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Livre - Page 9

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Nouveau livre de Laurence

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    Laurence en parle:Vous avez des enfants ou des petits-enfants âgés de 2 à 7 ans, vous connaissez des enfants de cet Age, alors mon nouveau livre est pour eux !

    "HISTOIRES pour les enfants sages"
    contenant 2 petits contes illustrés très modestement par mes soins.

    * "Marguerite, qui veut prendre le train"
    et
    * " Kévin et sa grand-mère extraordinaire"

    c'est mon 1er livre écrit pour les enfants à découvrir chez

    http://www.thebookedition.com

    au prix de 13 euros en format livre ou 5 euros en format pdf

    remarque : l'éditeur offre les frais de port pour toute commande passée avant le 15/12 !!!
    dépêchez-vous !

    si vous êtes réfractaire à l'achat en ligne je pourrais vous en envoyer mais je dois d'abord les commander, le livre a été fini hier soir à 20 heures !!!
    vous ne l'aurez donc pas pour NOEL«l !

    merci de me dire, ceux qui l'auront lu bien sûr, si il vous a plu et si vous m'encouragez A continuer ce genre de livre....

    http://www.webzinemaker.com/ecriture
    http://l-ecriture-de-laurence.over-blog.com/

  • Catégories : Livre

    L'ange du silence

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    Christian Bobin brosse, par touches légères, le portrait de la grande poétesse américaine Emily Dickinson.

    > Lire les premières pages sur L'express livres.fr

    La Dame blanche
    Christian Bobin
    ed. Gallimard

  • Catégories : Livre

    Monstrueux de laideur

    Livres. Le concept esthétique en textes et en images.
    VINCENT NOCE
    QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007
    0 réaction
    «Le beau n’a qu’un type, le laid en a mille», écrivait Victor Hugo. Deux ouvrages lui donnent raison. Deux anthologies de textes, qui font scintiller mille facettes de la laideur, accompagnées de courts éclairages. L’Histoire de la laideur d’Umberto Eco est remarquable par certains écrits de la Renaissance et son iconographie. L’auteur s’échappe dans le peuple des monstres, offrant une fantastique galerie de peintures : la tête coupée de laMédusede Rubens en nid grouillant de serpents, monstrueux parmi les monstres, asticots qui entreprennent la chair sanglante… Pour ceux qui les ont fait naître, ces mythes étaient loin d’avoir l’imagerie anodine d’aujourd’hui ; les Sirènes d’Homère étaient d’infects rapaces, les Harpies de Virgile, des oiseaux aux pattes crochues, au teint «blême de faim». Imagination et périples nourrissent cet univers de cynocéphales, de Scythes qui se couvrent le corps de leurs oreilles. Toutes ces «races au visage monstrueux» nées en Orient. Les autres, donc.

    La métamorphose peut cependant gagner en complexité en se faisant aimable - cas des licornes… Saint Augustin va plus loin, réintégrant le laid dans la cité divine. Non seulement Dieu a son dessein dans toute création, mais Il sait «par quels contrastes s’agence la beauté de l’univers». Le laid prend donc son sens, fût-ce en faisant briller la beauté. Le Mal n’ayant pu être désiré par Dieu, il n’est que soustraction au projet divin : la laideur ne peut en être sa forme. Eco parle d’une «rédemption de la laideur». Diderot reprendra cette idée du laid comme élément organique du cosmos : l’artiste doit peindre genoux gonflés et jambes courtes, mais en faisant «ressentir cette liaison secrète» avec un univers qui, cette fois, prend le nom de nature.

    Souffrance.Entre-temps, la pensée augustinienne et l’évolution de l’Eglise auront fait basculer l’histoire de l’art : le Christ en majesté, flottant sur la Croix dans l’iconographie byzantine, a cédé la place à un corps martyrisé, jusqu’à devenir dans le gothique rhénan une plaie purulente, incarnation d’une atroce laideur. Donc homme. «C’est pour le bien de ta foi que le Christ s’est rendu difforme, mais il reste toujours beau» (Augustin, reprenant Platon). Sa difformité est «ce qui te donne forme».

    Parallèlement, épidémies, guerres et famines font reprendre leur liberté aux spectres. Cavaliers de l’Apocalypse et tourbillon du Jugement dernier, l’effroi rappelle le chrétien à ses devoirs. La science aussi ouvre un espace à la puissance imaginative des artistes, l’alchimie dans les scènes d’un Jérôme Bosch, le darwinisme, au XIXe siècle, qui entraîne l’éclosion des mouvements culminant dans le transformisme. Loups-garous, Dracula ou créature de Frankenstein sont les héros blêmes de cette littérature.

    Contredisant Kant, pour lequel la laideur anéantit la satisfaction esthétique, Hegel cherche l’étincelle de la création dans le choc affrontant beau et laid. Pour Hugo, «le sublime et le grotesque se croisent dans le drame» comme dans la vie. Cette notion du sublime fait exploser l’opposition du beau et du laid en les entremêlant, mais aussi en les occultant. Baudelaire brouille encore davantage les frontières en se posant parmi ces «esprits curieux et blasés», avides d’une «jouissance de la laideur, qui est la soif de l’inconnu et le goût de l’horrible», l’appel secret de «la vermine qui vous mangera de baisers».

    Sorcières. Le laid est aussi le souffrant, le malheureux de Dickens ou de Hugo, celui des expressionnistes, qui dit la laideur de la société. La laideur sert également de fondement à la haine de la femme, périodiquement réduite à l’état de force terrifiante, d’une dangerosité rendue infinie par sa faculté d’enfantement. C’est la preuve de la sorcière : si elle est difforme, c’est l’évidence de sa corruption ; si elle est belle, c’est qu’elle excelle à la dissimuler.

    Dans sa théorie de l’esthétique, Adorno développe la dialectique hégélienne en évoquant «le sombre éclat» du rayonnement des œuvres d’art, d’une beauté «gouvernée de part en part par la négativité qu’elle semble avoir maîtrisée». L’art, lance-t-il à la création contemporaine, ne peut cependant renoncer au beau ni ériger la laideur en loi formelle, au risque de se perdre dans l’impuissance.

    Dissonance. Eco embrasse beaucoup. L’assimilation de la laideur à la monstruosité prête à discussion. On ne le suit pas toujours sur le futurisme, le kitsch ou le risible de la caricature. L’ambition d’exhaustivité touche à ses limites par le foisonnement même dans lequel il entraîne son lecteur, avec tout son charme.

    Dans un opus plus modeste, Gwenaëlle Aubry explore le sentiment de la laideur, en écho à son dernier roman, Notre vie s’use en transfigurations. Elle cite Rilke, Kandinsky, ou Schönberg sur la dissonance… Elle fait ressortir avec davantage de nuances la positivité montrée envers la laideur dès l’Antiquité. Plotin a ainsi de belles lignes sur la grâce de l’homme contrefait, plus beau que la plus belle des statues parce que vivant. L’historien d’art Panofsky a montré l’influence de cette poésie sur le maniérisme, pour lequel la véritable beauté réside dans le feu de la vie.

    http://www.liberation.fr//culture/livre/296621.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Nouveau livre d'Irène

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    Irène sur son blog:Je vous avais promis un recueil de contes pour les enfants avant Noël.
    Emportez-les dans le monde merveilleux des fées, d'un drôle de petit troll à trois têtes, de l'ange de la mer.
    Laissez le rêver de chevaux ailés et de belles licornes, de l'amour impossible d'une princesse et d'un palefrenier. aux hippocampes qui peuplent la mer.
    Pleurez avec lui en écoutant l'histoire d'une petite bohèmienne de 10 ans et d'une fée punie en étant exilée dans un monde où les hommes ne croyaient pas en elle.
    Vous pouvez le commander par courrier en utilisant le bon de commande dans l'article en haut de page et obtenir une dédicace.

    EN AVANT PREMIERE UN EXTRAIT ICI :http://sagaagathe.over-blog.com/article-14376191.html

    Son blog:http://www.mamirene.com/article-14365762-6.html#anchorComment

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Les livres de Manuel Ruiz

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    qui a eu la gentillesse de faire une note(une note ici en retour) sur mon 1 er livre après l'avoir reçu hier:

    La Société Secrète : http://ixcea.com/oscommerce/product_info.php?products_id=91Le Dossier du Bateleur : http://ixcea.com/oscommerce/product_info.php?products_id=105

    Le Chaud et le Froid : http://www.numilog.fr/fiche_livre.asp?id_livre=36946&id_theme=&format=3&id_collec=&rubzone=STD

    La poussière en était rouge : http://www.atelierdepresse.com/edition/livre-La-poussiere-en-etait-rouge-171-1.htm

    La Reine Celte : http://www.anice-fiction.com/manuscrits/menu_manuscrits/la_reine_celte.html

    et son blog:http://manuelruiz.canalblog.com/

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Le nouveau livre d'Irène

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    IRENE: Ainsi que je vous l'avais promis, ce week-end, le deuxième volet de la saga d'Agathe serait en ligne, voila qui est fait.
    son titre AGATHE ET LE PUITS DU TEMPS.

    Agathe dans cette aventure achète la maison de ses rêves qui ne tarde pas à se métamorphoser en cauchemar.
    Mais son aventure fantastique va se tranformer en une fantastique histoire d'amour et sa générosité sera la clé du mystère.

    Le livre, en cours de validation, sera disponible sur le site dans quelques heures, mais vous pouvez le découvrir dès maintenant.

    Un nouveau projet est en cours avant que le troisième volet voit le jour, avant les fêtes, j'ai l'intention de penser à vos enfants et petits-enfants en publiant un recueil de contes.

    Je vous remercie tous pour votre soutien.

    En vente ici:http://www.thebookedition.com/irene-pauletich-agathe-et-le-puits-du-temps-p-516.html

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    "Matin de chien"

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    Matin De Chien de Rose d'Ambroise et Bernadette Revoux, recueil de nouvelles et de formes est enfin disponible à la commande sur lulu.com. Publié sous le label de l'association Ecriture Artistique, ce recueil se pose comme un regard sur des morceaux de vies, des bribes du quotidien, imaginaires, réels. Mettre un pied devant l'autre et aller en avant, toujours.

    Commander ici:http://www.lulu.com/content/1413091

    Le blog d'Ambroise:http://ambroise.hautetfort.com/

  • Catégories : Livre

    J'ai lu: "In tenebris" de Maxime Chattam (Pocket)

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    New York, hiver 2002 : on a retrouvé une femme atrocement scalpée. Détective de Brooklyn, Annabel O'Donnel enquête : la victime a été droguée à l'Ativan, un somnifère et obtient l'adresse de Lynch, un grand acheteur d'Ativan qu'elle surprend chez lui à réaliser des perruques avec des scalps humains ! Lynch abattu, Annabel découvre, des cadavres putréfiés et les photos de personnes disparues. Tandis que sur le mur, des lettres de sang glorifient Caliban, Annabel retrouve un texte énigmatique et reçoit l'aide de Joshua Brolin, un profileur : selon lui, Lynch n'agissait pas seul...

    Quel succès !
    La trilogie du mal de Maxime Chattam (' L' âme du mal', 'In Tenebris' et 'Maléfices') s'est écoulée à 400.000 exemplaires

    Les extraits de "In Tenebris"
    La première phrase
    Harvey Morris ouvrit la tablette située devant lui et y a posé sa montre à quartz.



    La dernière phrase
    Puis la nuit couvrit entièrement le paysage.



    Morceau choisi
    Il y a dans Brooklyn Heights une promenade qui surplombe Manhattan, une bande sombre de béton au-dessus de la baie où les couples et les personnes âgées aiment à venir. Les maisons qui jalonnent cette allée sont hautes et étroites, avec des façades travaillées de reliefs et auréolées de nombreuses fenêtres dans la nuit. Sur le toit d'une d'entre elles brille une lueur étrange.


    http://www.evene.fr/livres/livre/maxime-chattam-in-tenebris-17167.php

  • Catégories : Livre

    Cinema paradiso

    ÉTIENNE DE MONTETY.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 12h53

    Éric Fottorino - Un roman plein de charme, sur un homme en quête de soi, dans un Paris enchanteur.

    UNE SALLE obscure : drôle d’endroit pour chercher sa mère. C’est pourtant là que Gilles Hector passe une partie de ses journées cherchant sur le visage des actrices qui défilent sur l’écran un indice, un signe de familiarité qui attesterait qu’elle est celle qui l’a mis au monde. En mourant, son père, Jean Hector, photographe de plateau, ne lui a pas laissé grand-chose, sinon un secret : il est le fruit d’une liaison de tournage – qui a tourné de façon inattendue.
    Son ADN est déposé sur une pellicule, reste à savoir laquelle.
    Gilles écume les cinémas de quartier, dévisage les seconds rôles, formule des hypothèses.
    Pour lui, la cinémathèque est une banque génétique. Il tente tout de même de vivre, de mener une vie qui ne soit pas projetée sur un mur, mais de chair et de sang. Sa rencontre avec Mayliss participerait plutôt du genre théâtral : accès de passion, bouderies, malentendus, réconciliations. On le sent : difficile d’aimer quand on n’a pas reçu de baiser d’une mère, eussent-ils été « de cinéma ».
    L’éternelle malédiction de l’homme
    Il y a du panthéon dans le roman d’Éric Fottorino et l’on n’entend pas par là qu’il se déroulerait dans un célèbre quartier parisien (ce serait plutôt l’île de la Cité qui aurait sa dilection). Mais les cinémas, les films, une maison d’édition dirigée par un savoureux personnage, tout dans le roman plein de charme exhale un parfum familier. Une espèce en voie de disparition, parisienne, du temps que ce mot désignait une forme d’élégance et non une caricature, exprime ses codes et ses goûts : les films de Truffaut, Charles Denner, la rue Monsieur-le- Prince, le Flore-en-l’Ile. Il doit bien se nicher un roman de Modiano quelque part, que l’on n’aura pas relevé. Plus profondément, Fottorino a écrit une enquête. Moins sur les origines, que sur l’amour et le mystère de l’être. Il dit à ce sujet des choses très simples. Sans appuyer, sans clin d’oeil à Sophocle, il met au jour l’éternelle malédiction de l’homme. Comme il y a deux mille cinq cents ans, celui-ci est aveugle et se démène comme il peut, cherchant le bonheur, le salut, le paradis. Le cinéma ne lui est qu’une maigre consolation – un divertissement aurait dit Pascal (pas Thomas, Blaise). 
    Baisers de cinéma d’Éric Fottorino Gallimard, 190 p., 14,50 €
  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Le premier livre édité d'Irène

    8bb948c3b973407f132f2fad0aafa99d.jpg Agathe, une jeune femme dynamique, s'égare dans une forêt où elle trouve refuge dans une étrange petite église. Elle va voyager dans le temps et l'espace pour aider Marie Clotilde, guérisseuse au Moyen-Age et comdamnée au bûcher.

     

    Voici ce qu'elle en dit sur son blog (allez-y):

     

    Agathe a enfin vu le jour, après bien des hésitations j'ai suivi les pas de Laura et Laurence vers l'auto édition.
    Même en voyant la couverture avec une de mes peintures, j'ai encore du mal à y croire.
    A trois jours d'un changement de vie, je voulais réaliser mon rêve .
    Ce récit provient de la première aventure d'Agathe (Le mystère de la petite maison dans la forêt) publiée dans ce blog sous cette catégorie.
    J'en ai fait une oeuvre plus étoffée, et le suspens ainsi que le fin sont différents.
    Vous me direz à mon retour ce que vous en pensez

     

    http://www.mamirene.com/article-13382653.html

     

    Pour acheter son livre et en savoir plus:http://www.thebookedition.com/agathe-et-marie-clotilde-irene-pauletich-p-169.html#profil

     

  • Catégories : Livre

    Dix livres pour l'été !

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    Plus indispensable que la crème solaire dans votre sac de plage : le roman estival !

    En voici une dizaine à à glisser dans votre valise pour ensoleiller définitivement vos congés. Et voyager, sans quitter votre parasol, des bruines normandes de Bayeux à la Bolivie de Che Guevara, du Los Angeles contemporain à l'Italie du XVIIIème siècle et d'un Paris de cauchemar aux paillettes de la Croisette.

    Anne Brigaudeau,Pierre Magnan,Xavier Richard
    Publié le 11/08 à 09:18
    "Intrigue à l'anglaise" Adrien Goetz
    Des Vikings aux Windsor, la tapisserie de Bayeux comme on ne vous l'a jamais racontée
    "Et quand viendra la fin du voyage" Desforges
    Les aventures de la belle Léa au pays de Che Guevara...
    "Echo Park" Michael Connelly
    Le retour du légendaire Harry Bosch
    "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery
    Un succès mérité pour un chef d'oeuvre enchanteur
    'Le conseil des troubles" Frédéric Fajardie
    Un vrai roman de cape et d'épée !
    "1981" d'Erik Emptaz
    Roman ironique et charmant sur un autre état de grâce, il y a un quart de siècle
    "La femme du Ve" Douglas Kennedy
    Les masques sociaux tombent, dans un Paris de cauchemar
    "Le festival de Cannes" Frédéric Mitterrand
    Stars et paillettes, souvenirs et sentiments : la magie Frédéric Mitterrand opère toujours
    "La malédiction d'Edgar" Marc Dugain
    La vie de celui qui dirigea le FBI pendant un demi-siècle, le très parano et manipulateur Hoover
    "L'amant du volcan" Susan Sontag

    Un aristocrate britannique plongé dans l'ébullition napolitaine, à la fin du XVIIIème siècle

    http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/dossiers/31400426-fr.php

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Un agréable courrier!!!!....

    70a6cf740d5bed8c41825f6ecf6ebc48.jpgParti de France le 26 juillet, le recueil d'Elisabeth est arrivé ce midi au Maroc.

    Ce recueil qu'elle a conçu de A à Z est très agréable à regarder.

    La petite dédicace qui réchauffe le coeur.

    Et enfin ses poèmes que j'ai lu (ou relu) d'une traite mais que je vais lire et relire.

    Merci Elisabeth.

    Mes contactez-la et commandez son recueil:lencrebleue@laposte.net

    Allez voir aussi ses blogs:

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

    http://assistante.votrecv.com/

     

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    "Saisons", le recueil d'Elisabeth Leroy

    45c8391d4956640c02c3d87718676133.jpg

    Ce recueil de 90 poèmes est paru au prix de 10,11 euros (frais de port inclus).

    Dès maintenant, vous pouvez envoyer votre commande et votre adresse d'expédition à:


    lencrebleue@laposte.net


    Vous pouvez aussi aller voir le blog des passions d'Elisabeth:http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

    et son blog de poésies:http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Livre, Saint-Tropez

    Michel Polac, "La vie incertaine"

    medium_polac.gifMes années Gallimard

    par Jérôme Dupuis

     Avant d'entamer sa longue carrière sur les ondes, l'animateur de Droit de réponse avait publié La Vie incertaine, un premier roman très autobiographique. A l'occasion de sa réédition, il se souvient de ses «fifties» et de sa - brève - aventure avec Françoise Sagan.

    Il extirpe délicatement le volume de la bibliothèque du merveilleux appartement parisien où il vient de s'installer. A travers une treille de glycines en fleur, on aperçoit en contrebas le Jardin des Plantes. Sous les fenêtres, donc, les braiments incongrus d'un baudet du Poitou. L'ouvrage exhumé est une rareté: parue en 1956 sous la couverture blanche de Gallimard, cette Vie incertaine était signée par un jeune inconnu de 26 ans, Michel Polac. Sûr de son effet, le maître des lieux en extrait une feuille soigneusement pliée. «Grâce à ma cousine, Florence Malraux, j'ai pu obtenir les notes ultrasecrètes du comité de lecture de Gallimard à propos de mon roman.» L'une d'elles, signée d'un certain Albert Camus, prévenait: «L'auteur est à suivre de près: il est intelligent, direct et parfois émouvant.» Son autre parrain dans la maison s'appelle Jean Paulhan. «J'ai eu la grosse tête et j'étais persuadé d'avoir le Goncourt. Quel naïf j'étais! J'en ai vendu 700 exemplaires...»

    Un demi-siècle plus tard, alors que l'on réédite cette Vie incertaine, on retrouve Michel Polac, 77 ans, tel qu'en lui-même. Ne manquent que la pipe et la moustache - «Je l'ai coupée, on me confondait avec Bellemare...» Mais le foulard, les lunettes en demi-lune et, surtout, la voix doucereuse, la célèbre voix de Droit de réponse, sont toujours là. Cette réédition l'amuse. En effet, cette Vie incertaine est un peu plus qu'une curiosité: un petit roman fifties légèrement démodé, mais non dénué de charme. «Je l'ai écrit dans une cabane perdue, en Norvège, au-dessus d'un fjord enneigé, alors que je montais vers le cap Nord en 2 CV.»

    Comme tout premier roman, celui-ci est très largement autobiographique. Première clef: «Un jour où ma mère était absente, j'ai retrouvé une liasse de lettres d'amour signées d'un certain Bob. Elles coïncidaient avec la période où j'avais été conçu. Pourtant, mon père, un ancien Croix-de-Feu qui avait eu la bêtise de se déclarer comme juif et a disparu en fumée à Auschwitz, était une icône pour moi. Mais, en relisant les lettres de plus près, je me suis aperçu qu'elles étaient écrites par une... femme! C'était une entraîneuse de boîte lesbienne avec laquelle ma mère a eu une brève aventure.» Episode suffisamment troublant pour nourrir la quête des origines qui traverse La Vie incertaine.

    L'autre versant du roman épouse la vie vagabonde du jeune Polac, qui, à 18 ans, a pris la route, encore sous le choc de Travaux, un récit de Georges Navel, anar engagé aux côtés des républicains espagnols. Il exerce mille métiers: ouvrier dans une usine de serrures frigorifiques à Saint-Ouen, agent d'assurances au porte-à-porte, mousse sur un bateau de pêche à Cassis... Et puis, alors qu'il fait les vendanges à Béziers, un ami lui téléphone: «Rentre vite à Paris! Ton projet d'émission de radio a été accepté!»

    C'est le début - à 22 ans! - d'une deuxième vie, plus parisienne et littéraire. «J'ai commencé par monter En attendant Godot sur les ondes. A l'époque, Beckett était inconnu. Il m'a pris sous son aile et a toujours été extrêmement chaleureux avec moi.» Suit Le Masque et la plume, qu'il crée en 1955, et puis, donc, cette Vie incertaine. Mais son deuxième roman est sèchement refusé par une lettre type signée Gaston Gallimard. Un choc dont il ne se remettra jamais vraiment.

    Alors, ce grand séducteur se console dans les bras des femmes. Il y a prescription, on peut donc évoquer son aventure avec... Françoise Sagan! Le misanthrope bougon et le feu follet. «C'était en plein succès de Bonjour tristesse. On allait à Saint-Tropez. Je me souviens encore du déjeuner où Otto Preminger a signé le contrat pour l'adaptation du roman. Le problème, c'est qu'à l'heure où elle sortait en boîte j'allais me coucher et que, lorsqu'elle rentrait au petit matin, je partais me baigner. Cela ne pouvait pas durer...» Ainsi prit fin la - très - brève période jet-set de Michel Polac.

    Cet inlassable lecteur de Dostoïevski (son vieil exemplaire rafistolé des Frères Karamazov est toujours là, dans sa bibliothèque) lance alors des émissions de télévision - Bibliothèque de poche, Post-scriptum... - où il interviewe son idole, Witold Gombrowicz, à Vence, quelques mois avant sa mort, mais aussi Jean Renoir ou François Mitterrand. «le futur président parlait de Barrès, Chardonne, Cocteau, bref de ses goûts d'honnête notaire de province, mais de façon très guindée. Son secrétariat m'a appelé pour que nous fassions une seconde prise. Nous l'avons faite. Il était toujours aussi raide.»

    Polac aime se brouiller avec ceux qu'il a lancés
    Mais le critique littéraire Polac - aujourd'hui à Charlie Hebdo - n'aime rien tant que faire découvrir d'illustres inconnus aux Français. «J'ai défendu Cioran dès 1960. Il m'invitait chez lui à boire le thé, manger des petits gâteaux, et voulait tout savoir sur les coulisses de la télé. D'ailleurs, lorsque Droit de réponse a été déprogrammé, il a signé une pétition en ma faveur, ce qui m'a beaucoup touché.»

    Parmi les auteurs qu'il a largement contribué à lancer, citons John Fante, Luis Sepulveda, Marc-Edouard Nabe ou Michel Houellebecq. «Après mon compte rendu élogieux d'Extension du domaine de la lutte, nous nous sommes pas mal vus avec Houellebecq. Il est passé avec son épouse me saluer dans ma bergerie des Cévennes. Un soir, il m'a même entraîné dans une boîte échangiste de Cap-d'Agde. Je suis resté entièrement habillé et il me l'a reproché...»

    Car, par-dessus tout, fidèle à sa réputation, Polac aime se brouiller avec ceux qu'il a lancés: Nabe, Houellebecq et même Kundera, après un retentissant article, Kundera, go home!, où il conseillait au romancier d'origine tchèque d'écrire dans sa langue natale plutôt que directement en français! Il excelle - ou exaspère - encore aujourd'hui dans ce rôle de tonton flingueur, au côté de Laurent Ruquier, aux heures tardives du samedi soir sur France 2. Tapie et Doc Gynéco ont même quitté le plateau sous les assauts de cet atrabilaire. Il en sourit: «Oh, vous savez, moi, tant qu'on me laisse parler de littérature et réciter des poèmes coréens, même entre deux starlettes...»

    La Vie incertaine
    Michel Polac
    éd. Neige, Ginkgo

    258 pages
    15 €
    98,39 FF


    http://livres.lexpress.fr/portrait.asp/idC=12746/idR=5/idG=8

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    "Dérives urbaines" par Stéphanie Muller, notre chère Ambroise.



    medium_couvertured_rivesurbainesrecto.jpgUn regard sur l'autour, acerbe et revendicatif. Dérives Urbaines, une succession de textes différemment poétique.


    Une jeune auteur proche de la trentaine qui vous invite à découvrir ses dérives en mots.Une écriture originale pour un style décapant, sans strass ni paillettes.


    En vente maintenant sur son blog:http://passeur.over-blog.com/article-5808221.html

  • Catégories : Livre

    Livre à lire: "Comment parler des livres qu'on n'a pas lus?"

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    Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique, on se laisse tellement influencer."

    Qu'ajouter à cette excellente phrase d'Oscar Wilde ? Plus de 160 pages brillantes sur l'art de "parler des livres que l'on n'a pas lus".

    L'auteur de ce livre récemment sorti aux éditions de Minuit, Pierre Bayard, s'explique d'emblée sur son propos.

    "Enseignant la littérature à l'université, je ne peux échapper à l'obligation de commenter des livres que, la plupart du temps, je n'ai pas ouverts. Il est vrai que c'est aussi le cas de la majorité des étudiants qui m'écoutent, mais il suffit qu'un seul ait eu l'occasion de lire le texte dont je parle pour que mon cours en soit affecté et que je risque à tout moment de me trouver dans l'embarras.

    De chapitre en chapitre, l'auteur dessine les méandres de nos discours sur le livre, reflet de notre "bibliothèque collective"  ("les livres dont on a entendu parler") et plus encore de notre "bibliothèque individuelle" (les livres que l'on a lus...et souvent oubliés).

    Des "bibliothèques imaginaires"
    Autant de "bibliothèques imaginaires" qui nous permettront de parer avec adresse les pièges tendus par la vie mondaine : "Ainsi pourra-t-il arriver, lors d'une soirée, que la conversation se porte sur un livre que nous n'avons pas lu et que nous soyons contraints -parce que le livre en question est censé être connu de toute personne cultivée ou parce que nous avons commis l'erreur de dire trop vite que nous l'avons lu -d'essayer de faire bonne figure. Il s'agit là d'un moment désagréable, mais dont il est possible de sortir à moindre frais avec un peu de finesse..."

    Si le "faux lecteur" craint de se voir arraché son masque, le pire cauchemar, pour l'écrivain, reste d'être confronté à un "vrai lecteur". "Tout écrivain qui a discuté un peu longuement avec un lecteur attentif connaît cette expérience d'inquiétante étrangeté où il se rend compte de l'absence de correspondance entre ce qu'il a voulu faire et ce qui en a été compris", écrit Pierre Bayard.

    Puisque tout n'est qu'incompréhension et "pour toutes les raisons évoquées dans cet essai", conclut l'auteur, "je continuerai donc pour ma part, sans me laisser détourner de ma voie par les critiques, à parler avec autant de constance et de sérénité des livres que je n'ai pas lus". Faisons comme lui...

    "Comment parler des livres que l'on pas lus ?" Pierre Bayard (Minuit)

    Anne BRIGAUDEAU
    Publié le 05/02 à 13:35
    http://cultureetloisirs.france3.fr/livres/actu/28056665-fr.php
  • Catégories : Livre

    Vient de paraître:Antonio Tabucchi,"RÊVES DE RÊVES"

    medium_tabbuchi.jpgmedium_tabbucchi_2.gif
    FOLIO 128 pages - 5,60 €
     
    « Le désir m'a souvent gagné de connaître les rêves des artistes que j'ai aimés. »
    En utilisant l'écriture comme messagère de l'impossible, Antonio Tabucchi se met à la place des écrivains ou peintres ou musiciens qu'il admire et nous livre successivement les rêves d'Ovide, Apulée, Cecco Angiolieri, Villon, Rabelais, Caravage, Goya, Coleridge, Leopardi, Collodi, Stevenson, Rimbaud, Tchekhov, Debussy, Toulouse-Lautrec, Pessoa, Maïakovski, García Lorca et finalement Freud.
    Chaque rêve est ainsi un hommage aux artistes évoqués, mais aussi une clé d'interprétation et une métaphore pour comprendre le signe du destin qu'il y a dans leur vie.
     
    RÊVES DE RÊVES, trad. de l'italien par Bernard Comment, 128 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio (No 4479) (2007), Gallimard -nouv. ISBN 9782070338412.
    Parution : 25-01-2007.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010058889005818904290000

  • Catégories : Livre

    2450 DOLLARS par mot écrit dans chacun des Harry Potter !

    Bloomsbury, l'éditeur britannique de la série Harry Potter, a dévoilé, jeudi 1er février, dans un communiqué de presse la date de parution du septième et dernier tome de la série de l'écrivaine britannique J. K. Rowling, rapporte le quotidien panarabe édité à Londres Al-Hayat.

    Ce roman très attendu portera le titre de Harry Potter and the Deathly Hallows (Harry Potter et les saints mortuaires) et sera disponible dans les librairies – dans sa version originale en anglais – le 21 juillet à minuit.

    L'écrivaine a au final gagné 2 450 dollars par mot écrit dans cette fameuse saga, signale Al-Hayat, qui s'appuie sur "des estimations livrées par les maisons d'édition au Royaume-Uni". Grâce à Harry Potter, Rowling est devenue plus riche que la reine d'Angleterre.

    http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=70506

  • Catégories : Livre

    De François Mauriac à Robert Bresson

    Anne Wiazemsky raconte comment, à 17 ans, elle fut choisie par Bresson pour jouer dans « Au hasard Balthazar »

     

    Rien n'est plus difficile, pour un écrivain parvenu à la pleine possession de ses moyens, que de reconstituer, sans le fausser par les rajustements de l'expérience, l'état de fragilité, de précarité psychologique traversé dans l'adolescence. Le danger serait de le raconter de haut, avec l'autorité du jugement. Or Anne Wiazemsky raconte son histoire d'autrefois en restant au niveau de ses émotions d'autrefois : c'est le miracle de ce livre. Elle se met dans la peau, les yeux, le coeur d'une jeune fille de 17 ans qui se trouve dans la presque intimité d'un monstre sacré (65 ans, cheveux blancs). Bresson ne l'a pas seulement choisie : il ne se contente pas de la diriger, il entend la former, la façonner, la plier à sa volonté, la déconstruire et reconstruire à sa guise, avec une souveraineté manipulatrice qui frise la tyrannie.
    Il est vrai qu'Anne n'est pas la première venue : elle est la petite-fille de François Mauriac. Ce qui complique les choses pour elle. A cette époque, on voyait d'un mauvais oeil, chez les grands bourgeois, leur enfant se risquer dans les milieux forcément louches du cinéma. Que de pièges pour sa vertu... La jeune fille les déjouera avec la virtuosité de l'innocence, quitte à franchir le pas redouté par sa mère : ce qui donne lieu à une délicieuse scène de comédie, entre mère et fille, un morceau d'anthologie pour comprendre les moeurs de 1965.

    Les portraits de François Mauriac (oh ! ce regard «à la fois tendre et féroce, qui avait le pouvoir de décontenancer tout le monde»), de Robert Bresson, exigeant jusqu'au sadisme, sujet néanmoins à des accès de faiblesse, de Pierre Klossowski, figurant dans le film, tout cabossé et avec l'air d'un crabe, du jeune Jean-Luc Godard, venu sur le tournage en visiteur, la mauvaise volonté de l'âne, second héros du film, tout ce pittoresque relaté avec saveur et drôlerie fait de ce livre un document inappréciable. L'essentiel, pourtant, est ailleurs : dans l'évocation de ce bref passage de l'enfant à l'adulte.
    Imaginez cette actrice débutante : elle n'était jamais sortie de sa famille catholique, très enveloppante, sinon étouffante, et la voilà lancée dans le monde des faux-semblants, sous la direction toutefois d'un homme droit et vrai, modèle de rectitude malgré son absolutisme. Première contradiction, premier trouble. Elle profite du fait qu'elle est en vacances de son foyer pour devenir femme, à l'aide d'un jeune gars de l'équipe. Deuxième mutation. Revenue parmi les siens, elle s'aperçoit qu'elle est devenue radicalement autre. Grâce au cinéma, qui prend ici figure de symbole : avant de monter sur le plateau, elle se tenait dans l'ombre de sa famille. Une fois sous les projecteurs, elle découvre la lumière d'une nouvelle vie.
    « Jeune Fille »n'est pas seulement l'histoire des débuts d'Anne Wiazemsky dans un métier qu'elle illustrera avec un talent notoire. Si ce livre est aussi émouvant, c'est qu'il est celui de toutes les jeunes filles, l'histoire universelle du passage d'un âge à un autre, le récit de l'initiation au bout de laquelle on cesse d'appartenir à son milieu d'origine pour n'être plus que soi-même.


    «Jeune Fille», par Anne Wiazemsky, Gallimard, 224 p., 16,90 euros.

    Née en 1947, Anne Wiazemsky, comédienne et romancière, a tourné avec Godard, Pasolini, Deville, et reçu le grand prix du roman de l'Académie française en 1998 pour « Une poignée de gens ».

     



     

    Dominique Fernandez

    Le Nouvel Observateur - 2201 - 11/01/2007

     

    http://livres.nouvelobs.com/parutions/p2201/a2201_062.html

     

  • Catégories : Livre

    Berléand à poil

    Avec 95 films en vingt-cinq ans, des rôles forts comme l'assassin peu rassurant de « Ma petite entreprise » (Pierre Jolivet) ou le monstre télévisuel de « Mon idole » (Guillaume Canet), François Berléand (photo) peut être considéré comme une belle machine à incarner, jouer, émouvoir. Comment se règle, peu à peu, une horloge si subtile ? Rien de plus légitime que de vouloir en expliquer la construction secrète. Mais pour qui entreprend de se raconter, le souvenir d'enfance pose un problème difficile à résoudre. Passe pour les enfants-loups qui ont des choses extraordinaires à raconter, les menteurs géniaux qui savent transformer les bagatelles en épopées grandioses : voir le fusil de chasse de Marcel Pagnol.
    Mais les enfances ordinaires, celles où le détail minuscule joue un rôle décisif parce qu'il hante l'imagination ? C'est « Jean le Bleu » de Giono - l'importance des craquelures du plâtre sur la conscience.
    C'est cette veine-là qui a nourri avec succès (100 000 exemplaires vendus) le talent de Berléand, comme il le montre dans « le Fils de l'homme invisible », où les enfants ne naissent pas dans les choux-fleurs. On y apprend comment, se croyant imperceptible aux yeux des humains ordinaires, il se mit, à 11 ans, tout nu dans sa classe, afin de prouver cette spéculation par une expérience cartésienne, et ce qui s'ensuivit : principalement une longue cohorte de psys.

    Déraillements tranquilles, doux accidents, morsures tendres, battements de coeur cruels : c'est Berléand et c'est toutes les enfances, finement observées, joyeusement contées. Mi-unique, mi-universel, ce beau récit-roman conduit vers le moment où « le Fils de l'homme invisible » accepte son apparence. Un psychologue clairvoyant lui conseille alors d'être acteur. C'est dire que la comédie n'est pas finie.



    Alain Riou

    Le Nouvel Observateur - 2201 - 11/01/2007


    http://livres.nouvelobs.com/parutions/p2201/a2201_074.html

  • Catégories : Livre

    "L'Odyssée" d'Homère

    illustrée par Jean-Marc Rochette

     

    Albin Michel, trad. par Mario Meunier, 368 p., 42 euros.
    Bleu Méditerranée, jusqu'à la tranche des pages, cette nouvelle édition de l'épopée chantant le retour aventureux d'Ulysse est magnifique. Le livre est toilé, le papier glacé et la typographie idéale. Les 24 chants sont introduits par des paysages à l'aquarelle ou au lavis, réalisés à Ithaque par Jean-Marc Rochette. Une soixantaine de dessins parsèment le récit, réinterprétant l'art antique, dont la simplicité converse étrangement bien avec l'art contemporain.



    Laure Garcia

    http://livres.nouvelobs.com/parutions/p2200/a2200_050.html

    Le Nouvel Observateur - 2200 - 04/01/2007

  • Catégories : Livre

    Louise Erdrich:"La chorale des maîtres bouchers"

    medium_erdrich.gifTragédie antique dans le Dakota



    par André Clavel


    Lire, février 2005


     

    Un père allemand, une mère ojibwa: Louise Erdrich est une sorte de Lorelei échappée d'une lointaine réserve du Dakota... C'est là qu'elle a affûté sa plume, avant de devenir - avec Sherman Alexie - la figure la plus emblématique de la jeune littérature indienne d'Amérique. Sa mission? Ravauder la mémoire déchirée de ces communautés qui furent jadis chassées de leur royaume et scalpées par le glaive de la Conquête. Pour l'auteur du Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse, l'écriture est donc une catharsis, destinée à rallumer les feux vacillants d'un monde dont les rêves et les mythes risquent de s'éteindre.

    Avec La chorale des maîtres bouchers, Louise Erdrich s'aventure sur les terres du réalisme magique, dans le sillage de García Márquez. Peu d'allusions au martyrologe indien, ici, mais un récit flamboyant, incroyablement sensuel. Et construit comme un numéro d'équilibriste, en un long travelling qui relie les cauchemars de la Grande Guerre et les rêves de l'Amérique des immigrés. L'histoire? Celle de l'Allemand Fidelis Waldvogel qui, à peine sorti de l'enfer des tranchées, s'embarque vers le Nouveau Monde. Pour seul passeport, il a sa voix sublime de ténor, et, pour seul bagage, une valise remplie de couteaux. Car il est maître boucher, une sorte de mousquetaire des abattoirs qui finira par atterrir dans une ville perdue du Dakota, à la veille de la Grande Dépression.

    Ce Fidelis, aussi habile à faire chanter une lame d'acier qu'à entonner un lieder, Louise Erdrich le met en scène avec une tendresse éblouissante. Mais il y a également tous ces personnages qu'elle pétrit dans la chair de l'Amérique des humiliés. Eva, dont le fiancé est mort au fond d'une tranchée, et qui rejoindra Fidelis dans le Dakota. Cyprian, l'acrobate de cirque qui pourrait sortir d'une toile de Chagall. Delphine, la mère-courage, et son père Roy, un pochard qui picole «pour remplir le vide». Minnie, l'Indienne en cavale. Chacun fera son tour de piste, sur un théâtre d'ombres où la mort va peu à peu surgir des coulisses, comme dans une tragédie antique. Reste la voix d'ange de Fidelis: ses chants célestes servent de contrepoint à ces ténèbres dont Louise Erdrich agite le noir linceul... Ce roman est un somptueux requiem, une cantate pour cœurs blessés, sous la baguette d'une très grande dame des lettres américaines.

    traduit de l'américain par Isabelle Reinharez.
    470 pages.
    Prix : 22,5 € / 147,59 FF.

    http://www.lire.fr/critique.asp/idC=47936/idR=217/idG=4

  • Catégories : Livre

    « Christine de Pizan », de Simone Roux (Payot, 272 p., 22 E).

    Biographie

    Christine de Pizan, notre première intello

    Laurent Theis

    «Si c'était la coutume d'envoyer les petites filles à l'école et de leur enseigner méthodiquement les sciences comme on le fait pour les garçons, elles apprendraient et comprendraient les difficultés de tous les arts et de toutes les sciences aussi bien qu'eux. » C'est ainsi que s'exprime, en 1405, Christine de Pizan, dans « Le livre de la Cité des dames ». Un brûlot féministe ? On ne connaît, aux oeuvres abondantes de Christine, que les réactions des hommes. Or savants et clercs la prirent au sérieux, exprimèrent même de l'admiration. Les princes ne furent pas en reste : Isabeau de Bavière et Jean de Berry lui portèrent protection, Philippe le Hardi lui commanda une biographie de son frère Charles V, le roi d'Angleterre chercha à la faire venir à sa cour. Trente années durant, dame Christine connut la gloire, et chose rare, elle fut de son vivant représentée sur des miniatures ornant ses manuscrits.

    Sans doute ne vient-elle pas de n'importe où. Elle naquit en 1364 à Venise d'un père originaire de Bologne, recruté par Charles V comme astrologue et médecin. Elle grandit dans les choses de l'esprit. Heureuse elle le fut, dix ans durant, dans le couple qu'elle forma avec Etienne de Castel, notaire royal : « Sa compagnie m'était si charmante/Lors qu'il était près de moi/Aucune femme n'était/Plus comblée de bonheur. » Son veuvage ouvrit une décennie de difficultés morales et matérielles. Devenue sans doute copiste de manuscrits, elle fit paraître un premier recueil de poésies en 1399. Désormais, les publications se succèdent contre bon argent.

    Là est d'abord son originalité, bien mise en évidence par Simone Roux : elle est la première femme connue pour vivre de sa plume, qu'elle met au service de tous les savoirs et de tous les débats, y compris politiques, à l'exception de la théologie, inaccessible à son sexe. Elle est la première à écrire en français. Plus encore, elle revendique, à la première personne, sa condition de femme, réclamant autant d'émancipation que le XVe siècle permet d'en concevoir. Aussi n'est-ce pas par hasard que son dernier texte soit le premier hommage littéraire « à Jehanne d'Arc », « toi jeune Pucelle à qui Dieu donne la force et le pouvoir d'être la championne »

    http://www.lepoint.fr/litterature/document.html?did=187787

  • Catégories : Livre

    Le féminin au miroir:table des matières

    LES DROITS DES FEMMES

    La Belle et la Bête : autour de la répudiation
    La Constituante et la question féminine
    Les femmes et la Révolution française
    Le féminin, un genre bien singulier (de la Révolution française à la IIIe République)
    La citoyenneté féminine au Maroc : quelles définitions et quels contenus ?
    L'effectivité des droits des femmes en France : les exemples du travail et de la parité
    Femmes, sciences et développement

    LE FEMININ DANS LA CREATION LITTERAIRE

    Libertinage et féminité au siècle des Lumières
    " L'infâme à qui je suis lié " : androgynie et misogynie dans la littérature décadente du XIXe siècle en France
    Des sexualités féminines dans l'œuvre de Marcel Proust
    La littérature orale marocaine : paroles errantes, paroles conquérantes
    Nathalie Sarraute et Marguerite Yourcenar autobiographes
    La littérature marocaine francophone au féminin

    LE FEMININ ET LA PSYCHANALYSE

    La femme porte-t-elle en elle-même la question de la différence ?
    La sexualité féminine : figures inconscientes et représentations sociales
    La femme et le lien social : à propos des Mille et Une Nuits
    Du réel du corps à la sublimation

    DIFFERENCE DES SEXES ET PENSEES PHILOSOPHIQUES

    La femme, un objet pour la philosophie
    Le féminin, degré supérieur de puissance
    Le féminin chez quelques philosophes arabo-islamiques
    La différence des sexes dans la pensée ultime de Montaigne
    La question féminine chez Diderot
    Le féminin dans la pensée postmétaphysique : autour de Jacques Derrida