Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai aimé le numéro 97 de la revue de Poésie Arpa:Près du mystère("... mais toujours que proche soit le mystère"(François Cheng)
et je conseille:
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et je conseille:
Numéro 99 / SOMMAIRE
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Poèmes et proses : Horacio Castillo(traduit par Yves Roullière) • Gérard Pfister • Jean-Christophe Ribeyre • Philippe Rosset • Tonin Palazzotto • Robert Nédélec • Alain Quagliarini • Solesli • Isabelle Lévesque • Marie-Josée Desvignes • Philippe Fouché-Saillenfest • Christianne Rollet • Henri Heurtebise • Camille Ganne • Jacques Allemand • Thibault Marthouret • Jean-Louis Cluse • Anne Lugon-Moulin • Sanford Fraser(traduit par Françoise Parouty) • Jean-Pierre Farines Études : Jeanne-Marie Baude • Jean-Pierre Lemaire
Chronique et lectures : Katty Verny-Dugelay • Denise Borias • Lucien Wasselin • Max Alhau • Colette Minois • Gérard Bocholier Gravures : Fabienne Yvetot http://www.arpa-poesie.fr/Derniernumero.html Le genre de revue qu'on trouve trop rarement en librairie(quand on trouve des revues de poésie... ou même de la poésie) mais que j'achète quand j'en trouve car ça fait vivre la poésie(pas comme celle sur les blogs) ou que j'emprunte dans les bonnes médiathèques comme celle de Saint-Etienne. Une autre raison de vouloir me réinstaller dans une grande ville |
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Fabienne Yvetot
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André du Bouchet, Aveuglante ou banale. Essais sur la poésie (1949-1959)
Édition établie par Clément Layet et François Tison
Préface et notes de Clément Layet
2011, 368 pages
Présentation de l'éditeur
Ce livre recueille tous les essais sur la poésie publiés par André du Bouchet entre 1949 à 1959, devenus le plus souvent inaccessibles, ainsi qu'une vingtaine d'essais inédits, le plus souvent écrits ou ébauchés dans le cadre du C.N.R.S. où le poète fut chercheur entre 1954 et 1957. L'ensemble se révèle doublement précieux. Consacrés à Scève, Hugo, Baudelaire, mais aussi à des poètes contemporains (Reverdy, Char, Ponge) ou étrangers (Hölderlin, Joyce et Pasternak), ces essais sont d'abord l'oeuvre d'un jeune homme qui se livre éperdument à la poésie, pour en proposer chaque fois une lecture extrêmement personnelle. Avec le volume des Carnets que nous publions parallèlement sous le titre Une lampe dans la lumière aride, ces pages éclairent de manière saisissante toute son oeuvre ultérieure.
vendredi 11 mars 2011
Tags : N° 722 |
A l’occasion de la 13e édition du Printemps des Poètes, notre région sera le théâtre de nombreuses manifestations qui œuvrent pour la diffusion et la valorisation d’une littérature trop souvent négligée.
Si la poésie n’a pas bouleversé notre vie, c’est qu’elle ne nous est rien. Apaisante ou traumatisante, elle doit marquer de son signe ; autrement, nous n’en avons connu que l’imposture ». Cette citation d’Andrée Chedid illustre parfaitement la démarche du Printemps des Poètes, manifestation créée en 1999 à l’initiative de Jack Lang qui vise à célébrer la poésie partout en France, quelque soit sa forme d’expression. Aujourd’hui, cet événement se déroule sur cinq continents, dans une soixantaine de pays, et plus de 12 000 initiatives sont attendues aux quatre coins de l’hexagone.
Photo de Printemps des poètes 2011
connaissant goût des fleurs
et saveur des soirs d'orage
n'existe,ne s'absente, ne surgit,
que pour refuser la réponse
Et pour s'approcher
de la question.
Tout au long du XXe siècle, des voix se sont élevées contre la guerre, le colonialisme et la barbarie.
Les poètes engagés ont écrit des textes en vers ou en prose pour témoigner ou résister ; ils ont fait de leur plume une épée pour combattre les injustices de leur temps. Un mot d'ordre les guide : celui de liberté.
http://www.decitre.fr/livres/La-Poesie-engagee.aspx/9782701151519
Les peintures colorées sont au premier plan dans l’exposition. Des travaux sur papier, des céramiques et des sculptures viennent se joindre aux tableaux. Le commissariat de l’exposition a été confié à Jean-Louis Prat, lui qui déjà du vivant de Miró avait monté certaines de ses expositions, et avec lequel il était lié d’amitié. Jean-Louis Prat a dirigé pendant plus de 30 ans la célèbre Fondation Maeght à St. Paul de Vence, dans le sud de la France. Il est mondialement reconnu en tant qu’expert en sculpture. Jean-Louis Prat avait déjà assuré le commissariat de l’exposition "Les sculptures des peintres" en 2008 ainsi que celui de la grande exposition dédiée à Marc Chagall, qui avait attiré plus de 190 000 amateurs d’art au musée.
"Miró ne peignait ni de manière abstraite, ni de façon figurative, il employait un langage poétique dans ses peintures", déclare Jean-Louis Prat. Certains des contemporains de l’artiste avaient banni la couleur de leur peinture ; pour lui au contraire, la couleur a toujours revêtu une signification essentielle. Le rouge, le vert, le jaune et le bleu dominent de fait dans les tableaux visibles dans l’exposition, des tableaux qui rayonnent, baignés dans la lumière naturelle du bâtiment conçu par Richard Meier. Miró était admiratif face à la nature, aux objets du quotidien, et leur beauté le fascinait et l’inspirait. La liberté, l’humour, la légèreté mais aussi les ruptures esthétiques marquent l’oeuvre de l’artiste, né à Barcelone en 1893. Peintre, dessinateur et sculpteur, Miró s’est constamment efforcé de ne pas se figer dans l’immobilité ni de vivre dans l’ombre du passé.
L’exposition donne également à voir les rares petits formats des jeunes années de création de Miró. Ces oeuvres permettent de mesurer l’évolution de son art, partant d’une représentation figurative pour arriver à des motifs picturaux symboliques et à des signes récurrents bien spécifiques. Ces signes mystérieux et les taches posées sur le canevas, qui évoquent une partition musicale comme tirée d’un univers onirique, sont typiques des peintures de Miró. On les retrouve d’ailleurs dans ses céramiques et sur ses sculptures, qui sont montrées en regard de ses tableaux.
L’exposition du Musée Frieder Burda met en avant les moments charnières de la création de Miró. L’artiste affirmait à ce propos : "Les gens comprendront progressivement mieux que j’ai ouvert les portes menant à un autre futur, un futur dépourvu d’enseignements erronés et de fanatisme".
Enfin, des textes explicatifs et des photographies historiques permettent aux visiteurs de se représenter la vie et l’influence de Miró. L’exposition s’accompagnée d’un catalogue : Miró. Les couleurs de la poésie, edité par Jean-Louis Prat et la Fondation Frieder Burda, Hatje Cantz Verlag, Ostfildern 2010, 224 pages, 24,80 €.
http://www.moreeuw.com/histoire-art/exposition-miro-baden.htm
de Ronsard (1524–†1585) |
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Baudelaire, Mallarmé, Hugo, Mac Orlan, Prévert, Tournier… Le public massé dans la salle de conférences du conseil général a voyagé dans l'archipel de la littérature, au fil de textes lus par les comédiennes Paule d'Héria et Isabelle Irène, se fiant aux indications du capitaine Paul Lera, le comédien concepteur de ce magnifique récital qu'est « D'îles en îles », proposé dans le cadre de la Quinzaine littéraire./Photo Joël Boyé.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/10/16/928423-Croisiere-poetique.html
Entre deux exils. Ecrit en partie au Maroc, en partie en France, ce recueil "se déroule comme le journal de bord d’un impossible retour" puisque "les pays, maintenant, se valent, en férocité".
Une poésie très humaine, très accessible, qui associe la réflexion à la confidence, dénonce l’intolérance, la violence et donne à l’anecdote vécue une saveur oubliée.
Rire immobile immobile échauffourée
peuple d'instants aux voiles disparues
poitrine soudaine ce jardin d'écume
Bernard Manciet
Afrique : Œuvre poétique, de Léopold Sédar Senghor (Sénégal).
Amérique : La centaine d’amour, de Pablo Neruda, poète chilien dont je savais par cœur un des poèmes il y a quelques années.
Asie : Anthologie de haïkus de poétesses japonaises découverte à l’occasion du printemps des poètes 2010.
Europe : Le peu du monde, suivi de Je te salue Jamais, de Kiki Dimoula, poétesse grecque découverte à l’occasion du Printemps des poètes 2010 « Couleur femme ».
Océanie : Kenneth Slessor (Australie)
http://defis5continents.wordpress.com/2010/03/23/laura-de-laura-vanel-coytte/#comment-114
auquel j'ai participé:
Poésie parlée | ||||||||||||||||
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Puisque est double la façon d’être de la vie,
Puisque la parole est une aile du silence,
Et qu’il est dans le feu une moitié de froid.
Moi je t’aime afin de commencer à t’aimer,
Afin de pouvoir recommencer l’infini
Et pour que jamais je ne cesse de t’aimer :
C’est pour cela que je ne t’aime pas encore.
Je t’aime et je ne t’aime pas, c’est comme si
J’avais entre mes deux mains les clés du bonheur
Et un infortuné, un certain destin.
Mon amour a deux existences pour t’aimer.
Pour cela je t’aime quand je ne t’aime pas
Et c’est pour cela que je t’aime quand je t’aime.
Extrait de « La centaine d’amour »
http://defis5continents.wordpress.com/category/poesie/amerique-poesie-2/
Chants d'ombre', 'Hosties noires', 'Ethiopiques', 'Nocturnes', 'Lettres d'hivernage', 'Elégies majeures', 'Poèmes perdus', ainsi que les 'Dialogues sur la poésie francophone' et un ensemble de poèmes divers. Points Seuil
Deux événements importants marquent, en 1945 les débuts de sa double carrière de poète et d’homme politique : son premier recueil, Chants d’ombre, est publié au Seuil, et il est élu député du Sénégal à l’Assemblée constituante. En 1955-1956, il devient secrétaire d’état à la présidence du Conseil dans le cabinet d’Edgar Faure et participe activement aux débats sur l’autonomie des colonies. En 1960, le Sénégal accède à l’indépendance et le 5 septembre, Senghor remporte les élections présidentielles : débutent alors vingt ans de pouvoir à la tête de l’état sénégalais, qu’il quitte volontairement avant la fin de son cinquième mandat, en décembre 1980.
Source:
Femme noire
Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais
lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du
Vent d'Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux
flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
peau.
Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains
de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les
racines de la vie. (Chants d'ombre)
Le 21 mars a été proclamé Journée mondiale de la poésie par la Conférence générale de l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture, lors de sa 30e session, à Paris, en octobre et novembre 1999. L'objectif de cette journée est d'encourager la lecture, la rédaction, la publication et l'enseignement de la poésie dans le monde entier et de "donner une reconnaissance et une impulsion nouvelles aux mouvements poétiques nationaux, régionaux et internationaux".
A l'heure où la poésie est en pleine expansion, cette Journée pourrait servir de cadre aux actions et efforts qui sont réalisés à différents niveaux pour soutenir la poésie, et plus particulièrement à promouvoir :
Résolution de la 30ème session de la Conférence générale de l'UNESCO adoptée le 15 novembre 1999, message du directeur général de l'UNESCO à l'occasion de la Journée mondiale de la poésie - 21 mars 2003
http://www.journee-mondiale.com/105/21_mars-poesie.htm