradation".
La brigade de répression du banditisme de la PJ de Nice chargée de l'enquête juge "sérieuse" la piste d'une "commande" car ces oeuvres sont considérées comme invendables sur le marché.
Les braqueurs aux visages dissimulés, et casqués pour au moins deux d'entre eux, se sont présentés aux alentours de 13h00 au musée des Beaux-Arts Jules Chéret, situé dans le centre-ville de Nice et dont l'entrée était gratuite ce dimanche. Cinq ou six visiteurs se trouvaient dans les locaux, selon la police.
Le commando s'est ensuite réparti entre le rez-de-chaussée et le premier étage en menaçant au moins quatre employés du musée. "Un des employés du premier étage m'a raconté qu'ils lui avaient demandé de s'allonger avant de mettre les tableaux dans des sacs. Ils auraient voulu en emporter un cinquième mais n'auraient pas eu la place", selon la directrice du musée.
Nous n'avons toujours pas connaissance du mode de fuite des braqueurs.
Le musée des Beaux-Arts de Nice présente une très belle collection d'impressionnistes, post-impressionnistes et "pompiers", plusieurs Dufy ainsi que des sculptures, notamment de Rodin et Carpeaux.
Publié le 18/07 à 17:54
"La fuite en Egypte", tableau de Nicolas Poussin, a été racheté par l'Etat et ira rejoindre les collections lyonnaises.
Des négociations étaient en cours depuis plusieurs mois en vue de l'acquisition par l'Etat et la Ville de Lyon de ce tableau classé "trésor national". L'oeuvre sera donc acquise par l'Etat pour le musée du Louvre et rejoindra, par dépôt, les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon d'ici le début de l'année 2008. Une opération de mécénat rare...
Mais pourquoi mettre en dépôt cette oeuvre à Lyon ? Tout simplement car le tableau est historiquement lié à la région et notamment à la ville. En effet, Jacques Sérisier, un contemporain de Poussin qui fut le premier collectionneur du tableau et qui en fut aussi très probablement le commanditaire, est originaire de Lyon.
La trace du tableau s'est perdue vers 1713 jusqu'à ce qu'il reparaisse en vente publique en 1986, comme copie d'atelier d'abord, authentifié ensuite en 1994 comme de la main de Poussin. Le tableau, déclaré il y a trois ans "trésor national", ne pouvait quitter le territoire jusqu'au 11 février dernier, date de l'expiration de cette interdiction. C'est à cette date que tous ce sont engagés dans une course contre la montre pour conserver le tableau. Le revoici à Lyon, la boucle est donc bouclée.
Cet achat permet également à l'oeuvre de rester en France et de contribuer ainsi "à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle" selon le communiqué de presse du ministère de la Culture. Cet achat est une opération de mécénat remarquable qui permet d'enrichir les collections françaises. C'est grâce à l'entente et à l'union du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée du Louvre que l'achat a pu aboutir. Il aura également fallu l'aide de 18 mécènes, entreprises ou donateurs privés pour que l'oeuvre puisse rejoindre les collections françaises.
En effet le prix du tableau avait été fixé par le propriétaire "à la hauteur d'une oeuvre qui, de l'aveu de tous, est d'une exceptionnelle qualité". 17 millions d'euros, c'est la somme qu'il aura fallu récolter pour que le public lyonnais puisse admirer ce tableau datant de la fin de 1657-1658, soit la dernière période de l'artiste.
Source: http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/32856622-fr.php
Denis CORNET aura le plaisir de présenter sur les cimaises de sa galerie un ensemble d'oeuvres réalisées par le peintre Francis DENIS sur le thème de la Passion du Christ, oeuvres sur toile, bois ou carton.
Francis DENIS accroche ses œuvres de Dunkerque à Paris, de Gand à Madrid... Il préfère les manifestations collectives aux expositions en solo. « L’artiste qui vit dans une tour d’ivoire n’est pas mon style. Je suis curieux de l’œuvre des autres… »
L’homme s’en nourrit pour mieux créer. Du reste, son travail est très inspiré de celui des grands maîtres : Jérôme Bosch, Picasso, Braque, le sculpteur baroque espagnol Grégorio Fernandez. « Je voudrais vivre comme eux, rêve Francis DENIS, être reconnu comme artiste national… » Pour l’heure, l’homme partage sa passion colorée avec le métier d’éducateur à l’IME de Longuenesse. Totalement autodidacte, il s’est essayé à la gouache et au pastel avant de découvrir l’huile sur bois ou sur papier. « J’ai eu l’impression de me libérer ! » se souvient-il. Il peint beaucoup, vite, sans regret « Il ne faut pas que je touche une œuvre cinquante fois, ma technique me l’interdit. » Il peint en couleurs vives et chaleureuses, drôles et brûlantes, parfois fulminantes.
Ses femmes sont roses, rondes, gouleyantes sur fond bleu, « ce bleu qui traduit le plus la notion d’espace et de liberté. » Ses christs se veulent ardents : « Ils sont une réflexion sur l’existence et non une démarche mystique ou religieuse, précise le peintre. Je m’interroge sur la bêtise des guerres de religion. »
Beaucoup de portraits, de formats carrés et de fruits rebondis. « Je préfère glisser sur une courbe plutôt que de me heurter à un angle. »
Marie-Pierre GRIFFON
L’Echo du Pas-de-Calais n°83 ( avril 2007 ) ( extraits )
Galerie THUILLIER
13, rue de Thorigny ( près du Musée PICASSO )
75003 PARIS
La couleur joue les premiers rôles dans ces compositions qui résument le motif à l’essentiel. Francis DENIS s’empare du réalisme en prenant soin d’évincer les détails anecdotiques au profit d’un minimalisme architecturé, souvent réduit à des structures géométriques extrêmement simplifiées. Travaillant par thème, il souligne les contours du sujet dans une mise en scène très simplificatrice. Très remarquées au salon Linéart de Gand, les œuvres de cet artiste vont figurer aux cimaises de galeries internationales. »
Thierry SZNYTKA
Arts Actualités Magazine hors-série n° 14, janvier 2006
Source de cet info: le peintre lui-même
L'Express en ligne du 13/06/2007
Le célèbre galleriste parisien fait l'objet d'une formidable exposition au Musée d'Orsay. De Cézanne à Picasso en passant par Gauguin, Degas ou Van Gogh, découvrez en image les plus belles pièces de la collection de Vollard.
Source:http://www.lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=461
NOUVELOBS.COM | 06.07.2007 | 10:09
Un record pour le peintre. Ce portrait de Lorenzo de Medicis, qui a dirigé Florence entre 1513 et 1519, n'avait pas été exposé en public depuis plus de 40 ans.
Une peinture de l'artiste de la renaissance Raphael a été vendue jeudi 5 juillet à un prix record de 18,5 millions de livres (27,4 millions d'euros, 37,2 millions de dollars) chez Christie's à Londres.
La toile est considérée comme l'un des chefs d'oeuvres de cette époque. Elle représente Lorenzo de Medicis, qui a gouverné Florence de 1513 to 1519. Elle n'avait pas été vue en public depuis plus de 40 ans.
Le prix de la transaction dépasse de 15 millions de livres les estimations, et dépasse largement le précédent record pour une toile de Raffaello Sanzio -Raphael- qui avait atteint 5,3 millions de livres en 1996.
-L'oeuvre de Hassan Barrak est un jeu de contrastes,couleurs,valeurs,lumière,matière.
Hassan Barrak ne copie pas la nature et les ruelles,il s'en inspire pour la recomposer selon des versions personnels,déstructurant le détails pour les réduires à des taches,de couleur et de matière.
Hassan Barrak: artiste/peintre Marocain. Né le: 04 Juin 1957 à Ksar El Kébir (ville au nord du Maroc).Professeur d'Arts Plastiques.
- Expositions:
*************
-1985: Galerie Chambre de Commerce
Kénitra.
-1986: Semaine Culturelle / Rabat.
-1987: Hotel Safir/ Kénitra.
-1995: Galerie Espace Wafa Bank /
Casabalanca.
-1996: 2ème Printemps Des Arts Plastiques / Agadir.
-1998: Prix Lorca organisé par l'embassade d'Espagne / Larrache.
-1999: Galerie La Découverte / Rabat.
-2000: Prix Lorca organisé par l'embassade d'Espagne / Ksar El Kébir.
-2005: 1er Salon National contemporain. Casablanca
CET ARTICLE ET CETTE ILLUSTRATION SONT TIREES DU SITE DU PEINTRE:http://site.voila.fr.hassan.site.voila.fr/
J'ai découvert cet artiste, il y a peu à la galerie Nadar de Casablanca.
Artiste peintre-plasticien
Né en 1966 à Casablanca
Lauréat d’école des arts plastiques de Casablanca.
Diplôme de pédagogue spécialisé en Arts plastiques.
Vit et travaille à Azemmour.
Expositions et Manifestations Culturelles
2006 : Les contes d'amour, Galerie 104, El jadida
Dialogue : Nuit d'Arts Plastiques de Musique et de Poesie
4ème Festival des Arts Plastiques de Settate
2005 : Carrefour des arts, Casablanca à la cité portugaise Eljadida
Journées Blanches Peintures murales médina Azemmour
2ème GENAP, Sacré Cœur, Casablanca
Hôtel des ventes aux enchères CMOOA de Casablanca
1er Festival des Arts Plastiques de Tamellalet
2004 : Espace Daisy D, Casablanca
1ère GENAP, Sacré Cœur, Casablanca
1er Salon des Arts Locaux d’Azemmour
14ème Exposition internationale de Barcelone Espagne
1er Rencontre des Arts Immouzer Mermoucha
Galerie Akwas Azemmour
Vente aux enchères au profit des sinistres d’El Hoceima au royal golf d’ El Jadida
L'hospitalité en partage tapis mural
2003: Les narrateurs Galerie 104 El Jadida
Galerie Marsam Rabat
2ème Festival des Arts Plastiques de Settate
Soleil d’hiver, club med d’ Agadir
2002: Les narrateurs Galerie 104 Eljadida
Espace cultue cité portugaise Eljadida
Bibliothèque municipale de Zmamra
5ème Printemps d'Agadir
1er Festival des Arts Plastiques de Settate
Maison des Arts et Loisirs Laon France
2001: 2ème Festival Culturel de Chichawa
Fen’Art à la galerie Bab Doukkala Marrakech
2000 : Temps Bleus Carrefour des Arts Casablanca
Art Marocain en France Vichy
Cervantès Tanger
Expo 1/2000 Chauny France
SOURCE DE CET ARTICLE ET DE CES IMAGES:
http://www.articite.com/fiches-ez/Ahmed-El-Amine-N98.htm
J'ai découvert cet artiste, il y a peu, à la galerie Nadar de Casablanca.
Son site, sa gelerie virtuelle:http://www.artabus.com/french/krich/
Source de l'image:http://www.slamtigallery.com/wp-content/plugins/fgallery/fim_photos.php?album=Galerie/&image=10.jpg
Ahmed Slamti est né à Sefrou au Maroc en 1944. Après une carrière comme banquier il se lance dans la peinture pour s’évader et renouer avec son enfance montagnarde où
l’authenticté, la simplicité et la nature sont les fresques de la vie . Son art révèle une palette infinie de couleurs chaudes à l’image du Maroc. Les tableaux de cet artiste peintre respirent la vie de tous les jours du premier coup d’oeil. Son style joue de tous les contraires: du figuratif à l’art abstrait, de l’ombre à la lumière. Ses œuvres chatoyantes sont exécutées aussi bien avec de la peinture à l’huile que de l’acrylique. Quand on lui demande ce qu’il cherche à travers sa peinture, il répond: “la liberté, l’émotion, la beauté”. L’originalité de l’art de ce peintre est l’utilisation de la peau de chèvre comme support à ses œuvres et le subtil mélange de pigments marocains rares. Son œuvre est un hommage à des villes comme Marrakech, Chefchaouin, Essaouira mais surtout aux marocains.
CETTE PRESENTATION PROVIENT DE SON SITE OFFICIEL OU VOUS TROUVEREZ UNE GALERIE ET UN CATALOGUE DE SES OEUVRES:
Voilà comment il se présente sur son blog:http://belmadani.elmadani.free.fr/w/Elmadani/Elma.html
Source de cet article: http://www.minculture.gov.ma/fr/bennani.htm
Pseudonyme MOA
Né à Tétouan le 12/12/1943
Vit et Travaille entre Paris et Rabat
Adresse : 70, Bloc K Oulad Oujih
37001 Kénitra - Maroc
Bord d’étang
aquarelle, 20X26 cm
collection Maison Ravier.
Sunlight over water, vers 1825-30
aquarelle sur papier, 31.2X49.1 cm
© Tate, Londres.
Si Ravier n’a pas côtoyé celui qui le précède d’un demi-siècle mais dont il connaissait l’œuvre comme l’atteste sa correspondance, la rencontre de leurs œuvres est apparue évidente. Déjà du temps de Ravier, les contemporains avaient saisi l’étroite parenté avec celles du maître anglais. Certes, des méthodes de travail les différencient mais ils s’accordent sur de nombreux points ; solitaires, ils consacrent leur vie à l’étude de la lumière et rendent ses effets sur le paysage, dissolvant ses éléments en une certaine abstraction. L’étude de la lumière reste au cœur de leur recherche, elle est une nécessité absolue, vitale qui a rempli leur vie d’artiste.
Ils ont été deux précurseurs respectueux des maîtres du passé, tels Nicolas Poussin et Le Lorrain, mais tournant leur art vers la modernité.
LA MAISON RAVIER
Altière et visible dès l'entrée sud-ouest de Morestel, la Maison Ravier située au coeur de la vieille ville, a conservé intacte l'élégance des demeures de la région. Cette belle bâtisse dauphinoise du XVIIIème siècle est construite sur la plus haute des terrasses qui se succèdent en jardin jusqu'à la plaine. Depuis ce belvédère, un panorama unique s'offre au regard : les monts du Bugey et ceux de la Chartreuse, la chaîne de Belledonne et le Vercors.
Passé l'authentique porche à porte cochère qui en affirme le caractère, la Maison Ravier convie le visiteur à découvrir l'atmosphère chaleureuse qui y règne encore.
Le rez-de-chaussée de la maison témoigne de la vie quotidienne : la cuisine a gardé sa grande cheminée en pierre, son dallage et son potager à cinq grilles, signe de l'aisance du propriétaire ; les autres salles aujourd'hui consacrées à l'accueil des oeuvres, reflètent toujours l'intimité de ce lieu.
On comprend dès lors comment cette demeure a pu charmer le peintre François Auguste Ravier, chef de file de l'école lyonnaise du paysage au XIXème siècle, qui choisit d'y passer les 28 dernières années de sa vie (1867-1895)...
Pour en savoir plus, allez-voir mon site source:http://www.maisonravier.com/html/principal.html
Jacques Lambert signe une biographie de Gen Paul, peintre montmartrois, ours mal léché, provocateur, ami de Céline et de Marcel Aymé.
Jamal Boushaba, dans la présentation du catalogue, parle de "fleurs", d"objets universels" et d'"autres petits bonheurs."
Source de l'image:http://www.limage.info/Transparences-de-Rita-Alaoui_a346.html?PHPSESSID=15e6067af345b8a85f9bf15b1068dd3b
Natif de Larache en 1953, Belaziz qui a fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan et à Ecole royale des Beaux arts de Bruxelles en Belgique a déjà exposé ses oeuvres à Asilah, Rabat, Casablanca, Tanger, El Jadida et Larache, ainsi qu'à Paris en France, Cadix et Séville en Espagne, Stabbek en Norvège et Bruxelles, Brunalleud et Gravenhof en Belgique. Animée par une dynamique particulière, la peinture d'Abdellatif Belaziz semble détrôner tout a-priori.
Débordant dans l'intensité parfois presque trop osée de la posture, son microcosme de figures féminines prend son inspiration dans le spectacle d'un quotidien familier
Fort de l'impact immédiat qu'il exerce sur la rétine, animé par le rythme d'une structure première reconvertie dans l'enveloppe colorée astucieusement ménagée par le choix d'un assemblage de tonalités, le corps est ici à l'honneur, jouissant d'une diversité de rôles, ignorant toute vérité du détail anatomique, toute allusion à la réalité de sa présence, autrement ne vivant que par ce qui lui est de nature accordé.
Dans son oeuvre, le corps est à la fois présent et absent, parce qu'il n'est, en fait, que rythme de pigments et jeu de couleurs.
Jouant de cette mise en scène qui interpelle par son impressionnante stabilité mouvementée, le peintre de Larache appelle à une découverte qui va au-delà de la forme et de sa légitimité dans un vocabulaire d'images préconçues. Construire la création rime ici avec la déconstruction de la réalité, en tant qu'idée de forme que l'oeil exercé aurait eu pour habitude de rendre intelligible. Effectuant le geste inverse, Belaziz nous offre l'occasion unique d'assister à ce compte à rebours ola palette devient un volume créé à partir d'une idée observée, détourné de son milieu pris tel quel pour se retrouver au final reconstruit, renfermé dans le moule de visions colorées. Au corps, il n'a laissé que l'idée de présence par l'allusion faite à son contour. A l'âme, il a laissé le reste, dépassant par le maniement unique de la couleur, la suggestion, pour matérialiser une vitalité, une émotion et une personnalité, contrariant l'anonymat apparent de sa représentation dont la réalité de l'existence est volontairement abandonnée au moment précis où les souvenirs d'un vécu deviennent formes.
SOURCE DE L'ARTICLE:target="_blank">http://fr.allafrica.com/stories/200705150926.html
VOUS POUVEZ AUSSI VISITER SA GALERIE D ART VIRTUELLE: http://www.galeriesdart.net/belaziz.abdellatif/
MERCI A Leila Assia Faraoui(Galerie Nadar) QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CET ARTICLE.