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Le paysage - Page 15

  • Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet

    Hector Hanoteau (1823-1890), peintre paysagiste, fut à son époque un artiste renommé, influent auprès de ses pairs. La prochaine exposition du musée Courbet dévoilera une quarantaine d’œuvres (peintures, sculptures, aquarelles, photographies) invitant à découvrir ou redécouvrir ce peintre aujourd’hui méconnu, qui partageait avec Gustave Courbet un même engouement pour la peinture de paysage.
    Hector Hanoteau est né à Decize, dans la Nièvre, le 25 mai 1823. Son goût pour la peinture s'affirme assez tôt. Il intègre l'atelier de Jean Gigoux à Paris et fréquente en parallèle l'École des Beaux-Arts de Paris. S’il lui est arrivé de peindre quelques œuvres orientalistes lors d’un séjour en Algérie, Hector Hanoteau est avant tout un paysagiste attaché à sa région natale. À partir de 1847 il participe chaque année au Salon, jusqu’en 1889. Reconnu pour ses toiles «si vraies, si vivantes, si sincères» (Albert de la Fizelière, L’union des Arts, 1864), les années 1860 voient sa consécration : il obtient plusieurs médailles dont une hors concours qui lui permet de voir tous ses envois acceptés chaque année au Salon sans passer par le jury.
    Installé à Briet, il fonde une école de paysagisme qui sera réputée. Il travaille sur le motif, dans la Nièvre qu'il parcoure avec ses élèves. Parmi eux se trouvent Louis Marandat, Louis Tixier, Alfred Garcement et Paul Martin des Amoignes.
    Courbet et Hanoteau étaient très proches et fréquentaient tous deux la Bohème parisienne, en particulier la Brasserie Andler.
    Quelques œuvres en témoignent comme le Portrait d’Hanoteau par Courbet (1863 – collection privée) et une œuvre réalisée en collaboration, Baigneuses (1858), qui sera prêtée par le Musée d’Orsay, à l’occasion de cette exposition

    Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet

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  • K. Tsumori, Proust et le paysage. Des écrits de jeunesse à la Recherche du temps perdu

    Information publiée le 5 mars 2014 par Vincent Ferré(source : Editions Honoré Champion)

    Keiichi Tsumori, Proust et le paysage. Des écrits de jeunesse à la Recherche du temps perdu

    Paris : Honoré Champion, coll. "Recherches proustiennes", 2014.

    EAN 9782745326300,

    464 p

    Prix 80 EUR

    Présentation de l'éditeur :

    Le paysage est une « structure » de notre perception de la nature. Si le « pays » est le lieu naturel, le « paysage » est une invention toute artificielle. Il est par conséquent une image esthétique du pays. Les artistes l’assimilent et le représentent sous les modes pictural, architectural, horticole, littéraire. Héritier des Romantiques et des Réalistes, contemporain des Symbolistes et des Impressionnistes, Proust a été sensible à la polyvalence du paysage. Il est bien un motif-clé pour comprendre une esthétique qui évolue au fur et à mesure de la formation de l’écrivain. Aussi la description du paysage chez Proust a-t-elle été suivie au fil de sa vie. Des écrits de jeunesse à la Recherche du temps perdu, on voit en effet le statut du paysage se complexifier, se transformer et se réformer, à travers ses expériences de voyage, et ses rencontres avec des artistes, des esthètes et des poètes. Il s’est donc agi de mettre en valeur les tâtonnements de Proust pour saisir le paysage et l’associer au thème principal de son œuvre ultime : la vocation littéraire.

    Keiichi Tsumori est Docteur ès lettres à l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle. Il a publié quelques articles sur Proust et Ruskin, Proust et le XIXe siècle dans des revues françaises et japonaises. Il prépare des articles sur Jean Santeuil.

  • « Le Paysage Poétique » de Philippe Jaccottet habite La Pléiade de son vivant

     

    5 mars 2014 Par Charlotte Dronier
     

    « Dans la nuit me sont revenues, avec une intensité pareille à celle que produit la fièvre, d’autres images de promenade ; au sortir d’un de ces rêves où l’on voudrait que certain nœud moite et vertigineusement doux ne se dénoue jamais. Cette fois-ci, c’était toujours la même réalité, un morceau du monde, et en même temps une espèce de vision, étrange au point de vous conduire au bord des larmes (cela, donc, non pas sur le moment, mais dans la nuit qui a suivi, devant, telles qu’elles me revenaient, ces images insaisissables d’un fond de vallée perdue où pourtant nous étions réellement passés) ». Peut-être cet extrait de « Hameau » (Après beaucoup d’années, (1994)) résume-t-il à lui-seul l’entrée du lecteur dans la poésie de Philippe Jaccottet, comme l’on cheminerait sur une terre troublante et mystérieusement familière…

    9782070123780Quinzième écrivain et troisième poète après René Char et Saint-John Perse présent de son vivant au sein de la prestigieuse collection de « La Bibliothèque de la Pléiade », Philippe Jaccottet, né en 1925, publie Oeuvres chez Gallimard le 20 Février 2014. Menée durant cinq ans par José-Flore Tappy, Hervé Ferrage, Doris Jakubec et Jean-Marc Sourdillon, cette exploration des archives de l’écrivain déposées à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne fait naître un volume de vingt-neuf recueils en vers et prose minutieusement choisis par le poète lui-même, dans le respect de leur parution chronologique. Ses essais et innombrables traductions reconnues en sont délibérément absents. De L’Effraie et autres poésies (sorti en 1953, année de son installation à Grignan avec sa femme et qu’il considère comme le début significatif de sa poésie) à Couleur de terre (2009), cette édition de La Pléiade offre également des centaines de notes de Jaccottet qui nuancent, étoffent méthodiquement ses textes dans de précieux carnets tenus entre 1954 et 1998 (La Semaison) et quelques éléments longtemps inédits comme Observations (1951-1956). « La note était un moyen de garder un contact avec le monde poétique, je ne m’en suis jamais défait. J’ai trouvé dans Littré ce beau mot de « semaison » qui m’a paru convenir à cet ensemble de choses vues, choses lues, choses rêvées. Il y avait là des espèces de graines qui pouvaient s’épanouir en poèmes. », confie-t-il au Monde des livres. Les genèses de ces écrits sont quant à elles révélées à travers 250 pages critiques en fin d’ouvrage, mettant en lumière son processus de création. « C’est l’expérience vécue qui est décisive chez Jaccottet, pas les idées. Liant étroitement la poésie et l’éthique, il refuse de se laisser aller aux effets faciles, à l’ornement et à l’éclat. Il avance entre abandon et reprise en mains. Ce double mouvement est passionnant à observer. », explique dans ce même média José-Flore Tappy, éditrice de la correspondance de Jaccottet avec les poètes et fidèles amis Gustave Roud et Giuseppe Ungaretti.

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  • Les hommes de Loire dans Paysages

     

    Chaumont-sur-Loire, par une journée douce et ensoleillée de mi janvier, pour notre série de reportages « Paysages » nous embarquons avec Jean Ley  « homme de Loire » pour une découverte originale du fleuve...

    • Par Anne Lepais
    • Publié le 16/02/2014 | 10:05, mis à jour le 16/02/2014 | 10:05
    Jean Ley, guide de Loire © France 3 Centre
    © France 3 Centre Jean Ley, guide de Loire

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage

    À l'École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois : réécoutez la série de la semaine de "Grantanfi" (France Culture)

     

    Pour sa deuxième saison, “Grantanfi”, l’émission “campus” de France Culture dont l’Etudiant est partenaire, devient quotidienne et vous donne rendez-vous du lundi au vendredi de 10h50 à 11h00. Au programme du 3 au 7 février 2014 : “Blois : les bâtisseurs de paysage”.

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage

    Maquettes-en-Blavet, exploration de l’outil et du paysage, en quête de commun

     

    Par Sophie Roux-Pagès

    Paris-Kerhuilic, travelling

    De l’un à l’autre il y a 5 heures de route en voiture par l’autoroute. Après Rennes, on continue sur la nationale en direction de Lorient jusqu’à Baud, où l’on sort et quitte la ville en direction de Saint Barthélemy à 7 km de là. On atteint Kerhuilic « par en dessous ».

    Après avoir quitté Baud, la route s’élève et juste après son passage sous la nationale, on tourne à gauche et traverse le long village de Crann, dont le cœur est maintenant décentré dû à l’égrainement de centaines de pavillons le long de la route. Ils nous emmènent dans les bois dans lesquels les hameaux Kertricotte se succèdent sur de nombreux virages de plus en plus serrés. Passé la carrière, on est presque arrivé à la vallée du Blavet qui s’ouvre à gauche en descendant. Le petit village de Saint-Adrien, agrippé à son petit pont est le carrefour des routes entre Baud, Hennebont, Quistinic et Saint Tugdual. Les Anglais y siègent et profitent de la douceur des nuits d’hiver sous les toits de chaume des chaumières restaurées. Remontant le sens du courant au-dessus du lit majeur du Blavet et ses champs cultivés, on embrasse la colline boisée de Mané-er-Lann de l’autre côté. Un dernier virage à droite nous ramène au creux des bois où l’on est plongé dans le domaine de Kerhuilic, ancienne seigneurerie du XVIe siècle. Les bois longés à gauche dessinent un cordon ceinturant la colline. Le moulin du Talhouët ancien moulin de Kerhuilic ne fait que se souvenir de sa roue et surplombe, depuis, le ruisseau de Kerhuilic. Il nous disperse dans l’effort qui doit être fait pour prendre de l’élan et grimper durement jusqu’à mi-hauteur de la colline où le hameau de Kerhuilic nous accueille.

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  • Fès: Agdal veut améliorer son paysage urbain

    Fès: Agdal veut améliorer son paysage urbain

    Espaces verts, terrains de sport, voiries… les priorités
    L’arrondissement en guerre contre les nuisances visuelles
            

    Jaouad Hamdoune veut mettre de l’ordre dans sa circonscription. Le député-président de l’arrondissement d’Agdal-Fès a présenté, hier, sa feuille de route pour l’année 2014. Et ce, à l’occasion de la tenue de la session du mois de janvier. 
    En effet, des 5 points programmés à l’ordre du jour, 4 sont dédiés à des problématiques touchant directement «l’amélioration de la qualité de vie» des citadins du premier arrondissement urbain de la ville de Fès. Ils concernent les quartiers Karim Al Amrani, Lalla Zineb, Al Adarissa, et Sidi Brahim entre autres. En effet, après avoir voté le bilan administratif, les 23 élus présents (sur 37) ont adopté des projets visant l’amélioration du paysage urbain de leur arrondissement. Ils ont ainsi programmé un excédent de 3,3 millions de DH pour un ensemble d’actions. Outre l’entretien du bâtiment de l’annexe administrative de «Sidi Brahim», l’enveloppe financera la réhabilitation des places publiques, espaces verts et parkings, l’entretien des salles omnisports et du complexe sportif Al Adarissa, et la mise à niveau du jardin de la place de la Résistance.
    Pour Hay Karim Al Amrani et le quartier Lalla Zineb, les conseillers ont annoncé le renforcement du service de la collecte et du ramassage des ordures ménagères, l’amélioration de l’éclairage public, la réfection des voiries, et la construction d’un mur interdisant l’accès aux rails ferroviaires. Reste enfin la demande relative à la fermeture d’un café-chicha au quartier Al Amrani, devenu source de plusieurs maux pour le voisinage. A cet égard, Jaouad Hamdoune a promis de résoudre le problème dans les plus brefs délais. Le président de l’arrondissement d’Agdal se penche également sur l’aménagement de nouveaux espaces verts et la construction de deux salles d’entraînement pour les arts martiaux, en plus du réaménagement du terrain Tallih en trois aires de jeu (mini-foot, basket, hand-ball…) avec une piste d’athlétisme. L’autre priorité du responsable communal est d’éliminer toutes les nuisances visuelles. A commencer par les affiches publicitaires autocollantes non autorisées qui «pourrissent» les murs, panneaux, et lampadaires de la ville-nouvelle. «Toute gêne esthétique sera enlevée», explique Hamdoune. Et de poursuivre, «notre objectif est d’organiser ce secteur afin d’éviter l’anarchie et les nuisances visuelles». «Outre les affiches autocollantes, les nuisances sonores et d’odeurs, les panneaux publicitaires, l’exploitation des terrasses de cafés sont également à prendre en considération», conclut un associatif.

    Requêtes

    Lors de la session du mois de janvier, les conseillères Fatima Dhibate et Karima Mounib ont réclamé la poursuite des travaux de réfection des voiries, notamment pour les ruelles d’Imam Ali. Parmi leurs doléances figurent aussi le renforcement de la sécurité et de l’éclairage public à Hay Al Azhar et l’installation des panneaux de signalisation et des dos d’âne à Sidi Brahim. En tout cas, les conseillers devront adresser des requêtes dans ce sens au Conseil de la ville qui décidera de la prime annuelle de l’arrondissement et des grands projets d’aménagement.

    De notre correspondant,
    Youness SAAD ALAMI

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage

    Une première en France... et ça se passe à Tournus !

     

    Mercredi 25 juin, pour une première en France, le Lycée de l’Horticulture et du Paysage de Tournus a signé une convention-cadre « symbolique » avec l’Agence de l’eau et la ville de Tournus. A côté de son verger écologique, l’établissement agricole s’occupera du cours d’eau en contrebas, le "Bief du Potet", ainsi que son bassin versant.

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  • Henri Le Sidaner, retour du refoulé

     

    «Intérieur à la nappe rouge», Versailles, 1932.«Intérieur à la nappe rouge», Versailles, 1932. (Photo musée de la Chartreuse, Douai.)

    ARTS

    Dans le Nord-Pas-de-Calais, quatre villes exposent 200 œuvres de ce peintre un peu oublié.

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