Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Chris-Tian Vidal,"Carnets d'Asie"
p.15:"Je suis un buvard,j'ai tout en moi,bien ancré, c'est encore confus,comme toujours,sans logique."
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p.15:"Je suis un buvard,j'ai tout en moi,bien ancré, c'est encore confus,comme toujours,sans logique."
p.13:"[...]une folle curiosité de regarder l'ailleurs avec des yeux d'enfant. L'enfance retrouvée..."
p.11:"Me perdre, certes: je serai géographiquement et culturellement perdu, pour de bon, cette fois!"
p.9:"Se perdre dans un autre continent et toujours revenir sur cette terre-naissance..."
Prisonniers du temps est un roman de science-fiction, écrit en 1999 par Michael Crichton (É.-U.), adapté au cinéma par Richard Donner en 2004.
p.7:"Cette histoire est une histoire morte. Il n'en reste que ce carnet."
p.16:"Vous savez comme sont les artistes,vous qui leur prêtez par fois vos forces.Nous nous trouvons ici alors qu'on nous croit ailleurs,puis ailleurs quand on nous voudrait ici. Nous sommes ubiques.
-Ubiques?
-Laissons les mots nous inventer!Jouons avec eux comme ils savent eux-mêmes plaisanter."
Sait-on jamais avec qui l'on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina Rubinstein, a été victime d'un accident qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va immédiatement vivre un second choc en découvrant quels mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Devant la révélation qu'il existe bel et bien une autre Irina, inconnue de lui, il ne lui reste qu'à mener l'enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d'une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects...
Quelques mots parmi d'autres que j'ai aimés:
p.7: "Les voyages se sont banalisés, les continents se rapprochent, le monde encore plus petit et la vie,toujours surprenante à vivre."
"La crinière du vent à l'aube"
p.8: "le soleil dans la bouche"
p.9: "les poches étroites du silence"
"Les cercles concentriques s'agrandissent pour ceux qui voyagent."
p.10:"Three little birds" de Bob Marley
http://www.youtube.com/watch?v=WtwGyxzxBDg
p.11:"Tu t'es vendue à toutes les bourses"
p.13: Donnons-nous la vie,nous la contrôlons,quoiqu'on en dise."
p.14:"la communauté silencieuse des mots; ceux qui bruissent dans les livres."
p.28:"Il s'asseyait devant ses talismans- un portrait de Gerda Taro que lui avait offert son grand-père, un exemplaire original des "Ecrits de Laure" publié hors commerce par Georges Bataille et Michel Leiris en 1939, "Le cri" d'Edvard Munch, [...]"
Décédée à l'âge de 27 ans sur le front de la guerre civile espagnole, écrasée par un char républicain, la jeune Gerda Pohorylle, dite Gerda Taro, fut la première femme photographe morte au combat. Entre macro-histoire et histoire intimiste, entre événements politiques et existence personnelle, l'ouvrage d'Irme Schaber retrace le parcours exceptionnel et tragique de cette jeune femme. Son enfance à Stuttgart à la veille de la guerre ; son obsession de la perfection, de la gestion de ses émotions pour ne laisser aucune prise à ses éventuels ennemis ; sa rencontre avec celui qui deviendra " son autre ", le photographe hongrois André Friedman ; la formidable dynamique du couple Gerda Taro - Robert Capa ; jusqu'à la marche funèbre au Père-Lachaise. De New York à Denver, de Toronto à Madrid en passant par Zurich, l'auteur a parcouru le monde en quête de témoignages rares et de souvenirs précieux. Car, un demi-siècle plus tard, Gerda Taro n'a laissé derrière elle que peu d'indices : ni journaux intimes, ni écrits personnels. Les quelques documents d'archives, tous inédits, se résument en une poignée de lettres à des ami(e)s et les photographies d'Espagne. Une pauvreté des sources qui rend le travail de l'auteur d'autant plus remarquable, s'efforçant de se démarquer des clichés véhiculés jusqu'à présent : accessoire décoratif de Robert Capa à l'Ouest. Communiste d'image d'Epinal à l'Est. Chacun a entretenu à sa manière, souvent insatisfaisante, la mémoire de la reporter photographe. Au fil des presque 300 pages, Irme Schaber s'efforce de nous éveiller à la vie et au travail de ce petit bout de femme devenu mythe, nous invitant à poursuivre la recherche et la mise en valeur d'un destin et d'une oeuvre encore trop méconnus.
http://www.evene.fr/livres/livre/irme-schaber-gerda-taro-19135.php
p.21: "Loin de l'être aimé, point de paysages et de visages qui vaillent."
Son blog(dans mes liens):
Pour soulever un poids si lourd,
Sisyphe, il faudrait ton courage!
Je ne manque pas de cœur à l’ouvrage,
Mais le but est est long et le Temps est court.
http://mamirene.e-monsite.com/accueil.html
et son blog:
La rubrique "Les livres d'amis blogueurs" est dans ma colonne de droite.
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/list/mon_recueil/elisa_raconte_36_pet.html
le nouveau recueil Elisabeth Leroy que vous pouvez lui commander par ici:
http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2008/08/31/mon-nouveau-recueil-de-poesies.html
De jolies illustrations (faites par elle-même), un beau poème en anglais, des trouvailles poétiques géniales, du romantisme, de la mélancolie, de la musique, des paysages superbes etc.
Des mots pas comme les autres...
p.29:"le sillage argenté d'un avion, c'est comme une ligne de vie sur la peau du ciel."
p.30: "Cette époque lui paraissait brouillée par les fumées de cigarettes, le passage des shiloms[accesoires pour fumer] Henry Miller, Blaise Cendrars, Bob Dylan et François Béranger:
J'en suis encore à m'demander
Après tant et tant d'années
A quoi ça sert de vivre et tout
A quoi ça sert en bref d'être né"
Reste de la chanson ici:
Eloge de Rien : redécouverte d'un éloge paradoxal du XVIIIe siècle
Présentation de Marie Lissart et Etienne Rouziès.
Paris, Allia, 2008
Isbn (ean13): 978-2-84485-280-9
3€
Présentation de l'éditeur:
Genre littéraire particulier, initialement associé à l'oraison funèbre célébrant la vie d'une personne défunte, l'éloge n'est ici dédié à Rien. Ou bien est-il rédigé pour Rien. Déconstruction de la logique dans la lignée d'Agrippa et de Rabelais, Eloge de rien s'ouvre sur une dédicace sarcastique A Personne, petit chef-d'oeuvre d'humour noir. Publié en 1730, en plein Siècle des Lumières, il s'inscrit dans la tradition des éloges parodiques de l'Antiquité grecque – on doit à Lucien un Eloge de la mouche, à Synésios de Cyrène celui de la calvitie – et de la Renaissance, avec Erasme et son Eloge de la folie. Cependant, l'auteur pousse ici cette logique jusqu'à l'absurde, tournant en dérision les éloges académiques de son siècle, occasions de célébrer les sciences, la littérature et les arts. En ne glorifiant que le Rien, sous toutes ses formes, cet ouvrage défie le ton grave et solennel, cultive à plaisir les paradoxes. En ne chantant les louanges de Rien, l'auteur célèbre tout et Rien. Ce panégyrique pour le moins flatteur à l'adresse du vide et de l'absence offre l'occasion d'un morceau de rhétorique plaisante, avançant en creux et avec un humour implacable : Rien est la plus belle des oeuvres poétiques, car qu'est-ce qui est plus beau que l'Iliade ? Rien.
Ces jeux de l'esprit, propices à la pointe humoristique parfois cinglante, ne dressent pas moins un saisissant éloge du néant, réflexion métaphysique digne des plus grands philosophes pessimistes. Subtil compromis entre raison et déraison, forme légère et ton sublime, cet Eloge de rien pourrait servir de modèle pour toutes énonciations de circonstances, méditation salutaire sur la vie humaine.
L'Eloge de rien a paru anonymement, mais on sait qu'il est l'oeuvre d'un certain Louis Coquelet, né à Péronne en 1676 et mort à Paris en 1754. On lui doit également un Eloge de quelque chose dédié à quelqu'un, une Critique de la charlatanerie, un Eloge de la goutte et un autre des femmes méchantes.
I was up in the morning with the tv blarin'
Brush my teeth sittin' watchin' the news
All the beaches were closed the ocean was a red sea
But there was no one there to part in two
There was no fresh salad because there's hypos in the cabbage
Staten island disappeared at noon
And they say the midwest is in great distress
And nasa blew up the moon
The ozone layer has no ozone anymore
And you're gonna leave me for the guy next door
I'm sick of you
I'm sick of you
They arrested the mayor for an illegal favor
Sold the empire state to japan
And oliver north married william secord
And gave birth to a little teheran
And the ayatollah bought a nuclear warship
If he dies he wants to go out in style
And there's nothing to eat that don't carry the stink
Of some human waste dumped in the nile
We one thing is certainly true
No one here knows what to do
And i'm sick of you
I'm sick of you
The radio said there were 400 dead
In some small town in arkansas
Some whacked out trucker drove into a nuclear reactor
And killed everybody he saw
Now he's on morton downey and he's glowing and shining
Doctors say this is a medical advance
They say the bad makes the good and there's something to be learned
In every human experience
Well i know one thing that really is true
This here's a zoo and the keeper ain't you
And i'm sick of it
I'm sick of you
They ordained the trumps and then he got the mumps
And died being treated at mt. sinal
And my best friend bill died from a poison pill
Some wired doctor prescribed for stress
My arms and legs are shrunk the food all has lumps
They discovered some animal no one's ever seen
It was an inside trader eating a rubber tire
After running over rudy giuliani
They say the president's dead but no one can find his head
It's been missing now for weeks
But no one noticed it he had seemed so fit
And i'm sick of it
I'm sick of you
I'm so sick of you, bye, bye, bye
Bye, bye, bye
Album "New York"
http://musique.ados.fr/Lou-Reed/Sick-Of-You-t7403.html
Pour écouter Lou Reed:
http://www.lastfm.fr/music/Lou+Reed
Cette note a été selectionnée par Paperblog:
http://www.paperblog.fr/1020177/j-ecouterufus-wainwright/
et Lartino:
http://www.lartino.fr/lecture-roman-negre-dan-franck-pn1064.html
page 169:"Peut-être aussi y a t-il le sentiment que "les autres" ne vous comprennent pas à fond,qu'ils vous souillent,qu'ils vous mutilent, et qu'on se laisse avilir comme une marchandise."
Des pages sur ses sentiments, ses émotions par rapport aux événements de la France, sa vie amoureuse(etc.): pages 43-44
pages 53-54-55
pages 59-60
Je n'ai pas le temps de tout recopier; quand vous l'aurez en main, vous lirez par vous-mêmes.
p.65: "Il y a du beau mêlé au tragique. Une espèce de resserement de la beauté au coeur de la laideur. C'est très étrange."
p.71:"Singleness of mind[sentiment de solitude]."
p.73-74: l'arrestation de son père, poignante...
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p.45:"Roger Vailland,prêt à séduire"
un « libertin au regard froid »,
un jeune homme seul,
un militant communiste,
un passionné du XVIIIe siècle,
un écrivain exigeant,
un romantique, un classique, un surréaliste,
un cynique, un désenchanté,
tant d’images disparates, contradictoires,
tant de facettes d’une personnalité à découvrir,
à travers des témoignages, des fiches thématiques, des lieux de vie et de travail.
A découvrir ici:
http://www.roger-vailland.com/
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http://www.paperblog.fr/984671/dans-ma-lecture-du-roman-negre-de-dan-franck/
L'homme qui dort se nomme Constantin. C'est un Empereur romain, un conquérant, un guerrier sans merci. Son sommeil paraît paisible, bien qu'il doive livrer bataille le lendemain... À côté de l'homme qui dort, un tout jeune homme assis. Un serviteur sans doute, qui n'a pas de nom. Une sentinelle, mais qui s'abandonnerait à sa propre rêverie. Il est le dormeur éveillé. Sa tête penchée s'appuie sur sa main. Cette scène représentée par Piero della Francesca se situe à la frontière de la nuit et de l'aube, du sommeil et de l'éveil, du songe et de la rêverie...
Le livre dont j'écris ici les premières lignes, j'aimerais qu'il devienne quelque chose comme une mémoire – donc une fiction – rêveuse, qu'il soit une traversée d'images, de souvenirs, d'instants, qu'il ressemble à la rêverie à laquelle s'abandonne le dormeur éveillé, avant que l'excès de clarté n'y mette fin. Il sera bien temps alors d'affronter le jour. »
J.-B. Pontalis.
p.168: Keats, au début d'"Hypérion":
"Since every man whose soul is not a clod
Hath visions,and would speak,if he had loved
And been well nurtured in his mother tongue"
Car tout homme dont l'âme n'est pas masse argileuse
A des visions qu'il évoquerait,s'il avait l'amour,
Et la pleine connaissance de sa langue maternelle."
"La chute d'Hyperion. Un rêve",1.13-15,1819
p.176: "Keats est le poète,l'écrivain, et l'être humain avec lequel je communique le plus immédiatement et le plus complètement. Je suis sûre que j'arriverais à le comprendre très bien.
Ce matin(mercredi),j'ai copié des phrases qui pourraient servir de sujet à des essais,à des pages où je mettrais tout de moi-même.
Hier soir,j'ai presque fini "Les Thibault. Jacques me hante, c'est si triste,sa fin, et pourtant si inévitable. Ce livre est beau, car il a la beauté de la réalité, comme Shakespeare; c'est à ce props que je voudrais écrire sur la phrase de Keats:"L'excellence d'un art, c'est l'intensité."
Hélène Berr évoque souvent "Les Thibault" et "Les Frères Kramasov", notamment "le grand Inquisiteur" page 173
C'est le dernier livre de Bona, un de mes amis blogueurs (dans ma liste de blogs).
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http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=26018
Triple merci à Bona qui a illuminé ma journée avec ce livre et sa gentillesse.
Ce qui est surprenant dans ce journal qui raconte une destinée tragique, c'est la coexistence dans une même page de cette réalité tragique et de l'amour de la littérature.
Par exemple, page 51: Blake(que j'ai déjà evoqué) et
"Maman est venue m'annoncer la nouvelle de l'étoile jaune,je l'ai refoulée en disant:"Je discuterai cela après."
J'ai terminé ce livre mais il continue à me hanter.