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Le Maroc:vie et travail - Page 16

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    le 26 mai, MarAuction organisera des enchères exclusivement dédiées aux Arts du Maroc, anciens et contemporains

    medium_couverture200705.jpg

    Les arts traditionnels seront représentés dans toute leur diversité et occuperont une place importante dans la vacation, avec des lots de prime qualité datant du XVIIème au XXème siècle : céramiques de Fès Meknès et Safi, armes anciennes, bijoux berbères et citadins, broderies et éléments d'habillement, arts des métaux et du bois, manuscrits enluminés...

     

     

     

     

     

    medium_ceram6.jpgOn notera la présence de nombreuses pièces d'exception comme une écritoire de l'Université Qaraouiyyine (n°153), une amphore couleur amazonite (n°37) ou un beau pendentif à l'aigle (n°124).

    Les grands de la peinture Marocaine seront également bien représentés par nombre d'oeuvres maîtresses (rare Cherkaoui sur carton et gaze au n°92, beau Saladi au n°100), aux côtés de plasticiens moins cotés -pour le moment- mais dont le talent saura conquérir les amateurs avertis.

    Bref, une vacation de prestige, par laquelle MarAuction confirme ses choix directeurs : diversité et qualité des lots, promotion du patrimoine et de la jeune peinture du Maroc, fourchette de prix étendue (de quelques centaines de Dh à plusieurs centaines de milliers).

    Samedi 26 mai 2007, à 16h00.

    MarAuction - Galerie Athar
    12, rue Ibnou Khalouiya (ex rue de La Haye)
    A l'intersection des Brds Zerktouni et 2 Mars
    Casablanca, Maroc
    Téléphone : (00 212) 022 29 95 36

    Consultez le catalogue en ligne.

    Téléchargez le dossier de presse

    Source de cet article: Maroc Antics, le site des arts traditionnels du Maroc

    Nous sommes allés samedi chercher le catalogue et surtout voir les oeuvres qui seront vendues samedi, pas pour repérer nos achats mais uniquement pour le plaisir.

    Nous avons vu beaucoup de belles choses, tableaux, bijoux, céramiques, documents etc.

    d28f2e8a3edc611fd79bf96b0a3ee7ee.jpgNous avons flashé tous les deux (sans nous concerter)  sur un composition(huile sur toile, lot 97 dans le catalogue) de Moa Bennani (né en 1943).

    898562c9bfd037a55a4a37f67d87e998.jpgNous avons aussi remarqué une "Vue des Oudayas" (gouache sur panneau, lot 98 dans le catalogue) d'Hassan El Glaoui qui change de ses fantasias (mais il y en a aussi: lots 89,90,91).

    SOURCE DES IMAGES:

    http://www.marocauction.com/200705/index.html

  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Autres artistes vus hier après-midi à Casablanca(Maroc)

    -Philippe Picquart à la galerie Zénitude jusqu'au 31 mai (déjà vu avant au Comptoir du Saumon). A découvrir sur son site:http://www.memoiresurbaines.com/

    -Housbane (Saïd), exposé il y a quelques temps au Carrefour des Arts.

    medium_allamma_1137897_sh14H5.jpg

    http://www.artmajeur.com/?go=see&image_id=1137897

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - A la galerie du Chevalet, espace des arts,(déjà évoqué ici:  http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)

    beaucoup d'artistes dont Belyasmine déjà évoqué ici(http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)

  • Expo vue cet après-midi à la galerie Venise Cadre (Casablanca-Maroc, jusqu'au 14 mai 2007):Abdelaziz Charkaoui

    medium_20070430-b-exposition.jpgLe réalisme lyrique de Charkaoui 
      Publié le : 29.04.2007 | 15h06

    Un univers à mi-chemin entre le réel et l'onirique
    Cela se passe dans la campagne du nord marocain, sur le bord d'un ruisseau, à l'entrée d'une forêt luxurieuse, sous l'ombre d'un arbre ou sur un roc solitaire d'un Rif fier. Les toiles de Abdelaziz Charkaoui racontent un univers à la fois réaliste et lyrique habité par des personnages ordinaires de la vie quotidienne.


    Une belle combinaison que les amateurs du figuratif auront l'occasion de découvrir jusqu'au 14 mai à la galerie casablancaise Venise cadre. Ame profondément attachée à ses racines et pinceau bien sensible, Charkaoui ne se contente pas de reproduire la réalité dans son œuvre.

    Au contraire, ses toiles à la charge poétique bien prononcée transforment le réel, l'exaltent sans toutefois le "dénaturer". Moyennant une palette aux couleurs franches, une mise en scène à l'esthétique évidente, le peintre dépouille ses tableaux en laissant plus d'espace à l'émotion, à cette vision affectée des choses et des êtres.

    La nature, omniprésente, est un personnage à part entière. Elle se livre à un jeu de cache-cache bien orchestré sous la direction du peintre romantique. Entre pénombre et lumière, mère nature donne l'impression d'émerger, d'osciller selon les humeurs du peintre qui maîtrise à la perfection ses clairs-obscurs bien significatifs.

    Dans la plupart de ses toiles, Charkaoui livre une vision à mi-chemin entre le réel et l'onirique. Les fonds noirs, fétiches au cœur du peintre, accentuent cet effet et confèrent aux tableaux une touche mystérieuse et mystique à la fois. Quels secrets, Charkaoui essaie-t-il de cacher derrière ces voiles noirs ? Discrétion assumée ou simple pudeur ? En tout cas, ses personnages, surtout les femmes, se présentent rarement de face. Peintes de dos, on ne fait qu'entrevoir leurs visages.

    Tout le sens, toute la charge émotionnelle des toiles se transmettent par la mise en scène au décor réduit et par les titres significatifs. "Côté opposés", "La réconciliation", "Les aveux", "La fautive", "Chemin obscur", "Isolées", "La confidente"… les femmes de Charkaoui avec leur accoutrement typique du nord et leurs tenues traditionnelles en rouge et blanc sont "humaines", bien vivantes et surtout réelles.

    Ce sont les habitantes du Rif qui partagent avec nous, le temps d'une toile, leur quotidien, leur vécu, leur vie simple… cette même vie qui n'a jamais cessé de fasciner le peintre et d'influencer son œuvre malgré le temps et l'éloignement. Car le pinceau de Charkaoui ne se lasse pas de "rapporter" cet univers particulier devenu, au fil des tableaux et des expositions, une identité, un style, une signature reconnaissable entre mille.

    Le geste précis, l'esprit vif et le sens esthétique aigu, Charkaoui a un œil quasi-photographique. Son plus ? C'est l'émotion qui se dégage de la touche raffinée et lyrique de cet artiste prônant un réalisme "personnalisé" et moins "froid". C'est là où excelle l'artiste, où il vainc la grande précision de l'appareil photo et son implacable objectif.

    C'est cette sorte d'impertinence assumée qui ouvre le travail figuratif de Charkaoui sur d'autres possibilités et à d'autres interprétations. L'art n'est-il pas subjectif ? Abdelaziz Charkaoui le confirme par sa dernière exposition. Si vous en doutez encore, allez-y la découvrir… c'est tout un univers à explorer.

    _______________________

    L'artiste en bref

    Né en 1963 à Larache, Abdelaziz Charkaoui est un lauréat de l'école des beaux-arts de Tétouan. Son style, il l'a personnalisé à coup d'expériences et d'expositions. Ces toiles sans figuratives avec une grande précision du geste et une évidente perfection du dessin.

    Le nord du Maroc, ses paysages et ses personnages sont les thèmes de prédilection de l'artiste. Ses travaux sont une combinaison bien réussie entre les scènes quotidiennes ordinaires et le lyrisme de l'"âme marocaine" qu'est Abdelaziz Charkaoui.

    Il expose depuis 1986 à Casablanca, Paris et Madrid. Il vit et travaille entre Paris et sa ville natale, Tétouan. Ses œuvres figurent parmi les collections du Palais Royal, de la Société générale marocaine des banques, d'Attijari Wafabank et de Comanav.


    Hayat Kamal Idrissi | LE MATIN

    http://www.lematin.ma/Journal/Article.asp?idr=artcu&idsr=expos&id=72175

  • Expo vue cet après-midi:Ahmed Krifla au Carrefour des Arts jusqu'au 31 mai 2007 (Casablanca-Maroc)

    medium_krifla.jpgAttaché à la vie quotidienne des Marocains, il
    n’hésite pas à aborder des thèmes particuliers comme le travail, les villes, ainsi que d’autres sujets plus colorés
    tel que les animaux et les bergers.
    Krifla ne peut être considéré uniquement comme un artiste naïf, sa technique de peinture étant plus élaborée,
    néanmoins sa vision colorée et certains thèmes s’en rapprochent.
    Il est l’un des artistes marocains les plus appréciés, autant par les amateurs que par ses pairs qui le voient
    comme le « Douanier Rousseau » de la peinture marocaine.

    http://www.cmooa.com/catalogues/2007-04-14.pdf

     

    image: http://belmadani.elmadani.free.fr/krifla/krifla.html

    Ce tableau ne donne pas une idée très juste de ce que j'ai vu à la galerie ou dans ce que j'ai dans mon petit catalogue... 

  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Sèvres-Safi. Le renouveau de la céramique en France et au Maroc autour des années 30. (Pour Estelle)

    medium_SEVRES.jpgExposition exceptionnelle présentée
    par
    Attijariwafa bank & la Manufacture nationale de Sèvres
    du 19 avril au 15 juin 2007
    à l’espace d’art Actua, 60 rue d’Alger, Casablanca
    Vernissage : mercredi 18 avril 2007
     
    Les années 30 furent une période de renouveau artistique, notamment dans le domaine de la céramique. Chacune à sa manière, la Manufacture nationale de Sèvres, en France et « l’école de Safi » au Maroc, participèrent au mouvement Art Déco. C’est ce que cette exposition propose de découvrir et la ville de Casablanca, particulièrement associée au mythe des années 30, est sans aucun doute le cadre idéal pour une telle manifestation.

    Pour la première fois de son histoire, la Manufacture de Sèvres présente ses productions au Maroc : porcelaines bien sûr et, plus inattendus, faïences et grès ainsi que de nombreux projets de décors, réunis pour cette occasion parmi sa propre collection et celle du prestigieux Musée national de céramique à Sèvres. Les céramiques et archives de « l’ école de Safi », des maîtres-artisans Lamali, Serghini, Benbrahim, et bien d’autres, proviennent de collectionneurs passionnés depuis de nombreuses années par la préservation de ce patrimoine.
     
    Cette exposition est co-organisée par Attijariwafa bank et la Manufacture nationale de Sèvres, avec le soutien de l’Ambassade de France, de l’Ecole d’Art et de Communication de Paris (EAC) et de l’IFC.

    Plus d'infos et de photos:http://manufacturedesevres.culture.gouv.fr/site.php?type=P&id=97

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Association AHPAE-Hanane

    medium_hanane.jpg

    Ca fait longtemps que je voulais vous parler d'une jeune marocaine de mon quartier qui consacre quasiment tout son temps et tout son argent aux animaux errants

    Mais depuis que j'ai perdu ma petite chatte l'année dernière, dès que je vois des chats ou que j'en parle, (c'est peut-être idiot mais c'est ainsi), mon coeur se serre et les larmes me viennent aux yeux....


    Mais je veux en parler pour les animaux errants, les chats surtout dans mon quartier mais aussi les chiens(les ânes ailleurs) que je vois tous les jours en marchant dans Casablanca (et que j'ai vu en voyageant un peu au Maroc).


    Ces animaux errants ne sont ni stérilisés, ni vaccinés; donc, ils prolifèrent et transmettent leurs maladies.
    Comme ils vivent dehors, ils sont victimes de la circulation, écrasés ou gravement blessés; sans parler des malveillances humaines...


    Hanane nourrit ces animaux, les stérilise, les vaccine et quand leur souffrance lui est insupportable, elle les fait euthanasier.
    Elle est chaque jour sur le terrain.


    Pour donner plus de poids à son action, elle a créé une association, l'APHAE, pour la protection des animaux et de l'environnement.

    Pour en savoir plus sur Hanane et son combat quotidien, allez-voir ses blogs:

    et son groupe de discussion sur MSN:http://groups.msn.com/associationhanane/ (qui seront dans ma liste de liens à droite).
    Elle prépare un site dont je vous donnerais l'adresse dès qu'il sera terminé.
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Sortie au Maroc du livre sur Lamalif(Mon compte-rendu de la conférence autour des Années Lamalif au Salon du livre de Casablanca)(Pour Estelle)

     

      Les Editions Senso Unico et Tarik éditions publient le livre de Zakya Daoud, Les années Lamalif.1958-1988 : trente ans de journalisme au Maroc.  

     

    Portrait. Les mille vies de Zakya Daoud: http://www.telquel-online.com/173/sujet3.shtml 

     

    Mon compte-rendu de la conférence autour des Années Lamalif

     

    Il y a eu un avant et un après Lamalif  qui était une école de démocratie où soufflait un parfum de liberté.

    Il y avait l’actualité économique et politique, des caricatures etc. C’était aussi une galerie d’art.

    Ce magazine « à la marge » a permis à ceux qui étaient « à la marge » de s’exprimer.

    Sa fin a été le prélude à d’autres changements. Depuis, le champ médiatique s’est ouvert.

    Aujourd’hui Tel Quel(magazine marocain francophone)  -comme Lamalif hier-  veut bousculer les tabous mais avec moins de gravité car la liberté d’expression a progressé.

    Cependant, il y a des couacs.

    Et on vient inévitablement à parler de « l’affaire Nichane » dont la presse internationale s’est fait l’écho (cf. ci-dessous).

      Driss Ksikes, le directeur de publication  de Nichane(journal arabophone) s’exprime :   Pendant les années de plomb marocaines, il fallait du courage physique pour s’exprimer librement comme le faisaient les journalistes de Lamalif  car on n’avait pratiquement le droit de rien dire et on risquait l’arrestation ( et peut-être plus…). La ligne rouge à ne pas dépasser était claire. Elle ne l’est plus maintenant… Quelquefois on pense mettre le feu aux poudre et il ne se passe rien ; d’autres fois, on pense  publier quelque chose d’anodin et ça donne « l’affaire Nichane »…. Lamalif  représentait une presse de résistance face au silence complice des années 80. C’était une revue proche des universités, du savoir. Aujourd’hui, c’est l’université qui représente l’orthodoxie alors que 80% des universitaires ne lisent pas… L’école est en faillite et il faut colmater les brèches. Les lois sont liberticides. La liberté est un fait accompli mais n’est pas garanti par la loi. L’Etat n’y va pas frontalement car c’est le pouvoir économique et  les islamistes qui tracent les lignes rouges.

      

    Conclusion : Faire une presse pour des citoyens qui le méritent mais leur voix n ‘est pas audible.

     

      Affaire Nichane: http://www.telquel-online.com/256/maroc1_256.shtml
  • Catégories : L'actualité, Le Maroc:vie et travail

    Casablanca: une personne active une charge explosive dans un cybercafé

    Une personne a été tuée et quatre autres ont été blessées dans une explosion dimanche soir dans un cybercafé au quartier Sidi Moumen à Casablanca, apprend-on auprès de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

    "Dimanche 11 mars 2007 vers 22h, deux personnes se sont introduites dans un cybercafé sis au quartier Sidi Moumen, avenue Al Adarissa, à Casablanca, pour essayer de consulter des sites internet faisant l'apologie du terrorisme", indique la même source.

    "Empêchés par le fils du propriétaire du cybercafé, l'un des deux individus a été emporté par une charge explosive dissimulée sous ses vêtements et est décédé sur le champ tandis que l'autre, légèrement blessé, a pris la fuite avant d'être arrêté par les services de sécurité", précise-t-on de même source.


    "Le fils du propriétaire et deux autres personnes qui se trouvaient à l'intérieur du cybercafé ont été légèrement blessés et évacués sur les urgences", conclut la même source.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'explosion.


    http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=7376&lmodule=Maroc

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)

    Une rdécouverte au stand de l'Institut  portugais Camoes de la culture:

    medium_camoes.jpg Luis de Camoes

    .1524, Lisboa? - 10. 06. 1580
    On en sait peu sur sa vie agitée. Considéré comme une figure majeure des lettres portugaises. Auteur de l'épopée Les Lusiades. Poète et dramaturge. L'influence de son oeuvre a marqué la production littéraire portugaise. «Camões a assumé et médité l'expérience de toute une civilisation dont il a vécu les contradictions dans sa chair et qu'il a cherchée à dépasser par sa création artistique»
    (A. J. Saraiva et O. Lopes ).
      Déjà la vue, peu à peu, se détache
    De ces monts de la patrie que nous quittions;
    Nous laissions le cher Tage et la fraîche montagne
    De Sintra, et nos yeux s'y attardaient;
    Nous laissions aussi sur la terre aimée
    Notre coeur qui était retenu par nos blessures;
    Et après que toute la terre eut disparu,
    Nous ne voyons plus finalement que la mer et le ciel.

    C'est ainsi que nous avons ouvert ces mers,
    Qu'aucune génération n'avait jamais ouvertes,
    En vue des îles nouvelles et des espaces nouveaux
    Que le généreux Henri avait découverts;
    Des monts et des places de Mauritanie,
    Terre qu'Antée a jadis possédée,
    Sur la rive gauche que nous laissions, car à droite
    Il n'y a pas de certitude mais l'espoir d'y trouver d'autres terres.

    Os Lusíadas, Canto V, 3 e 4   http://www.instituto-camoes.pt/cvc/oceanoculturas/fra/13.html
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail, Pessoa Fernando

    Mon après-midi au salon du livre de Casablanca(Maroc) 10

    Une redécouverte au stand de l’Institut Camoes portugais de la culture :

    Fernando Pessoa

     

    Fernando Pessoa, qui est aujourd'hui peut-être le seul poète portugais dont la notoriété a franchi les frontières de son pays, était presque inconnu de son vivant et écrivait sous de multiples identités. Ces noms qu'il utilisait pour signer ses textes, n'étaient pas de simples pseudonymes, mais de véritables personnalités et que l'on appelle des 'hétéronymes'. Chacun des personnages qu'il faisait naître, possédait un caractère, une biographie, une date de naissance, des opinions politiques et religieuses. Pessoa en dehors de son travail poétique mena une vie modeste, effacée et sédentaire, et créa quelques revues éphémères. Il mourut en 1935, laissant derrière lui une malle contenant son oeuvre, et qui depuis n'a cessé d'être inventoriée afin de libérer tous les poèmes, endormis et inconnus, qu'elle contenait.

     

    «Dieu personnel, dieu grégaire, dieu de ceux qui croient, Existe donc afin que je puisse te haïr !»
    [ Fernando Pessoa ] - Dialogue dans la nuit


    «Toute la création est fiction et illusion. La matière est une illusion pour la pensée ; la pensée est une illusion pour l'intuition ; l'intuition est une illusion pour l'idée pure ; l'idée pure est une illusion pour l'être. Dieu est le mensonge suprême.»
    [ Fernando Pessoa ] - Traité de la négation


    «Ce que tu fais, fais-le suprêmement.»
    [ Fernando Pessoa ]
    - Ricardo Reis


    «Le monde est à qui naît pour le conquérir, et non pour qui rêve, fut-ce à bon endroit, qu'il peut le conquérir.»
    [ Fernando Pessoa ] - Bureau de tabac


    «La plupart des gens ont des sensations conventionnelles.»
    [ Fernando Pessoa ] - Ode maritime


    «J'ai tout raté. Comme j'étais sans ambition, peut-être ce tout n'était-il rien.»
    [ Fernando Pessoa ] - Bureau de tabac


    «Feindre, c'est se connaître.»
    [ Fernando Pessoa ] - Ode maritime


    «Un Dieu naît. D'autres meurent. La vérité n'est ni venue ni partie : l'Erreur seule a changé.»
    [ Fernando Pessoa ] - Noël


    «En l'appelant Dieu nous avons tout dit, puisque le mot Dieu ne possède aucun sens précis.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le livre de l'intranquillité


    «C'est l'amour qui est essentiel, le sexe n'est qu'un accident.»
    [ Fernando Pessoa ]
    - Ricardo Reis


    «Le seul mystère, c'est qu'il y ait des gens pour penser au mystère.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes


    «Dans tous les asiles il est tant de fous possédés par tant de certitudes !»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes


    «Quel grand repos de n'avoir même pas de quoi avoir à se reposer !»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes


    «Tout effort est un crime, parce que toute action est un rêve paralysé.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le livre de l’intranquillité


    «La distinction réelle se fait entre adaptés et inadaptés : le reste est littérature.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le livre de l’intranquillité


    «Rien ne pèse autant que l’affection d’autrui.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le livre de l’intranquillité


    «Aimer, c'est l'innocence éternelle, et l'unique innocence est de ne pas penser.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes


    «La beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes


    «C'est la liberté de tyranniser, qui est le contraire de la liberté.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le banquier anarchiste


    «L'action rapporte toujours plus que la propagande.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le banquier anarchiste


    «Celui qui refuse d'engager le combat n'y est pas vaincu. Mais il est vaincu moralement parce qu'il ne s'est pas battu.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le banquier anarchiste


    «Les choses n'ont pas de signification : elles ont une existence.»
    [ Fernando Pessoa ] - Le gardeur de troupeaux et autres poèmes

    «La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.»
    [ Fernando Pessoa ]

    Source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/fernando-pessoa-1951.php?citations
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 8

    medium_redon.jpg

    Pour le plaisir des yeux encore…

     

    Odilon Redon
    sa vie, son oeuvre (1840-1916)


    Jean Vialla

    Livre broché, 18,00 EUR
    192 pages   190 mm x 130 mm x 10 mm


    ACR :
         voir son catalogue sur Bief.org

    Date de parution : 25 octobre 2001

    ISBN-10 : 2-86770-150-3
    ISBN-13 : 978-2-86770-150-4

    GENRE : Livres en format poche

    RESUME : Redon appartient à la génération des impressionnistes, mais on a pensé à le rattacher au symbolisme, dans le sillage de Moreau, alors que lui-même se trouvait différent de ce peintre. Sans être vraiment compris de son temps, il a travaillé à rétablir la plénitude de l'art et de l'homme, alors que ses contemporains et ses successeurs se sont souvent enfoncés dans des voies unilatérales.  

    Cf dans ma catégorie « expositions », l’expo qui lui est consacré à Francfort

     

    Source :http://www.bief.org/index.cfm?fuseaction=C.Titre&Tid=6183&E=250

     
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)11

    Au stand des éditions marocaines Senso Unico(Mohammedia).

     

     

    Je m’arrête et le responsable du stand me dit de m’asseoir pour regarder tranquillement les beaux-livres qu’il édite :

     

    -Le voyage du Sultan Moulay Hassan au Tafilalt de Amina Aouchar

     

    Illustré par une abondante iconographie puisée dans les archives et des photographies de Franco d’Alessandro, ce beau livre raconte le long voyage du Sultan Moulay Hassan, du 29 juin au 28 décembre 1893, qui le mène de Fès au Tafilalt et du Tafilalt à Marrakech en passant par le sud de l’Atlas. Le récit de cette merveilleuse aventure dans l’espace et dans le temps offre l’occasion au lecteur de découvrir des paysages éblouissants et lui permet l’approche d’une histoire riche et passionnante.


    Mémoire

    Ainsi, ce livre montre comment on voyageait dans le Maroc du XIX e siècle, en décrivant la Cour de Moulay Hassan, les dignitaires, le protocole, l’organisation du camp royal, les offrandes au Sultan, les fêtes religieuses célébrées au cours du déplacement. L’historienne Amina Aouchar reconstitue une partie de la mémoire du pays étape après étape. Grâce à son sens de l’harmonie entre le détail et l’ensemble, l’auteur esquisse le portrait d’un homme remarquable et suggère la signification profonde de l’œuvre qu’il a accomplie.
    En se basant sur les témoignages des Marocains et des étrangers qui prirent part à ce voyage, sur les lettres officielles du Sultan ainsi que sur les comptes-rendus des membres de la Cour et les notes des topographes qui inspectaient les itinéraires, Amina Aouchar raconte cette extraordinaire expédition dans style clair, agréable, révélateur d’une nouvelle manière d’approcher l’histoire, qui se veut aussi la plus objective possible.
    Elle trace un chemin, un parcours sur lequel le lecteur attentif ne pourra manquer de s’arrêter pour une observation, un commentaire, un regard.
    " Le voyage du Sultan Moulay Hassan au Tafilalt" de Amina Aouchar est le premier né de Senso Unico Editions. L’inspiratrice de cette nouvelle maison d’édition, Illeana Marchesani, n’est pas à sa première expérience car, en douze ans d’activité éditoriale, elle a coordonné quelques-uns parmi les plus beaux livres publiés au Maroc. Entourée de collaborateurs de premier ordre, elle a suivi chaque étape de la réalisation de ce livre, veillant au moindre détail, pour offrir un ouvrage particulièrement beau et raffiné, fruit d’une opération éditoriale très sophistiquée.
    En témoignent le choix du papier n, la très élégante conception graphique signée par Ernesto Angiolini, et la reproduction remarquables des quadrichromies.

     

    Source:medium_sultan.2.jpghttp://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_585/html_585/culture.html

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    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)

    medium_femme.2.jpgThornton, Lynne. La Femme dans la Peinture Orientaliste. Paris: ACR PocheCouleur, 1994.





    Extrait abrégé :





    Dès le début du dix-huitième siècle, les histoires pleines de verve et hautes en couleurs racontées par Schéhérazade dans Alf Layla wa Layla, mieux connu en Europe sous le titre des Mille et Une Nuits ou The Arabian Nights, jouirent en Occident d’un succès considérable qui se prolongea jusque dans les années 1920. Bien que les contes soient marqués d’une forte spiritualité, les thèmes de sexualité, d’amour et de violence, d’humour et de ruse transmirent l’image indélébile d’un monde oriental poétique, érotique et brutal. Et les califes, les vizirs, les odalisques et les eunuques qui paradent d’une page à l’autre devinrent des clichés du répertoire orientaliste. La première traduction française—expurgée—due à Antoine Galland s’empara de l’imagination du public lors de sa parution en 1704. […]


    Toutefois, ce sont à nouveau Les Mille et Une Nuits qui relancèrent l’engouement pour l’Orient au début [du vingtième siècle]. La traduction anglaise des contes, sage et peu inspirée (1838-40), de l’égyptologue Edward Lane avait été suivie de celle, vigoureuse et brillante, de l’arabisant Richard Burton. […] C’est pourtant la nouvelle traduction française du Dr Joseph-Charles Mardrus, publiée en seize volumes de 1988 à 1904, qui fit l’effet d’une bombe sur la mode, le ballet, le théâtre et l’illustration des livres. […] Sa version de Alf Laylah wa Laylah fut illustrée par Léon Carré et, en Angleterre, par Edmund Dulac, tous deux s’inspirant des miniatures islamiques et indiennes à l’art thibétain et japonais. […]


    De tous les opéras, les spectacles de marionnettes, les revues musicales, les pièces et les films inspirés par Les Mille et Une Nuits, c’est le ballet Schéhérazade, présenté à Paris par Serge Diaghilev en 1910, qui exerça l’influence la plus grande. Les splendeurs exotiques des décors et des costumes de Léon Bakst, aux violentes combinaision de couleurs : émeraude et orange, indigo et géranium, vermillon et rose, furent une révélation pour le public habitué à des tons pastels assourdis. Jamais spectateurs occidentaux n’avaient été exposé à de telles couleurs orgiaques, à des sauts aussi frénétiques, à cette sensualité exotique. […]





    Source :http://www.unc.edu/depts/europe/francophone/1001_nights/1001_fr/ThorntonFR.pdf




    image : http://www.acr-edition.com/ASP/Coll_ouvrages.asp?id_collection=5&offset=-1




    medium_vo.2.jpgDu Maroc aux Indes
    voyages en Orient



    Lynne Thornton

    Livre relié, 89,00 EUR
    324 pages 300 mm x 270 mm x 38 mm


    ACR :
    voir son catalogue sur Bief.org

    Date de parution : 12 septembre 1998

    ISBN-10 : 2-86770-117-1
    ISBN-13 : 978-2-86770-117-7

    GENRE : Beaux Livres

    RESUME : "De toutes les débauches possibles, le voyage est la plus grande que je sache", écrivit Gustave Flaubert. Des extraits des récits de voyages en Orient de grands auteurs des XVIIIe et XIXe siècles, illustrés par des oeuvres de peintres orientalistes. En introduction, une présentation générale des conditions de voyage de l'époque.





    Source : http://www.bief.org/index.cfm?fuseaction=C.Titre&Tid=3355&E=250

  • Catégories : Des évènements, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 3.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Lucien Joseph Fontanarosa(1912-1975).

    En 1932, il intègre l'atelier Lucien Simon à l'Ecole des Beaux-Arts.La ville de Paris lui décerne en 1935, le Grand Prix d'Afrique du Nord, ce qui lui permet de travailler un an au Maroc (séjour à Fès et voyage à Tafilet). Il obtient le Grand Prix de Rome en 1936.

    De retour au Maroc, il voyage dans le Sud et expose à Rabat.

    Son "Portrait de femme" (aquarelle gouachée sur calque, pièce 21 du catalogue) était estimé entre 11 000 et 12 000 Dirhams, a été mis à prix à 10 000 mais n'a pas été vendu.

    Le tableau ci-dessous n'a rien à voir avec l'oeuvre mise en vente, juste pour que vous ayez une idée de sa façon de peindre.Il se trouve sur un site qui lui est consacré:http://www.fontanarosa.com//

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.   POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

    medium_fontanorosa.jpg

  • Catégories : Des évènements, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 4.

     

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Paul Cirou(1869-1951)

    Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon, Cirou débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1898. Il découvre l'Algérie en 1907, puis s'y installe vers 1912. A partir de 1920 et jusqu'en 1932, il vit à Tlemcen, puis, de 1933 à 1935, à Mascara, avant de revenir en France. L'Etat lui achète des oeuvres, dont une toile 200 x100cm, Porteuses d'eau Kabyles, conservée au Musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt.

    Source:http://orientaliste.free.fr/expovirt/t19.html

    Sa "Nature morte" (aquarelle sur papier, lot 44 dans le catalogue)proposée était estimée entre 8000 et 10 000 Dhs, a été mise à prix à 5000 et vendu 7500.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

    Un autre tableau de lui:La mariée sur la route (source:http://www.artnet.com/picture.asp?date=20031208&catalog=17874&gallery=111589&lot=00244&filetype=2)

    medium_cirou.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE LA VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

     

     

  • Catégories : Des évènements, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 6.

     J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.medium_el_glaoui.jpg

    Hassan El Glaoui

      Hassan El Glaoui est né en 1924 à Marrakech. Dans les années 50, il se rend à Paris étudier à l’école nationale des Beaux-arts, puis fréquente assidûment l’atelier d’Emilie Charmy, durant une dizaine d’années.

      En début de carrière ; il peint majoritairement des portraits à l’huile par transposition.
    Par la suite, il s’adonne à un thème qui deviendra récurrent tout au long de sa carrière : celui du cheval et des fantasias, ou il utilise alors la gouache pour sa légèreté et sa maniabilité.
    Artiste de renommée internationale, Hassan El Glaoui doit l’apogée de sa célébrité à l’orientalisme de se peintures.

    SOURCE:http://www.matisse-art-gallery.com/artistes.htm

    2 tableaux de cet artiste étaient en vente:

    1. "Les chevaux bleus"(lot 87 du catalogue, aquarelle sur papier), estimé entre 28000 et 30000Dhs, mise aux enchères à 25 000, vendu 32000.

    2. "Mokhazni et cavaliers" (lot 88 du catalogue, huile sur panneau), estimé entre 140 000 et 160 000 Dhs, mis aux enchères à 120000, vendu 180 000!!!!!

    La pièce la plus chère vendue avant mon départ (lorsque tous les tableaux ont été proposés à la vente).

    J'ai beaucoup aimés 2 huiles ("Le hammam" et "Le bain maure") de Jean Pierre Favre qui n'ont pas été vendues et sur lequel je n'ai rien trouvé sur le net.

    Quelqu'un peut-être le connaît?....

    Et d'autres peintres, sur lesquels, soit, je n'ai pas trouvé de reproductions, soit pas de biographies.

    Il y avait aussi de la vaisselle, du mobilier, des tapis, des sculptures, des caftans, des bijoux, des poignards etc.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 7.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Il y avait aussi un joli petit bronze (cire perdue à patine verte représentant une jeune femme assoupie, lot 60 du catalogue) de Jean-Baptiste Carpeaux qu'une dame a acheté pour 7 000 Dhs (700 Euros, moins que son estimation); ce qui m'a paru peu cher, compte tenu de la renommée de l'artiste...


    Pensionnaire de la Villa Médicis : Rome - Italie de 1856 à 1859

    Né en 1827 à Valenciennes, Jean-Baptiste Carpeaux entre à l"Ecole des Beaux-Arts en 1844, fréquente l'atelier de Rude et remporte le Grand-Prix de Rome en 1854. Il dessine autant qu'il sculpte, à la Villa Médicis(où il fut pensionnaire de 1856 à 1859), et acquiert une solide réputation de portraitiste mondain.Il meurt en 1875 à Courbevoie.
    Il deviendra célèbre avec son Ugolin (1860-1862) et obtiendra de nombreuses commandes de portraits, parmi lesquelles ceux de Napoléon III, son épouse Eugénie, Alexandre Dumas fils, Gérôme... On lui doit également les Quatre parties du monde (fontaine de l'Observatoire) et le Triomphe de Flore (Pavillon de Flore). Les Goncourt diront de lui que c'est une nature de nervosité, d'emportement, d'exaltation.
    "Ugolin et ses fils"
    medium_ugolin.jpg

    Matériaux : Marbre

    Date : entre 1857 et 1867


    En relation avec : Dante Alighieri (Dante)


     


    Site en relation : Carpeaux, Jardin des Tuileries

    Région en relation : Rome (Italie)


    Acquisition : Don de Charles Ulrick et de la Fondation Josephine Bay (1967)


    Le thème tragique d'Ugolin, l'un des héros damnés de La Divine Comédie de Dante, inspirera de nombreux artistes romantiques ou symbolistes, notamment Delacroix et Rodin. Ugolin della Gherardesca, tyran de Pise au XIIIème siècle, enfermé avec ses enfants et petits-enfants par son ennemi l'archevêque Ubaldini, sera condamné à mourir de faim après avoir consommé la chair de sa progéniture.

    Le groupe exposé dans cette salle sera exécuté par Jean-Baptiste Carpeaux alors qu'il était pensionnaire à la Villa Médicis, siège de l'Académie de France à Rome. Ugolin ne correspondait pas aux standards de cette Académie. L'intention initiale de Carpeaux, très influencé par Michel-Ange, était de réaliser un bas-relief. C'est en 1860, lors d'un voyage à Paris, que Carpeaux modèlera l'esquisse en terre cuite (Musée d'Orsay), sur laquelle apparaît un quatrième enfant. S'inspirant du Laocoon du musée du Vatican il représentera Ugolin assis, se mordant les mains, les pieds crispés l'un sur l'autre, tandis que ses enfants, mourants, se traînent auprès de lui.

    Le plâtre (Musée du Petit Palais à Paris) remportera un grand succès lors de son exposition à Rome en novembre 1861. A Paris, le groupe sera mal accueilli par l'Institut. Le bronze de cette salle sera commandé par l'Etat en 1862 et placé dans l'allée transversale des Jardins des Tuileries face au Laocoon. Il y restera jusqu'en 1904. Le marbre présenté à l'Exposition Universelle de 1867 est celui qui est aujourd'hui exposé au Metropolitan Museum de New York.

    Source:http://www.insecula.com/oeuvre/O0007311.html

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE LA VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf


     

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    Vente aux enchères à Casablanca le 17 février 2007 2.

    medium_Herzig_femmes_dans_la_palmeraie.jpg

     

     J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

     

     

     

     

     

    Femmes dans la palmeraie, gouache et pastels, 60x45

    (source:http://www.bou-saada.net/ArtXIII.htm)

     

    Edouard HERZIG (1860-1926) : Peintre de genre, il pratique l'huile, la gouache, l'aquarelle ou le dessin. Il fut aussi illustrateur et décorateur. Il s'installe très jeune en Kabylie où il peint des scènes orientalistes.

    CF. UN DE SES TABLEAUX CI-DESSUS.

    source:http://orientaliste.free.fr/biographies/artistes1e.html#H

     

    Son aquarelle mise en vente et représentant Tanger, estimée entre 12 000 et 15 000 Dhs,mise aux enchères à 10 000, n'a pas trouvé preneur.

     

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 5.

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres. 

    Fatima El Farouj

    Fatima El Farouj, 61 ans, est l’un des rares noms incontournables du patrimoine pictural marocain. L’un des derniers aussi…
    Fatima El Farouj… de la première garde au dernier souffle d’une génération d’autodidactes, qui n’ont rien fait de moins que d’écrire l’histoire de la peinture marocaine contemporaine. Alors, forcément, lorsqu’on la rencontre, on touche du doigt un monde de rêve et de légendes… On entre également de plain pied dans la réalité d’une vie simple et discrète où la création revient lorsque le quotidien le permet, que l’Art laisse peu à peu place à l’âge et à la maladie.
    Lorsque son père, artisan, décède, Fatima est âgée de 8 ans. La petite famille quitte alors Tétouan pour Salé. C’est sa mère qui subvient aux besoins, aidé, par les siens et son aînée. Fatima brode «comme toutes les jeunes filles de l’époque devaient savoir le faire» et vend le fruit de ses mains. L’orpheline est promise au fils d’une famille d’amis et se marie quelques années plus tard, “très jeune… “. C’est un homme de culture, professeur d’Arts
    plastiques et peintre lui-même, Hassan El Farouj, compagnon et initiateur… La dame n’est pas très loquace. «Tout a été raconté», dit-elle, avant de s’asseoir sur le tissu suranné du salon d’un modeste appartement du centre-ville de Rabat. Elle revient d’un voyage d’un an en France où elle se faisait soigner chez sa fille.

    LA FACE CACHEE D’UNE VIE

    C’est une histoire dont le début remonte à plus de 40 ans. Son mari manie déjà le pinceau et elle s’y frotte un beau matin. «J’ai simplement mis mes broderies en dessin, ensuite j’ai construit autour», raconte-t-elle. «A l’époque, je peignais sur du simple papier et à l’huile». Elle y travaille chaque jour et lorsqu’approche l’heure du retour de son mari, l’oeuvre est soigneusement cachée. Non par crainte, mais par modestie. Le petit jeu perdure jusqu’à ce que la hardiesse l’emporte et le tout premier tableau de Fatima El Farouj est alors présenté à Mohamed Sefrioui par son mari, son tout premier admirateur. C’est le début d’une carrière prolifique de créations et riche d’expositions nationales et internationales. L’une des légendes de la peinture marocaine contemporaine est née. Au même titre que Miloudi, Kacimi ou Châibia… amis et complices, pour beaucoup disparus et «que je ne vais pas tarder à rejoindre», Fatima El Farouj dépose sa marque, marque son temps… et tente d’ouvrir les portes d’un monde onirique dont elle seule possède les clés et n’en divulgue que difficilement le chemin.
    Ses toiles sont une célébration, des noces pétulantes de couleurs et de méticulosités. Mesure, harmonie et profusion des chromies, consonance du chant et arrangement des tatouages… Ses toiles sont des partitions de vie au pays des merveilles… Elles tapissent les murs des collectionneurs comme elles égayent les couloirs des hôpitaux. Elles sont aussi accrochées sur les murs jaunis de sa demeure, sous le regard fatigué d’une artiste qui ne peint plus qu’une toile toutes les deux semaines alors qu’il ne lui fallait pas plus de "3 jours", dit-elle. Son regard s’illumine brièvement. Elle ne veut pas se changer pour prendre une photo, mais installe ses quelques dernières toiles autour d’elle. Elle veut surtout que l’entretien s’arrête. Comme sur ses toiles, elle n’a montré que la moitié d’un visage.

    1945
    Naissance de Fatima El Farouj
    1960
    Elle se marie avec le peintre Hassan El Farouj
    1966
    Après quelques années d’expérience personnelle, Fatima expose pour la première fois.
    1994
    Elle fait partie de l’exposition itinérante des femmes arabes en Amérique
    2006
    Fatima El Farouj peint et expose toujours.

    http://www.lamarocaine.com/affichage-news.asp?v=1013

    Sa "Cérémonie au henné"(acrylique sur toile, lot 83 du catalogue) était estimé entre 30 et 35 000Dhs, mise aux enchères et vendue 28000.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     

     

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

    Voilà un de ses tableaux:

    medium_fatima_el-farouj.jpg

    Source:http://wwol.is.asu.edu/el-farouj.html

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    Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 1.

    medium_pontoy.jpgJeunes berbères au bord de la rivière (source:http://www.artnet.de/Artists/LotDetailPage.aspx?lot_id=6B21EBF123853B7BFDA5D699AEB3265A)

    J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.

    Henri Jean PONTOY (1888-1968) : Il étudie aux Beaux-Arts de Paris sous la direction de Luc-Oliver Merson. Il est dans un premier temps graveur et même musicien, puis peintre. En 1926 il obtient une bourse de voyage pour la Tunisie. La même année, il devient sociétaire du Salon Tunisien. En 1947-48 il voyage avec Majorelle en Guinée. Il s'établit au Maroc, à Fès, et expose en Afrique du Nord et au Salon de l'Afrique Française à Paris en 1947. Il devient professeur des arts et lettres au Lycée Moulay Idriss de Fès(Maroc).

    (source:http://orientaliste.free.fr/biographies/artistes1n.html#P)

    CF. un de ses tableaux ci-dessus.

    La gravure (originale inscrite épreuve d'artiste dans la marge à gauche et signée à droite au crayon)  mise en vente et intitulée "La palmeraie" était évaluée entre 6000 et 8000 Dhs, a été mise aux enchères à 5000 et a été vendue 6500 Dhs.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

    POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

     

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    Mon après-midi au salon du livre de Casablanca (Maroc) 7

    medium_PCKLIMT.jpg Jean-Jacques LEVEQUE

    Poche Couleur n° 38 : Klimt,Kokoschka,Schiele.

    125 190 mm
    216 pages environ
    150 environ illustrations en couleurs
    Brochage cousue sous couverture souple imprimé en couleur et pellecullée mat
    ISBN : 2-86770-175-9
    18 €

     

    Dans l’effervescence culturelle « fin de siècle », Vienne se distingue par le caractère crépusculaire qu’elle donne à la production artistique. Avant la déflagration qu’illustre la guerre de 1914, c’est toute une société qui, le sachant, le prévoyant, voulant l’ignorer, court à sa perte. On a parlé d’une joyeuse apocalypse. Une lucidité désespérée, source d’une formidable inspiration qui gagne aussi bien la création musicale, littéraire, qu’artistique. Dans cette Vienne crépusculaire, la musique est révolutionnée par Alban Berg, Arnold Schönberg, Gustav Mahler ; la littérature par Stefan Zweig, Arthur Schnitzler, Hofmannsthal, Rainer Maria Rilke, Georg Trakl ; la peinture enfin par le trio magistral Klimt-Schiele-Kokoschka qui prend en charge un tout nouveau regard sur le monde et le corps, le chargeant de toute l’angoisse qui étreint la conscience collective. C’est ce regard global sur l’avancée vers le gouffre social de la Première Guerre mondiale qu’analyse cet ouvrage mettant l’accent sur l’évolution de la peinture à travers les œuvres de trois de ses plus significatifs représentants. Chacun prenant le relais de son prédécesseur, amorçant une avancée toujours plus hardie vers la modernité. Partie de la tradition avec Klimt, la peinture s’engage résolument dans l’aventure de la modernité avec Kokoschka, ce contemporain magnifique de Picasso, Matisse, Derain, Vlaminck, tous peintres avec lesquels il peut rivaliser. En ligne constante, enfin, de cette analyse d’un art qui fait le lien entre un siècle finissant et une aube ensanglantée s’inscrit l’influence persistante de Sigmund Freud.
    A partir de la découverte de la psychanalyse, on ne regarde plus la peinture comme avant.

     

    http://www.acr-edition.com/old/PAGES/PCKLIMT.htm

     

     

     

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 9

    medium_poetes-bourkis.jpg Sur le stand des Editions marocaines  « Aïni Bennaï »:   Les poètes de la plus haute tour de Ridha Bourkhis : De la pure magie verbale !
     
    Après son Manuel de stylistique, préfacé par son professeur de la Sorbonne, Georges Molinié, en décembre 2005 aux éditions Académia Bruylant à Louvain-la-Neuve, en Belgique, Ridha Bourkhis, dont nous avons déjà lu plusieurs autres livres, revient au début de cette année 2005 au devant de la scène éditoriale avec un nouvel ouvrage, co-édité cette fois en Tunisie et au Maroc par Gaou Mohamed Ali (Sfax) et Aïni Benna (Casablanca) intitulé “Les poètes de la plus haute tour”.

    L’auteur y réalise un véritable travail académique de nature rhétorico-stylistique sur le langage poétique de cinq poètes français du XIXème siècle, a savoir Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Alphonse de Lamartine et Victor Hugo.

    Dans ce livre, en stylisticien, l’auteur examine la part commune à ces cinq poètes qui est surtout leur attitude par rapport au langage dans lequel ils ont coulé leur pensée et leurs sentiments et qui n’a point été pour eux un banal moyen d’expression, mais l’objet même de l’expression, son lieu de prédilection et son but suprême.C ‘est un langage musical et incantatoire construit avec des moyens rhétoriques et poétiques riches et fortement travaillés qui lui apportent de la force, de la lumière et de l’éclat.

    Ridha Bourkhis s’intéresse ici précisément à ce que les stylisticiens et poétiques appellent “la poéticité”, qui est la faculté même du poème ou du texte littéraire en général d’être reçu comme tel. Il fouille dans les plis et replis des “illuminations” rimbaldiennes des “Poèmes saturniens” verlainiens, des “Fleurs du mal” baudélairiennes, des “Méditations poétiques” lamartiniennes et des “Rayons et les ombres ” hugoliens.


     

    Nadia Ayadi

     
    Source:http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/7CULTURE&art=12156&a=detail1

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)13

    Mon compte-rendu de la table ronde « La poésie au Maroc » animée  par Ghita El Khayat  avec Mohamed Hmoudane, Amina Benmansour (cf. note 9) , Brahim Allabi et Zaghloul Morsy (cf. aussi note du 15/02/2007, « Des nouvelles du Salon du livre).

     

     

     

    Mohamed Hmoudane

     

     

     

    Mohamed Hmoudane est né en 1968 à El Maâzize, village du Maroc. En 1989, il immigre en France. Commence alors « un parcours de combattant » doublé d'une « quête poétique » sans complaisance ni concessions qui l'a amené à publier plusieurs ouvrages où s'impose d'emblée une voix singulière et puissante.
    Parmi ses livres les plus récents, on peut citer Attentat (La Différence 2003), Incandescence (Al Manar, 2004) ou encore Blanche mécanique (La Différence, 2005).

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/Hmoudane.html

     

     

     

    Extrait d’Attentat :

     

     

     

    Et je me tourne par un ciel lourd tonnant
    Criblé d’astres hiéroglyphes vers
    Mes morts tant songées toutes mes morts
    Enduites de feu ailées que rien n’arrime

     

    Quelle eût été déjà ma demeure ?

     

    De quelle lignée de traître
    D’égorgeurs d’hommes descendais-je ?
    Ah le « poignard damascène » incrusté de rubis
    La goutte de sang qui luit à la pointe
    Par les nuits de pleine lune

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/livres/attentat.html

     

     

     

    Extrait de Blanche mécanique :

     

     

     

    Comme des rafales
    et d’une fulgurance – étincelles
    chevauchant les pierres,
    pages incisées – j’opère
    à coup orbe à lames de verre
    aiguisées
    à vous les planter dans le gosier
    à vous couper le souffle
    Résonnent résonnent

    les gongs pharyngiens rien
    qu’à frôler les cordes fébriles
    je déclenche des musiques
    aux commandes de violons torrentiels
    je dissémine les notes
    jusque dans des contrées célestes
    j’égoutte le néant
    Je conjugue
    absence et survenance...

    Source :http://www.ladifference.fr/fiches/livres/blanchemecanique.htmlmedium_hmoudane.jpg

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  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Entretien : Le Salon du Livre de Casablanca s'érige en un espace de réflexion et de débat par excellence

    Le Salon international de l'Edition et du Livre (Siel), qui s'ouvre vendredi à Casablanca, s'érige aujourd'hui en un espace de réflexion et de débat par excellence autour des grandes questions d'actualité en matière de création et de diffusion littéraires et artistiques, a affirmé M. Abdelhamid Akkar, président de l'Union des Ecrivains du Maroc (UEM).

    Dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de la 13ème édition du salon (9-18 février), M. Akkar a qualifié de positif le bilan des dernières éditions du Salon, qui "adopte désormais une nouvelle approche en matière de gestion et s'en tient aux normes nationales et internationales dans le domaine de l'exposition et de l'édition ".

    Rappelant que cette manifestation a été marquée depuis 1998 par la participation de grands noms oeuvrant dans les domaines du roman, de la poésie et de la pensée, le président de l'UEM a salué le choix porté sur la Belgique (Wallonie-Bruxelles) comme invité d'honneur de cette édition, estimant qu'il s'agit là d'une opportunité pour promouvoir le dialogue constructif entre les cultures.

    Aux yeux de M. Akkar, la particularité de ce 13ème Salon réside dans la participation de "nouvelles générations d'intellectuels avec toute une nouvelle kyrielle de questions et de préoccupations".

    Evoquant la participation de l'UEM à cette manifestation, il a indiqué que l'union, qui a pris part aux préparatifs du Salon, entend tenir, entre autres, une conférence sur la thématique de l'édition, en partenariat avec le ministère de la Culture.

    Cette conférence, a-t-il dit, s'articulera autour des nouvelles tendances de la critique au Maroc avec la contribution d'un parterre d'écrivains et d'intellectuels parmi les plus marquants sur la scène culturelle nationale. Soucieuse d'instaurer des espaces où se côtoient intellectuels, écrivains et lecteurs, l'UEM veillera tout particulièrement à favoriser le débat sur des sujets d'actualité avec un gros plan cette année sur les problématiques de la création et de la traduction au Maroc.

    Parmi ces rencontres, M. Akkar a cité celle devant réunir Mohamed Berrada et un parterre d'écrivains et critiques pour débattre de diverses questions, la création et la traduction notamment.

    Des cérémonies de signature des nouvelles publications des membres de l'Union et d'autres écrivains, figurent également au programme de cette manifestation, a-t-il expliqué, précisant qu'il s'agit là d'un espace pour le dialogue entre les écrivains, les critiques et le public.

    Le Siel c'est aussi un marché pour la promotion du livre et la conclusion de nouveaux contrats de traduction et d'achat des droits entre les créateurs et les éditeurs, a-t-il dit, qualifiant ces actions de nouvelles opportunités pour une meilleure diffusion du livre dans les autres langues et cultures.

    Evoquant le livre classique, M. Akkar a indiqué qu'il est fortement concurrencé par les supports facilement accessibles tels le livre électronique et la photo. Cette concurrence reste, toutefois, positive, a-t-il dit, précisant qu'elle impose aux producteurs, aux créateurs et aux spécialistes de l'industrie du livre en général de revoir les moyens de distribution du livre classique.

    "Je ne pense pas que le livre électronique pourrait remplacer son prédécesseur et contemporain classique, a-t-il estimé, poursuivant que des défis seront certes imposés concernant la forme, la réalisation mais surtout le contenu".

    Le livre numérique, selon M. Akkar, tire son importance de la rapidité au niveau de la communication et de l'échange. Ce support jouit d'une liberté totale vis à vis des intermédiaires par lesquels passe le livre classique avant de parvenir au lecteur ".

    http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=4905&lmodule=divertissement