Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le Cirque Bouffon, un si joli petit monde
Le Cirque Bouffon, un si joli petit monde
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Le Cirque Bouffon, un si joli petit monde
Qui sont les clowns?
Georges Seurat, Le cirque, 1891, huile sur toile, 186 x 152 cm, musée d'Orsay, Paris, France.
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© Jacques Faujour - Centre Pompidou, MNAM-CCI (diffusion RMN)
© Adagp, Paris
Composition aux deux perroquets
1935 - 1939
Huile sur toile
400 x 480 cm
Bookings :
S.D.B.DR. : F. LEGER 35-39
T.S.D. au revers : composition / aux deux perroquets / F. LEGER 1935-39
Don de l'artiste, 1953
Numéro d'inventaire : AM 3026 P
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
Marie l’acrobate(1933, Paris, coll. part.) inaugure un cycle nouveau sur le thème des acrobates – un thème déjà abordé par Léger en 1920, et qui sera prolongé dans les années 1940 et 1950 par ceux des « Plongeurs », puis de « La Grande Parade ». Outre son goût avéré pour le cirque et pour la saveur naïve, populaire, des différents « numéros » qui en forment le programme, Léger s’intéresse particulièrement au motif de la pyramide humaine, à ces empilements qui nouent les uns aux autres les membres des athlètes, masculins ou féminins.
La mise au point définitive de la Composition aux deux perroqu...
lire la suiteIsabelle Monod-Fontaine
La Lecture, 1924
Cet artiste talentueux expose ses séries photographiques cohérentes et convaincantes dans deux expositions remarquables, au Jeu de paume et à La Maison rouge.
6/3/14 - 11 H 21
La passionnante « Traversée » à laquelle invite Mathieu Pernot au Jeu de paume, à Paris, dessine le portrait de ce photographe talentueux, creusant depuis vingt ans avec sensibilité et rigueur la question du regard porté sur l’autre. S’intéressant aux questions de la marginalité et des communautés invisibles, de l’urbanisme et de l’enfermement, ce quadragénaire aime confronter différentes représentations d’une même histoire.
Géricault, Van Gogh, Van Dongen, Degas, Courbet, Picasso mais aussi Georges de la Tour, Frans Hals, Léonard de Vinci et d'autres sont réunis ici pour un voyage pittoresque dans une mise en scène audacieuse. Imaginez-vous : s'attabler dans un café sous le regard des protagonistes de l'Absinthe de Degas ou encore s'approcher d'un misérable poêle dans l'atelier d'un artiste (Delacroix ?) au regard fiévreux et pénétrant ! -
http://www.decidelart.fr/visites.php
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
1ere publication et début de la lecture:
18/11/2012 19:07
enn rentrant de l'expo à Paris
Je demeurai longtemps derrière un Vittel-menthe
L’histoire quelque part poursuivait sa tourmente
Ceux qui n’ont pas d’amour habitent les cafés
La boule de nickel est leur conte de fées
Si pauvre que l’on soit il y fait bon l’hiver
On y traîne sans fin par la vertu d’un verre
Moi j’aimais au Rocher boulevard Saint-Germain
Trouver le noir et or usagé des sous-mains
Garçon de quoi écrire Et sur la molesquine
J’oubliais l’hôpital les démarches mesquines
À raturer des vers sur papier quadrillé
Tant que le réverbère au-dehors vînt briller
Jaune et lilas de pluie au cœur du macadam
J’épongeais à mon tour sur le buvard-réclame
Mon rêve où l’encre des passants abandonna
Les secrets de leur âme entre deux quinquinas
J’aimais à Saint-Michel le Cluny pour l’équerre
Qu’il offre ombre et rayons à nos matins précaires
Sur le coin de la rue Bonaparte et du quai
J’aimais ce haut Tabac où le soleil manquait
Il y eut la saison de la Rotonde et celle
D’un quelconque bistrot du côté de Courcelles
Il y eut ce café du passage Jouffroy
L’Excelsior Porte-Maillot Ce bar étroit
Rue du Faubourg-Saint-Honoré mais bien plus tard
J’entends siffler le percolateur dans un Biard
C’est un lieu trop bruyant et nous nous en allons
Place du Théâtre-Français dans ce salon
Au fond d’un lac d’où l’on
voit passer par les glaces
Entre les poissons-chats les voitures de place
Or d’autres profondeurs étaient notre souci
Nous étions trois ou quatre au bout du jour assis
À marier les sons pour rebâtir les choses
Sans cesse procédant à des métamorphoses
Et nous faisions surgir d’étranges animaux
Car l’un de nous avait inventé pour les mots
Le piège à loup de la vitesse
Garçon de quoi écrire Et naissaient à nos pas
L’antilope-plaisir les mouettes compas
Les tamanoirs de la tristesse
Images à l’envers comme on peint les plafonds
Hybrides du sommeil inconnus à Buffon
Êtres de déraison Chimères
Vaste alphabet d’oiseaux tracé sur l’horizon
De coraux sur le fond des mers
Hiéroglyphes aux murs cyniques des prisons
N’attendez pas de moi que je les énumère
Chasse à courre aux taillis épais Ténèbre-mère
Cargaison de rébus devant les victimaires
Louves de la rosée Élans des lunaisons
Floraisons à rebours où Mesmer mime Homère
Sur le marbre où les mots entre nos mains s’aimèrent
Voici le gibier mort voici la cargaison
Voici le bestiaire et voici le blason
Au soir on compte les têtes de venaison
Nous nous grisons d’alcools amers
Ô saisons
Du langage ô conjugaison
des éphémères
Nous traversons la toile et le toit des maisons
http://www.lesdiagonalesdutemps.com/article-charles-109720369.html
Une grande exposition raconte au Grand Palais les bohèmes, la bohème des gens du voyage et celle des artistes. La convergence entre la figure du Rom et celle de l’artiste fauché du XIXe siècle. Ou comment les artistes, en s’émancipant du pouvoir, se sont identifiés à une certaine figure de liberté (jusqu’au 14 janvier 2013)
http://usuarios.multimania.es/ramoncasas/obra/pintura/madeleine_es.htm
Pour Francine et les autres, je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres, notamment mes "Paysages de bohémiens" qui a le même sujet que cette expo
sur laquelle je me documente
cf. catégorie et sous-partie à ce nom
et que j'espère voir
en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
De A à Z, la vie, l'oeuvre, le contexte historique et culturel de ce grand artiste
http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=25697&levelCode=arts
Le premier travail sur le cirque proprement dit est produit par Chagall à la demande de Vollard en 1926-1927, au moment où il réalise Les Fables de La Fontaine, également pour le grand marchand. Une série de gouaches, regroupées sous l’appellation « Cirque Vollard » atteste de ce projet qui finalement ne sera pas mené à terme. Chagall cependant en tire, entre 1927 et 1935, plusieurs tableaux sur ce thème. Vollard avait en effet avant-guerre une loge au Cirque d’Hiver, qu’il mettait à la disposition des artistes qui travaillaient pour lui, dont Chagall bien sûr, mais aussi Léger et Picasso. Le spectacle du cirque chez Chagall réveille les souvenirs de jeunesse autour des saltimbanques, musiciens et violonistes qui accompagnaient les événements rituels et familiaux des Juifs de Vitebsk, sa ville natale. Des liens existent évidemment entre le hassidisme et les pratiques du cirque : les prières passent aussi par le corps, exprimées dans la danse, la musique et même les acrobaties. Déjà cette atmosphère où se mêle le sacré au profane était sensible sur le décor du Théâtre juif de Moscou, en 1920, dans le détail des trois acrobates du grand panneau central et dans le panneau de La Danse.
En 1955, assistant au tournage d’un film sur le cirque, toujours au Cirque d’hiver, l’artiste retourne à ce thème qu’il affectionne particulièrement et retrouve son atmosphère vibrante de lumière, le défi aux lois de la pesanteur et les couleurs rutilantes dans une série de trente-huit gouaches.
En 1967, Tériade fait réaliser, à partir de ces gouaches, le livre Cirque : les lithographies, en noir et blanc et en couleur, reprennent les gouaches de 1955 et illustrent des textes écrits par l’artiste lui-même.
A la différence d’autres séries de gouaches préparatoires de Chagall (celles créées pour Les Fables de La Fontaine, par exemple, dispersées avant même la parution du livre), les trente-huit œuvres de Cirque sont réunies dans la même collection. Elles sont peu connues du public car rarement présentées. Elles forment pourtant un ensemble riche d’un véritable répertoire des formes et des mises en scène utilisées par l’artiste sur le sujet.
Les gouaches évoquent tour à tour une nuit profonde d’un bleu zébré de la lumière des projecteurs ou l’éclairage jaune, éclatant, souligné de rouge, de vert et de bleu. Une partie d’entre elles, au contraire, joue uniquement sur les valeurs du blanc et du noir avec quelques délicates touches de bleu.
Les compositions présentent souvent le sujet principal décalé au bord du dessin ou s’organisent par la répartition des masses colorées tout autour d’un centre vide. Quelques-unes, particulièrement dynamiques, rappellent que Chagall fut, dans sa jeunesse à Saint-Petersbourg, au contact du futurisme en vogue dans l’avant-garde russe.
Les personnages s’envolent au-dessus de la piste, véritables images du rêve, alliant fantaisie et fantastique, qui mettent en scène êtres hybrides, hommes et animaux sens dessus dessous, visages doubles aux yeux multiples. Le décor lui aussi bascule dans l’irréel et la maison natale s’invite parfois sur la piste. La lune apparaît sur nombre d’entre elles, astre de la nuit qui contribue à donner au spectacle du cirque sa dimension mystérieuse et nostalgique.
Les textes de Chagall dans le livre de Tériade reflètent cette atmosphère, accumulant les images verbales où s’entrechoquent les allusions à l’amour, les souvenirs de jeunesse autant que le cirque lui-même.
Dans cette série comme dans toutes les œuvres sur le cirque, Chagall cultive ce thème à l'image d'une métaphore de la vie et représente les gradins autour de la piste comme celle du monde. Il l’affirme en ces termes dans le livre de Tériade :
« Un regard, des regards. Chacun facettant à sa manière, le monde qui l’entoure, ce cirque que l’on appelle « Vie ».
catalogue cirque en ligne
Communiqué de presse cirque général
Communiqué de presse cirque Léger
site d'Alain Frère : www.museeducirquealainfrere.com
http://www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/expositions/en-cours/