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Lyon(Rhône,69:études,travail) - Page 23

  • Catégories : Lyon(Rhône,69:études,travail)

    L’été en pente douce sur les berges du Rhône

    Mise à jour : 17/07/2007

    Passer l'été à Lyon en famille ou rentrer un peu plus tôt pour ceux qui y vivent n'a jamais été aussi agréable et prometteur que depuis que les Berges du Rhône ont été aménagées. A pied, à vélo, en transat, en skate ou en rollers, Lyon, c'est le bonheur !

    A Paris, on est très fier de Paris Plage en bord de Seine un mois par an, quand la nature est volée aux voitures et rendue aux piétons. Eh bien à Lyon, c'est toute l'année que les promeneurs profitent des Berges du Rhône, sans le moindre engin à moteur à l'horizon.

     

    Il y avait déjà les quais de Saône, les restaurants et l'incomparable lumière toscane qui joue sur les façades, il y a désormais, depuis le printemps 2007, les Berges du Rhône et leurs 23 000 m2 d'espaces verts et d'arbres plantés en ruban, une voie verte qui prend sa source à Gerland et court jusqu'au parc de la Tête d'Or et inversement.


    C'est un paradis pour les piétons, les poussettes, les enfants en bas âge, les personnes à mobilité réduite, les ados remuants et même les animaux pourvu qu'ils soient tenus en laisse. Les berges s'articulent en plusieurs zones entre les différents ponts de Lyon.

     

    Vélo'V sur les Berges du Rhône - Photo Grand Lyon

    Les rives habitées et les îles jardin entre le Pont Morand et le Pont Lafayette ; la longue prairie qui s'étend sur 6 000 m2 jusqu'au pont Wilson ; les terrasses en gradins de la Guillotière jusqu'au pont éponyme ; l'estacade nautique le long de la piscine jusqu'au pont de l'Université et le port et ses aires de pique-nique qui s'étirent jusqu'au pont Galliéni.

     

    On s'installe sur des transats, les étudiants révisent leurs examens, des espaces sont réservés pour les jeux de volley, de badminton et de mini-foot. On boit un verre à la terrasse de l'une des huit péniches d'activités (restaurants, pubs,

    café-théâtre et discothèques), installées à quai et les Vélo'v, les vélos de ville à louer qui ont investi la cité en pionniers et servent d'exemple aux autres capitales européennes, évoluent en bonne intelligence avec tout

    le monde.

     

    Sachant toutefois que sur les berges, les piétons sont rois et toujours prioritaires et que c'est le code de la route qui fait la loi. Une excellente habitude à prendre pour bien vivre ensemble.

     

    Pratique

    L'aménagement des Berges du Rhône s'étire sur 5 kilomètres entre le Parc de la Tête d'Or et celui de Gerland sur la rive gauche du Rhône.

     

    La péniche des Berges du Rhône, lieu d'information et d'exposition du projet des berges du Rhône est stationnée entre le pont Lafayette et le pont Wilson. Elle est ouverte les mercredis et jeudis de 14h à 18h.

    grandlyon.com

     

    A découvrir

    La nouvelle exposition consacrée aux derniers équipements des berges et à la végétation du site.

    Tél. : 04 78 71 08 54 

    berges2006@glyon.org

     

    Les stations Vélo'V

    Il y a actuellement une flotte de 3 000 vélos à Lyon, répartis sur 250 stations distantes entre elles de 300 mètres et moins de 5 minutes à pied. Il y en aura 1/3 de plus, c'est à dire 4 000 dés la fin de l'année 2007. Les 30 premières minutes sont gratuites et l'heure suivante est à 1 €. Les cartes bancaires étrangères sont désormais acceptées.

    velov.grandlyon.com

  • Peinture:Un Poussin au musée des Beaux-Arts de Lyon

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    Publié le 18/07 à 17:54

    "La fuite en Egypte", tableau de Nicolas Poussin, a été racheté par l'Etat et ira rejoindre les collections lyonnaises.

    Des négociations étaient en cours depuis plusieurs mois en vue de l'acquisition par l'Etat et la Ville de Lyon de ce tableau classé "trésor national". L'oeuvre sera donc acquise par l'Etat pour le musée du Louvre et rejoindra, par dépôt, les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon d'ici le début de l'année 2008. Une opération de mécénat rare...

    Mais pourquoi mettre en dépôt cette oeuvre à Lyon ? Tout simplement car le tableau est historiquement lié à la région et notamment à la ville. En effet, Jacques Sérisier, un contemporain de Poussin qui fut le premier collectionneur du tableau et qui en fut aussi très probablement le commanditaire, est originaire de Lyon.

    La trace du tableau s'est perdue vers 1713 jusqu'à ce qu'il reparaisse en vente publique en 1986, comme copie d'atelier d'abord, authentifié ensuite en 1994 comme de la main de Poussin. Le tableau, déclaré il y a trois ans "trésor national", ne pouvait quitter le territoire jusqu'au 11 février dernier, date de l'expiration de cette interdiction. C'est à cette date que tous ce sont engagés dans une course contre la montre pour conserver le tableau. Le revoici à Lyon, la boucle est donc bouclée.

    Cet achat permet également à l'oeuvre de rester en France et de contribuer ainsi "à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle" selon le communiqué de presse du ministère de la Culture. Cet achat est une opération de mécénat remarquable qui permet d'enrichir les collections françaises. C'est grâce à l'entente et à l'union du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée du Louvre que l'achat a pu aboutir. Il aura également fallu l'aide de 18 mécènes, entreprises ou donateurs privés pour que l'oeuvre puisse rejoindre les collections françaises.

    En effet le prix du tableau avait été fixé par le propriétaire "à la hauteur d'une oeuvre qui, de l'aveu de tous, est d'une exceptionnelle qualité". 17 millions d'euros, c'est la somme qu'il aura fallu récolter pour que le public lyonnais puisse admirer ce tableau datant de la fin de 1657-1658, soit la dernière période de l'artiste.

    Source: http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/32856622-fr.php

  • Les berges du Rhône rendues aux Lyonnais

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    De notre correspondant à Lyon FRÉDÉRIC POIGNARD.
     Publié le 09 mai 2007
    Actualisé le 09 mai 2007 : 07h44

    Parking à voitures depuis des années, les berges offrent dès ce matin cinq kilomètres de flânerie. Illustrant la méthode de la municipalité de gauche, qui veut convaincre sans contraindre.

    C'EST Lyon-plage toute l'année. Un ruban de prairie égayée d'herbes folles remplace les pots d'échappement sur la rive gauche du Rhône dans toute la traversée de Lyon. Depuis un mois, avant même l'inauguration aujourd'hui du nouvel aménagement des berges, le succès populaire de la promenade dominicale est venu apporter un cinglant démenti aux opposants au projet.
    Jusqu'à deux mille voitures stationnaient jusqu'alors, laissant un maigre espace aux joggeurs, seuls à s'aventurer sur ce no man's land de bitume. Les véhicules qui avaient pris leurs habitudes en ces lieux, dès les années 1950, seront désormais garés dans des parkings souterrains construits à proximité.
    Colonies de castors
    Ce chantier des berges, dont le coût s'élève à 44 millions d'eu­ros, est le projet phare de la municipalité qui voulait que la ville se réapproprie ses deux fleuves. L'aménagement des berges permet un embellissement du site en faisant redécouvrir une nouvelle perspective de la ville, marie une diversité de fonctions ludiques au fil des différentes séquences d'espaces qui courent sur cinq kilomètres, du parc de la Tête d'Or, au nord, à celui de Gerland, au sud. Une partie a même été préservée à l'état naturel : on peut y observer, la nuit venue, des colonies de castors qui ont élu domicile en plein centre-ville.
    Cet aménagement permet ­aussi de présenter « une nouvelle philosophie de la ville, une am­biance familiale et apaisée », se ­félicite Gérard Collomb, où piétons et modes de déplacement doux comme le vélo et le roller ont reconquis l'espace auparavant entièrement dévolu à la voiture.
    Des choix différents de Paris
    Depuis le début de la mandature, le sénateur et maire PS de la ville s'est appliqué à convaincre ses élus écologistes de ne pas entrer dans un système d'éradication de la voiture. Quand Bertrand Delanoë, à Paris, construisait des murets séparateurs et élargissait les couloirs de bus, Lyon déve­loppait ses lignes de tramway. Aujourd'hui, une grande radiale court depuis l'Est lyonnais vers le quartier d'affaires de la Part-Dieu, ponctuée de parkings relais à ­chaque station périphérique. Le temps de parcours sur l'itinéraire est deux fois plus rapide qu'en voiture. En collaboration avec la SNCF, le conseil général et le conseil régional, l'agglomération lyonnaise pré­pare un réseau express qui cadencera les trains de Mâcon à Vienne.
    Dans le centre de Lyon, la vitesse a même été abaissée à 30 kilomètres par heure pour pacifier la circulation au regard du nombre croissant de vélos. Des vélos en partie mis à dispo­sition par l'agglomération lyonnaise et dont l'installation des bornes de location a contribué à réduire le nombre des places de stationnement pour les voitures. Il y a deux ans, l'extension des zones de stationnement payant dans plusieurs quartiers avait provoqué un vif mécontentement des automobilistes.
  • Catégories : Lyon(Rhône,69:études,travail)

    Le temps de la peinture, Lyon 1800-1914

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    20 avril – 30 juillet 2007

    Dans la cadre de la grande manifestation réunissant les institutions culturelles lyonnaises autour du thème L'Esprit d'un siècle, Lyon 1800-1914, le musée des Beaux-arts présente une exposition consacrée à l’Ecole lyonnaise de peinture.
    Apparue sous la Restauration, la notion d’Ecole lyonnaise concerne à l’origine des artistes du genre "troubadour" étroitement liés à l’existence de l’Ecole des Beaux-arts. Reconnue au Salon de 1819, elle sera consacrée en 1851 par la création au musée d’une Galerie des peintres lyonnais. Sa définition et son contenu firent longtemps l’objet de prises de position aussi décidées qu'opposées et il est légitime de s’interroger aujourd’hui sur l’existence même d’une école lyonnaise. à ce titre, l’exposition s’inscrit dans un mouvement plus général de réévaluation de la géographie artistique européenne au XIXe siècle. Hors de Paris ou de Londres, de grandes métropoles furent des foyers de création essentiels que l’histoire de l’art au XXe siècle a quelque peu négligés : Milan, Manchester, Düsseldorf, Barcelone, Copenhague, Lyon.
    L’exposition met en évidence la diversité des groupes et des tendances qui composent cette Ecole et retrace ses mutations jusqu’à la Première Guerre mondiale : genre historique (Révoil, Richard, Jacquand…) ; peinture de fleurs (Berjon, Déchazelle, Thierriat, Saint-Jean, Castex-Dégrange…) ; peinture de genre (Bonnefond, Genod…) ; peinture religieuse (Orsel, Janmot…) ; renouveau du grand décor religieux (Flandrin, Frenet…) ; romantisme (Guichard, Seignemartin, Bellet du Poisat…) ; symbolisme (Puvis de Chavannes, Séon…) ; paysage (Allemand, Appian, Carrand, Ravier…), etc. L’exposition se conclura avec l’évocation de l’Exposition internationale de Lyon de 1914, à laquelle figuraient des artistes tels que Picasso et Matisse.
    A cette occasion, le musée exposera de nombreuses œuvres de ses réserves, comme les cartons de P. Chenavard pour le Panthéon et la série dessinée du cycle de L. Janmot, Le Poème de l’âme, ainsi qu'un grand nombre d’œuvres inédites appartenant à des collections particulières.

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    Cette exposition a valeur d’événement. Encore mal connue, l’Ecole lyonnaise n’a été étudiée que de manière fragmentaire. Par ailleurs, aucune manifestation de grande ampleur ne lui a été consacrée depuis... 1937 (Puvis de Chavannes et la peinture lyonnaise du XIXe siècle) et 1948 (La peinture lyonnaise du XVIe au XIXe siècle). Les expositions organisées au Musée des Beaux-Arts au cours des vingt dernières années privilégièrent essentiellement une présentation par genres ou des monographies d’artistes. Ainsi, pour la première fois, l’Ecole lyonnaise de peinture sera présentée dans son double contexte français et européen. Alors même que pour certains historiens de l’art, l’activité de tout un groupe de peintres lyonnais apparaît comme une des phases capitales du préraphaélisme européen, jamais le cycle du Poème de l’âme de Janmot n’avait été rapproché des illustrations du Dante de Blake, ou d’autres artistes du Nord. De même, si la question des rapports des peintres lyonnais avec les Nazaréens a souvent été discutée, les chefs d’œuvre des Nazaréens n’ont jamais été mis en face des œuvres de cette "Ecole de peinture philosophique" (Orsel, Janmot et Chenavard), comme la qualifiait Charles Baudelaire.


     

    Catalogue de l’exposition aux éditions Fage.

    Commissariat scientifique de l’exposition :
    Pierre Vaisse, professeur honoraire d'histoire de  
    l'art à l'Université de Genève.
    Sylvie Ramond, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon
    Isabelle Dubois, conservateur des peintures anciennes au Musée des Beaux-Arts de Lyon
    Gérard Bruyère, bibliothécaire au Musée des Beaux-Arts de Lyon
    Assistés de Yuriko Jackall

    Horaires d’ouverture
    Exposition ouverte tous les jours, sauf mardi et jours fériés, de 10h à 18h, vendredi de 10h30 à 20h.

    Tarifs des billets d’entrée
    Gratuit pour les moins de 18 ans, les étudiants de moins de 26 ans et les chômeurs.
    Plein tarif : 8 € / Tarif réduit : 6 €

    Activités autour de l’exposition
    Des visites commentées, des visites avec les commissaires de l’exposition et des conférences sont proposées au public.
    Informations : 33(0)4 72 10 30 30
    Réservation : 33(0)4 72 10 17 52

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    8 décembre - Fête des Lumières

    medium_fete_des_lumieres.jpgChaque 8 décembre, les lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge puis descendent se promener dans la ville alors embrasée de milliers de lumignons et animée par des spectacles originaux dans l'ensemble des quartiers.

    Ces illuminations constituent une tradition fortement ancrée dans la vie de la cité et attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

    Cette tradition est née il y a près d'un siècle et demi. Le 8 décembre 1852, doit avoir lieu l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, érigée sur la colline de Fourvière. Un moment important pour tous les croyants de la ville puisque cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or en ce soir du 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon et menace une fois de plus la cérémonie. Mais heureusement le temps redevient clément. Alors la population qui avait tant attendu cette manifestation illumine d'un geste spontané ses fenêtres et descend dans les rues. Elle conservera cette coutume jusqu'à nos jours.

    Autour de cette fête religieuse et traditionnelle, des mises en lumière spectaculaires sont effectuées depuis quatre ans dans le cadre d’un « festival lumière » devenu « Fête des lumières », pendant 4 jours autour du 8 décembre, en parallèle du Plan Lumière qui réalise une scénographie lumineuse dans tous les quartiers de la ville en mettant en lumière les principaux sites et monuments de la ville et qui fait désormais référence en France et à l’étranger.

    La Ville de Lyon, a pris l'initiative de créer un réseau international des villes de lumières dans l’objectif de réunir en un véritable forum de communication, les municipalités et intervenants professionnels de tous pays, en multipliant échanges d'informations et d'expériences dans le domaine de la lumière et promouvoir la lumière au service des villes comme outil majeur de la vie, de l'architecture et de l'aménagement urbains. Aujourd'hui, c'est une trentaine de villes du monde entier qui a manifesté sa volonté de rejoindre LUCI Association, présidée par la Ville de Lyon, (Lighting Urban Community International), et de participer à ses travaux.