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Les polars - Page 40

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    Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha Grimmes

    grimmes.jpgpage 141:"Mary était de ces êtres dont la seule présence vous détend. Ils sont rares,ces gens avec qui vous pouvez envoyer valser vos chaussures, vous affaler et avoir l'impression de vous enfoncer dans le sol."

    page 158: "un vers d'un poème de Wallace Stevens:"Ce n'aurait été qu'une épaisseur d'air, le discours pantant de l'air..."

    Pour en savoir plus sur ce poète:

    http://mapage.noos.fr/gmurer0001/ws.htm

    p.177:"Les gens meurent-ils toujours avant qu'on ait eu le temps de régler nos comptes avec eux?"

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    Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha Grimmes

    Une découverte:gardens-cornwall-diapo1.jpgLes Jardins perdus de Heligan

    Si l’Eden Project renferme peut-être les jardins les plus connus des Cornouailles – voire de toute la Grande-Bretagne –, cette région du sud-ouest de l’Angleterre offre des dizaines de jardins à visiter, depuis sa côte septentrionale jusqu'à Land's End, sans oublier la « riviera » située tout le long du littoral.
    Dans un pays doté de part et d’autres de merveilleux jardins, les Cornouailles sont un paradis hors du commun. Ici, le climat océanique doux, la richesse des sols et le dosage équilibré d'ensoleillement et d’humidité créent une terre fertile qui nourrit des fougères exotiques et des arbres tropicaux, ainsi que des essences d’arbustes locales et des fleurs sauvages.
    A l’époque victorienne et édouardienne, les grands propriétaires terriens des Cornouailles dépensaient leurs richesses dans la création de jardins d’agrément époustouflants. Certains finançaient même des expéditions en Birmanie, dans l’Himalaya et d’autres contrées lointaines pour en ramener des graines de plantes exotiques. Il en reste aujourd’hui des alignements luxuriants de rhododendrons, magnolias, camélias, palmiers et autres espèces que l’on trouve aux abords des manoirs ou le long des allées sinueuses de leurs jardins.
    En Cornouailles, de nombreux jardins sont ouverts toute l’année, mais c’est au printemps et en été qu’ils nous offrent le spectacle le plus éblouissant.

     



    J.Stephens © Heligan Gardens Ltd

    Les jardins perdus de Heligan (« Lost Gardens »)

    Bien avant qu’il ne crée l'Eden Project, Tim Smit a joué un rôle clé dans la réhabilitation de l’une des plus incroyables propriétés de Grande-Bretagne, les jardins perdus de Heligan près de Mevagissey, sur la côte Sud. Pendant plus de quatre siècles, la famille Tremayne, qui en était propriétaire, a acquis tant et tant de terres qu’au début des années 1900, le domaine comptait plus de 500 hectares et contenait presque tout ce qu'il fallait pour vivre en autosuffisance, à savoir une ferme, des jardins potagers, des vergers et des bois, ainsi que des jardins d'agrément.
    En 1914, les 22 jardiniers employés à Heligan sont partis combattre pour la Première guerre mondiale, et la plupart d'entre eux ne sont jamais revenus. Au fil des années, les jardins se sont tant dégradés qu’ils sont devenus méconnaissables. En 1990, Tim Smit et John Willis, un descendant des Tremayne, se sont frayés un chemin à travers des ronces géantes et de gigantesques haies de lauriers, pour y découvrir les vestiges d’un paradis perdu. Aidés d’un petit groupe de bénévoles, ils ont nettoyé et restauré les jardins, et les ont ouverts au public deux années plus tard.
    Les jardins destinés à la production sont splendides : on y trouve des variétés de légumes anciennes, des emplacements pour les ruches datant de l’époque victorienne, des entrepôts à fruits, et même une couche à ananas chauffée au fumier de cheval (il leur a fallu trois ans pour produire ici leur premier ananas). Les immenses jardins d’agrément abritent des rhododendrons vieux de 150 ans qui mesurent 6 mètres de haut. Un autre clou de cette visite est la Jungle, une forêt primitive au feuillage luxuriant, avec des spécimens d’arbres provenant du monde entier et la plus grande collection de fougères arborescentes du pays.

    Eden by Tamsyn Williams
    © The Eden Project

    L’Eden Project

    À mesure que les jardins d’Heligan fleurissaient, une autre idée a commencé à bourgeonner dans l’esprit de Tim Smit : transformer une carrière de kaolin abandonnée – située près de St Austell – en un jardin mondial. Là, au lieu d’apprivoiser une jungle dense et envahissante, son équipe a dû métamorphoser un site triste et sans vie de plus de 60 mètres de profondeur en un paysage florissant.
    Aujourd’hui, les « biomes » couverts de l’Eden Project sont les plus grandes serres du monde. Mais leur intérêt ne réside pas seulement dans le plaisir des yeux. Tandis que l’on parcourt le biome consacré au climat tempéré chaud – avec des plantes provenant de Méditerranée, d’Afrique du Sud et de Californie – et celui sur le climat tropical humide – avec des plantes exotiques originaires d'Amérique du Sud, de Malaisie et d’Afrique de l’Ouest –, c’est toute l’histoire de la relation entre l’homme et la flore qui défile. L’Outdoor Biome, qui s'étend de toutes parts, représente les climats tempérés. Il renferme au total plus de 1 million de plantes et 5 000 espèces du monde entier.
    L’Eden Project est un site immense et très fréquenté, avec plusieurs millions de visiteurs par an, mais il existe dans les Cornouailles beaucoup d'autres jardins plus petits et plus intimes. Tous ont une histoire et un patrimoine naturel et offrent la perspective d’une bonne journée en plein air.
    Pour en savoir plus sur les jardins des Cornouailles, visiter le site www.gardensofcornwall.com.
    Lost Gardens of Heligan, Pentewan, St Austell. Tél. : 01726 845100
    Site Internet : www.heligan.com
    Ouverts de 10 à 18 heures de mars à octobre, et de 10 à 17 heures de novembre à février.
    Eden Project, Bodelva, St Austell. Tél. : 01726 811911
    Site Internet : www.edenproject.com
    Ouvert de 10 à 18 heures de mi-mars à octobre, et de 10 heures à 16h30 en hiver.
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    Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha Grimmes

    l'attrape coeurs.jpgpage 280:"Cody, vous êtes un vrai Holden Caufield"

    Héros adolescent du roman de J.D.Salinger, "L'attrape-coeur."

    Nous sommes en 1949 dans une pension de la côte est américaine. Holden Caulfield pourrait être un adolescent américain tout ce qu'il y a de plus ordinaire : une famille qui lui tape sur le système, une scolarité chaotique... des problèmes d'adolescence ordinaires. Expulsé, Holden s'enfuit trois jours avant le début des vacances de Noël. Il prend le train pour New York et, ayant trop peur de la réaction de ses parents, s'installe dans un hôtel. 'L' attrape-coeurs' relate les trois jours durant lesquels ce jeune garçon est livré à lui-même. A chaque pas, à chaque rencontre, ne trouvant toujours pas les réponses à ses questions, ne comprenant pas le monde qui l'entoure, complètement paumé, il se rapproche un peu plus d'une crise qui nous guette finalement tous.

    Pour en savoir plus sur ce livre-culte:

    http://www.evene.fr/livres/livre/j-d-salinger-l-attrape-coeurs-10695.php

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    Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha grimmes

    page 253:melville.jpg"On ne sait jamais qui sont les autres"... Je crois que c'est Melville qui a écrit ça, dans "Le grand escroc." C'est une idée terrifiante. C'est comme escalader une montagne sans la moindre prise. Toutes les étiquettes ont été échangées et il manque les noms. On avance en jouant chacun un rôle."

    Pour en savoir plus sur "Le grand escroc":*

    http://www.evene.fr/livres/livre/herman-melville-le-grand-escroc-5491.php

    page 253:"-Ce nom me dit quelque chose...Lord Warburton...

    -C'est dans Henry James. J'appelle notre paysagiste comme ça pour rire.

    -Ce n'est pas celui qui voulait épouser l'héritière? Comment elle s'appelait déjà?

    -Isabel Archer. Tout le monde voulait l'épouser."

    In "The portrait of the lady" adapté par Jane Campion, sorti le 18 octobre 1996.

    page 273: "Melrose se demanda si le lord Warburton de Henry James avait été aussi superficiel."

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    Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha Grimmes

    grimmes.jpg

    J'aime les références littéraires de ce poète-policier,Jury, un des personnages fétiches de Martha Grimmes.

    p.48:"Parmi toutes les âmes nées du combat,j'en ai élu une. Quand la raison lime l'esprit et que le subterfuge est achevé."

    [...]L'âme élue par Emily resterait à jamais un mystère.[...]

    Il se replongea dans ses méditations sur Emily Dickinson. "Quand la raison lime l'esprit et que le subterfuge est achevé... Tomber le masque,renoncer aux faux-semblants,étaler ses cartes sur la table. En finir avec les écrans de fumée et les miroirs..."

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    Dans ma lecture du "sang des innocents de Martha Grimmes

    grimmes.jpg"Nos vies s'effilochent dans le futur,rarement tissées,

    Si ce n'est dans les trames du regret"

    Richard Wilbur,"Year's end"(page 7)

    Né à New York en 1921, Richard Wilbur fait ses études au Collège d'Amherst. Après avoir servi en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, il enseigne dans plusieurs institutions prestigieuses, notamment à Harvard. Deuxième poète lauréat des Etats-Unis, en 1987, il rassemble ses New and Collected poemsen un volume paru en 1988. On lui doit d'admirables traductions de Molière et de Racine.

    http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/wilbur.html

    Page 19 du "Sang des innocents":

    A propos d'un parc: "Leur verdure est une forme de chagrin."

    http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/wilbur.html

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    Je viens de commencer:Martha Grimmes,"Le sang des innocents"

    grimmes.jpg
    Résumé du livre

    La découverte du corps d'une fillette de cinq ans abattue au coeur de Londres ravive des plaies que l'inspecteur Jury croyait depuis longtemps refermées... Instinctivement, il rapproche cet assassinat de la mystérieuse disparition, trois ans plus tôt, d'une petite Flora. Jury va devoir enquêter sur le présent et le passé pour élucider une affaire où personne n'est ce qu'il semble être... Jeunes victimes non identifiées, crimes inexplicables... Richard Jury sait déjà que l'enquête qu'il entame sera l'une des plus pénibles de sa longue carrière.

    http://www.evene.fr/livres/livre/martha-grimes-le-sang-des-innocents-25235.php

    J'ai lu pratiquemment lu tous les livres de cet auteur et une fois de plus, j'apprécie cet inspecteur poéte.

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    J'ai lu:"Meurtres au scalpel" de Kathy Reichs

    reichs.jpg
    Résumé du livre

    Une vieille clocharde, un jeune drogué, un cinquantenaire tranquille... apparemment rien de commun entre ces gens dont la police de Charleston, Caroline du Sud, a retrouvé les cadavres putréfiés. Sauf un détail : tous portent sur une certaine vertèbre une légère incision faite au scalpel. Pour faire le lien entre un si minuscule indice et un éventuel trafic d'organes, il fallait un médecin légiste pas comme les autres : Temperance Brennan, alias Tempe... Sans transition, celle-ci passe des bras de son merveilleux amant, l'irrésistible Ryan, à l'air glacé de la morgue de Charleston. Puis s'en retourne flirter avec Peter, son ex-mari plus enjôleur et spirituel que jamais, en attendant un nouveau cadavre – encore plus répugnant que le précédent. Finalement, Tempe délaisse la jalousie de Ryan et les avances torrides de Peter pour aller assiéger en personne la sinistre clinique où le docteur Herron assassine les marginaux et leur vole foie ou reins au profit de riches malades en attente de greffe d'organe. Intelligence alerte, flegme redoutable, Temperance Brennan est désormais mondialement célèbre à l'instar de 'Bones ', son incarnation à la télévision (M6). Elle trace sa route sans craindre ni l'état de décomposition (très avancé) de ses sujets d'étude ni la violence sous aucune forme...

    http://www.evene.fr/livres/livre/kathy-reichs-meurtres-au-scalpel-34940.php

    Très bien, plein de rebondissements et des personnages intéressants.

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    Fred Vargas noblesse vampire

    Rencontre. «Un lieu incertain» entre Garches et la Carpates, dixième roman de l’archéozoologue du polar français.
    Recueilli par SABRINA CHAMPENOIS
    QUOTIDIEN : jeudi 19 juin 2008
    Fred Vargas Un lieu incertain Viviane Hamy, 384 pp., 18 euros. (En librairie le 25 juin.)
          

    Elle est vraiment forte, très forte, voilà ce qu’on se dit dès le deuxième chapitre d’Un lieu incertain, le dixième roman policier de Fred Vargas. Il est évident, dès cette affaire de pieds coupés retrouvés devant le fameux cimetière londonien d’Highgate, qu’une main très ferme tient déjà personnages et intrigues, et qu’il va y avoir de l’ampleur, de l’ambition.

    La colonne vertébrale est inchangée, ça aurait pu poser problème: on commence à bien connaître Jean-Baptiste Adamsberg, patron de la Brigade criminelle parisienne, rêveur («pelleteur de nuages») mais réputé pour ses fulgurances. Idem de son équipe, qui fournit les personnages secondaires. Que cette sorte de famille recomposée ait déjà fait l’objet de deux films (1), pourrait aussi contribuer à un ras-le-bol. Mais, pour que l’on se lasse, il faudrait qu’elle se fasse paresseuse, Vargas. Or elle bataille, dans Un lieu incertain, et sa détermination est palpable, jubilatoire.

    Le seul contexte suffit à donner une idée de son abattage : au lendemain des pieds coupés de Londres, un meurtre terrible appelle Jean-Baptiste Adamsberg dans la banlieue bourgeoise de Garches. Pierre Vaudel, 73 ans, ancien journaliste spécialisé dans les affaires judiciaires, a été réduit en miettes dans son bureau, «à première vue avec une scie électrique et une masse». Quelle colère a pu engendrer pareille boucherie ? Plusieurs pistes sont prometteuses, du jardinier violent au fils rejeté, en passant par la famille d’un artiste suicidé. Du crottin, des poils de chien et un mouchoir en papier porteur d’un ADN inconnu sèment aussi le trouble. C’est alors qu’est découverte une lettre sibylline et incantatoire en allemand, signée du défunt. Elle se conclut sur un terme en cyrillique, d’abord identifié comme «Kiss Love», baisers d’amour…

    Si son épicentre est parisien, Un lieu incertain accomplit, par voyage ou téléphone, un tour d’Europe. Et l’étranger, les langues étrangères, sont une des clés du livre - dont deux des mots capitaux sont «Zerquetscher» (l’écrabouilleur, en allemand) et «plog». C’est aussi un adjectif, un détail, qui va permettre l’identification du tueur. Entre-temps, l’archéozoologue médiéviste en disponibilité du CNRS aura encore revisité l’histoire autour du premier cas de vampire répertorié, tout en tissant un réseau d’histoires personnelles, ici particulièrement marquées par les liens du sang. Rencontre avec l’auteur, toujours feu follet, dans un café de son XIVe arrondissement.

    Nous sommes un vendredi 13… Superstitieuse, Fred Vargas ?

    Dans la vie, pas du tout. Pourtant, ma grand-mère l’était beaucoup, à mettre en garde contre le chapeau posé sur le lit, par exemple, ou à me tirer par le col quand il y avait des échelles… J’en suis venue à élaborer un début de théorie sur les superstitions de notre monde occidental. A savoir : les objets qui véhiculent les superstitions appartiennent fonctionnellement au monde extérieur, potentiellement menaçant pour le monde intérieur - chez soi, soi, donc. D’ailleurs, dans les maisons, on fait des sas de protection instinctifs, pour les lieux où on met les bottes, les cirés, où on dépose les parapluies : dans la mesure du possible, on fait en sorte qu’ils n’entrent pas trop. Comme disait Deleuze, rien n’est neutre. Voilà, ça fait partie des choses qui me passent par la tête…

    Deux ans séparent Un lieu incertain et Dans les bois éternels, c’est votre rythme de parution ?

    Je n’en ai pas vraiment, et j’ai la chance d’avoir une éditrice, Viviane Hamy, qui me laisse faire exactement à ma guise. Elle n’apprend que je vais lui rendre un livre que quand je suis déjà bien dedans, à mi-course disons : j’aurais trop peur qu’elle espère et que je n’y arrive pas, de la décevoir. Quand je commence, je ne sais pas où je vais, j’ai juste une idée, et quelques scènes en tête. Je suis incapable de faire un plan. J’ai essayé une fois, je me suis ennuyée, je ne trouvais rien alors qu’en y allant comme ça, je trouve toujours du poisson en route… J’ai beaucoup de bol.

    C’est le seul moment de ma vie où je ne sais pas ce que je fais, le reste du temps, je suis blindée, méthodique, scientifique. Certains parlent de «construction diabolique», tu parles ! Là, je viens juste de me rendre compte qu’Adamsberg et Danglard sont une seule et même personne, comme les personnages du maître et du valet au théâtre. Mais je ne veux pas trop réfléchir à tout ça, sinon je ne vais plus pouvoir jouer ma partie et la laisser filer librement.

    Pour ce livre-là, j’avais l’idée depuis deux ans de chaussures dans lesquelles on retrouverait des pieds coupés. C’est venu dans une discussion avec mon fils, en voiture, on rigolait : «Imagine qu’on trouve 17 chaussures» / «Ah oui, mais avec les pieds dedans»… Et puis j’avais envie d’une histoire de vampire, une bonne histoire de vampire, comme celles qu’on se raconte autour d’un feu pour suspendre l’anxiété de la vie. J’avais 13 ans quand j’ai lu Bram Stocker, ça m’a sacrément impressionnée. Et je me suis intéressée à cette affaire Plogojowitz, qui avait fait beaucoup de bruit au XVIIIe siècle. Je pensais que Plogojowitz venait de Slovénie, donc j’ai commencé à écrire dans ce sens, jusqu’à ce que je parvienne à contacter une dame serbe très cultivée qui m’a indiqué qu’en fait c’était en Serbie… Ah, ça m’a emmerdée : la Serbie, c’est trop sensible, les gens allaient forcément bondir, ça va à l’encontre de «l’extériorité» que je veux préserver dans mes histoires. Mais bon, Plogojowitz est un personnage qui a vraiment existé et qui vient vraiment de là. Donc j’ai trouvé cette astuce, de gens qui ne parlent pas de la guerre, et où les hommes n’avaient pas participé à la guerre parce que, «ici, on ne laisse pas les femmes et les enfants seuls au village».

    Depuis toujours, vous écrivez vite, en trois semaines.

    Pour l’histoire, le premier jet, oui. Mais à ce stade-là, c’est de la bouillasse. Ensuite vient «la mise en musique», qui me prend beaucoup plus de temps : correction, réécriture, je peux reprendre cinquante fois, jusqu’à la haine du livre. Avec ma sœur Jo, on appelle ça les moments où «on pousse la brouette» - elle, elle connaît ça quand elle prépare une exposition de ses peintures. Heureusement, grâce à Viviane Hamy, qui tisse des relations très personnelles avec les libraires, les imprimeurs, on a des délais de fabrication inespérés.

    Vous êtes allée en Serbie ? Vous êtes voyageuse ?

    La Serbie, j’ai pensé y aller mais finalement non. J’ai suivi les élections avec une attention extrême, mais heureusement, le réalisme ne m’a cette fois pas trop rattrapée. Si le nationaliste était passé, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Je n’aime pas trop voyager, sinon pour le travail. Visiter, être touriste, ça m’ennuie.

    Un lieu incertain fait la part belle aux langues étrangères.

    Ah oui, j’adore les langues étrangères. Là, pour la défense de Cesare Battisti, j’apprends le portugais, c’est un vrai plaisir. L’étymologie, la linguistique, la manière dont on s’approprie les mots, c’est passionnant aussi.

    Le premier chapitre s’ouvre sur un Adamsberg hostile à «la gestion des flux migratoires» età la volonté de «ceinturer l’Europe d’une herse»…

    Et encore, j’en ai retiré, de même que j’en ai retiré sur la justice. J’ai toujours estimé que, soi-même, on n’est pas du matériau littéraire, et que Stendhal a complètement raison quand il dit que «la politique est une pierre accrochée au cou de la littérature». D’ailleurs, à chaque fois que, dans un roman, j’en ai profité pour balancer un truc qui me tient à cœur, ça s’est révélé mauvais. Là, j’ai juste laissé la thématique, qui est raccord avec le goût du fluide d’Adamsberg, en enlevant mon avis.

    Quel mal pourrait-il y avoir à émettre un avis ?

    Ce n’est pas mal, c’est une question de matériau, de registres. Plus j’y pense, et plus il me paraît évident que le roman policier à énigme, que je pratique et qui se termine bien, s’apparente de par sa charge cathartique au conte pour enfants : on se raconte une histoire pour purger l’inconscient collectif. Et pour cela, que cette catharsis s’accomplisse, il faut être dans le réel, que ça ait l’air vrai donc, mais pas dans le réalisme. Pour que celui auquel on raconte l’histoire se l’approprie. Moi, je ne donne pas une marque de voiture, pas un titre de musique, pas de repères temporels bien précis, et pas d’avis. Si je veux dire quelque chose sur la justice ou les flux migratoires, j’écris un article scientifique, je dis les choses frontalement, je ne crois pas à l’efficacité de la monstration des problèmes dans la fiction.

    Pour la catharsis, qu’au bout du compte le soulagement ait lieu, je soigne les explications, même si moi, parfois, j’aimerais les raccourcir. Il m’est arrivé de le faire, les réactions n’ont pas manqué. Hergé fait ça dans un Tintin, le Crabe aux pinces d’or, je crois, où le capitaine Haddock surgit soudain pour sauver Tintin. Tintin demande : «Mais comment cela se fait-il, capitaine Haddock, que je vous retrouve ici à point nommé ?» Et Haddock lui répond : «Eh bien c’est une affaire à la fois très simple et très compliquée.» Tintin repose au moins quatre fois la question, toujours pas de réponse… Je me rappelle me demander, dans ma tête d’enfant : «Quand même, pourquoi il se retrouve là ?»

    Vous lisez du polar ?

    Plein, j’adore ça, depuis toujours. Je lis tout et n’importe quoi, sauf les romans violents, gore, je suis trop sensible ; c’est pareil au cinéma. Là, on me dit que je devrais lire Millénium, je vais essayer.

    Le dernier film qui vous a plu ?

    Into the Wild de Sean Penn m’a beaucoup frappée : cette idée qu’on ne négocie pas avec la nature. Et puis, pour moi, ça fait écho à l’immense crise écologique qu’on est en train de vivre. Depuis l’âge de 15 ans, je m’intéresse scientifiquement à cette question, et depuis, je m’inquiète. Avec l’épuisement des énergies, gaz, pétrole, uranium, on est acculés, et la seule conséquence positive, c’est que ça va faire péter la mondialisation, péter la folie de la consommation. Depuis trente ans, les scientifiques avertissent, mais personne n’a voulu entendre ; il se disait que l’homme, génial comme il est, trouverait des parades. Eh bien le voilà dans le mur, l’homme. Certains parlent de crise conjoncturelle, en fait elle est géologiquement structurelle, on arrive au bout des ressources naturelles, parce qu’on a touché à tout, pompé sur les phosphates par exemple pour l’agriculture intensive alors qu’ils ne se renouvellent pas.

    Je pense qu’on est face à la troisième révolution de mode de vie, après la révolution néolithique et la révolution industrielle. Celle-là, je ne sais pas quel nom elle va porter, mais j’en ressens déjà de l’effroi. Il était temps certes que ça s’arrête, on était en train de tuer la terre, mais à quel prix ? Et s’il y avait deux milliards de morts ? «La croissance, la croissance», on n’entend que ça. Moi, je crois à la décroissance, comme une nécessité vitale.

    Entre Un lieu incertain et Dans les bois éternels, il y a aussi eu l’affaire Battisti, qui vous a beaucoup mobilisée.

    Et qui continue à me mobiliser, tous les jours. Il y a plusieurs aspects, notamment un travail de documentation pour ses avocats brésiliens : pour prouver que tout cela est politique, lié aux années de plomb (2), il faut éplucher les archives juridiques, historiques, même la balistique. Ce sont de très lourdes recherches à plusieurs axes. S’ajoute le soutien psychologique à Cesare : famille ou amis, on est plusieurs à se rendre régulièrement à la prison fédérale de Brasilia. J’y suis déjà allée trois fois, avec ma sœur, je m’apprête à y repartir. Ce sont des voyages de quinze jours, pendant lesquels je cale deux visites à Cesare, et le reste du temps je cavale pour essayer d’avoir des rendez-vous, rencontrer tel sénateur, tel député… Depuis que le procureur a refusé, en mai, le caractère politique des actions, Cesare est assez désespéré sur l’issue finale.

    (1) Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier, sorti en 2001, et Sous les vents de Neptune de Josée Dayan, l’an dernier.

    (2) Le Brésil, constitutionnellement, n’extrade pas pour crime politique.

    http://www.liberation.fr/culture/livre/333176.FR.php

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    J'ai lu:"La vérité pour mémoire" de Nancy Pickard

    La vérité pour mémoire
    Agrandissez cette image 
    http://www.amazon.fr/v%C3%A9rit%C3%A9-pour-m%C3%A9moire-Nancy-Pickard/dp/2840989050
    La vérité pour mémoire (Broché)
    de Nancy Pickard (Auteur)


    Descriptions du produit
    Présentation de l'éditeur
    Quand le premier message lui parvient, Marie Lightfoot ne sait s'il faut en rire : un admirateur anonyme souhaite l'aider à écrire son prochain livre. Rien de très étonnant quand on est une star du polar. Mais peu à peu, l'angoisse la gagne : l'inconnu exige qu'elle divulgue enfin sa propre histoire, celle qui la hante depuis une nuit tragique de l'été 1963, où ses parents l'abandonnèrent alors qu'elle était tout bébé. Et le cauchemar de Marie ne fait que commencer : en guise d'épilogue, elle devra mettre en scène son propre meurtre. Troisième volet des aventures de Marie Lightfoot où le passé et le présent s'entremêlent, La Vérité pour mémoire est un thriller à double tranchant deux intrigues à couper le souffle et deux époques qui se confondent en un jeu de miroirs machiavélique.

    Biographie de l'auteur
    Lauréate des plus grands prix de la littérature policière, Nancy Pickard, surdouée du suspense, est l'auteur d'Un soupçon de vérité et de L'Anneau de vérité, parus aux éditions Michel Lafon.

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    J'ai lu:"Dissimulation de preuves" de Donna Leon

    1772371253.gifDonna Leon

    par Alexandre Fillon
    Lire, avril 2007

    Irlando-Américaine établie à Venise depuis plus de vingt-cinq ans, Donna Leon a fédéré les lecteurs de polars traditionnels autour de son héros récurrent, le commissaire Guido Brunetti. Un homme opiniâtre et entier, découvert avec Mort à la Fenice. Père de deux enfants, Raffaele et Chiara, Brunetti est marié à la compréhensive Paola, fervente lectrice de Henry James, à l'instar de sa créatrice. Laquelle se montre plutôt rosse avec les Vénitiens et leurs mœurs dissolues. A la lire, corruption et magouilles financières pullulent des deux côtés du canal.

    Passionnée d'opéra et de Mozart, qu'elle cite souvent en exergue de ses livres, Donna Leon planche généralement neuf mois sur chaque manuscrit. Un an après Le meilleur de nos fils, l'une de ses grandes réussites, la revoici avec deux titres.

    Le premier, Sans Brunetti, regroupe des essais sur sa ville d'adoption, la musique, les gens et les livres. Si elle s'emporte contre la bureaucratie, confie sa haine de la chasse, Mrs. Leon dit également son bonheur d'habiter Venise, «où peu de choses sont ce qu'elles paraissent être au premier abord». Une cité (où la première source de distraction est le commérage) sans automobiles et donc sans conducteurs, parfois empoisonnante. Les passages les plus savoureux sont d'ailleurs ceux où l'auteur de Péchés mortels conte ses déboires immobiliers et ses problèmes de voisinage.

    Le second, Dissimulation de preuves, qui constitue la treizième enquête du fameux commissaire, développe sur le mode de la fiction l'un des textes de Sans Brunetti. A plus de quatre-vingts ans, Maria Grazia Battestini apparaît comme «une personne dont la plus généreuse des âmes n'aurait pu dire le moindre bien». Même son médecin ne peut la souffrir. En allant, comme chaque fois, la visiter du bout des pieds, il découvre un beau jour son cadavre et son appartement saccagé. La police suspecte d'emblée l'aide ménagère roumaine de la vieille acariâtre. Une femme qui trouve rapidement elle aussi la mort, écrasée par un train, en cherchant à s'enfuir.

    Affaire classée? Pas si sûr. Rentrée d'un séjour en Angleterre, une voisine, la signora Gismondi, apporte un autre son de cloche. L'esprit ouvert de Guido Brunetti ne demande qu'à l'entendre... Donna Leon a raison de ne pas changer une formule gagnante. Dissimulation de preuves s'inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs. Rien de neuf sur la lagune, mais personne ne s'en plaindra!

    http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51142/idR=

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    J'ai lu "Si dieu dort"

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    Auteur Mark Henshaw, John Clanchy, Brice Matthieussent (Traducteur)
    Paru le : 22/11/2007
    Editeur GALLIMARD
    Isbn : 978-2-07-030663-3 / Ean 13 : 9782070306633

     

    Collection FOLIO POLICIER
    Caractéristiques

    : 406 pages

     

    RESUME

     
    Le lieutenant Glass est incontestablement marqué, épris de justice, capable de passer en un instant du comportement le plus intraitable à une nonchalance proche du défaitisme.
    Un homme complexe, bardé de diplômes qui, quoique simple flic, bénéficie de la part de sa hiérarchie, étrangement prudente, d'une sorte de paix royale difficile à comprendre. Si son " taux de nettoyage " parle de lui-même, sa vie reste une énigme. Une série de meurtres visant des récidivistes dangereux, des violeurs et autres tueurs d'enfants tout juste libérés après des peines dérisoires entraîne le lieutenant sur la piste d'un " régulateur " : un tueur anonyme, méthodique et froid, qui semble rendre une justice que les hommes n'appliquent plus.
    Un juge est abattu. La loi du talion se déchaîne. Œil pour œil, dent pour dent... Glass comprend. Son passé l'y oblige mais son éthique le réprouve. Il est flic. La loi condamne et protège normalement des monstres. Il ne peut fermer les yeux...
    Autres livres du même auteur :
    Si Dieu dortSi Dieu dort
    Hors de la ligne de feuHors de la ligne de feu
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    Si Dieu dortSi Dieu dort
    Tous les livres de John ClanchyTous les livres de John Clanchy

    Les dépossédésLes dépossédés
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    Si Dieu dortSi Dieu dort
    Tous les livres de Brice MatthieussentTous les livres de Brice Matthieussent

     
     

    BIOGRAPHIE de Mark Henshaw

     
    Mark Henshaw et John Clanchy sont australiens. Si Dieu dort est le premier volet des enquêtes du lieutenant Solomon Glass, un personnage hors des normes, d'une puissance rare.
    http://www.decitre.fr/livres/Si-Dieu-dort.aspx/9782070306633
  • Catégories : Les polars

    J'ai lu "Le tueur des tornades" d'Alice Blanchard

    1774868257.gifhttp://www.pocket.fr/thriller-fiche-livre-9782266160278.html(image)

    Résumé du livre

    Suite à une tornade à Promise, on retrouve les dépouilles de la famille Peppers. Leurs blessures semblent suspectes et Charlie Grover, chef de la police, mène l'enquête et conclut à un assassinat. D'autres personnes subissent la même chose peu de temps après durant des tornades. Pas de doutes : il s'agit d'un tueur en série. Dans cet ouvrage noir règne une tension palpable.

    Alice Blanchard

    Auteur américain

    L'auteur publie son premier roman, 'Le bénéfice du doute', en 2000, très bien accueilli par la critique, traduit dans une dizaine de langues et sélectionnée parmi les dix meilleurs romans policiers de l'année par le 'New York Times Book Review'. 'Le tueur des tornades', son deuxième roman, est adapté au cinéma par Warner Bros.

     Plus sur "Alice Blanchard"

    La bibliographie d'Alice Blanchard

    Un mal inexpiable

    d'Alice Blanchard

    [Policiers]

    Jeune et brillante généticienne de Boston, Daisy Hubbard consacre toute son énergie à trouver un remède à la maladie génétique qui a emporté son frère Louis vingt ans auparavant. Alors que ses recherches prennent un tournant crucial, sa[...]

     Plus sur "Un mal inexpiable

    http://www.evene.fr/livres/livre/alice-blanchard-le-tueur-des-tornades-12910.php(source de l'article)

  • Catégories : Les polars

    Une collection de polars découverte: Polars en nord-Polars en régions chez Ravet-Anceau

    371241332.jpgLa Morte du canal
    Emmanuel Sys

    8 € TTC

    Un corps de femme a été retrouvé dans le canal, près de la citadelle de Lille. Le décés est d'origine criminelle. Cela ne fait aucun doute. La victime a été étranglée.

    Saint-Etienne - Santiago
    Jean-Louis Nogaro

    10 € TTC

    A Saint-Etienne, pendant les élections régionales de 2004, un candidat d’extrême droite tente d’effacer des traces compromettantes de son passé. Saint-Etienne – Santiago est le premier titre de la collection polars en région.

    538109713.jpghttp://www.ravet-anceau.fr/f_menu.htm POUR EN SAVOIR PLUS

    J'ai lu le premier(très bien); il me reste à lire le 2e
  • Catégories : Les polars

    Georges Simenon, Tout Maigret, éditions Omnibus, tome 9, 960 p., 24,50 €

    Nous sommes encore début mars mais c’est déjà le printemps. Un printemps précoce et qui contredit le temps de la veille quand des rafales de vent balayaient Paris. L’inspecteur Lapointe porte une veste neuve et Maigret, dans la première phrase de l’épisode Maigret hésite, est en veston, observant les effets bénéfiques des rayons du soleil sur la mine des passants... Et voilà : le commissaire Maigret revient avec le neuvième tome des œuvres complètes que Georges Simenon lui a consacrées, publiées par les éditions Omnibus dont la tâche sera achevée avec un dixième tome à venir.
    Une histoire (est-ce une légende ?) raconte qu’un éditeur américain, dans les années 30, donnait à lire à des apprentis écrivains une page d’un livre de Raymond Chandler, en leur demandant de couper ce qu’il leur semblait en trop. Et bien peu y parvenaient tant le style de Chandler était au couteau et à l’économie : pas de mot déplacé, pas d’adjectif superflu. L’exercice pourrait s’appliquer aux Maigret de Simenon. On suit pas à pas le flic le plus célèbre : la lecture est tellement aisée, les personnages sont tellement justes qu’une cure de petit Maigret de temps à autre devrait être recommandée à tout lecteur. Histoire de se rafraîchir la tête en longeant les quais de la Seine ou les rues d’une sous-préfecture où, souvent, Maigret, pipe à la lippe, maraude et enquête ◆ G.H.
    Source: Télérama.fr

  • Catégories : Les polars

    Des Femmes bien informées

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    Des Femmes bien informées

    Carlo Fruttero
    Policier

    Éditions Robert Laffont, 232 p., 18 €. Traduit par François Rosso.

    Paru le 29.09.2007, par Christian González

    C’est la belle Mara, la serveuse, qui l’a vu la première. Mais Mara s’est empressée de décamper. Si bien que, finalement, c’est la surveillante-chef qui a appelé la police pour lui signaler, dans un fossé à la périphérie de Turin, le cadavre d’une jeune femme, selon toute apparence une jeune prostituée roumaine. La police se met en chasse sans grande conviction, jusqu’à ce qu’elle apprenne que cette prostituée n’était peut-être pas exactement celle que l’on croyait, puisque, tournant le dos à la rue, elle avait épousé un riche banquier largement plus âgé qu’elle et éperdument amoureux. Si bien que le fait divers crapuleux a tôt fait de ressembler à un assassinat, et, avec ça, des plus machiavéliques…
    Âgé aujourd’hui de 81 ans, Carlo Fruttero est devenu célèbre avec son complice Franco Lucentini, le duo signant des thrillers comme La Femme du dimanche ou L’Amant sans domicile fixe. Lucentini disparu, Fruttero revient en solo avec un thriller turinois, particulièrement virtuose et astucieux, qui donne la parole à huit femmes – la serveuse, la carabinière, la journaliste, la meilleure amie… –, chacune racontant l’enquête de son point de vue. Tour à tour pittoresque, truculent, cynique, naïf ou retors, le récit s’entrelace, noue ses contradictions, déploie ses mensonges, tâtonne obstinément en quête d’une vérité navrante d’un raffinement cruel.

    http://madame.lefigaro.fr/culture/critiques/1-livres/586-des-femmes-bien-informees

    EN VENTE SUR LE SITE DE LA FNAC A DROITE SUR CE BLOG.

  • Catégories : Les polars

    "L’Interprétation des meurtres" de Jed Rubenfeld

    8057d96700cd13e77157958a4bde0715.jpgEn 1909, accompagné de son ami Ferenczi et de son disciple Jung, Sigmund Freud, dont les théories à propos du comportement, du sexe, et de la psychologie faisaient grand bruit, fit son seul et unique voyage à New York, pour donner une série de conférences. Malgré l'immense succès de cette visite, par la suite, Freud en parla toujours comme d'une expérience traumatisante, traitant même les Américains de 'sauvages'. Ses biographes se sont longtemps interrogés sur ce qui avait pu se produire là-bas, allant jusqu'à envisager la possibilité d'un événement inconnu de tous, expliquant ces réactions autrement incompréhensibles chez Freud...

    http://www.evene.fr/livres/livre/jed-rubenfeld-l-interpretation-des-meurtres-30588.php

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  • Catégories : Les polars

    John Burdett ,"TYPHON SUR HONG KONG "

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    FOLIO POLICIER 448 pages - 7,20 €
     
    Dans deux mois, la Grande-Bretagne restitue Hong Kong à la Chine, et l'abandon de cet ancien îlot misérable, devenu l'une des places économiques les plus riches du monde, exacerbe la haine que se vouent ces deux puissances depuis cent cinquante ans.
    Alors qu'un typhon menace, une vedette rapide britannique de la police royale se rapproche dangereusement des eaux territoriales chinoises. Un sac flotte sur les eaux grises de la mer. À l'intérieur, trois têtes imbibées d'eau. Tranchées nettes. Deux visages de Chinois et les traits d'une femme blanche. Une enquête rapide révèlera qu'ils ont été passés vivants dans un hachoir industriel. S'il n'est pas rare de trouver des Cantonais en morceaux, le meurtre d'Occidentaux reste une exception. Que savait cette femme pour avoir été ainsi torturée ? Déjà une vedette de la République populaire s'approche et réclame le sac…
     
    TYPHON SUR HONG KONG, trad. de l'anglais par Jacques Martinache, 448 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 486) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339525.
    Parution : 11-10-2007.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059323005860204380000

  • Catégories : Les polars

    Leif Davidsen , "LE DANOIS SERBE"

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    FOLIO POLICIER 384 pages - 7,20 €
     
    Per Toftlund se doute que la venue de Sara Santanda à Copenhague ne sera pas de tout repos. La jeune femme, équivalent féminin de Salman Rushdie, est sous le coup d'une fatwa lancée par les autorités religieuses d'Iran. Sa tête est mise à prix. Les politiques ne veulent pas la rencontrer. La protection se fait sans grands moyens. Toftlund doit éviter l'attentat et gérer 24 heures de danger permanent alors que des fuites annoncent la présence d'un professionnel de la pire espèce. Un contrat. Un isolé. Un homme jeune, blond, qui se fait appeler Vuk. Un homme qui, à dix-sept ans, a quitté le Danemark et des études brillantes pour revenir en Bosnie avec ses parents. Un Serbe qui a vu les siens massacrés d'horrible manière par des voisins et amis avant de devenir à son tour, traumatisé, harcelé de cauchemars, un impitoyable tueur. Il est l'homme idéal, il parle la langue, il est indétectable : il est le Danois serbe.
     
    LE DANOIS SERBE. Une enquête du commissaire Per Toftlund, trad. du danois par Monique Christiansen, 384 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 484) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339280.
    Parution : 11-10-2007.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059175005845904380000

  • Catégories : Les polars

    Graham Hurley , " LA NUIT DU NAUFRAGE "

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    FOLIO POLICIER 544 pages - 8,20 €
     
    Promu aux Crimes Graves, l'inspecteur Faraday est sur tous les fronts et a bien moins de temps pour observer les oiseaux avec son fils sourd-muet. Il est vrai que sa ville mérite désormais le surnom de Port du crime. Un jeune voyou de douze ans, insaisissable, tabasse, rackette et se lance dans des casses. Un gardien de prison, connu pour sa brutalité, est retrouvé assassiné chez lui. Les investigations et l'intuition de Faraday le mènent étrangement du côté de la guerre des Malouines. Portsmouth, dans cette guerre oubliée, a perdu bien des siens. Ce qui est arrivé sur la frégate Accolade a laissé des souvenirs indélébiles dans la mémoire de certains, et la mémoire, ce n'est pas toujours le pardon…
     

    LA NUIT DU NAUFRAGE. Une enquête de l'inspecteur Faraday, trad. de l'anglais par Philippe Rouard, 544 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 485) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339273.
    Parution : 11-10-2007.

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059174005845804380000

  • Catégories : Les polars

    Carlene Thompson , "PAPA EST MORT, TOURTERELLE "

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    FOLIO POLICIER 512 pages - 7,70 €
     
    Nicole ne comprend pas. Pourquoi son père, si solide, s'est-il tiré une balle dans la tête ? Que faisait, à moitié brûlée dans son bureau, une photo récente d'un homme mort quinze ans plus tôt ? Et pourquoi n'y avait-il aucune lettre d'adieu ? Pas une explication. Rien ! Les faits troublants, vaguement menaçants ou clairement hostiles, se multiplient. Un homme avec son chien semble suivre Nicole. Un autre est retrouvé pendu dans son jardin. Tout paraît à nouveau l'accuser et faire d'elle une folle. Des années après ce qu'elle aurait tant aimé oublier, le cauchemar recommence. Si seulement elle pouvait en connaître la cause ?
     
    PAPA EST MORT, TOURTERELLE, trad. de l'anglais par Jean-Luc Piningre, 512 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 483) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070347582.
    Parution : 11-10-2007

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010061093006030504380000

     

  • Catégories : Les polars

    Ce soir, "Sur le fil",à 20h50 sur France 2

    Episode 3
    Le Saint

    Le groupe cherche à identifier les auteurs du meurtre d’un travailleur social d’une cité chaude de banlieue. Forge percevant l’intérêt qu’il a d’être bien vu sur un tel dossier et profitant d’informations recueillies dans les plus hautes sphères du pouvoir, décide de prendre les choses en main et de précipiter les investigations. Les auteurs supposés sont interpellés, au prix d’un début d’émeutes largement médiatisées. L’enquête du pianiste se poursuit : leur seule piste, Gégé, disparaît lorsqu’on retrouve le SDF mort, son corps étant atrocement mutilé.


    http://programmes.france2.fr/sur-le-fil/index-fr.php?page=accueil