Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Georges Rouault, "L'ivrognesse"
Rouault: l'ivvrognesse-1905
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Rouault: l'ivvrognesse-1905
Sous la direction de Sarga Moussa
Histoire des Sciences Humaines
LITTÉRATURE ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES EUROPE
La Petite Gitane (1613) de Cervantès constitue la matrice d'un mythe qui, se développant dans le seconde moitié du XVIIIe siècle, se répand dans la littérature et les arts à l'époque romantique. On connaît l'Esméralda de Hugo et la Carmen de Mérimée mais on sait moins que les écrivains et artistes contemporains (George Borrow, la poète tchèque Macha, Lamartine, Liszt, Valerio...) se passionnent pour un peuple nomade apparemment rebelle à toute obéissance aux lois de la société, et dont la marginalité même lui confère une dignité nouvelle.
samedi 19 novembre 2011-
lundi 30 janvier 2012
OH ! CIRQUE, QUI NOUS A FAIT REVER QUAND ON ETAIT PETIT
RESTE TOUJOURS NOTRE AMI
ET CONTINUE A NOUS FAIRE REVER TOUTE LA VIE.
Roland est né le jour de la grande fête de Waregem, et c’est également à Waregem qu'il a vu son premier spectacle de cirque, vers 5 ou 6 ans. En 1953, il déménage à Bruxelles en pleine période de la plus grande foire de Belgique, et à quelques mètres de celle-ci. Depuis, le cirque et la fête foraine sont totalement ancrés en lui.
Original – La Bohémienne Endormie 1897
huile sur toile – 200 cm x 129 cm
Museum of Art Modern - New York
Un lion placide flaire une bohémienne endormie….
La suspension dans l’espace est favorisée par la beauté de l’image exotique,
la rigueur du style fit passer cette œuvre pour un prototype.
Henri Rousseau: pour en savoir plus
http://art.mygalerie.com/copistes/diapo/rousseau_bohemienne.html
http://www.quizz.biz/quizz-220226.html
J'ai obtenu:9/15
http://www.grandspeintres.com/renoir/tableau.php?tableau=bohemienne&id_peintre=3
http://www.grandspeintres.com/renoir/tableau.php?tableau=bohemienne&id_peintre=3
Les chapitres du film :
1. Inde Rajasthan
2. Egypte
3. Turquie
4. Roumanie
5. Hongrie
6. Slovaquie
7. France
8. Espagne
Les Bonus :
Bande annonce
Interviews de Tony Gatlif
Story board
Durée : 1 heure 43 mn
Réalisation : Tony Gatlif
Scénario : Tony Gatlif
Production : KG Production - Canal +
Producteur délégué : Michèle Ray-Gavras
Assistant-réalisateur : Alexandre Gavras
Ingénieur du son : Nicolas Naegelen
Directeur de la photographie : Eric Guichard
Montage : Nicole Berkamans
Conseiller musical : Alain Weber
Lieu de tournage : Hongrie Inde Roumanie Espagne Turquie Egypte France
16/9 - DVD9
Les prix du film :
Prix Gervais au Festival de Cannes 1993
Prix Un Certain Regard - Cannes 1993
Prix de La Mémoire France Libre Danielle Mitterrand
Prix Oecuménique du Festival de Munich 1993
Grand Prix Rimini Cinéma 1993
Grand Prix du MIDEM 1994
Prix du Meilleur "Film Experimental" de la Critique Américaine 1996
Tony Gatlif (de son vrai nom Michel Dahmani), né le 10 septembre 1948 dans la banlieue d’Alger d’une famille de gitans andalous. Il est illétré et apprenti voyou mais les souvenirs de cinéma, qu’il a vu lors de ses courts passages à l’école, ne le quittent plus. A l’âge de douze ans, et afin d’éviter un mariage arrangé, il part pour Alger. Il donne des lettres de noblesse au cinéma gitan depuis "La Tête en mine (1975) jusqu’à "Exils", Prix de la mise en scène à Cannes 2004.
Label :KG édition
Ref : 3064167 WAG 400 -> voir fiche du label
1993
Pour en savoir plus :
http://tonygatlif.free.fr/latcho/fiche_latcho.htm
http://www.djangostation.com/Latcho-Drom%2C143.html
Accès Privé» nous ouvre les portes d'un monde habituellement inaccessible. Dans ses reportages exclusifs, l'émission révèle la face cachée de la vie des stars : Comment font-elles pour trouver un logement ? Pour trouver l'école de leurs enfants ? Pour se maintenir en forme ? Où vont-elles pour se ressourcer ? Jusqu'où sont-elles prêtes à aller pour arrondir leurs fins de mois ? «Accès Privé» présente les stars de manière totalement nouvelle, confrontées aux mêmes problématiques que tout un chacun... Car «Accès Privé», c'est avant tout un accès privilégié aux célébrités...
p.26:"Voilà un sourire qui se propage comme une étincelle de la bouche de la "Bohémienne" aux taches de son visage, qui s'incarne dans la direction provisoire du regard et dans le désordre du corsage généreusement décolleté, tandis que les coups de pinceau voltigent sur les manches comme autant de coups de fleuret."
Victor Hugo, "Paysage au pont"
jeudi 26 novembre 2009 | |
Forte en témoignages du dessin français du XVIIe au XIXe siècle, la collection de dessins de Georges Pébereau offre la singularité de faire découvrir de remarquables créations graphiques étrangères. Poussin y voisine avec Watteau, Eckersberg avec Overbeck, Van Gogh avec Klimt et Schiele... Cf. le dossier de presse où on peut voir d'autres paysages et aussi "Le manège" d'Henri de Toulouse-Lautrec qui rentre dans ma catégorie "La représentation des bohémiens": |
Le 30 septembre 1421, un dénommé sire Miquiel, prince de Latinghem en Égypte, se présente aux autorités de Tournai pour recevoir la protection de la ville. Les consaux (la municipalité) offrent alors sans sourciller l'hospitalité « à ces bons chrétiens chassés par les Sarrasins de leur pays ainsi qu'une somme importante, douze moutons d'or, du pain et de la bière ». Au XVe siècle, donc, on ne discute pas plus la venue des chevaliers du « Petit Égypte » en terres d'Occident qu'une bulle du pape. Or, précisément, ce fut bel et bien un pape, Martin V, qui laissa aller aux quatre coins de l'Europe, et dans le cadre d'un étonnant jubilé, la « tribu prophétique aux prunelles ardentes » chère à Baudelaire.
Depuis cette date, une longue histoire a pu rattacher les Tsiganes à nos cultures modernes. Mieux encore, à force de parcourir les contrées du Vieux Continent de long en large, ces nomades semblent en être devenus les frontières vivantes avec tout ce que cela implique en termes de convulsions politiques, culturelles. Ainsi par exemple en France, les auteurs de ce passionnant ouvrage nous apprennent que Louis XIV se décida un jour à retirer le patronage militaire aux « compagnies de Boesmes » non point pour leur mode de vie, mais bien parce que ces sujets du roi de France servaient fidèlement la noblesse dissidente, les armes à la main. Chose intolérable ! De l'abbé Prévost à Hugo, ces « patriotes cosmopolites », dirait Valéry Larbaud, souvent sédentarisés au fil des âges n'auront de cesse de peupler l'imaginaire des lettres, de la musique et de la danse. Pour le meilleur donc, et aussi pour le pire au vu de ce début de XXe siècle qui proclama un désamour sans précédent contre les gens du voyage. Les révélations des auteurs sont ici ahurissantes.
Du préfet Bertillon, ordinairement connu pour avoir « inventé » la police scientifique, on constate qu'il fut encore l'homme du carnet anthropométrique pour manouches, sortes de livret obscène sur lequel figuraient diverses mesures telles que la longueur de l'oreille droite, du nez ou celle du pied gauche… De la ville de Crest (Drôme), on découvre qu'elle accueillit l'un des tout premiers camps de concentration de l'histoire, internant à la hâte les Sinti (Tsiganes alsaciens et lorrains) dès 1915, craignant sans doute qu'ils fussent de terribles espions allemands. Des camps d'extermination nazis dont on savait que les Tsiganes comptèrent parmi les victimes, on apprend avec effroi qu'une administration tatillonne tarda à les libérer après l'arrivée des Alliés, les relâchant seulement avec « les condamnés pour marché noir, les souteneurs ou les prostituées », vers la fin de l'année 1945. Un ouvrage à ne pas manquer donc, pour ceux qui croient encore avec Shakespeare que la douleur peut être une culture.
«Les Tsiganes en France. Un sort à part 1939-1946» de H. Asseo, E. Filhol et M.-C. Hubert Éditions Perrin, 420 p., 22 €.
http://www.lefigaro.fr/livres/2009/10/29/03005-20091029ARTFIG00461-le-destin-tragique-des-roms-.php
Je supprime ce travail ici... d'ailleurs mon directeur de recherche m'avait conseillé de ne pas le divulguer sur le net.
Il avait raison; je suis d'ailleurs en train de supprimer de ce blog tous mes travaux universitaires qui sont soit copiés, soit ignorés.
Comme mon mémoire de maîtrise, ils feront peut-être l'objet d'une publication.
CERTAINS TEXTES ET TABLEAUX EVOQUES DANS CE TRAVAIL SONT CONSULTABLES DANS MA CATEGORIE "La représentation des bohémiens:art et littérature."
D'AUTRES DOCUMENTS PRESENTS DANS CETTE CATEGORIE SONT LE RESULTAT DE RECHERCHES POSTERIEURES(et même en cours) A MON DEA.
ELARGISSEMENT DE LA RECHERCHE AUX XXe(cf. Chagall), XVIe,XVII e siècles et pourquoi pas au XXI e siècle.
IL NE S'AGIT PAS D'UN TRAVAIL SUR "Les bohémiens" mais sur "leur représentation" c'est-à-dire sur la façon dont on les percevait (et perçoit encore) et comment cela est restrancrit dans la littérature et la peinture.
La période Bleue s'est étalée de 1900 à 1904. Picasso a effectué deux voyages à Paris entre 1900 et 1902, et s'y est établi en 1904. Il s'inspire des bas-fonds de Toulouse-Lautrec, qui sont pour lui misère et mélancolie, représentant ainsi le mal qui père sur le genre humain. Ainsi cette période correspond à un Picasso très pauvre et très soucieux et triste (notamment en raison du suicide de son ami le peintre Casagemas).
Les liens que Picasso a entretenus avec le monde du cirque ont été très fréquents tout au long de sa carrière. Dans la Barcelone du tournant du XIXe siècle, Picasso va voir les cirques de passage dans la ville, bien qu'il ne reste aucune trace de ce moment dans son œuvre. Plus tard, les cirques ambulants des boulevards de Paris deviendront un lieu de rendez-vous habituel pour le jeune Picasso et ses amis lors de leurs premiers séjours dans cette ville. C'est à la fin de l'année 1904 et en 1905 que le cirque – le Medrano est un point de référence dans sa vie et dans son œuvre – s'érige le thème central de ses compositions de l'époque. L'artiste crée une scène fictive où des acrobates et des équilibristes – qui apparaisent déjà dans la tradition littéraire et picturale du romantisme pour symboliser la solitude et la souffrance humaine – jouent des rôles de la vie quotidienne, expriment leurs problèmes personnels, leur solitude et l'incompréhension à laquelle leurs sentiments sont en butte. Les scènes de famille où les saltimbanques et les arlequins deviennent les véritables protagonistes de cette période sont l'héritage des groupes familiaux qui ont leurs racines dans la période bleue. Ces compositions seront à l'origine d'un grand tableau auquel Picasso pensait depuis longtemps, La Famille de saltimbanques, réalisé en 1905. Comme le Minotaure le sera dans les années 1930, l'Arlequin devient l'alter ego de l'artiste. Ce personnage, qui renvoie aux personnages marginaux de la période bleue, sera le véritable héros de ce que l'on appelait la période rose.
Paroles: Jean Rodor. Musique: Paul Durand (Arrgts) 1943
© Editions Paul Beuscher
note: Thème populaire russe.
Naissance le 23 janvier 1910 en Belgique de Jean-Baptiste Reinhardt dit "Django"
1923 : A treize ans il se produit au banjo au côté de Jean Vaissade dans les bals de Paris.
1928 : Suite à un incendie dans sa roulotte le rendant infirme de la main gauche, il se rééduque en pratiquant la guitare
1930 : il joue beaucoup sur la Côte d'Azur.
1933 : il rencontre Alix Combelle et Stéphane Grappelli. Avec ce dernier il va créer "Le Hot Club de France" avec qui il va se tailler une très grande réputation dans le monde entier. De nombreux solistes américains de passage en France se produisent avec lui : Coleman Hawkins, Benny Carter, Bill Coleman, ...
Pendant l'occupation, il joue avec Pierre Fouad et Hubert Rostaing (Grapelli préférant rester à Londres).
Après la guerre il tente l'aventure américaine mais sa difficulté d'adaptation dans les grands orchestres (Duke Ellington), lui valent un revers de carrière qui le marquera longtemps.
De retour à St Germain, il enthousiasme encore toute une génération par sa virtuosité et son talent d'improvisateur. Il se retire à Fontainebleau.
Décès le 16 mai 1953 à Samois (France)
http://www.djangostation.com/jazzmanouche.php?article84: extraits à écouter sur ce site et plein d'autres choses
Ses sujets de prédilection sont alors les divertissements de Montmartre : bars, cafés-concerts, théâtres et cirques, mais aussi les scènes de maisons closes qu’il fréquente assidûment. Il dresse un véritable panorama de ce monde du plaisir et du spectacle – en scène et hors scène – et de ses acteurs : chansonniers, diseuses, comédiens, équilibristes, clowns ou spectateurs clairement identifiés.
Le parti pris de l’exposition est de faire connaître l’œuvre graphique de l’artiste : dessins, lithographies, partitions illustrées, albums et affiches, près de 200 oeuvres sur papier sont exposées.
Quarante-quatre ans après la dernière exposition Toulouse-Lautrec en Bretagne (musée des beaux-arts de Rennes, 5 février-17 mars 1963), l’exposition de Dinan permet de « repenser Lautrec ». Elle révèle le génie multiforme de ce vrai-faux aristocrate passionné par des genres considérés comme peu nobles, tels que le café-concert ou le cirque et qui cherche la reconnaissance « de la rue » et du public.
L’exposition met aussi l’accent sur l’histoire sociale et culturelle d’une époque et entre ainsi en résonance avec les spectacles d’art vivant (spectacles musicaux, café-concert, French Cancan et cirque) programmés à Dinan tout l’été (pour plus d’informations, se reporter à la rubrique http://www.mairie-dinan.com/lautrec-autour-expo.php
Guitare ô ma compagne, jolie fille d'Espagne,
Tu glisses sous mes doigts comme un bateau de bois,
Venu du fond des âges, sans mat sans équipage,
Mais chargé de refrains, de joies et de chagrins.
Guitare ô ma fidèle, ma jolie demoiselle,
Tu consoles mon cњur avec tant de douceur,
Quand la Marie volage me fait perdre courage,
Tu m'offres le secours d'une chanson d'amour.
Guitare ô ma fragile, plus tendre que l'argile,
Tu es de la tribu des musiciens des rues,
Qui font chanter tes cordes comme de grandes orgues
De quoi faire rêver les amants du pavé.
Guitare ô ma guitare, quand il sera trop tard,
Pour courir les chemins comme des bohémiens,
Ta dernière musique sera comme un cantique,
Quand nous irons tous deux reposer dans les cieux.
http://www.frmusique.ru/texts/m/moustaki_georges/guitare.htm
Il y a aussi: "Je suis une guitare":http://www.frmusique.ru/texts/m/moustaki_georges/jesuisuneguitare.htm