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Ma vie quotidienne - Page 9

  • À l’heure du thé, du café et du chocolat au musée Cognacq-Jay

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    À l’heure du thé, du café et du chocolat au musée Cognacq-Jay

    Jean-Baptiste Charpentier, La tasse de chocolat, 1768, huile sur toile, 177 x 255 cm (Chaalis, Musée Jacquemart-André).

    Le musée Cognacq-Jay propose une exposition courte mais très didactique sur l’apparition du thé, du café et du chocolat dans la vie quotidienne en France au XVIIIe siècle.

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  • Les Varègues, ces Vikings qui firent la Russie ?

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    Régis Boyer
    Professeur émérite de langues, littératures et civilisations scandinaves à l’université de Paris IV-Sorbonne
     
     
     
     

    Une certaine ambiguïté préside à la notion de Varègues, comme à celle, symétrique si l'on peut dire, de Vikings. Il est en conséquence fort difficile de l'élucider de manière assurée, d'autant qu'elle a donné naissance, comme pour « les fiers enfants du Nord », à toutes sortes de mythes, d'images prestigieuses ou de légendes tenaces. En nous présentant le phénomène varègue, Régis Boyer, dont vous pouvez notamment lire Les Vikings. Histoire et civilisations (Plon 1992) et La Vie quotidienne des Vikings (Hachette 1992), nous place d'emblée au cœur même des réalités scandinaves médiévales.

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  • Voyages dans la modernité

    Deux Ottomans à Paris et à Londres au XIXe siècle

    HAYRULLAH EFENDI
    ANONYME

    Le récit de voyage en Europe est un genre majeur de la littérature turque au XIXe siècle, période de grande fermentation intellectuelle dans un empire en déclin, où les élites cherchaient à percer le secret du progrès de l’Occident et à redéfinir le mot même de “civilisation”. Le premier récit traduit dans ce livre est celui d’un notable et homme de lettres ottoman qui a effectué de nombreux séjours dans les grandes capitales européennes, dont l’un en 1863 à Paris où ses deux fils faisaient leurs études. Le second est l’oeuvre d’un journaliste resté anonyme, parti à Londres en 1851 pour couvrir la première Exposition universelle. Les deux textes témoignent de la ferveur suscitée parmi les élites de l’empire par les Tanzimat, rescrits promulgués en 1839, puis en 1856, par lesquels le sultan s’engage à rénover en profondeur l’administration de l’empire et affirme notamment l’égalité entre tous ses sujets quelle que soit leur religion.
    À la fois guides de voyage et supports d’une réflexion sur les raisons de l’expansion européenne, les deux récits fourmillent de remarques sur la vie quotidienne, comme la liberté dont jouissent les femmes ou la qualité des hôtels ou encore le prix d’entrée dans les musées, mais abondent aussi en observations, tantôt admiratives tantôt réservées, sur l’industrialisation, l’organisation urbaine ou les relations entre les différentes classes sociales

    http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/voyages-dans-la-modernite

  • Dossiers d'Archéologie n° 369


    La vie quotidienne en Gaule Romaine

    N° 369 - mai/juin 2015 - 9,50 €

    ISSN : 1141-7137

    Dossiers d'Archéologie n° 369 - mai/juin 2015


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    Description du numéro Dossiers d'Archéologie n° 369

    Dans une Gaule romaine pacifiée et prospère, les habitants adoptent l'usage d'afficher leurs activités du quotidien sur leurs monuments funéraires. Ils laissent derrière eux des images qui sont comme des instantanés de vie ordinaire, ainsi qu'une formidable source de connaissance pour les archéologues : habillage, métiers, transports, petite enfance, autant de thèmes que ce numéro des Dossiers d'Archéologie vous propose de découvrir.


    Articles

    Actualités

    Numéro précédent : Dossiers d'Archéologie Hors-série n° 28 - La grotte Chauvet et la Caverne du Pont-d'Arc

    http://www.dossiers-archeologie.com/numero-369/vie-quotidienne-gaule-romaine.4186.php

  • "Quel opportuniste !"

    Où l’on apprend qu’un artiste a trouvé le bon plan.
    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    L'artiste Jorge Pardo devant sa maison de Sea View Lane
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    En 1993, le Musée d'Art Contemporain de Los Angeles décide d'organiser une exposition autour de Jorge Pardo, jeune artiste de 30 ans connu pour ses idées provocatrices.
    Pardo accepte d’exposer son travail. Toutefois, il pose ses propres conditions… Son œuvre sera bien présentée, mais hors du musée !

    S'inspirant de l'architecture du XXème siècle, Pardo décide de faire construire un bungalow en bois de rose sur le Mont Washington. Son édifice moderniste (à l’aspect épuré et fonctionnel) s’étend sur près de 2800 m², et s’adapte à la pente du site. Ses fenêtres sont toutes ouvertes vers la plage.

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Jorge Pardo, 4166 Sea View Lane, 1993-1998, Los Angeles
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    Les projets de Pardo se situent toujours à la frontière entre l'art et le design. Il conçoit lui-même l’intégralité du mobilier du bungalow : les lampes, les poignées des portes, les tables… et même le frigo !
    Une belle pièce d'architecture ? Une œuvre d'art à grande échelle ? Pas seulement...

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Jorge Pardo, 4166 Sea View Lane, 1993-1994, Los Angeles
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    Lorsque l'exposition prend fin, le public est choqué d’apprendre que Pardo emménage dans cette demeure de rêve avec femme et enfants ! Le terrain sur lequel il a décidé de réaliser son œuvre était en réalité le sien.
    Parce qu’il a en partie fait bâtir sa maison aux frais du musée, certains l’accusent d’opportunisme...

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Jorge Pardo, 4166 Sea View Lane, 1993-1994, Los Angeles
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    Quoi qu’il en soit, l’artiste remet ainsi en cause le concept d’institution muséale qui, selon lui, biaise le sens des œuvres en exposant celles-ci de façon soi-disant « neutre ».
    En construisant cette maison pour une exposition, puis en y habitant, Pardo brouille les limites entre vie quotidienne et art. Aujourd’hui encore, il habite dans son œuvre…

    Portrait de Jorge Pardo
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    Pour en savoir plus :

    Sur l'artiste

    Sur son intervention au musée des Augustins de Toulouse en 2014



    Pour recommander cet Artips :

    Racontée par
    Line Ajan
    Validée par Gérard Marié,
    professeur d'histoire de l'art
    Sciences Po Paris
    Jeu Concours : L'avant première
    Les résultats
    Bravo aux gagnantes du tirage au sort
    Anne L. et Dominique T. !
    Chacune gagne deux livres Artips ou une place d'exposition de leur choix.

    A partir de vendredi, les compteurs sont remis à zéro, et le concours reprend.

    Bonne chance à vous !
    Les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues.
    Francis Bacon
  • Archéologia n° 531

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    Archéologia n° 531
    Irak. Destructions massives des œuvres archéologiques

    N° 531 - avril 2015 - 6,90 €

    ISSN : 0570-6270

    Archéologia n° 531 - avril 2015

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    Description du numéro Archéologia n° 531

    Le conflit en Syrie n'épargne pas les œuvres archéologiques des pays limitrophes : des fanatiques religieux s'en sont pris à des merveilles irakiennes, taureaux ailés monumentaux et sculptures divines, témoins de la splendeur de l'Orient antique. 

    Le Kosovo et les Balkans sont à l'honneur au travers deux articles. Le premier présente les stars du Néolithiques de cette région, pour la première fois sorties de leur pays d'origine et exposées au musée d'Archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye). Le second montre que la présence des chrétiens remonte au début du Moyen Âge et propose la reconstitution d'un complexe religieux passionnant. 

    Quant à l’Égypte, qui ne cesse de nous fasciner, elle recèle encore bien des merveilles. Une étude des décors des mastabas (tombes) montre un lien surprenant entre les jeunes garçons et la huppe, un oiseau hautement symbolique. 

    Plus proches de nous, mais tout aussi énigmatiques, les vestiges tricotés de notre passé restent encore à découvrir. De fil en aiguille, et de découvertes archéologiques en analyses approfondies, une histoire se tricote. 

    Pour voyager et pour découvrir que l'archéologie peut être socialement utile, il faut se rendre en Argentine dans la province de Catamarca, dans les cimes des Andes, au cœur du Musée intégral de la Réserve de biosphère de Laguna Blanca. 

    Une sélection de livres récemment parus ainsi qu'une présentation du dernier ouvrage de Grégor Marchand sur la Préhistoire atlantique complète ce sommaire du numéro d'avril d'Archéologia. 


    Articles

    Actualités

    Numéro précédent : Archéologia n° 530 - La Victoire de Samothrace

    Pour voir comment l'histoire, l'actualité et la presse influent sur moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog

  • "Le mari est toujours le dernier à soupçonner l'infidélité de sa femme." Oscar Wilde

    Bonjour,

    Aujourd'hui : "Un examen de routine ?"

    Où l'on découvre les secrets d'une bourgeoisie hollandaise

    Jan Steen, La visite du médecin, vers 1660, Wellington Museum, Londres
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    Dans un intérieur bourgeois richement décoré, une jeune femme visiblement mal en point se tient la tête tandis qu’un médecin lui prend le pouls.

    Une domestique tient un flacon de verre. Il s’agit de la Visite du médecin, peinte par Jan Steen en 1660. Une scène de la vie quotidienne, bien banale en somme…

    Mais quand on connaît la malice du peintre hollandais et son goût pour les énigmes, on peut y voir tout autre chose.

     

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  • Le magazine littéraire

    Penser méditer rêver

    couverture de la parution
    hors-serie n°1 été 2014

    Le magazine littéraire propose un hors-série estival pour prendre le temps de penser, méditer, rêver. Dans ce numéro, Patrice Bollon nous livre des questions simples qui vont droit au coeur des choses. Son but : mettre la philosophie en pratique dans toutes les dimensions de nos existences : la vie quotidienne, la morale, l'économie, la société, la politique, l'art, la science, la technique…

    sommaire

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    Également en kiosque

    Faites vos jeux !

    Le jeu et la littérature pourraient avoir la même définition : ils permettent et même exigent de se détacher pour un temps de la vie courante, sinon du monde. Un numéro d'été en forme d'aire de jeux, des calembours rabelaisiens aux mots croisés de l'OuLiPo, en passant par le pari de Pascal, les badinages du Grand Siècle, les écrivains fans d'échecs ou de jeux vidéo, les joueurs malades de Dostoïevski ou Balzac, les joutes surréalistes, les jeux de mots de San-Antonio ou Ionesco...

    sommaire

    mensuel
  • J'ai aimé la semaine dernière au Musée d'Agen:La donation Aboussouan

    Par Marie-Dominique Nivière
    Extrait de Visions d'Orient, des cités mésopotamiennes à la Jérusalem des Croisés

    Une exceptionnelle donation d’archéologie orientale – près de 1600 pièces – est désormais présentée au musée des Beaux-Arts d’Agen grâce à la générosité du diplomate libanais Camille Aboussouan.

    Constituée sous les auspices de la légende de l’Enlèvement d’Europe, princesse phénicienne que Zeus séduisit avant de la déposer en Crète, carrefour des civilisations africaine, asiatique et européenne, la collection Aboussouan, marquée par la double origine du donateur (français par sa mère, libanais par son père), rappelle les liens étroits et historiques entre l’Orient et l’Occident ; elle constitue aujourd’hui un des aspects majeurs de la section archéologique du musée.
    Camille Aboussouan a commencé très jeune à acquérir des objets sur le marché de l’art, provenant principalement du Liban, de la Syrie et de l’ancienne Mésopotamie. Figurines féminines, chars miniatures ou animaux de terre cuite, tablettes cunéiformes, bijoux, précieuses verreries ou vaisselle quotidienne, armes et outils de bronze, monnaies : tous ces objets sont d’émouvants témoignages de la vie quotidienne, des usages et des croyances des populations qui ont vécu dans cette région du monde du IVe millénaire av. J.-C. jusqu’à l’époque des Croisades. Ils permettent de suivre les grandes évolutions historiques, culturelles et techniques qui ont marqué l’Orient ancien, berceau de la civilisation occidentale.
    Parmi les pièces les plus remarquables de la donation, celles datant des âges du Bronze et du Fer (du IIIe au Ier millénaire) méritent une attention toute particulière.

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  • Le libraire de Kaboul

    Le libraire de Kaboul 

    Asne Seierstad a vécu le printemps qui suivit la défaite des talibans chez Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous fait partager, dans ce récit très vivant et toujours respectueux, la vie quotidienne des épouses, enfants, frères et soeurs d'une famille où chaque destin est riche en émotion et dont le chef incontestable est Sultan, l'amoureux des livres. A travers cette chronique saisissante, c'est un Afghanistan aux mille facettes que l'on découvre, un pays en ruine et en pleine renaissance où un peuple tente timidement de se défaire du passé dans l'espoir d'une vie meilleure.

    http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/asne-seierstad-le-libraire-de-kaboul-12002.php

  • J'ai aimé mercredi au Musée d'Orsay:Dessins de Camille Pissarro

    Accrochage salle 69


    A partir des années 1880, Pissarro, qui s’était jusqu’alors surtout consacré au paysage, se tourne vers la représentation du monde rural, dont il est issu.
    Dans ces dessins, réalisés à Pontoise, Érigny où l’artiste s’installe entre 1884 et 1903, Éragny, Dieppe et Gisors, Pissarro représente des scènes de la vie quotidiennes des paysans : scènes de marché ou images du travail des champs.

    La figure de la paysanne, à laquelle il confère une certaine monumentalité, dénuée de misérabilisme ou de symbolique biblique, est au coeur de ces études aux couleurs vives et au trait expressif et synthétique.

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  • "D'autres couleurs" d'Orhan Pamuk

    Cet ensemble de textes dessine un extraordinaire portrait d'Orhan Pamuk, retraçant pour le lecteur la vie quotidienne et intellectuelle d'un grand écrivain, prix Nobel de littérature 2006.
     

  • Du crayon au vitrail

     

    Exposition-dossier du 23 juin au 24 septembre 2012

    Prolongation jusqu'au 15 octobre 2012

     

    L’artiste aux nombreux talents Auguste Morisot (1857-1951), mène une carrière discrète. Après une formation à l’École des Beaux-Arts de Lyon, il en devint un professeur. Il expose alors dans les Salons lyonnais, et sa peinture, d’inspiration symboliste, est la plus connue de son travail.

    En 2008, le musée a acquis une série de dessins et aquarelles de l’artiste, pour la plupart des projets de vitraux des années 1890-1900, réalisés pour décorer son appartement lyonnais. Cet ensemble se rapporte aussi bien à un travail de dessinateur qu’aux arts appliqués. Les scènes intimistes de la vie quotidienne représentant son épouse et sa fille, d’un style Art Nouveau chatoyant, ont souvent été rapprochées de l’œuvre de Maurice Denis ou des Nabis.

    L'exposition, complétée par des prêts extérieurs, permettra de mieux faire connaître l’œuvre de cet artiste complet dont les thèmes de prédilection sont la majesté de la forêt et les joies du foyer.

     
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    Auguste Morisot, La Becquée, 1904
     
    http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/expositions-musee/prochainement/expo-morisot/

     

  • J'ai aimé vendredi au Musée Henner

     
    Date: 
    1 Février 2012 - 2 Juillet 2012

    Deux ans après sa réouverture, le Musée national Jean-Jacques Henner renouvelle profondément la présentation de ses collections permanentes et propose une exposition qui met en lumière la place du paysage dans l'œuvre de Henner (1829-1905). Plus de 90 peintures et dessins, sorties spécialement des réserves et restaurées, retracent l'itinéraire artistique du peintre et permettent de saisir de la singularité de sa démarche.

    Alors qu'une partie des artistes de la deuxième moitié du XIX° siècle s'efforcent de témoigner de leur temps et de leur environnement en empruntant leurs sujets dans la vie quotidienne et en utilisant des techniques novatrices, dites impressionnistes, Henner construit, au contraire, un univers pictural qui lui est propre où la réalité observée se transforme en vision onirique. Dès 1864, après cinq années passées comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, il abandonne ainsi la peinture « d'après nature » pour s'attacher à recréer dans son atelier un paysage idéal en s'inspirant des maîtres anciens, poètes ou peintres. Nus bucoliques, nus idylliques, nymphes et autres naïades peuplent un paysage rêvé, celui de son Alsace perdue.

    Le "petit journal" de l'exposition : à télécharger

    Découvrez quelques images de l'exposition :
    http://www.flickr.com/photos/hennerintime/sets/72157628343329301/

     

    Retrouvez l'exposition sur Facebook : https://www.facebook.com/events/283233748404675/

    Autres actualités
     
  • Pépites de CDI

    A la rentrée 2011, l’équipe  de documentalistes s’est étoffée  ce qui permet au CDI de  vous accueillir sur des plages horaires plus étendues (8-18h sauf mercredi : 8-12h et jeudi, fermeture à 17h).

    Avis aux lycéens !

    Au CDI, vous trouverez une vingtaine de périodiques pour les élèves et l’équipe éducative. Il y en a pour tous les goûts : actualité, histoire, science, art etc. Comme les documentaires, vous pouvez  en emprunter un pour une semaine. Vous pouvez garder les fictions (rangées en littérature jeunesse et littérature générale) 2 semaines.

    La salle informatique est ouverte à tous mais son usage est réservé au travail scolaire.

    Outre les prêts, les documentalistes assurent une formation pour les 6e, un accompagnement personnalisé pur les 2ndes et les 1eres. Le CDI  accueille aussi les groupes de  TPE et d’ECJS.

    Les documentalistes participent aussi au projet « Un monde en poésie »  pour l’Unité 500 en liaison avec la pastorale de l’établissement.

    3 ateliers d’écriture sont proposés et les volontaires doivent s’inscrire avant les vacances de Toussaint. Ils adouciront ainsi la vie quotidienne des petits malades.

    Le CDI est aussi associé aux projets culturels : « L’atelier du peintre », « Gilgamesh » et  « Le Tigre bleu de l’Euphrate. »

    Le défi-lecture pour les 6 e va être lancé en collaboration avec les professeurs de français.

    Le CDI proposera bientôt des nouveautés pour satisfaire l’appétit de lecture et la curiosité des élèves. Les documentalistes sont à l’écoute des demandes, des suggestions des élèves et  des collègues.

    Comme chaque année, le CDI  proposera un travail sur la presse : il s’agit- en apprenant le vocabulaire spécifique- d’inciter à la lecture de la presse, vecteur d’information et de culture.

    Comme tout l’établissement, le CDI  possède un règlement (silence, calme, respect des autres, du droit d’auteur et du matériel) à respecter. Merci à l’avance.

     

    Le Centre d’informations et de documentation… un espace pour apprendre, pour découvrir des livres et pour se ressourcer …

     

                                                                                  Venez nombreux et bonne lecture !!!

     Ecrit par mes collègues et moi

  • Un vrai bijou:"Ces petits bouts de rien"de Liliane Warlet-Motet(nouvelle rubrique)

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    Tellement de banalités dans notre vie quotidienne, que fugacité et immuabilité se tiennent la main, face à l'indifférence pour la plupart d'entre nous. Pourtant "ces petits bouts de rien",sont là pour démontrer combien émotions et sentiments peuvent se transmettre l'instant d'un regard. Silence éloquent,image saisissante,en dix sept syllabes et trois vers, le tout n'est qu'un jeu
     
    A commander ici: 
     
    Le blog de Liliane:

     

  • Alfred Stevens


    Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
    huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
    Paris, Musée d'Orsay

            Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
            Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
            Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
            D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
            Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :

            Tout d’abord, Stevens est l’un des premiers à s’intéresser aux effets de l’art japonais. Parce que cet art s'oppose à la tradition occidentale, il peut en effet être considéré comme une influence fondamentale de la modernité. Dans son tableau, Stevens lui donne une place prépondérante. Ainsi, le détail de la fleur dans son bac, de l’autre côté du paravent et que celui-ci cache à moitié, symbole d’une jeunesse naïve qui vient de se briser, est tout ce qu’il y a de plus japonisant. De plus, d’une manière assez extraordinaire, bien que la toile soit d’un format assez banal, le découpage de l’espace pictural en trois longues bandes verticales donne l’impression que l’œuvre est beaucoup plus longue, comme un kakemono japonais.
            Par ailleurs, contrairement aux thèmes des œuvres dites académiques, les siens ne sont pas tout de suite reconnaissable, comme nous l’avons vu. Il faut un certain temps d’étude du tableau et souvent l’aide du titre pour en comprendre toute la portée anecdotique.
            Surtout, Alfred Stevens est un peintre indépendant, non « inféodé » à l’Institut puisqu’il a toujours vendu ses œuvres de la main à la main, grâce au Salon et bien sûr par l’intermédiaire des marchands d’art.
            Finalement, en représentant des scènes réalistes de la vie quotidienne et non des scènes historiques ou religieuses, il est un peintre de la vie moderne. L'un des premiers d'ailleurs, et, à ce titre, il peut être considéré comme le précurseur de Manet, dont il est un ami, de Fantin-Latour ou de Caillebotte.
            Malgré cela, on peut se demander pourquoi Alfred Stevens n’est pas rentré dans la postérité ? Nous avons déjà donné la réponse à ce fait : il a été l’un des peintres les plus renommés de la deuxième moitié du XIXe siècle. Cherchant à plaire pour vendre et n’innovant que très peu, il a trouvé ses clients dans la bourgeoisie.
            Cet exemple nous permet alors de démontrer qu’à cette époque l’art ne s’est pas résumé à un affrontement entre l’Académie et l’Avant-garde comme on a eu trop vite tendance à croire. Il y avait aussi et surtout une multitude de peintres renommés ou inconnus qui ont cherché à vivre le mieux possible de leur art. Ceux-ci n’ont voulu ni faire de la grande peinture, ni s’adonner à un genre trop « moderne », parce que des deux côtés les œuvres ne se vendaient pas.
            Il est vrai qu’il est facile de juger a posteriori et de dire que les artistes qui n’ont pas été impressionnistes ne méritent pas l’intérêt. Mais, d’une part, il fallait une certaine aisance financière pour pratiquer un style qui ne se vend pas et d’autre part, il fallait se sentir prêt à pouvoir innover, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
  • Déambulation poétique à Paris

    Déambulation poétique à Paris
    [jeudi 04 octobre 2007 - 10:00]
    Critique littéraire
    Couverture ouvrage
    Paris, Musée du XXIème siècle. Le dixième arrondissement
    Thomas Clerc
    Éditeur : Gallimard
    264 pages / 17,58 € sur
    Résumé :" Méthode : en marchant, je me saisis du monde dans le moment où il m'apparaît, par le corps et par les yeux, sans que voir me sépare." Thomas Clerc nous promène dans son Paris, Musée du XXIème siècle et nous livre un regard poétique sur le tumulte de la ville, les gens qui passent et autres petits incidents de "l'infra-ordinaire".
    Au XIXe siècle, la modernité de Balzac, que cite Walter Benjamin, s'essoufflait au seuil du Xe arrondissement de Paris : « Le grand poème de l'étalage chante ses strophes de couleurs depuis la Madeleine jusqu'à la porte Saint-Denis. »  . En courant à travers des blocs entiers d'immeubles - dentelles et lacis de matériaux brisés - et en exploitant les ressources de la construction métallique, les passages, remarque Benjamin, organisent comme des « mondes en miniature », mondes familiers et pourtant divergents qui en un même mouvement s'insinuent dans la ville et s'incorporent à la vie quotidienne. Paris, capitale du XXe siècle, rédigé par Walter Benjamin à la demande de l'Institut de recherche sociale de l'université de Francfort, dirigé par Max Horkheimer et Friedrich Pollock (étonnamment, Benjamin envoya son texte en mai 1935 à Adorno en revendiquant non ses années parisiennes mais ses années berlinoises et ses conversations avec Franz Hessel), montrait comment les « formes de vie nouvelle et les nouvelles créations à base économique et technique » du XIXe siècle entrent dans l'univers d'une fantasmagorie dont Haussmann fut le champion et Paris, la capitale. Et Paris, comme la foule, est un signe inévitable et débordé, un appel de notre imagination : « Rien d'étonnant à ce que tout intérêt de masse, la première fois qu'il monte sur l'estrade, dépasse de loin dans l'idée ou la représentation que l'on s'en fait ses véritables bornes », écrivaient Marx et Engels dans La Sainte-Famille.

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  • Chocoplumes

    Histoires de chocolat - Editions Maruja Sener - Dix de Plume - 2010

     

    Antho4_HD_209x320Une anthologie publiée par la collection Dix de Plume, regroupant des nouvelles et des poèmes tournant autour du même thème : le chocolat.

    Les auteurs : Abel, Anne-Laure BUFFET, Yves CAIROLI, Dominique CANO, Cecyl, Hans DELRUE, Michèle DESMET, Tom DOWNSON, Monique-Marie IHRY, Jean-François JOUBERT, Marie H MARATHÉE, Audrey MEGIA, Ceddric MICHOACAN, Fabienne MOSIEK, Kira NAGIO, Jacques PAIONNI, Ludmila SAFYANE, Macha SENER, Anne STIEN, Elizabeth SWANSTON, Stéphane THOMAS, Laura VANEL-COYTTE, Brigitte VASSEUR, Frédéric VASSEUR.

    J'avais déjà parlé ici de Dix de Plume pour évoquer leur antho sur les psychopathes. Cette fois, la collection se penche sur le chocolat. Ce produit, plutôt appétissant, peut être le sujet central, comme dans le "chocolat sur le divan", où le chocolat lui-même raconte son histoire. Il devient aussi un outil de futurisme dans "Bien trop lait", où le chocolat est devenu un produit interdit et vendu sous le manteau. Mais en règle générale, il est un élément de la vie quotidienne qui accompagne les histoires. Il y a de l'intrigue policière classique : "Joyeuses Fêtes", d'Anne-Laure Buffet, où on utilise le chocolat pour assassiner une vieille tante. Il y a des récits de la vie ordinaire : "Un chagrin ordinaire", "Un dernier pour la route", "Un amour chocolat". Il y a aussi une saga familiale corse sur fond de chocolaterie : "L'histoire de Luiggi". Heureusement, l'humour n'est pas écarté : "Un encombrant trésor", où des voleurs s'attaquant à une banque dévalisent une chocolaterie. Plus noir, "La révérence", où Fred Vasseur nous présente un candidat à la pendaison.

    En définitive, je dois dire que j'ai moins accroché à cette antho qu'à celle sur les psychopathes. Il est vrai que les deux sujets n'avaient rien de comparable.

    Manuel Ruiz sur son blog:

    http://manuelruiz.canalblog.com/

  • Lu sur le net:Le rire moderne

    Appel à contribution
    Information publiée le vendredi 28 novembre 2008 par Alexandre Gefen (source : Alain Vaillant)
    Date limite : 15 janvier 2009


    Appel à communications


    LE RIRE MODERNE

    Paris X – Nanterre, 15-17 octobre 2009

     

    Colloque organisé par l'équipe PHisTeM (Poétique historique des textes modernes ; resp. : Alain Vaillant et Roselyne de Villeneuve) du Centre des sciences de la littérature française de l'université Paris X – Nanterre.


    La singularité du XIXe siècle français, venant après la chute de l'Ancien Régime et la Révolution française, peut être caractérisée de bien des manières. Politiquement, par le lent, difficile et contrarié apprentissage du parlementarisme et de la vie démocratique ; économiquement, par l'entrée dans l'ère du capitalisme industriel et par la constitution d'un marché massifié des biens de consommation ; socialement, par l'irrésistible ascension de la bourgeoisie et des classes moyennes, ainsi que par l'émergence d'un prolétariat urbain ; plus généralement, par un bouleversement profond et irréversible de tous les aspects de la vie quotidienne. Mais, du point de vue culturel, l'innovation la plus spectaculaire, la plus indiscutable et, cependant, peut-être la moins considérée est la consécration du rire, au point que cette présence obsédante et multiforme du rire paraisse à bon droit comme la marque distinctive de la modernité.

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  • Picasso et le cirque

    picassoetlecirque.jpgLes liens que Picasso a entretenus avec le monde du cirque ont été très fréquents tout au long de sa carrière. Dans la Barcelone du tournant du XIXe siècle, Picasso va voir les cirques de passage dans la ville, bien qu'il ne reste aucune trace de ce moment dans son œuvre. Plus tard, les cirques ambulants des boulevards de Paris deviendront un lieu de rendez-vous habituel pour le jeune Picasso et ses amis lors de leurs premiers séjours dans cette ville. C'est à la fin de l'année 1904 et en 1905 que le cirque – le Medrano est un point de référence dans sa vie et dans son œuvre – s'érige le thème central de ses compositions de l'époque. L'artiste crée une scène fictive où des acrobates et des équilibristes – qui apparaisent déjà dans la tradition littéraire et picturale du romantisme pour symboliser la solitude et la souffrance humaine – jouent des rôles de la vie quotidienne, expriment leurs problèmes personnels, leur solitude et l'incompréhension à laquelle leurs sentiments sont en butte. Les scènes de famille où les saltimbanques et les arlequins deviennent les véritables protagonistes de cette période sont l'héritage des groupes familiaux qui ont leurs racines dans la période bleue. Ces compositions seront à l'origine d'un grand tableau auquel Picasso pensait depuis longtemps, La Famille de saltimbanques, réalisé en 1905. Comme le Minotaure le sera dans les années 1930, l'Arlequin devient l'alter ego de l'artiste. Ce personnage, qui renvoie aux personnages marginaux de la période bleue, sera le véritable héros de ce que l'on appelait la période rose.

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  • Je suis en train de lire:Peter Robinson, "Froid comme la tombe"

    froid.gifHistoires de famille délicates

    par Dinah Brand
    Lire, février 2002


    L'inspecteur divisionnaire Alan Banks aime le pur malt, siroté près de sa cheminée en écoutant quelques CD de jazz ou de musique classique. Des instants de répit au milieu des nombreuses galères de son métier. La dernière en date est de taille: son supérieur, plutôt vachard, lui demande de retrouver sa fille de seize ans, fugueuse invétérée dont il vient de voir la photo sur un site porno. Vite récupérée par Banks, la jeune Emily est retrouvée morte quelques jours plus tard, assassinée d'une manière particulièrement atroce. Banks se sent tenu de retrouver l'assassin de cette gamine sans défense qu'il a appris à connaître et même à apprécier. Cette découverte va l'obliger à plonger dans des histoires de famille tout à fait délicates.

    Peter Robinson est à la fois un ami et un disciple de John Harvey. On retrouve chez son personnage, Alan Banks, le même charme que chez Resnik, le flic sentimental et amateur de jazz du célèbre romancier anglais. L'enquête est minutieuse et subtile, mais ce qui prime chez Peter Robinson est la manière de raconter la vie quotidienne de son héros, ses angoisses de flic, ses difficultés familiales. Peu à peu, l'inspecteur devient un familier, avec ses envies de bonne cuisine et son plaisir à regarder le soleil se lever sur la lande. Face à des morts tragiques, il ne s'affiche pas comme un justicier mais comme un homme qui fait son devoir, sûr de lui, capable de gestes médiocres qu'il rachète comme il peut. Le charme opère, sans mièvrerie, sans facilité, dans cette histoire policière intrigante et humaine à la fois.

    http://www.lire.fr/critique.asp/idC=39398/idR=216/idTC=3/idG=5

  • Des nouvelles

    Mon mari prend ses marques dans son nouveau travail en Ardèche et nous reprenons notre vie quotidienne à un 1/4 heures dans la Drôme.
    J'ai trouvé un endroit pour me connecter, payant et limité(en temps) et un endroit gratuit et limité(pas de consultation de la messagerie)...
    Pas de nouvelles de nos affaires au Maroc.

    18h: je consulte ma messagerie de chez ma propriétaire... et je complète mes notes.

  • Claude Joseph Vernet(que Nerval évoque dans le "Voyage en Orient")

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    Claude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.
    Sommaire


    * 1 Biographie
    * 2 Œuvres
    * 3 Sa cote
    * 4 Bibliographie
    * 5 Peintres de marines inspirés par Vernet
    * 6 Galerie d'images


    Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.

    Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.

    En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.

    Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.

    Œuvres

    * À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres.
    * À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.

    Sa cote

    * En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros.
    * En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £
    * En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.

    Bibliographie

    * Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles.
    * Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.

    Peintres de marines inspirés par Vernet

    * Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille.
    * Jean Henry dit Henry d'Arles.
    * Alexandre Jean Noël

    Galerie d'images

    Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).


    Source:WIKIPEDIA