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La poésie - Page 3

  • Pour le Printemps des poètes, je me suis offert à Gibert jeune Paris:François Villon

    Couverture

    « ... Constamment en marge du drame et du risque, successivement ponctuée par des chutes et des repentirs, mêlée aux railleries et aux mystifications où la profondeur du sentiment côtoie la légèreté et le défi, la vie tourmentée de Villon doit l'éclat de son dessin et de son mystère au fait d'avoir été doublée par la nécessité du poète de s'exprimer tout au long, non pas à l'aide d'un commentaire, mais avec la voix même de cette tendresse intérieure, foyer constant de chaleur et de fraternité, qui, nous prenant pour témoins, nous rend également solidaires de sa détresse. Si forte et insinuante est la valeur persuasive de la poésie de Villon, que souvent il nous semble toucher à un état de conscience mis à nu, tandis que la nudité même de sa voix est empreinte d'une douleur qui dépasse les conditions temporelles où elle se situe. C'est par le particularisme individuel de sa poésie que Villon atteint à l'universel. » Tristan Tzara.

    http://www.librairie-gallimard.com/9782070320691-poesies-francois-villon/

  • Salon du livre de Paris

    couverture n°541«Les hommes éveillés n'ont qu'un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde.»
    Héraclite

     

    L'Argentine est l'un des creusets les plus prolifiques de la littérature hispanophone. Si l'oeuvre de Borges et la mémoire de la dictature y demeurent des pierres angulaires, la jeune garde n'hésite pas à s'aventurer dans des zones moins identifiées et un imaginaire volontiers pop.

     

    Poésie : la nation des scansions

    Un nom sera sans doute sur de nombreuses lèvres au Salon : celui de Juan Gelman, le plus populaire des poètes nationaux, mort le 14 janvier à l'âge de 83 ans.

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  • Deux monuments de la peinture italienne en restauration

     

    Le Monde.fr | 21.01.2014 à 10h15 • Mis à jour le 21.01.2014 à 12h00 | Par Florence Evin

     

    Portrait de femme, dit "La Belle Ferronnière", par Léonard de Vinci (vers 1495-1499).
Portrait de femme, dit "La Belle Ferronnière", par Léonard de Vinci (vers 1495-1499). | MUSEE DU LOUVRE/RMN/ANGELE DEQUIER

     

    La Belle Ferronnière, de Léonard de Vinci, sera bientôt décrochée des cimaises du Louvre, sa restauration étant programmée dans les prochaines semaines. « Elle est en très bon état, la lisibilité est rendue difficile à cause du vernis, c'est une restauration purement esthétique », prévient Vincent Pomarède, directeur du département des Peintures au Louvre – fonction qu'il quittera en avril-mai pour prendre la direction de la Médiation, pôle englobant, notamment, le « ré-accrochage » des œuvres dans les salles et la programmation des expositions.

     

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  • "La poésie ça ne s'invente pas." Louis Calaferte (1928-1994)

    Récits, théâtre, journal, poésie, essais, aphorismes, abécédaire… Œuvre avant tout autobiographique, aucun genre littéraire n’a échappé à Louis Calaferte dont les écrits sont aussi abondants et inspirés que divers. Homme volontairement isolé, créateur prolixe, auteur de plus d’une centaine d’ouvrages, il laisse à son décès, le 2 mai 1994, des milliers de pages manuscrites et des archives littéraires constituées, entre autres, de dessins, d’illustrations, d’affiches, de correspondances.

    Guillemette Calaferte, selon le vœu de l’écrivain et au fil des parutions, a donné depuis 1996 cet ensemble à la Bibliothèque municipale de Lyon. Le département Langues et Littératures de la BmL a traité et encodé les documents offrant ainsi aux chercheurs un fonds Louis Calaferte exhaustif quasi unique. L’exposition de 1988, où Louis Calaferte proposait ses créations graphiques et celle de 1996, au moment de la première donation, mettant l’accent sur l’œuvre théâtrale, lui rendaient hommage.

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  • Catégories : A lire, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La poésie

    Guy Goffette

    Un manteau de fortune

    suivi de L'adieu aux lisières et de Tombeau du Capricorne

    Première parution en 2013

    Préface de Jacques Réda

    Collection Poésie/Gallimard (n° 489), Gallimard
    Parution : 23-01-2014

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  • Catégories : Des évènements, La poésie

    Printemps des poètes

    15e Printemps des Poètes
    9-24 mars Les voix du poème

    PROGRAMME SELECTIF-

    PROGRAMME INTERACTIF

    Réécouter sur France Inter Jacques Bonnaffé, poète du Printemps


    Paulka, lauréate du concours A. Chedid du poème chanté. Ecouter sa composition. En concert le 9 mars, avec Angélique Ionatos et Têtes raides et en direct sur France Culture


    Le 11e Prix poésie des lecteurs Lire et faire lire est attribué à Philippe Quinta, Les jours sont fous Le temps itou, éd. La Renarde Rouge
     


    PETITION POUR LE PRINTEMPS DES POETES

     

    http://www.printempsdespoetes.com/

  • Catégories : A lire, L'érotisme, La poésie

    Eros émerveillé

    Eros émerveillé

    L'union de la poésie et de l'érotisme est « la rencontre de deux émois majeurs », souligne le poète Zéno Bianu dans sa préface. Trois cent cinquante poèmes sont rassemblés dans cette anthologie de la volupté, cinq siècles de poésie française abordés sous l'angle des sens. La mise en bouche, signée Eustorg de Beaulieu (1495-1552) et son Blason du cul, se poursuit avec Jean Antoine de Baïf (1532-1589) et son Doux Plaisir. Sade et Musset sont en bonne place, comme Louÿs et Apollinaire. On s'arrête chez Prévert, Perros et Vian, avant de fouiner du côté des contemporains : Delbourg ou Sampiero. Les jeux de la langue sont infinis.

    http://www.telerama.fr/livres/eros-emerveille,79037.php

  • Aragon – Les mots m’ont pris par la main

    Je demeurai longtemps derrière un Vittel-menthe
    L’histoire quelque part poursuivait sa tourmente
    Ceux qui n’ont pas d’amour habitent les cafés
    La boule de nickel est leur conte de fées
    Si pauvre que l’on soit il y fait bon l’hiver
    On y traîne sans fin par la vertu d’un verre
    Moi j’aimais au Rocher boulevard Saint-Germain
    Trouver le noir et or usagé des sous-mains
    Garçon de quoi écrire Et sur la molesquine
    J’oubliais l’hôpital les démarches mesquines
    À raturer des vers sur papier quadrillé
    Tant que le réverbère au-dehors vînt briller
    Jaune et lilas de pluie au cœur du macadam
    J’épongeais à mon tour sur le buvard-réclame
    Mon rêve où l’encre des passants abandonna
    Les secrets de leur âme entre deux quinquinas
    J’aimais à Saint-Michel le Cluny pour l’équerre
    Qu’il offre ombre et rayons à nos matins précaires
    Sur le coin de la rue Bonaparte et du quai
    J’aimais ce haut Tabac où le soleil manquait
    Il y eut la saison de la Rotonde et celle
    D’un quelconque bistrot du côté de Courcelles
    Il y eut ce café du passage Jouffroy
    L’Excelsior Porte-Maillot Ce bar étroit
    Rue du Faubourg-Saint-Honoré mais bien plus tard
    J’entends siffler le percolateur dans un Biard
    C’est un lieu trop bruyant et nous nous en allons
    Place du Théâtre-Français dans ce salon
    Au fond d’un lac d’où l’on
                                                voit passer par les glaces
    Entre les poissons-chats les voitures de place
    Or d’autres profondeurs étaient notre souci
    Nous étions trois ou quatre au bout du jour assis
    À marier les sons pour rebâtir les choses
    Sans cesse procédant à des métamorphoses
    Et nous faisions surgir d’étranges animaux
    Car l’un de nous avait inventé pour les mots
               Le piège à loup de la vitesse
    Garçon de quoi écrire Et naissaient à nos pas
    L’antilope-plaisir les mouettes compas
               Les tamanoirs de la tristesse
    Images à l’envers comme on peint les plafonds
    Hybrides du sommeil inconnus à Buffon
               Êtres de déraison Chimères
    Vaste alphabet d’oiseaux tracé sur l’horizon
               De coraux sur le fond des mers
    Hiéroglyphes aux murs cyniques des prisons
    N’attendez pas de moi que je les énumère
    Chasse à courre aux taillis épais Ténèbre-mère
    Cargaison de rébus devant les victimaires
    Louves de la rosée Élans des lunaisons
    Floraisons à rebours où Mesmer mime Homère
    Sur le marbre où les mots entre nos mains s’aimèrent
    Voici le gibier mort voici la cargaison
    Voici le bestiaire et voici le blason
    Au soir on compte les têtes de venaison
               Nous nous grisons d’alcools amers
                          Ô saisons
    Du langage ô conjugaison
                                                des éphémères
    Nous traversons la toile et le toit des maisons

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  • Catégories : La poésie

    "Beauté, mon beau souci" de François de Malherbe

    Beauté, mon beau souci, de qui l'âme incertaine

    A, comme l'Océan, son flux et son reflux,

    Pensez de vous résoudre à soulager ma peine,

    Ou je me vais résoudre à ne le souffrir plus.

    Vos yeux ont des appas que j'aime et que je prise,

    Et qui peuvent beaucoup dessus ma liberté;

    Mais pour me retenir, s'ils font cas de ma prise,

    Il leur faut de l'amour autant que de beauté.

    Quand je pense être au point que cela s'accomplisse

    Quelque excuse toujours en empêche l'effet;

    C'est la toile sans fin de la femme d'Ulysse,

    Dont l'ouvrage du soir au matin se défait.

    Madame, avisez-y, vous perdez votre gloire

    De me l'avoir promis, et vous rire de moi;

    S'il ne vous en souvient, vous manquez de mémoire,

    Et s'il vous en souvient, vous n'avez point de foi.

    J'avais toujours fait compte, aimant chose si haute,

    De ne m'en séparer qu'avecque le trépas;

    S'il arrive autrement, ce sera votre faute

    De faire des serments et ne les tenir pas.

    http://textes.libres.free.fr


  • Catégories : La poésie

    Ouste créations

    OUSTE n°15 – conspiration 2007, ed. Féroce Marquise/Dernier Télégramme, 100 p. ISBN: 978-2-917136-03-4, 10 €.
    Présentation :
    Ce numéro de Ouste est pour plusieurs raisons remarquables : tout d’abord, Féroce Marquise, arton1779-3a196.jpgl’association d’Hervé Brunaux a travaillé avec Le Dernier Télégramme, dont nous avons présenté sur libr-critique plusieurs titres, dont l’excellent Cargo Culte d’Emmanuel Rabu. Ce partenariat entre deux associations proches régionalement (Limoges et Périgueux) montre une dynamique dont nous nous réjouissons, et se propose aussi certainement comme une possibilité de mobilisation de moyens plus efficaces pour défendre la poésie contemporaine. La revue est donc co-éditée entre ces deux associations, et adopte un nouveau format, plus petit, compact, léger, comme un petit livre de poche à emporter avec soi. La couverture glacée offre un beau collage de Villeglé, et au dos l’affiche de Expoésie réalisée par Combas.

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  • J'ai pris plaisir à renconter la Nobel de poésie 2011,Vénus KHOURY-GHATA

    et de me faire dédicacer son recueil, "Où vont les arbres?"

    © Anne Selders

    « J’ai maintenant vécu aussi longtemps en France qu’au Liban, mais je ne suis pas guérie de mon Orient »

    Le Goncourt de la poésie 2011 consacre Vénus Khoury-Ghata pour l’ensemble de son œuvre. L’écrivaine libanaise, installée à Paris depuis 1972, a su construire une œuvre foisonnante touchée par la grâce d’allier la fidélité abrupte aux origines à l’élégance de la pensée.

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  • Catégories : La poésie

    la semaine belge

     
    Une semaine en Belgitude avec une exposition, trois spectacles, et des poètes belges dans nos bureaux et vos oreilles !bandeau_poesie.jpg

  • Catégories : La poésie

    Je suis en train de lire:111 poètes d'aujourd'hui en Rhône-Alpes

    Ainsi il ya des poètes et ils sont vivants. On en a même trouvé 111 qui ont posé un temps leur sac à terre dans notre région.

    Bien sûr, habiter en Rhône-Alpes n’est pas une qualité littéraire, ce n’est pas un défaut non plus, la question est ailleurs, et les anthologistes n’ont pas semblé rencontrer de graves difficultés à nous proposer cette coupe, ces strates de poésie, qui s’écrivent à nos portes. Ils nous font un simple signe qu’il en est probablement ainsi partout, pourvu qu’on veuille bien y porter attention.

    On pense à Bashô, bien sûr, et ses 111 Haïkaïs. Ces extraits errants dans le labyrinthe d’une œuvre, ces fragments comme de hasard, ont bien souvent l’effet de révélateur du Haïku, sa soudaine lumière sur la marche d’un poète.

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  • Catégories : La poésie

    Effacement de la poésie?

    19771826_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110704_050731.jpgChristian Doumet du même auteurUniversité Paris 8

    Premières lignes

    La fameuse poétesse Ono no Komachi, étant parvenue au faîte de sa beauté et de son art, dut prendre part à une joute qui l’opposait à Ôtomo no Kuromushi. Sachant le talent de son adversaire, ce dernier entreprit d’espionner la poétesse afin de connaître l’ouvrage qu’elle préparait pour la circonstance. Il parvint à ses fins, et recopia le texte dans le livre du Man’yôshu, la...


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  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, La poésie, Mes textes en prose

    Terre à ciel

    il fait soleil dehors

    mais on est dedans

    retour tou jo urs au même point

    quoiqu’on fasse dise ou tente

    tou jo urs on revient à ça

    cette chose-là

    en tas d’espoirs rouillés sur le dos

    notre Nord intérieur

    celui que désigne toutes les aiguilles

    quoiqu’on fasse

    il fait soleil dehors

    mais on reste à l’intérieur

    (Jasmine Viguier)

    *

    lorsque nous entrons dans la chambre

    mon premier geste est de tirer les rideaux

    dans la pénombre je prends ton visage entre mes mains

    et je retrouve le goût de ta bouche

    plus tard blottie contre toi

    je pense aux heures d’après

    quand tu seras parti

    revenu à ta vie

    et qu’allongée seule entre les draps

    je chercherai le sommeil et l’odeur de ton corps

    (Cécile Glasman)

    *

    on appuie le dos contre la barrière en

    bois craque un peu

    on regarde autour de soi

    mais on ne sait pas ce qu’on

    regarde

    on reste pétrifié

    (sous le soleil)

    il y a d’autres maisons d’autres

    corps des arbres

    (nus)

    l’odeur de la neige

    presque rien

    on ne se sent plus

    autant en vie


     

    (Sophie G. Lucas)

    *

      idiots charlots des manque une case fous

    laissés pour compte

      cinglés bar jo s tapés sonnés piqués

    timbrés toc-toc maboul dingo

    s’a jo utent :

      démence aliénation malades mentaux

    égarement

      siphonnés déraisonnés incapables

    détraqués

      assommés complètement cachetons

    décharges camisoles machins trucs

      les abrutir encore

      fêlés éperdus transportés étourdis

    marteaux sans raison déboussolés

      mais ça oui ils le sont

      sans famille sans rien ni personne ni visite

    ni Noël ni même

      une pièce une lettre un coup de fil une

    poignée de main un bonbon un baiser

      fous sont fous idiots du village mon

    village et même un peu plus

      mon cœur mes yeux premiers gestes

    gazouillis pas sourires mots fous

    (Cécile Guivarch)