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Le Maroc:vie et travail - Page 15

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    CASABLANCA, MOSAÏQUE MAROCAINE(par le Routard Intro)

    grande oubliée des circuits touristiques, Casablanca est une mosaïque brute, contrastée et authentique, révélant un Maroc contemporain sans fard ni filtre. La capitale économique marocaine recèle bien des secrets qui se méritent. Suivez notre itinéraire en sept étapes.

    Casablanca la méconnue

    213b5914e9c803eeb2307d8b1c291586.jpgTentaculaire, bruyante, moderne, occidentalisée : Casablanca s’attire rarement les faveurs de voyageurs en quête de charme intemporel et pittoresque. Quand ils évoquent leur cité, les Casablancais eux-mêmes oscillent entre exaspération et passion. Pourtant, la capitale économique marocaine recèle bien des secrets qui se méritent, si l’on prend le temps de déambuler dans sa lumière brumeuse et rosée. Son histoire, récente mais vivante, parle d’une ville avant-gardiste, rurale et cosmopolite. Grande oubliée des circuits touristiques, Casa est une mosaïque brute, complexe, contrastée et authentique, révélant un Maroc contemporain sans fard ni filtre. Le long de cet itinéraire en sept étapes, marchez, tendez l’oreille, ouvrez vos yeux et levez la tête. Mais attention aux voitures ! Lire la suite



    Intro


    L’esplanade de la Grande Mosquée


    À la recherche de la médina perdue


    Le vieux centre, laboratoire d’architecture


    Marché central : sous les arcades, les huîtres


    Bain populaire à Derb Soltane


    Sidi Abderrahmane, l’îlot mystérieux


    La Cigale et les fourmis


    Pour en savoir plus

    http://www.routard.com/mag_reportage.asp?id_rep=170

     

  • Catégories : Balades, Le Maroc:vie et travail

    Casablanca par le Routard. Etape 1

    57e4996dc5efd35d7e273571c061c5bc.jpghttp://www.routard.com/mag_reportage/170/1/l_esplanade_de_la_grande_mosquee.htm

     

    C’est un long bras de marbre et de zellige émeraude qui s’élève à 210 mètres dans le ciel monochrome. Impressionnant… Mais le plus haut minaret du monde n’est que l’un des records dont peut se vanter la mosquée Hassan II. Cette prouesse architecturale a mobilisé 35 000 ouvriers, ainsi que 90 architectes et ingénieurs, nécessité 65 000 tonnes de béton armé posées sur une côte rocheuse et soutenues par 2500 piliers. Elle dispose d’un toit ouvrant d’où sort un rayon laser pointant vers la Mecque… Construit en 1986 pour plus de cinq milliards de dirhams (500 millions d’euros), le lieu sacré est souvent le seul intérêt prêté à Casa par les guides touristiques.

    Temple de l’intemporel, grandiose et figée, la Grande Mosquée s’anime pourtant pour qui prend le temps de regarder autour de soi. Peu fréquentée par les fidèles, hormis pendant le ramadan ou quand un jeune imam très populaire fait salle comble, elle est devenue le théâtre de rencontres et de balades dominicales. Les familles nombreuses, perdant de vue ls plus jeunes sur les hectares de marbre beige, et les petits couples nichés dans les alcôves ont investi la dalle. Ils ne se soucient guère du hammam au-dessous d’eux, majestueux mais inexploité, ni des salles vides qui n’attendent plus les promesses de librairie et de musée.

    En contrebas des piliers malmenés par les assauts de l’Atlantique, des gamins se défient au plongeon sous le regard des pêcheurs à la ligne. Mais au large, on aperçoit d’autres pêcheurs qui, eux, défient la mort dans leur combinaison de néoprène, s’enfonçant dans les roulis à bord d’embarcations de fortune, faites d’une chambre à air de camion et d’un maigre filet. Comme dans une scène sortie du film Alech al Bhar ? (Pourquoi la mer ?), dans lequel le cinéaste Hakim Belabbès rend hommage au petit peuple de la médina.

     


    Texte : Cerise Maréchaud. Photo : Cerise Maréchaud
    Mise en ligne le 23 août 2007

     

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Des diplomates britanniques quittent leur ambassade à Rabat (capitale du Maroc)pour nettoyer une plage

    AFP - Samedi 25 août, 00h39

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    TEMARA (AFP) - Des diplomates et employés de l'ambassade britannique au Maroc ont remisé vendredi leur costume foncé, leur chemise, leur cravate et leur attaché-case, ont fermé leur ambassade, et ont pris la clé des champs pour aller nettoyer une plage près de Rabat.

    (publicité)

    Vêtus de T-shirts blancs frappés du logo "pollution solution" et "British Embassy in Rabat", coiffés de casquettes rouges et portant des gants jaunes, la quarantaine d'employés de l'ambassade dont un tiers de Britanniques, ont ramassé des bouteilles, cigarettes et autres détritus.

    Ils ont mis ce qu'ils ont ramassé dans des sacs frappés de l'emblème de la couronne et qui servent normalement à transporter le courrier diplomatique.

    "Le Maroc est très sensibilisé aux dangers du changement climatique (...) Nous avons choisi cette plage car nous y allons souvent et nous avons voulu travailler avec les autorités locales", a expliqué à l'AFP le chargé d'affaires Peter Boxer.

    Avant de venir nettoyer la plage du Val d'or à Temara, station balnéaire à une dizaine de km au sud de Rabat, l'ambassade avait organisé pour ses employés une "semaine verte avec un certain nombre de défis" et les gagnants ont reçu une plante.

    Tous ont reçu une lettre de félicitations du secrétaire au Foreign Office David Miliband, ancien ministre de l'Environnement. "La protection de l'environnement et la sensibilisation aux dangers que représentent les changements climatiques sont l'affaire de tous ceux qui comme vous qui menez une action au niveau local", affirme le ministre dans un texte en français et en arabe remis à la presse.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070824/tod-maroc-gb-environnement-insolite-7f81b96_1.html

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail, Web

    Art Nouveau

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    Immeuble à Casablanca.

    © Marc CHARTIER
    Octobre 2005

    Source:http://www.linternaute.com/voyage/maroc/casablanca/photo/28383/immeuble-art-nouveau/

    J'ai envoyé cette photo à Anthony Perrot  qui consacre un blog(merci Monette de me l'avoir fait découvrir) à l'art nouveau; il y aussi des très beaux poèmes de lui.

    Allez-voir cet article :http://reseauartnouveau.over-blog.fr/article-11288557.html dans son blog:http://reseauartnouveau.over-blog.fr/

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Une galerie et un artiste:Thema Arts et Youssef Douieb

    THEMA ARTS, galerie d’art au cœur de Casablanca, est née de l’amour et de la passion pour l’art sous toutes ses formes.

    Elle se veut un espace de rencontre des épris de la création, de l’inventivité et de l’audace artistique.

     

    Peintres et peinture exposés

    Thema Arts ne privilégie aucun style ni courant en particulier.  Le moderne côtoie le classique, l’abstrait le figuratif..ETC.

     

    Seule l’originalité, la qualité et l’audace du travail de l’artiste compte.

     

    On retrouve ainsi des peintres de renom tels que H.EL GALOUI, RABIE, SALADI, Fatima HASSAN, BELLAMINE, BALILI, GBOURI, ZINE, DRISSI, Miloud LABIED, MEKI MEGARA, AIT YOUSSEF Saïd mais également des artistes novateurs et au talent confirmé tels que SAHABA, NADIF, DOUIEB, HOUSBANE, BELYASMINE...ETC

    Pour voir certaines des oeuvres exposées et notamment celles de Youssef Douieb qui s'occupe de cette galerie:http://www.thema.ma/index.htm

  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Peintre marocain vu dans une galerie:Hassan Barrak

    3b7c27c9fac1dffb870d5a97ed29cbfc.jpg-L'oeuvre de Hassan Barrak est un jeu de contrastes,couleurs,valeurs,lumière,matière.
    Hassan Barrak ne copie pas la nature et les ruelles,il s'en inspire pour la recomposer selon des versions personnels,déstructurant le détails pour les réduires à des taches,de couleur et de matière.

    Hassan Barrak: artiste/peintre Marocain. Né le: 04 Juin 1957 à Ksar El Kébir (ville au nord du Maroc).Professeur d'Arts Plastiques.

    - Expositions:
    *************
    -1985: Galerie Chambre de Commerce
    Kénitra.
    -1986: Semaine Culturelle / Rabat.
    -1987: Hotel Safir/ Kénitra.
    -1995: Galerie Espace Wafa Bank /
    Casabalanca.
    -1996: 2ème Printemps Des Arts Plastiques / Agadir.
    -1998: Prix Lorca organisé par l'embassade d'Espagne / Larrache.
    -1999: Galerie La Découverte / Rabat.
    -2000: Prix Lorca organisé par l'embassade d'Espagne / Ksar El Kébir.
    -2005: 1er Salon National contemporain. Casablanca

    CET ARTICLE ET CETTE ILLUSTRATION SONT TIREES DU SITE DU PEINTRE:http://site.voila.fr.hassan.site.voila.fr/

    J'ai découvert cet artiste, il y a peu à la galerie Nadar de Casablanca.

     

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Artiste marocain découvert dans une galerie:Bachir Amal

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    Né en 1954 à Oued Zem, Maroc
    Vit et travaille à Casablanca, Maroc

    Vice secrétaire général de l'association village des Ateliers D'artistes.
    Président de l’association « FEN’ART » des Plasticiens Enseignants

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    PRINCIPALES EXPOSITIONS

    1986 Salle Municipale des fêtes - Rabat
    1988 C.C.F - Casablanca
    1989 Galerie Harmonia à la Galerie Ben Omar – Casablanca
    Chorfi Art Gallery – Casablanca
     "la première rencontre de la jeune peintre marocaine "
     Fondation Wafabank – Casablanca
    1990 " Exposition El Beida" au Centre Culturel Maârif – Casablanca
     "Rencontre 90" au Centre Culturel de Sidi Otmane – Casablanca
     "la peinture contemporaine marocaine " ,
     Fondation Wafabank – Casablanca et Marrakech
    1991 " la deuxième rencontre de la jeune peinture marocaine "
     Fondation Wafabank – Casablanca, Rabat, Fès et Oujda . (lauréat du 1er prix)
    "Journées Internationales de Bergheim " , Bergheim- Allemagne
    Chorfi Art Gallery – Casablanca
    1992 " la jeune peinture marocaine ", Galerie Bab Rouah – Rabat
     "la jeune peinture marocaine ", festival D’Asilah ; Asilah
    1993 " Echanges méditerranéens " , Université d’été - Casablanca / Lyon.
    1994 " Partisans de la lumière " , Chorfi Art Gallery – Casablanca
    1995 Palais des Glaces, Cologne – Allemagne
    " Plasticiens du Maroc ", Palais des Congrès – Marrakech
    1996 Semaine du Maroc à Istambul - Turquie
     Peinture Murale au festival d’Asilah - Asilah
    "De la calligraphie au signe " à la galerie Actua - Casablanca
    "Arabesques " , Chorfi Art Gallery – Casablanca
    1997 " Petits formats ", Chorfi Art Gallery – Casablanca
    1998 " Rencontre ", au complexe Al Amal – Casablanca
     "Peintres graphistes " , à l’Ecole Art’Com – Casablanca
    1999 " Ten Artists From Morocco" - Sharjah Art Museum - E.A.U.
    4 ème Biennale de Sharjah- Sharjah Art Museum - E.A.U.
    2000 "Partage " à la galerie Bab Rouah – Rabat
    2001 Exposition de l’association " Fen ’Art " à la galerie Bab Doukkala - Marrakech
    5 ème biemnale de Sharjah - Sharjah Art Museum - E.A.U.
    2002 : 1er Festival des arts plastiques de Settat, Maroc
                 Galerie 104 El jadida Maroc

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    SOURCE DE CET ARTICLE ET DE CES IMAGES:http://www.minculture.gov.ma/fr/arbachir.htm

    J'ai découvert cet artiste, il y a peu, à la galerie Nadar de Casablanca.

  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    Peintre marocain vu en expo:Mohamed Chabâa (à la galerie Venise Cadre jusqu'au 4 juin)

    720267581cc3414b585503cf3173c64a.jpgChabâa peint la transparence 
      Publié le : 13.05.2007 | 17h35
     

    L'artiste expose ses œuvres récentes, du 17 mai au 4 juin, à la galerie Venise Cadre de Casablanca
    À la fois lyrique et géométrique, la peinture de Mohamed Chabâa est dominée par l'abstraction tout en comportant des éléments du monde extérieur.


    Il a publié des écrits sur la peinture marocaine et enseigne, aujourd'hui, à l'Ecole nationale d'architecture à Rabat. «Mohamed Chabâa se tient rigoureusement au principe de la genèse du visible.
    Il donne à voir dans ses tableaux l'énigme de la peinture. Chacune de ses œuvres puise sa force aux racines de l'immémorial, à la source palpable de l'acte de peindre, à cette poussée du bras : le geste», écrit le critique d'art Aziz Daki. Sa vision de l'œuvre picturale est une quête d'un état pur où la tache, le trait ou la ligne délimitent les tracés des fondamentaux de la peinture.

    Cette exposition est fondée sur l'importance du geste dans la peinture de Mohamed Chabâa, en ce sens que des travaux de 1963 entretiennent une résonance avec ceux de 1997 ou de 2003.
    Certes, le peintre a mûri, s'est renouvelé, a même «abandonné de 1965 à 1983 la gestualité en faveur d'un figuratif abstrait» mais sa passion pour le geste inaugural est restée intacte.

    «Le geste de Mohamed Chabâa parle : le trait, la tache, la couleur, le noir de l'encre peuvent, par leurs interactions réciproques, aussi bien exprimer une atmosphère lyrique qu'un mouvement dramatique, une parole haute en couleur qu'un silence retenu, un débordement de joie qu'une introversion austère, un déchirement douloureux qu'un calme méditatif ou une attente tremblante», enchaîne M. Daki.

    L'admirable dans cette peinture, c'est qu'elle génère des foyers transparents, alors que les couleurs sont souvent transposées les unes sur les autres. Elle est tellement délicate qu'on la dirait aérienne ou imprimée sur de la soie. «Je peins la transparence», affirme Mohamed Chabâa.

    Il l'obtient grâce à la technique du flochetage, consistant à entrelacer des touches de couleurs pures de manière à former un tissu optique multicolore, chatoyant et vibrant. Eugène Delacroix était friand de flochetage et le coussin scintillant sur lequel est accoudée l'une des femmes d'Alger en donne une parfaite illustration.
    Les rencontres entre des peintres qu'on ne penserait pas à citer ensemble de prime abord sont éblouissantes, quand bien même elles ne seraient que d'ordre technique.

    Mohamed Chabâa, c'est aussi une conscience vivante de l'histoire de la peinture au Maroc. Il a été parmi les premiers à élaborer un discours sur la peinture moderne, en tenant une chronique au quotidien Al Alam. Son livre, La Conscience visuelle au Maroc, le place dans la catégorie des peintres qui ne se contentent pas d'exécuter des tableaux, mais qui tiennent à dire, à défendre et à dénoncer. Chabâa a été de tous les mouvements qui ont marqué la peinture moderne pendant les années 1960 et 1970.

    Il a été virulent au moment où il fallait l'être pour imposer une peinture contemporaine au Maroc. Il est de ceux qui sont convaincus du rôle de l'artiste dans une société. Il ne regarde pas, il met la main à la pâte. Il a fait partie de l'équipe contestataire de la revue Souffles et a payé, pendant les années 1970, un lourd tribut pour son engagement. Il a dirigé des associations et écoles de Beaux-Arts.

    Difficile de ne pas tenir compte de la densité historique de ce peintre quand on est en face de ses œuvres. Leur aspect aérien se mue en poids quand on connaît leur auteur.

    _____________________________

    Une peinture engagée

    Mohamed Chabâa est né en 1935 à Tanger. Après l'obtention de son diplôme à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan en 1955, il part en Italie pour poursuivre, de 1962 à 1964, des études à l'Académie des Beaux-Arts de Rome. De retour au Maroc, il enseigne à l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca. Ancien directeur de l'Institut national des Beaux-Arts de Tétouan (de 1994 à 1998), il a tenu des positions courageuses sur l'identité de la peinture marocaine dans la revue «Souffles».

    Il est de ceux qui ont appelé vigoureusement à introduire des éléments des arts traditionnels marocains dans les tableaux. Il a également préconisé l'intégration de la peinture dans l'espace urbain. L'action qu'il a menée, en 1969, en compagnie d'un collectif de peintres, dans la place Jemaâ El Fna à Marrakech, est encore citée comme un modèle pour ceux qui souhaitent mettre leur art à la portée d'un très large public.


    El Mahjoub Rouane | LE MATIN

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=artcu&idsr=cul&id=72599

    J'y suis allée hier soir et j'ai préféré les tableaux de Moa Bennani au rez-de-chaussée à ceux de l'exposition.
  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Ahmed El Amine

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    Artiste peintre-plasticien
    Né en 1966 à Casablanca
    Lauréat d’école des arts plastiques de Casablanca.
    Diplôme de pédagogue spécialisé en Arts plastiques.
    Vit et travaille à Azemmour.
    Expositions et Manifestations Culturelles

    2006 : Les contes d'amour, Galerie 104, El jadida
    Dialogue : Nuit d'Arts Plastiques de Musique et de Poesie

    4ème Festival des Arts Plastiques de Settate
    2005 : Carrefour des arts, Casablanca à la cité portugaise Eljadida
    Journées Blanches Peintures murales médina Azemmour
    2ème GENAP, Sacré Cœur, Casablanca
    Hôtel des ventes aux enchères CMOOA de Casablanca
    1er Festival des Arts Plastiques de Tamellalet

    2004 : Espace Daisy D, Casablanca
    1ère GENAP, Sacré Cœur, Casablanca
    1er Salon des Arts Locaux d’Azemmour
    14ème Exposition internationale de Barcelone Espagne
    1er Rencontre des Arts Immouzer Mermoucha
    Galerie Akwas Azemmour
    Vente aux enchères au profit des sinistres d’El Hoceima au royal golf d’ El Jadida
    L'hospitalité en partage tapis mural

    2003: Les narrateurs Galerie 104 El Jadida
    Galerie Marsam Rabat
    2ème Festival des Arts Plastiques de Settate
    Soleil d’hiver, club med d’ Agadir
    2002: Les narrateurs Galerie 104 Eljadida
    Espace cultue cité portugaise Eljadida
    Bibliothèque municipale de Zmamra
    5ème Printemps d'Agadir
    1er Festival des Arts Plastiques de Settate
    Maison des Arts et Loisirs Laon France

     2001: 2ème Festival Culturel de Chichawa
    Fen’Art à la galerie Bab Doukkala Marrakech

    2000 : Temps Bleus Carrefour des Arts Casablanca
    Art Marocain en France Vichy
    Cervantès Tanger
    Expo 1/2000 Chauny France

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    SOURCE DE CET ARTICLE ET DE CES IMAGES:

    http://www.articite.com/fiches-ez/Ahmed-El-Amine-N98.htm

     

    J'ai découvert cet artiste, il y a peu, à la galerie Nadar de Casablanca.

  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    La Fourousiyya à l'IMA (Paris)

    medium_expofurusiyyaimg.jpgUne exposition consacrée aux arts équestres dans l'Islam va se tenir du 26 juin au 21 octobre 2007.

    L'occasion d'admirer des pièces prestigieuses collectées par la Furusiya Art Foundation depuis de longues années, après de patientes recherches et acquisitions, auprès de particuliers et dans les ventes publiques.

    Certaines des pièces présentées remontent au VIIIème siècle. C'est la première fois qu'une exposition de cette envergure a pour thème  la chevalerie en terre d' Islam.

    Plus d'informations sur le site de l'IMA Paris.

    Source de cet article:http://www.marocantics.com/museemaroc/2007/05/la_fourousiyya_.html

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Salima Raoui au Carrefour des arts du 8 au 30 juin 2007

    28a280e1a75b696b9b87c165931f3a29.jpgMa toile est une maison d’hôte dans laquelle je ne joue qu’un petit rôle, passant de celui de l’hôtesse à celui de l’invitée. Ma réflexion intérieure trouve son compagnon externe ; l'art est mon équilibre, mon miroir.

    Je deviens une partie de la grande toile libre, tout en disparaissant en elle ,peignant tout autour de moi, centre de la toile jusqu’à ne plus y trouver ma place. Cette expérience me confirme qu'afin de créer je dois lâcher mon propre désir de produire quelque chose et devenir docile à ce qui est vivant en moi. Pendant ce processus, je vis complètement « l’être ici et maintenant, » en éprouvant le présent dans son intensité et en espérant le rendre éternel et universel.

    L'art pour moi est mystère ; peindre est tenter d’en saisir une infinie partie. Le reste à compléter, appartient à l’imagination et la réceptivité du regardeur

    CE TEXTE EST TIRE DU SITE DE L'ARTISTE:http://www.salimaraoui.com/home.htm

  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Peinture marocaine:Ahmed Slamti

    c49d18b344c20a3828144a434b9c7459.jpgSource de l'image:http://www.slamtigallery.com/wp-content/plugins/fgallery/fim_photos.php?album=Galerie/&image=10.jpg

    Ahmed Slamti est né à Sefrou au Maroc en 1944. Après une carrière comme banquier il se lance dans la peinture pour s’évader et renouer avec son enfance montagnarde où
    l’authenticté, la simplicité et la nature sont les fresques de la vie . Son art révèle une palette infinie de couleurs chaudes à l’image du Maroc. Les tableaux de cet artiste peintre respirent la vie de tous les jours du premier coup d’oeil. Son style joue de tous les contraires: du figuratif à l’art abstrait, de l’ombre à la lumière. Ses œuvres chatoyantes sont exécutées aussi bien avec de la peinture à l’huile que de l’acrylique. Quand on lui demande ce qu’il cherche à travers sa peinture, il répond: “la liberté, l’émotion, la beauté”. L’originalité de l’art de ce peintre est l’utilisation de la peau de chèvre comme support à ses œuvres et le subtil mélange de pigments marocains rares. Son œuvre est un hommage à des villes comme Marrakech, Chefchaouin, Essaouira mais surtout aux marocains.

    CETTE PRESENTATION PROVIENT DE SON SITE OFFICIEL OU VOUS TROUVEREZ UNE GALERIE ET UN CATALOGUE DE SES OEUVRES:

    http://www.slamtigallery.com/

     

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Claudine Lavit Lahlou, peintre et poète

    b6e05ea46bfc76832fafd7055bd6ac5a.jpgLa création artistique est voyage intérieur infini . Créer c'est mettre à nu ma sensibilité dans le ressenti des autres et du monde extérieur . C'est vibrer en recherche perpétuelle d'une expression authentique de ma vérité .   

         La nature est ma première inspiration et mon plus grand maître. Je suis subjuguée par son harmonie des couleurs et des formes, même dans ses violences ou ses platitudes .   J'ai eu la chance de grandir dans le sud ouest de la France, en Limousin en particulier, de m'y promener, de survoler ses merveilles... Vol à voile, silence du vent... toucher des fluides... perceptions... vibrations des lumières... du bout des ailes... du bout des doigts... à fleur de peau... à fleurs de joies.

    462357d7d6b5902f6d8a77bc7ab6e8db.jpg

    Puis un jour, je suis partie vivre au Maroc, 

    loin des campagnes verdoyantes…loin des sentiers battus. 

     

     

    Aujourd'hui, cela fait  plus de tente ans que je vis au Maroc

     

           J'y ai découvert un monde de contrastes inattendus. Un pays chaud où il faut craindre le froid, un pays d'eau et de  terre  desséchée. Peindre fut d'abord un formidable moyen d'évasion , par rapport à un quotidien mal vécu. Pendant longtemps mes couleurs étaient "cassées".  Mais mon instinct de survie m'a appris à regarder là où les couleurs claires et lumineuses jaillissent, et des personnages ont pris place peu à peu.

    Je ne peins pas ce que je vois, mais ce que je ressens.

    Je ne pense pas mes tableaux, je les vis tout simplement .

          Ma touche est influencée par les impressionnistes et post-impressionnistes, mais je n'ai pas le même démarche qu'eux. De toute façon, je ne cherche pas à me définir par rapport aux autres.  Je me permets ici de citer quelques phrases d'Abdelhak Najib ( journaliste) sur ma peinture :<< Quand Claudine Lavit peint, c'est d'abord la liberté qui préside l'acte. La toile n'est pas le centre de son activité , elle est tout au plus que le point de départ vers un cheminement... Chez Claudine Lavit, nous avons le sentiment que le sujet est un prétexte pour appréhender l'inconnu. ...>>

     

          Quand je parviens à  pénétrer  la matière,  à faire corps avec la peinture, pour y transmettre mes émotions, chaque création artistique est naissance, voyage vers l'infini , vers ce tout qui est en chacun de nous, voyage pour atteindre l'instant où l'indéfini petit est indéfiniment grand.

    Nous n'existons qu'en tant que mouvance perpétuelle, échanges, partages incessants . Toute création met en évidence la force de ces vibrations, de ces interconnexions émotives.


    Je crée en renouvellement incessant  
    du plus profond de moi même, 
    Je crée en recherche d'espérance  
    tout simplement

     

     

    Ce texte intitulé "La peinture et moi" est tiré du site de Claudine Lavit Lahlou où l'on trouve ses peintures et ses poésies:http://uneileaumaroc.free.fr/

     

     

    J'ai vu récemment son travail à la galerie Nadar de Casablanca.

     

     

     

  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Belmadani Elmadani

    ab5099731d98c030868446c0090ea45e.jpgJe suis Artiste peintre impressioniste Marocain , J'ai poursuivi mes études de dessin à l'école Italiènne à Tanger ,je me révèle à l’âge de 5 ans avec mes premiers dessins colorés, je me sers de ma formation artistique pour approcher toutes les techniques picturales, depuis le dessin au crayon et la calligraphie jusqu'à la peinture à l'huile et l'aquarelle,J'ai participé à des expositions collectives et individuelles au Maroc , Peindre mes souvenirs et émotions, le quotidien, avec harmonie de couleurs. La liberté d'expression est comme une véritable respiration qui souhaite aller à l'essentiel. Il ne s'agit pas de montrer le monde tel qu'il est , mais de trouver sa réalité. Exprimer les joies et les troubles intérieurs,à travers ces réflexions, je vous invite à un voyage en couleurs à travers mes quelques oeuvres.

     

    Voilà comment il se présente sur son blog:http://belmadani.elmadani.free.fr/w/Elmadani/Elma.html

  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Peinture marocaine:Mohamed Bennani

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    Source de cet article: http://www.minculture.gov.ma/fr/bennani.htm

     

    Pseudonyme MOA
    Né à Tétouan le 12/12/1943
    Vit et Travaille entre Paris et Rabat
    Adresse : 70, Bloc K Oulad Oujih
    37001 Kénitra - Maroc


    • 1978 - Galerie Delacroix, Tanger
    • 1980 - Hôtel «Piramides» Fuenjerola - Espagne
    • 1981 - Hôtel «Les Almohades - Tanger
    • 1982 - Hôtel «La Mamounia» Marrakech
    • 1983 - Galerie «Art- Nolds» Nice - France
    • 1984 - Galerie Nationale Bab Rouah - Rabat
    • 1985 - «L'Atelier» Galerie d'Art Moderne. Rabat
    • 1986 - Musée Batha - Fès
    • 1987 - «L'Atelier » Galerie d'Art Moderne - Rabat
                - Galerie «CimaiseI» Besançon - France
                - Galerie «Bertouchi» - Tétouan
    • 1989 - Galerie S.Sandoz, Cité Internationale des Arts. Paris .
                - Galerie G.Bernanos, Paris
    • 1990 - Galerie «Etienne - Dinet», Paris -
    • 1991- Galerie Thea Fisher - Reinhardt, Berlin
                - Galerie «Espace de la Victoire», Paris
                - Eggee Art Gallery, Londres
    • 1992 - Galerie de l'Ecole des Beaux Arts, Orient- France
    • 1993 - Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat
                - Galerie Flandria, Tanger
    • 1995 - Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat : «Images extrêmes»
                - Institut pour les échanges Franco-Marocains de Rabat
    • 1996 - Festival de Musiques Sacrées du Monde Musée Batha - Fès
                   Présence de ZAO Wouki et les images extrêmes de Moa Bennani
    97b9e8c9919f623880254602708459cc.jpg
    • 1997 - 51° Salon de Mai - Paris
    • 1998 - Stefania Pandolfo, University Of California, Berkley - U.S.A
    • 1998 - Galerie Nationale Bab Rouah , Rabat
                - Soni Gallery, Egee Art Consultancy, London
    • 1998 - Exhibition, Bahraïn and Dahran, Soni Gallery, Ege, Art Consultancy
                - Granda
    • 1999 - Galerie Al Manar, Casablanca
                - Le temps du Maroc : les artistes marocains dans les galeries de la rue de Seine - Paris
                - Galerie Deprez Bellorget, Paris
                - Le temps du Maroc, salle capitulaire Mably, Bordeaux
    • 2001 - Galerie Al Manar, Dawliz - Casablanca
    • 2003 - Exposition personnelle Dans le cadre de l'Association Al Ihsane, la maison d'en fants Lalla Hasna, Cathédrale de Casablanca.
                - Parcours d'artiste 2003, Chez Gabrielle et Daniel Sociaux , Souissi - Rabat
    • 2005 - Galerie Nationale Bab Rouah , Rabat

     

     

    Principales expositions collectives :

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    1979 - Moussem Culturel d'Asilah
    1980 - Ben Yessef et Bennani, Festival de Stihat, Tétouan
    1981 - Bibliothèque Municipale, Bordeaux
    1982 - Musée des Ouaday'as, Rabat
    1983 - Disney Hall, Californie.
              - Pour la Palestine - Rabat
    1984 - 1ère Biennale du Caire
              - 7ème Moussem Culturel d'Asilah
              - L'Art contemporain, Tunis
    1985 - L'Art contemporain Arabe, Bagdad
              - Situation des Arts Plastiques au Maroc», 8ème Mussem Culturel d'Asilah
              - Faculté des lettres et des sciences humaines, Casablanca
              - Galerie Bab Rouah, Rabat
    1986 - Salon de Printemps, Tétouan
              - Au «Carrefour de la Culture», Besançon
              - 1er Festival International de Tétouan
              - 12 Peintures Marocains d'Aujourd'hui, Centre Culturel Français, Marrakech
              - Peinture Marocaine, Lisbonne, Porto et Faro
    1987 - 6 Peintres du Maroc au Brésil
              - Première journée des Arts - Plastiques, Faculté des lettres et des sciences humaines, Meknès

    1988 - Complexe Culturel El Maârif, Casablanca
              - La Peinture Marocaine au rendez-vous de l'Histoire, Espace Wafabank. Casablanca
              - 14 Peintures du Maroc à Montréal, Galerie des Rochers, Montréal
              - 2ème Festival International des Arts -Plastiques, Bagdad
              - Arts du Maroc, 29 Peintres du Maroc, Caire et Alexandrie
    1989 - La peinture Marocaine contemporaine, Galerie Almada Negreiros, Lisbonne
    1990 - Bicentenaire de la révolution Française, Galerie G.Bernanos, Paris
    1991 - II sud deI Mundo (Ente Nostra Nationale Dippitura), Marsala - Italie
              - Estampes contemporaines, musée municipal, Lons-Le-Saumier
    1992 - 4ème Biennale Internationale du Caire
    1993 - «Rencontre et culture, journée du Maroc à L'UNESCO», Paris
              - Artistes Marocains de la Cité des Arts, Cité Internationale des Arts, Paris sous la Présidence effective de son Altesse Royale le Prince Héritier Sidi           Mohammed
    1995 - La Peinture Marocaine dans les collections Françaises, Espace Banque Marocaine du Commerce Extérieur, Paris
              - Espace Actua-Banque Commerciale du Maroc, Siège, Casablanca - Exposition collective intitulée «de la Calligraphie au Signe»
    1996 - Le Maroc à Monaco, Espace Rooccabella, Art Masteur sous le Haut Patronage de S.A.S Le Prince Souverain de Monaco
    1997 - Le 5ème salon de Mai 1997, Paris
              - Exposition Hommages aux Peintres Pédagogues, Sources et perspectives. MEN Bab Rouah, Rabat
    1998 - Exposition Hommages aux Peintres Pédagogues, Sources et perspectives. Espace Actua, BCM Casablanca
    2002 - Conteur Porary Avab Art : 12 Artistes Arabes We reld museum Rotterdam
    2003 - L'appel d'AMRASH, Exposition intitulée : «à la recherche de nos ATLAS Secrets» Actua, espace d'art de la BCM,Casablanca
    2003/2004 - sculpture Plurielle Siège S.G.M.B. Casablanca (19 décembre 2003 au 31 mars 2004)
    2004 - Semaine culturelle marocaine au Caire
              - Semaine culturelle marocaine, Sintra, Portugal

    Réalisations

    • Bas -relif, 11 m x 6 ml, Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, Rabat
    • 2002 - Faux-plafond, 6mx7m, Palais Royal de
      Marakech
    • 2003 - Peinture Murale, Pour la résidence de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, Dar-Essalem
                - Trophée Bronze (Plage propre)
                Prix de son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna
    • Livre d'Art avec l'écrivain Marocain «Tahar Benjelloun» , Coffret - Peinture ,Coffret - Gravure dur le thème «Clair obscur», éditions d'Art J.P.
      Barthélémy

    Collections privées

    • Collection personnelle de Sa Majesté Hassan II, Roi du Maroc
    • Collection personnelle de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
    • Collection privée Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meriem
    • Collection privée de son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna
    • Collection de Bank Al Maghrib, Rabat
    • Collection Privée de la Fondation Mohamed VI pour la protection de l'environnement, Rabat
    • Collection de la BNDE, Rabat
    • Collection de la Banque Commerciale du Maroc
    • Collection de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur à Paris
    • Collection de la Fondation Wafabank, Casablanca
    • Collection de la Banque Populaire, Maroc
    • Collection de Société Générale Marocaine de Banque
    • Musée de Saddam Houceine, Bagdad
    • Musée d'Art contemporain de Tunis
    • Musée de l'Institut du Monde Arabe, Paris
    • Collection de la Maison du Maroc, Paris
    • Collection de l'Ambassade du Royaume du Maroc, Paris
    • Fondation ONA , Casablanca
    • Collection du Ministère des Affaires Etrangères, Rabat
    • Collection Espace Hermès, Paris
    • Collection du Ministère des Affaires Culturelles Rabat
    • Musée d'Art contemporain de Tanger
    • Collection Privée Crédit- Eqdom, Casablanca
    • Collection de la cité Internationale des Arts, Paris
    • Collection du CROUS, Paris
    • Collection du Parlement , Rabat «Ferry Le Marrakech», COMANAV
    • A.S. Souissi, New-Jersey - U.S.A
    • Collection the Edna Macconnell Clark Foundation, New York - U.S.A
    • Hellen Keller International Anne Pax Ton, New-York - U.S.A
    • Klaus Peter Fischer Frankfurt
    • Musée d'Art Moderne Fondation ONA, Casablanca
    • Collection M. Amrani, NY. - U.S.A
    • Mary O'neal, Okland California - U.S.A
    • A. James Grecco, Rome
    • Dina et Victor Azuelos, Rabat
    • C. Guy de Pyraimond, Paris
    • C.D. Potier , Paris
    • C.Chraïbi, Monté-Carlo - Monaco
    • Rachid Chraïbi, éditions Marsam, Rabat

     

    Tout est involontaire. même la volonté

     

    Tout est involontaire. même la volonté.
    Quand le peintre écrit qu'il veut donner la parole à son œuvre, est-ce l'écho de sa propre parole, au fond de lui-même, qu'il nous demande d'entendre, ou quelqu'un, quelque chose d'autre qui parlerait à la place des paroles ? Le tableau pourrait bien être, alors, le lieu de la parole, un lien avec une langue à laquelle se nouerait notre regard. Et écouterait…
    En apparence, l'invitation était anodine : «Ecoutez voir». La voici devenir une révélation : il nous parle d'un lieu du silence, un lieu du rien, parole peinte d'une pensée intérieure où s'enracinent verbe et signe. Et lui, peintre, se tient de l'autre côté du silence, dans un voilement de la parole que seul notre regard va ébruiter et peut-être formuler. Mohamed Bennani vit de l'autre côté. Exils.

    Sa vie s'est éloignée de Tetouan. Et de Rabat. Seule reste son absence dans l'enchevêtrement blanc des Oudaïas. Le départ implique l'abandon ; et vous n'êtes plus préféré. Mais ceux qui partent réinventent, et se séparent de la peur et du regret. C'est un peu à cette certitude que ressemblait déjà l'une des premières œuvres qu'il entreprît à Paris : jouissance de signes et de rythmes colorés reportés sur le bois usé d'une vieille planche. L'avait-il ramassée dans les flots atlantiques qui battent les flancs des Oudaïas ? Rapportait-elle encore dans ses veines la rumeur de la mer ? Vous la regarderez peut-être, maintenant exposée. Ecoutez. Ce que vous verrez là vous ne l'aurez jamais vu, jamais regardé : l'écume de peinture blanche est pleine de sables, tatouée d'un déferlement de petits signes, brûlée et patinée par des vagues de couleurs. Deux autres œuvres, longues poutres sauvées d'un chantier de démolition, sont dressées comme des totems qui marqueraient les laisses entre deux cultures, entre deux oscillations géographiques. La couleur les travaille comme des flux et reflux d'intensités bleues et brunes, y abandonnant des signes nomades. Cette écriture hallucinée, comme la main qui graverait les signes magiques et secrets d'un talisman, vole à la mémoire enfouie une liberté, une nouvelle vie pour le peintre. Mais elle signifie encore les traces de son expatriement. A l'évidence, ces matériaux ont été choisis comme d'autres peintres demanderaient à des modèles de poser devant eux ; à portée de regard et de main, ces bois sont des corps, en eux parlent les voix, les âges, les signes, les rythmes, de toute une culture. Cette attirance pour des supports primitifs se répète dans le choix de toiles au tissage grossier : aux fils de textures épaisses ; jusqu'à un tapis usagé. Ce premier langage du support brut, aide le peintre à fonder son travail dans une fonction analogue en quelque manière à celle d'un rituel. Sur ces surfaces dont il va parfois jusqu'à préserver les plis, le poids et les mouvements, ou les accidents, déchirures, en ne les tendant pas sur des châssis - la toile reste nomade - le travail de peinture a pour tâche de superposer les calques d'une géologie intérieure : calques de formes, de signes, de textures, de couleurs en mouvement que a main glisse les uns sur les autres comme une succession de relevés. Et il serait tout à fait vain de chercher dans cette pratique, consciente et inconsciente, des indices ornementaux : que viendrait donc faire une fiction décorative, voire même narrative, en ces champs de matières et de couleurs que le peintre blesse et excède pour découvrir qui, quoi parle en son corps ? Bennani n'est pas un illustrateur ; il peint par effraction de la mémoire pour délivrer la parole d'un corps exilé dans le dédale des psychés. l'exil aiguise l'être encore davantage ; ainsi la parole jubile à déchiffrer les signes, à soulever et à percer les surfaces profondes, à éblouir le refoulé. Un poète disait que dans un poème, il y a des phrases qui ne semblent pas avoir été créées, mais qui semblent s'être formées. Est-ce cette même parole qui réveille, dans les puissances dormantes et cachées, les voix de lumière qui jaillissent des plus récentes œuvres de Bennani ? Ce qui était d'abord l'absence à l'apparent s'exhale maintenant en une texture de lumière sur ses toiles, une patine de couleurs sur ses bois, comme un fond primordial en attente de cette voix que formule son geste, qui fait signe en une peinture. Et c'est par cette opération - une peinture qui «nous parle» - que notre propre regard fait l'épreuve de reconnaître en lui un peu de sa poésie, un peu de sa vie.

    Miroir de la conscience


    Le vieillard de l'île de Pathos, Jean, qu'on considère l'auteur de l'Evangile de Jean et de l'Apocalypse, laisse en héritage à l'Occident la Mystique du «Logos». Dans les œuvres (peinture et sculpture) de Bennani, les géographies chromatiques nous renvoient au Fondement de la Mystique de la couleur. Chacune de ses œuvres semble vouloir rechercher l'Aurore, le commencement des choses et leur naissance dans le miroir de la conscience. Les espaces de couleur, les tissus de lumière, les mélanges et les «blessures» chromatiques, les tons et les rapports de lumière, les forces, les figures et les sons de son arc-en-ciel coloré engendrent un style qui suscite une tension vers la connaissance du «Magnum Mysterium» (dont parlait F. Bohme), vers la compréhension du début primordial des choses et vers le regard initial de la conscience quand elle s'aperçoit des objets qui l'entourent.
    C'est là une tension que l'artiste provoque et diffère, en la renvoyant le long de l'orbite du désir primaire qui vibre dans la conscience de l'homme depuis qu'il a paru au monde ; une orbite qui ne peut être cueillie et recueillie en un seul regard. Il s'agit d'une terre de peinture qui inclut toutes les oppositions, en consacrant la vérité du noyau poétique de Dylan Thomas : «Light and Dark are no enemies but one companion».
    Sa peinture, qui ressemble à un champ labouré de variations de lumière et recouvert de manteaux bariolés de tourbillons chromatiques, n'explique pas le chaos primordial des choses et des mondes quand ils nacquirent, ni l'origine du temps enveloppé dans le chaos, ni elle ramène sous l'égide triomphante de la raison les non-raison du temps de la lumière. En revanche elle engendre, ou plus exactement elle fait fleurir, sur les bords de notre conscience, la proximité de l'Aurore, l'essence de Dieu et des choses et en même temps le jaillissement en nous-mêmes du désir, de l'urgence, du besoin de la lumière, de l'invocation de la matière dans laquelle la lumière se dépose et s'abandonne en choisissant comme royaume temporel l'histoire de l'homme.

    Mohammed Bennani

    Les œuvres de Mohamed Bennani, telluriques et colorées, matériques et mystérieuses, révélations par la perfection de leur équilibre sont semblables à de petites fenêtres ouvertes sur le cosmos immense.

    Ces images ont la dimension du désert par cette fascination qu'elles peuvent exercer sur celui qui les contemple. Par une sorte de mirage, par des superpositions de signes, des ciels fantastiques, des contrées authentiques, des rêves granitiques se mêlent et se démêlent provoquant ces sensations trop rares de plaisir esthétique.

    Intuition et réflexion suscitent cette beauté âpre.

    Dans l'abandon aux rêveries créées par ses images, je me prends à penser que la véritable beauté apparaît toujours dans la simplicité et celles de Bennani sont simplement belles et véritablement.

    L'espace fait de nuit, de feu et de couleur où sont aux prises la forme et l'intervalle.

    Impossible d'imaginer un centre, de construire, myriades de points attractifs, comme une peau pleine d'ouvertures, de circulations, de communications, de pénétration, d'histoires. C'est l'utilisation presque magique de la couleur. Secret majeur de la peinture à 1'huile, la transparence qui communique l'espace. C'est cette connaissance seule qui révèle le coloriste, magicien par intuition, explorateur des merveilles du monde. Elle seule donnera à la surface peinte ses qualités d'irradiation, d'expansion, reflets de l'univers dynamique que l'artiste interroge et dévoile.

    Cette multiplication de centres attractifs dans un monde de matières en fusion, fluides ou rugueuses, forme comme le disait André Masson, "un espace fleurissant", où l'étonnant est justement l'absence d'étonnement devant cette expression en mouvement où règne un équilibre fascinant. C'est un peu comme si je l'avais toujours su, et qu'il ne faille que s'abandonner au plaisir du spectacle splendide de ce monde en devenir contenu dans les limites étroites d'un tableau offrant l'illimité.

    Dominique Potier

     


  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    Expositions vues le 17 mai 2007

     

     TROC ART  A LA VILLA DES ARTS DE CASABLANCA (Maroc) jusqu'au 4 juin 2007.

    medium_affiche.2.jpgAlain Bouithy

    Echanges et partage au-delà des frontières

    Jusqu'au 4 juin prochain, les travaux de seize artistes marocains dont huit vivent aux Pays-Bas occupent l'espace de la Villa des Arts de Casablanca.

    Le vernissage de l'exposition collective «Troc Art» a eu lieu le 12 avril, en présence notamment de l'ambassadeur de la Hollande, du président de la Fondation ONA, des exposants ainsi que de plusieurs professionnels et étudiants des Beaux-Arts qui ont apprécié l'excellence des oeuvres exposées.

    Il faut dire que l'exposition «Troc Art» (qui signifie «échange») rassemble les oeuvres d'une excellente qualité réalisées par des artistes hollandais d'origine marocaine et des artistes marocains résidant au Maroc. Une génération d'artistes à l'imagination débordante, issus de différents milieux, et dont les travaux plongent le visiteur dans un registre inhabituel où se côtoient de nouvelles formes d'expression artistique.

    Déracinement, globalisation, pouvoir et oppression, guerre, émigration, angoisse, vêtements et identité, scènes de la vie, liens entre diverses civilisations, pauvreté, relation corps humain, mode et architecture sont autant de thématiques abordées dans cette exposition. Des thèmes que les artistes ont choisi de traiter sous forme d'Art vidéo, photographie, graphique design, installation vidéo, performance, vidéo archéologie, etc. Et qui, interpellent le spectateur au fil de sa visite. «L'exposition symbolise l'échange (de points de vue et d'idées, de connaissances et d'expériences) et le partage au-delà des frontières, des nationalités et des origines culturelles», souligne Rachid Shami, président de la Fondation ONA.

    «Troc Art» n'a pas laissé indifférents les artistes en visite à l'exposition, livrant à Libé des commentaires plutôt élogieux sur cette manifestation dont ils ont apprécié le principe et les oeuvres exposées.

    C'est le cas de l'artiste-peintre El Hariri Abdellah qui s'est confié en ces termes : «C'est intéressant de voir de telle manifestation artistique dans laquelle on ne voit pas l'oeuvre comme un tableau, mais comme une image, un objet. Les oeuvres présentées dans cette exposition ne sont ni hollandaises, ni marocaines ou autres.

    Elles expriment tout simplement l'Art qui est au service de l'humanité». Et de Alioua Nouredine qui, pour sa part, a estimé que «l'exposition offre à voir des oeuvres de belle facture réalisées par des artistes que nous ne connaissons pas forcément. En ce sens, c'est une découverte d'autant que les techniques employées sont différentes des nôtres».

    Encourageant cette initiative, l'artiste Banana Abderrahman note toutefois que « le travail exposé ici n'est pas nouveau, mais il l'est pour le Maroc.

    Ceci dit, l'exposition est extraordinaire. Je crois que l'avenir de l'Art prend un nouvel élan qui profitera au genre. Cette initiative doit être encouragée et suivie par d'autres institutions culturelles, pas seulement la Villa des Arts », a-t-il constaté.

    «C'est une belle initiative que de réunir des artistes marocains de l'étranger avec ceux du Maroc dans une manifestation aussi grandiose. Cela permet aux jeunes artistes, notamment ceux qui exposent pour la première fois, de nouer des contacts avec d'autres artistes», apprécie Rahoul Abderrahman, directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca.

    A ce propos, il faut savoir que les premiers artistes marocains partis aux Pays-Bas étaient issus de cet établissement. Ils avaient alors reçu des bourses offertes par le Maroc en vue de poursuivre leurs études dans ce pays.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://fr.allafrica.com/stories/200704231028.html

    DANS CET EXPO ENTRE AUTRES:

    -Expo photos de Noureddine El Ghomari."Visages dans la foule"

    medium_image1_semaine_arts_270.jpg

    "Des portraits en noir et blanc de Noureddine El Ghomari (photo), le travail le plus accessible – et peut-être le plus abouti – de l’exposition. Un regard net et soigné sur la rue maghrébine, ses vieux et ses jeunes, au Maroc et en Egypte. Convaincant."
    -"l’installation photo et vidéo de Khalid Souqbi, qui tente de profiler les paysages marocains sans tomber dans le cliché touristique"

    Source:http://www.telquel-online.com/270/semaine_arts_270.shtml

     

    - l'expo photo "Temps de pose" 2007

    -les "louhates"formes minérales peintes sur des ardoises de Mounat Charrat

    Je ne parle ici que de ce que j'ai aimé dans cette expo (et dans ce blog en général d'ailleurs).

    Si vous avez des images pour illustrer cet article, merci de me les faire parvenir.

    Prochaine expo à la Villa des Arts:

    medium_img-herve.jpgHervé Di Rosa

    La Villa des Arts de Casablanca accueillera du 20 Juin au 20 Juillet 2007, l’exposition de l’artiste Hervé Di Rosa coproduite par la Fondation ONA et l’Institut Français de Casablanca.

    Hervé  Di Rosa présentera au public Casablancais, ses peintures, sculptures et objets réalisés entre 1990 et 2007, à l’occasion de son tour du monde dans une quinzaine de pays, : Bulgarie, Ghana, Bénin, Viêt Nam, Corse, Mexique, Afrique du Sud, Cuba, Etats-Unis, Tunisie…

    A chaque escale Hervé Di Rosa collabore avec les artistes et les artisans locaux. Il se plie à leur règles, travaille dans leurs ateliers, avec leurs méthodes. Il met leur savoir-faire au service de ses dessins. De cette manière Hervé Di Rosa nous présente un art mondial.

    SOURCE DE CET ARTICLE:

    http://www.fondationona.com/expo.htm

     

     

     

     

     

    Le même après-midi, j'ai vu l'exposition de Fatiha Zemmouri dont Estelle avait parlé:http://amartiste.info/index.php/2007/05/10/266-fatiha-zemmouri (à voir encore jusqu'au 2 juin)

     

    Et encore: Visiones de Marruecos

    medium_images.jpgSource de la photo:www.tresculturas.org

    Il y a ceux qui voient rouge, ceux qui voient double, et ceux qui voient au centuple : ainsi, Visiones de Marruecos dévoile dans la nef blanche de la ville blanche les cent regards de dix artistes espagnols, français et marocains, sur un Maroc millénaire et mouvant. Ici, Juan Manuel Castro Prieto filtre le temps qui s’écoule derrière un pare-brise humide, là, Toni Catany teinte d’indigo le clair-obscur d’une médina ; portraits sans fard et flous étourdissants de Ricky Davila côtoient les corps artistes, sportifs, oisifs ou libérés chez Isabel Munoz ; les pigments accentués chez Jose Manuel Navia contrastent avec le doux noir et

    blanc de Joseph Marando ; les compos kaléidoscopiques de Bruno Barbey bousculent les situations les plus classiques ; et jamais le mur, la route, la terre ou l’arbre ne sont pris comme simple cadre mais comme sujets, êtres en soi. De même que solitude, crasse, effort, vieillesse, pollution, infirmité, mauvais temps et temps qui passe sont tour à tour sublimés dans cette exposition intimiste, burlesque, insolite, intemporelle et moderne, où l’on retrouve également Ali Chraïbi, Jamal Benabdessalam et Daoud Aoulad Siyad. Mise sur pied par la Société étatique de l’action culturelle extérieure espagnole et l’Institut Cervantès, ces Visiones de Marruecos se veulent nomades, quittant Séville pour Casa, Tétouan, Fès, Marrakech, Rabat et Tanger, avant de voyager vers l’Europe et le Moyen-Orient.

    Du 10 mai au 20 juin à la Cathédrale du Sacré Cœur, Casablanca.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.telquel-online.com/273/semaine_arts_273.shtml



  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Larbi Cherkaoui expose à la galerie Noir Sur Blanc

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    Marrakech - La galerie NOIR SUR BLANC présente une exposition des travaux récents de l'artiste peintre Larbi Cherkaoui, du 19 mai au 16 juin 2007.

    Enseignant d'arts plastiques à Marrakech, artiste calligraphe à l'origine, il ne préserve désormais de la lettre que son empreinte. C'est un ouvrier du support toile, papier, tissage, feutre, mais surtout peau qu'il n'a cesse de travailler. Peindre est pour lui "comme une prière" libératrice du coeur et du corps. Certains de ses travaux récents sont composés, tels des puzzles, de petits rectangles recouverts de peau, qu'il teint au henné pour créer d'audacieuses compositions. A propos de son travail, Jean-François Clément écrit dans le catalogue qui accompagne et prolonge cette exposition :

    « Larbi Cherkaoui est passé maître dans l'art de mélanger les genres. Il accumule les expériences et augmente sans cesse sa maîtrise des techniques… Il y a une nécessité intérieure qui le pousse à évoluer, à ne jamais utiliser les mêmes « concepts »… Chaque exposition témoigne d'une recherche nouvelle même s'il y a toujours un lien, direct ou indirect, exprimé ou métaphorique avec la calligraphie.»

    Sa peinture est loin d'être une simple calligraphie du mot ou de la parole. Elle n'est pas non plus une abstraction : « Elles [ses créations] correspondent, pour moi, à une vision réelle. C'est pour les autres qu'il s'agit d'une abstraction » précise L'artiste. Car, poursuit Clément, « le calligraphe ne peut jamais être écrasé par les mots qu'il écrit. Il garde toujours une liberté qui s'exprime par le geste lorsque celui-ci commence à se distancier par rapport à sa seule mémoire mécanique pour se muer en mémoire créatrice ».


    eMarrakech
    Lundi 14 Mai 2007

    Source:http://www.emarrakech.info/Larbi-Cherkaoui-expose-a-la-galerie-Noir-Sur-Blanc_a11500.html

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Boushra Benyezza

    06a8f41747bfd52a3132bd2deab05788.jpgSource de l'image:http://www.galeriefrance.net/region/21/boushra1.php

    Benyezza Boushra réside à Montélimar (Drôme). Artiste accomplie, elle a eu comme maître plusieurs artistes de renom, tant en France qu'à l'étranger.
    Depuis plus de 10 ans maintenant, BOUSHRA réalise des ouvres plus qu'insolites: des tableaux de sable. Venant de tous les coins du monde, le sable plus ou moins fin, de différentes couleurs, de textures diverses permet une précision visuelle incroyable. La technique utilisée permet d'obtenir une grande précision dans le détail grâce à la finesse de certains sables et demande une grande patience et de la minutie.
    Les couleurs, quant à elles, sont pour la plupart obtenues en travaillant le sable pendant une durée dont elle a le secret. Ce procédé exclusif confère à BOUSHRA la possibilité de travailler avec ou sans modèles et elle possède à son actif plus de 300 réalisations... Elle a déjà participée à plus d'une vingtaine d'expositions.

    Source de l'article:http://www.galeriefrance.net/region/21/boushra1.php

  • Catégories : La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Expo vue: Rita Alaoui, "Organic machine" à la Galerie Shart (Casablanca, Maroc) jusqu'au 4 juin 2007

    3e030523ee0b6cecd1cd0090e822d902.jpgJamal Boushaba, dans la présentation du catalogue, parle de "fleurs", d"objets universels" et d'"autres petits bonheurs."

    Source de l'image:http://www.limage.info/Transparences-de-Rita-Alaoui_a346.html?PHPSESSID=15e6067af345b8a85f9bf15b1068dd3b

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Abdelkader MELEHI( qui exposait à la galerie Nadar de Casablanca jusqu'au 5 mai)

     Signes d’ailleurs   2bbcab6eb6aaaf93f4a79653439ae478.jpg   Penser une œuvre par écrit sans faire revenir dans l’esprit l’image de celui qui l’a fait naître pourrait être aussi nuisible qu’efficace, le travail en soi et la personnalité derrière étant parfois paradoxalement différents. S’il m’incombe aujourd’hui de tenter l’expérience de l’anonymat, face à une production stupéfiante dans la vérité de son essence organique, ceci devrait être vu comme un défi, celui de mesurer la capacité de déchiffrement d’un inconnu, se donnant à voir par la force unique de sa créativité.   Par la présente, j’entreprends donc d’arpenter le chemin excitant à la découverte d’Abdelkader Melehi dans un monde mouvant bercé entre l’eau forte et le henné sur toile. Simples, fortes et très délicates à la fois. Faire connaissance au virtuel à travers un vocabulaire de formes qui semblent évoluer sur la feuille devant mes yeux, c’est plus qu’une aventure, mais un précieux apprentissage de l’organique en art. Découvrir Abdelkader Melehi, c’est plonger dans un microcosme vivant, comme venu d’ailleurs, parlant un de ces langages d’autrefois qu’on ne peut pas forcément comprendre, mais qu’on peut appréhender par chaque souffle renvoyé au contact mutuel établi. Le vrai chez lui est instinctif, tel le code génétique inscrit en chacun de nous, transparent dans chaque cellule, membrane, tissu, ces lignes innombrables semblent tracer des sillons inconnus vers un ailleurs qui a existé et qui existe, invisible, mais que nous n’avons pas encore eus l’occasion d’atteindre dans la dimension proposée.  On peut y voir du symbolisme, comme de l’ethnographie, ou encore, des reflets archéologiques d’un passé ressuscité et mis au suspend d’un futur supposé, pourtant reconnaissable en son essence humaine, viable et disponible pour une multiplication à l’infini.

     

                           

     

        Présent par fragments, mais perceptible en totalité dans chaque coin, chaque morceau de tissu chargé de pigments naturels, l’élément humain s’y retrouve en complète possession d’une autonomie d’existence singulière. Son être : une chair esquissée par le tracé linéaire, dont la serpentine ne cesse de promener l’œil, le faisant sursauter afin de parcourir la totalité de la surface, dépourvue de tout artifice gratuit. Géométrique et réductible, son espace de vie semble prisonnier d’une vision évolutive, toute fois libre et circulant, sans arrêt vers cet ailleurs dont les codes si familiers viennent à nous, plastiquement résumés. L’être organique est ici disséqué et rétabli à la fois, rendu pièce et espace, contour et enveloppe, mémoire et histoire. En minimaliste envahissant, Melehi refuse le détail pour privilégier le message du tout accompli, quoique délicatement suggéré que par l’essentiel. Aller à la synthèse par différentes visions et angles pertinemment choisis n’est pas seulement le caprice du plasticien saturé. Sa démarche relève d’un hommage à la vie et sa puissance de renouvellement perpétuelle, dans la curieuse et authentique perception de la matière rendue tel l’effet de peau, relief et consistance. Sa technique, définie par « … dessiner avec une seringue, c’est ce qui me permet d’obtenir le trait recherché, autant  sur son  épaisseur/ relief que dans la liberté de mon geste. » est en effet un mélange de colle acrylique,  colle animale (peau de lapin), de henné et de pigments sur support toile ou papier ou les deux ensemble pour finaliser un rêve atteint : dix ans et toute une vie à la fois, d’accomplissement d’une universalité dans le sublime de sa simplicité naturelle.       
               
                                                                                                    Par Tzvetomira  Tocheva      
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     (source de cet article: galerie Nadar)

     

    75134a8a0c14054c4693a084c692d4e4.jpgJ’ai toujours souhaité qu’Abdelkader MELEHI puisse, enfin, avoir l’occasion d’exposer ses travaux en une exposition qui lui soit consacrée, non pas seulement une participation occasionnelle comme se fut le cas a Marrakech. J’ai dit enfin que vivant à Angoulême, il a déjà eu l’occasion de présenter ses travaux, mais pas ici. Je me réjouis donc que maintenant Abdelkader  puisse exposer ses derniers travaux, grâce à la galerie Nadar de Leïla FARAOUI qui très heureusement a repris ses activités, fidèle en cela au rôle important qu’elle a joué dans l’histoire de la peinture marocaine. Si j’ai exprimé ce souhait, ce n’est pas par sympathie ou amitié à l’égard d’Abdelkader. Il est difficile de procéder par affirmation distribuant à tort et à travers la louange, comme c’est le cas maintenant pour certaines critiques, au risque de perdre toute crédibilité.

     

     Les toiles exposées disent déjà a elles seules qu’on est en présence d’une œuvre de peinture authentique une œuvre qui parle, dit un certain bonheur, un plaisir, fruit d’une création esthétique qu’il faut découvrir lentement, entrer en communication avec elle. Les premiers travaux traduisent d’abord le désir, la volonté de rester dans la peinture proprement dite, dans l’espace de son originalité et de son langage, alors que généralement parlant, pour les peintres de cette nouvelle génération, hommes et femmes, relativement jeunes en âge et en pratique, le conceptuel, l’installation toute autre démarche signifiant la fin de la peinture, c’est ce qui exerce le plus grand attrait sur eux. Sagement jusqu’ici, silencieusement comme il est de nature, Abdelkader peint, anime la surface de la toile, lui imprime à la faveur d’une certaine monochromie et signes intégrés un relief, des vibrations, des pulsations comme s’il s’agissait d’un tissu vivant qu’on toucherait des yeux et de la main.

     

    Ce sont là des prémices, les premiers fruits d’une œuvre à ses commencements et qui déjà révèle une sensibilité particulière, une certaine maîtrise d’une écriture bien personnelle.

    Ce en quoi Abdelkader s’annonce comme peintre, très attentif à cette matérialité, source de poésie et d’émotion qui serait sans doute l’ultime secret de la peinture. Encore faut-il savoir en explorer les virtualités, mais Abdelkader ne s’en tient pas là. Il aborde une nouvelle expérience qui constitue une heureuse surprise, un geste d’audace quand même, taillées dans le même tissu ou mieux à partir de ces matériaux peints, il nous livre ce qui à bon droit serait représentatif de véritables sculptures. J’ai là sous les yeux une toile, assez étonnante, montrant deux longues jambes, l’une tendue, l’autre repliée, peuplant tout l’espace de la toile, un certain humour, le contre-pied du classique portrait. Le même thème est repris, cette fois verticalement, deux personnages marchant ensemble, mais vus des jambes uniquement. Il n’est pas possible de décrire ce jeu sur des formes brisées, ou l’imagination se donne libre cours. Parfois on croit déceler l’esquisse de statuts, de sculptures africaines. Si bien sûr, il n’y a pas de ressemblance effective, il y a tout de même des ressemblances non sensibles, pour reprendre la formule employée par Walter BENJAMIN.

     

    Autrement dit, il y a cette liberté créatrice qui anime les arts premiers africains. Il y a aussi ce climat et ces nuances d’une certaine terre. Il est dit qu’ASILAH aura donné naissance à bon nombre de peintres et non des moindres de Mohamed MELEHI à Khalil EL KHRIB et ce indépendamment de toute institution ou de retombées d’un festival quelconque. De la blancheur aussi radicale qu’une ascèse à la puissance démoniaque du chergui, ce cousin du vent saharien.

    De là nous vient Abdelkader, les mains pleines de promesses pour notre grand plaisir.

     

             Edmond Amran EL MALEH.

     

    http://www.maroceve.com/.../3603d1176735994-expo-abdelkader-melehi-galerie-nadar-expositionabdelkadermelehi.doc

     

    Biographie   Abdelkader Melehi est né en 1966  à Assilah au Maroc Il vit aujourd’hui en France      Formation      1986 à 1988     Ecole Académique des Beaux-Arts de Tétouan      1988 à 1991     Ecole Nationale des Beaux Arts d’Angoulême, France       Expositions personnelles       2000   Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image, Angoulême, France            

     

        2001   Galerie Four Pontet, Niort, France        Festival «5 x 5 = 25», Vindelle, France         2002   Galerie Nota Bene, Genève, Suisse      2003   Galerie Maya Guidi, Genève, Suisse  Balcon Paradis, Angoulême, France

         2004 Balcon Paradis, Angoulême, France

       

          Expositions collectives

                    1987    Galerie Delacroix, Centre Culturel Français de Tanger, Maroc   1988    « L’évolution de l’Art dans la ville », Université d’été Euro-Arabe, Bologna, Italie

     

      1993    Centre Hassan II, Moussem d’Assilah, Maroc

     

                  « Hommage » à Tchicaya Utamssi, poète africain, Moussem d’Assilah, Maroc

     

      1995    Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc

     

                  1996    Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc

     

      2001    « Espace-Temps », Conservatoire Gabriel Fauré, Angoulême, France

     

      2005    « Arts in Marrakech » Dar Bahïa, Marrakech

     

      2006    «Expressions du Nord» Linéart, Tanger, Maroc

     

     

                     Résidence

                   2002   Atelier de gravure AGEG, Genève, Suisse

       2004   Atelier de gravure AGEG, Genève, Suisse

     

           

    (Source: galerie Nadar)

     

     

    MERCI A Leila Assia Faraoui QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CES ARTICLES.

     

     

     

     

     

     

  • Catégories : Des expositions, La peinture, Le Maroc:vie et travail

    Abdellatif Belaziz - La parole à la couleur- A la galerie Nadar de Casablanca (Maroc) jusqu'au 2 juin

    081aef05e1e61d4d600c632248caf90d.jpgNatif de Larache en 1953, Belaziz qui a fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan et à Ecole royale des Beaux arts de Bruxelles en Belgique a déjà exposé ses oeuvres à Asilah, Rabat, Casablanca, Tanger, El Jadida et Larache, ainsi qu'à Paris en France, Cadix et Séville en Espagne, Stabbek en Norvège et Bruxelles, Brunalleud et Gravenhof en Belgique. Animée par une dynamique particulière, la peinture d'Abdellatif Belaziz semble détrôner tout a-priori.


    Débordant dans l'intensité parfois presque trop osée de la posture, son microcosme de figures féminines prend son inspiration dans le spectacle d'un quotidien familier

    Fort de l'impact immédiat qu'il exerce sur la rétine, animé par le rythme d'une structure première reconvertie dans l'enveloppe colorée astucieusement ménagée par le choix d'un assemblage de tonalités, le corps est ici à l'honneur, jouissant d'une diversité de rôles, ignorant toute vérité du détail anatomique, toute allusion à la réalité de sa présence, autrement ne vivant que par ce qui lui est de nature accordé.

    Dans son oeuvre, le corps est à la fois présent et absent, parce qu'il n'est, en fait, que rythme de pigments et jeu de couleurs.

    Jouant de cette mise en scène qui interpelle par son impressionnante stabilité mouvementée, le peintre de Larache appelle à une découverte qui va au-delà de la forme et de sa légitimité dans un vocabulaire d'images préconçues. Construire la création rime ici avec la déconstruction de la réalité, en tant qu'idée de forme que l'oeil exercé aurait eu pour habitude de rendre intelligible. Effectuant le geste inverse, Belaziz nous offre l'occasion unique d'assister à ce compte à rebours ola palette devient un volume créé à partir d'une idée observée, détourné de son milieu pris tel quel pour se retrouver au final reconstruit, renfermé dans le moule de visions colorées. Au corps, il n'a laissé que l'idée de présence par l'allusion faite à son contour. A l'âme, il a laissé le reste, dépassant par le maniement unique de la couleur, la suggestion, pour matérialiser une vitalité, une émotion et une personnalité, contrariant l'anonymat apparent de sa représentation dont la réalité de l'existence est volontairement abandonnée au moment précis où les souvenirs d'un vécu deviennent formes.

    SOURCE DE L'ARTICLE:target="_blank">http://fr.allafrica.com/stories/200705150926.html

     VOUS POUVEZ  AUSSI VISITER SA GALERIE D ART VIRTUELLE: http://www.galeriesdart.net/belaziz.abdellatif/

    63a72be011a03ad9f2f616fcb5d8904a.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     MERCI A Leila Assia Faraoui(Galerie Nadar) QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CET ARTICLE.