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Mes patholgies et douleurs - Page 8

  • Mon poème inédit sur ce blog:Malgré tout, je t'aime

    Malgré les douleurs et les souffrances

    Malgré les cris, les colères et les larmes

    Malgré les mots dits, mots qui blessent

    Malgré les jours et les années qui usent

    Malgré les silences qui assourdissent

    Malgré les paroles qui résonnent

    Malgré nos incompréhensions et nos disputes

    Malgré la société et les familles

    Qui parlent trop et souvent divisent

    Malgré le travail qui prend parfois la tête

    Malgré les insomnies qui précédent les journées difficiles

    Malgré les médicaments  et autres remèdes

    Malgré les tempêtes et les naufrages

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  • Angine depuis une semaine

    Les douleurs dans la gorge(brûlures en voulant avaler à peu près tout ou en déglutissant) irradiant dans la tête (déjà bien douloureuse) et les oreilles , se sont ajoutées aux douleurs du dos, des épaules et des mains

    L'envie, plus que jamais, que ces douleurs s'arrêtent

    Médecin mardi: antibio,cortisone depuis; encore un jour de traitement

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  • Dans ma lecture des "Indésirables"

    Un des poèmes des fées tirés du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare

    Acte V, deuxième scène 

    Voici l'heure où le lion affamé rugit,
    Où le loup hurle à la lune,
    Tandis que le lourd laboureur ronfle
    Épuisé de sa pénible tâche.
    Maintenant les tisons consumés brillent dans le foyer;
    La chouette, poussant son cri sinistre,
    Rappelle aux malheureux, couchés dans les douleurs,
    Le souvenir d'un drap funèbre.
    Voici le temps de la nuit,
    Où les tombeaux, tous entrouverts,
    Laissent échapper chacun son spectre,
    Qui va errer dans les sentiers des cimetières.
    Et nous, fées, qui voltigeons
    Près du char de la triple Hécate,
    Fuyant la présence du soleil,
    Et suivant l'ombre comme un songe,
    Nous gambadons maintenant. Pas une souris
    Ne troublera cette maison sacrée.
    Je suis envoyé devant, avec un balai,
    Pour balayer la poussière derrière la porte. (p.199)

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  • Bilan bio littéraire(2011)

    3 lieux de travail

    3 lieux de vie

    4 déménagements

    1 dédicace au salon du livre de Paris que je regrette d'avoir refusé de faire... par conscience professionnelle

     Plusieurs publications collectives en anthologie ou revue, plusieurs prix à des concours littéraires

    Et surtout beaucoup d'écriture et de lecture nourrie de douleurs, de paysages et de bonheurs

    Certains m'ont aidé, je les en remercie

    Les autres, j'essaie de les oublier

  • Le Crépuscule du matin

    Le Crépuscule du matin

    La diane chantait dans les cours des casernes,
    Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

    C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
    Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents;
    Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
    La lampe sur le jour fait une tache rouge;
    Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
    Imite les combats de la lampe et du jour.
    Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
    L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
    Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.

    Les maisons çà et là commençaient à fumer.
    Les femmes de plaisir, la paupière livide,
    Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide;
    Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
    Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
    C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
    S'aggravent les douleurs des femmes en gésine;
    Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
    Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux
    Une mer de brouillards baignait les édifices,
    Et les agonisants dans le fond des hospices
    Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
    Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.

    L'aurore grelottante en robe rose et verte
    S'avançait lentement sur la Seine déserte,
    Et le sombre Paris, en se frottant les yeux
    Empoignait ses outils, vieillard laborieux.

    Charles Baudelaire

     

  • Semaine de sport

    Lundi: marche , programme de mon coach à la salle de gym , elliptique et vélo

    mardi: gym et étirements à la maison

    mercredi: marche et 1km 5 à la piscine en  dos 3 positions

    Jeudi: marche, programme de mon coach et autres machines de muscu

    aujourd'hui:1km700 , étirements et gym le soir à la maison

    ce week-end: abdos et étirements avec mes haltères, mon ballon , ma barre et mon tapis maison

    malgré cette semaine de sport , de vacances et donc de détente, ponctuée de douleurs sourdes,

    des douleurs violentes sont revenues cet après-midi pendant les courses

  • Jean-Baptiste Grange, champion du monde après quatre ans de galère

    lundi 16 février 2015 - 07:36

     
       
     
       
     
              
     
     

    SKI - Le Français Jean-Baptiste Grange a mis fin avec panache à trois années de doutes et de douleurs en remportant un deuxième titre inattendu de champion du monde de slalom, dimanche soir à Beaver Creek.

     
      > Lire la suite  
  • Frida Kahlo

    Frida Kahlo -

    Bernadette Costa-Prades

    Picasso estimait qu’elle était meilleure portraitiste que lui. André Breton, fasciné par son originalité, parlait de son art comme d’« un ruban autour d’une bombe ». Plongée dans la vie artistique et politique mouvementée de la première moitié du XXe siècle, Frida Kahlo (1907-1954), célèbre peintre mexicaine, est une femme hors du commun. Elle a puisé ses sources d’inspiration en grande partie dans ses douleurs physiques, conséquences d’un terrible accident de la circulation à l’âge de dix-huit ans. Sa passion amoureuse et tumultueuse avec le peintre Diego Rivera retrace l’histoire fascinante d’un couple d’artistes d’exception. Engagée auprès des Indiens et des plus démunis de son pays, aimant les hommes comme les femmes, maîtresse de Léon Trotski et du photographe Nicolas Murray, Frida Kahlo était drôle, généreuse, intelligente, libre, emportée… et un brin manipulatrice. Elle a bâti une oeuvre artistique unique.

    http://www.editionslibretto.fr/frida-kahlo-bernadette-costa-prades-9782369140269

  • Mostra : les Anglais Gilliam et Frears sauvent Venise

    Mots clés : Mostra de Venise, Venise, Terry Gilliam

    Tranchant, Marie-Noëlle
    02/09/2013 | Mise à jour : 19:49


    À la Mostra, les réalisateurs Stephen Frears et Terry Gilliam réveillent la compétition avec deux films toniques.

     

    Tueur nécrophile, femmes battues, entêtement meurtrier... Après les sombres débuts de la 70e édition où les films, décevants, ont traîné en longueur leurs douleurs, ils sont arrivés, provoquant un ce...

    Lire la suite

  • Retour d'un voyage il y a peu

    de 6 jours de Saint-Etienne(Loire, 42, Rhône-Alpes où nous habitons pour la 2e fois , à 60 kms environ au sud de Lyon, à 10h après que l'infirmier m'ait permis de partir) et Lavelanet (Ariège, 09, Midi-Pyrénées, où nous avons avons vécu il y a 10 ans environ pendant 3 ans et où j'ai retrouvé ma 3e grand-mère à une centaine de kms de l'Espagne) en passant par la Lozère(3e séjour, halte de 2 jours), l'Aveyron, le Tarn, l'Ariège, la Haute-Garonne, le Cantal et la Haute-Loire

    Photos quand il y aura du temps entre les vacances de mon cher retraité actif(dont je veux profiter), la visite de l'infirmier vendredi pour m'enlever les fils, les douleurs aux deux mains, les grasse mat, les siestes, les lectures en retard, les rangements, les projets de livre, les films au ciné art et essai, les courses, les balades dans le coin, les réflexions sur l'avenir, le soleil, les apéro, 19 mois sans fumer , la piscine que je pourrais bientôt reprendre, les abdos, etc.

  • Des poèmes dans Arpa

    NAVIGATEUR SOLITAIRE

    À présent, chaque mille que je naviguerai vers l’ouest
    m’éloignera de tout. Pas le moindre signe
    de vie : ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
    ni cafard zigzaguant sur la couverture.
    Seulement l’eau et le ciel, l’horizon détruit,
    la mer, qui chante toujours comme moi la même chanson.
    Ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
    ni cette étrange conversation sur la sentine
    que perçoit l’oreille aux heures de calme.
    Seulement l’eau et le ciel, le roulis du temps.
    La nuit, l’étoile Achernar apparaît sur la proue ;
    entre les haubans, Aldébaran ; à tribord,
    un peu plus haut que l’horizon,
    le Bélier. Alors j’amène, je dors. Et le néant,
    avec délicatesse, vient manger dans ma main.

    Horacio Castillo (Arpa 99)

     

    Elle chantait. Et c’était comme
    la roche doit se réjouir
    d’être pour l’eau ruisselante un passage
    ou comme le cageot dans l’herbe
    défend son coin
    de lumière quand vient le soir
    et l’écorce du sapin n’est plus
    qu’une rose halte.

    Tant, disait-elle, que cette joie
    reconnaîtra son lieu en ma voix.

    Judith Chavanne (Arpa 98)

     

     

    CE QUE SEPTEMBRE DÉCLENCHE

    Quand à la fin,
    la peau trop gonflée,
    d'un coup
    le grain de l'été se déchire,
    c'est le monde qui fait eau
    et chacun par la déchirure
    qui cherche à s'enfuir.

    Toi non. Tu es toujours là
    à aller le long de ton fleuve
    goûtant une à une
    les gouttes détachées
    de sa trop longue et brûlante
    journée.

    Jean-Marc Sourdillon (Arpa 97)

     

    LE MYSTÈRE DE LA BEAUTÉ

    L’absolu s’est manifesté dans un verre
    d’eau, quand le soleil est apparu derrière un nuage
    et lui a donné un éclat inattendu dans le plus
    gris des matins. Parfois, pense l’agnostique,
    ce qui est invraisemblable naît d’une simple explication
    logique comme si le hasard n’existait pas. Ce qu’il
    fait, cependant, c’est se mettre à la place de l’homme
    qui n’accepte pas que la beauté puisse naître de rien,
    quand il découvre qu’il est à la frontière entre ce
    qu’on sait et ce qu’on n’a pas même besoin de
    comprendre. C’est pour ça que, en buvant l’eau, j’ai senti
    l’éclat du matin me remplir l’âme, comme
    si l’eau était plus qu’un liquide incolore
    et inodore. Cependant, quand j’ai posé le verre vide,
    que j’ai senti le manque de la lumière qui l’avait rempli, j’ai pensé :
    comme elle est fragile cette petite beauté,
    peut-être aurait-il mieux valu que je reste avec ma soif.

    Nuno Júdice (Arpa 96)

    (traduit par l'auteur et Yves Humann)


     

    LE PROMENOIR MAGIQUE

    la promenade au fond du parc
    avait lieu les soirs de grand vent

    c’était la guerre et le printemps
    ne devait jamais revenir

    cependant contre toute attente
    nous étions heureux dans l’exil

    et de ce bonheur déchirant
    nous goûtions le sel dans nos larmes

    Jean-Claude Pirotte (Arpa 95)


    APRÈS L’ÉPIPHANIE

    Les lumières des crèches
    s’éteignent dans la ville.
    Il ne reste que les miettes
    clignotantes de l’étoile
    tombée en mer et sur la terre :
    le fanal d’un pêcheur,
    minuscule entre deux vagues,
    les phares dédoublés
    sur l’asphalte humide
    – et toi qui t’allumes
    avec d’autres ici-bas
    dans l’aube assombrie
    où les nuages seuls
    ont remplacé la nuit
    pour indiquer l’enfant
    à ceux qui le cherchent


    LA TOURTERELLE

    à Jean-Marc

    Le soleil de mars peine à réchauffer
    le cœur de chaque chose.
    La tourterelle seule en haut du noyer
    reflète sa tendresse
    comme si elle avait la lune dans la gorge.
    Elle répond à notre place,
    telle une sœur aînée,
    en attendant le frisson de la pierre,
    celui de la feuille à l’intérieur de l’arbre
    et celui de l’homme, encore plus secret,
    avec une tache de sang dans la voix :
    c’est le consentement amoureux aux douleurs
    de toute naissance,
    au martyre dans les pays lointains,
    aux sacrifices de la ménagère
    qui l’écoute longuement
    derrière sa vitre embuée à midi.

    Jean-Pierre Lemaire (Arpa 94)

     

    PRIÈRE

    Mon Dieu ! si plus tard un jour je suis faible,
    Si, perdant ma solitude aimée,
    Je cède à mon désir de gloire
    Et que de moi se détache ce qu’on appelle un livre, –
    Mon Dieu ! que ce ne soit pas un livre de vacances, un livre de plage :
    Un livre que des gens riches prennent pour passer le temps
    Ou être au courant,
    Mais qu’un jeune homme le soir en sa chambre solitaire
    Le lise avec toute son âme,
    Qu’ayant souffert tout le jour des gens trop bêtes
    et de la vie trop rude,
    Blessé dans sa chair et dans son cœur, –
    Il me prenne, moi,
    Comme la coquille où l’on entend la mer,
    Pour le mener en la nuit heureuse
    Où vous l’attendez.
    Mon Dieu ! que ce jeune homme m’aime,
    Qu’il ait le désir de me serrer les mains,
    Qu’il m’appelle son ami, –
    Qu’en lui il y ait joie !

    Guillevic (Arpa 83)

    (Strasbourg, 10/1/29)
    http://www.arpa-poesie.fr/Pagepoeme.html

  • Le coeur se serre

    Le cœur se serre

    Comme un poids sur la poitrine

     

    Etouffement

    Palpitation

     

    Les jambes qui lâchent

    Les genoux qui se dérobent

     

    Partir, revenir

    Se poser, reposer

     

    Le corps qui trahit

    L’âme en pluie

     

    Etouffement

    Palpitation

     

    Douleurs qui irradient

    Mal tapi

     

    Partir, revenir

    Se poser, reposer

     

    2 mars 2011

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog

    100_0094.JPGPhotos perso de Montbrison  du 7 novembre 2010

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  • Le vent m'emportera

    Le vent m’emportera loin des douleurs de la terre

    Le vent m’emportera sur les mers du monde

    Le vent attisera le feu qui brûle mon âme

    Le vent emportera mes cendres vers mes disparus

     

    Le vent dispersera les feuilles de mes manuscrits

    Le vent couvrira le bruit de nos caresses

    Le vent t’enverra des baisers où que tu sois

    Le vent portera ma voix pour te crier ma joie

     

    Le vent du nord m’emportera vers mes origines

    Champenoises, enfin légères comme des bulles

    Ou de la mousse de pression des rues de Lille.

    Le vent du nord rafraîchira mes passions ardentes.

     

    Le vent du sud soufflera sur les remparts de Carcassonne

    Et emportera un morceau de moi vers les mines stéphanoises.

    Le vent du sud réchauffera l’air de la Haute-Loire

    Lui donnant des traits de Casa la Blanche.

     

    Le vent fera frémir Rhône, Saône et trembler Fourvière.

    Le vent m’emportera t-il loin de la Drôme ?

    Le vent m’emportera, moi et mes rêves.

    Etouffera t-il ma rage et mes colères ?

     

    22 AVRIL 2010

     

     

    http://www.lyricsdownload.com/noir-desir-le-vent-l-emportera-lyrics.html de Noir désir (paroles)

    Pour l'atelier réel de St-Vallier sur le thème du vent

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog.

  • Château d'Ampuis

    chateau_dampuis.jpg

    Photo:

    http://www.choisir-un-vin.com/domaine-guigal--1483.html

    Ampuis semble devoir son nom au latin "emporium", emprunté au grec et désignant un marché ou une place de commerce.

    En effet, un comptoir commercial aurait été installé à cet endroit, bien avant l'arrivée des Romains. Depuis l'époque romaine, on cultive la vigne qui monte à l'assaut des coteaux escarpés. Il est possible également que le mot vigne, du grec "ampelos " soit aussi à l'origine du nom de la commune.

    Il y a deux mille ans déjà, des auteurs latins tels que Pline célébraient ce vin connu sous le nom de "vin viennois".

    Aujourd'hui, près de 200 hectares de vigne s'enracinent sur des terrasses "chayets" soutenues par des "cheys".

    Par-ci par-là, de grands murs de soutènement signalent les noms en lettres géantes de négociants-éleveurs du vignoble.

    L'appellation Côte Rôtie se regroupe sur deux terres séparées par un ruisseau et dénommées la "Côte Blonde" et la "Côte Brune".

    Il y résonne la légende du seigneur de Maugiron, seigneur d'Ampuis, qui aurait partagé le domaine entre ses deux filles, l'une blonde et l'autre brune, baptisant ainsi ces deux célèbres appellations.

    C'est à l'époque du seigneur de Maugiron que le château d'Ampuis a été le lieu d'une "première gastronomique".

    En effet, c'est un beau jour de 1553 que furent servis à des convives de marque, de curieux et énormes volatiles : les premiers dindons jamais servis en France.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ampuis

    J'ai découvert ce château du train qui me mène 4 jours par semaine de Saint-Vallier à Lyon (aller et retour).

    Après l'avoir bien localisé, nous avons pu le voir de près en voiture le 16 avril 2010

    Peu de photos(ni d'écriture) à cause des douleurs... qui me prennent la tête.

    ampuis 23 mai 2010 020.jpgPhoto perso d'hier

  • Les peintures de Frida Kahlo à Bruxelles

    25/01/2010

     

    Femme libre, peintre, torturée par des douleurs physiques et sentimentales, Frida Kahlo a laissé une oeuvre à son image. Le Palais des Arts de Bruxelles rend hommage à la peintre mexicaine, avec une exposition jusqu'au 18 avril 2010 baptisée "Frida Kahlo y su mundo".
    Enfant puis adolescente, Frida Kahlo, née en 1907 au Mexique, se destinait à une vie émancipée, et à une carrière de médecin. Le second destin fut enterré à l'âge de 17 ans, lorsqu'elle fut grièvement blessée dans un accident d'autobus. Son corps était en morceau, elle resta hospitalisée et alitée pendant des mois. C'est alors que Frida commença à peindre. On suspendit un miroir au dessus d'elle dans son lit à Baldaquin. Elle put alors prendre sa propre silhouette pour modèle. C'est ainsi que naquît une oeuvre particulière : peu prolifique, 143 peintures, et composée aux deux-tiers d'autoportraits, qui montraient crûment et simplement ses états d'âme et ses souffrances physiques. La vie de Frida Kahlo, décédée en 1954, rongée par la maladie, fut aussi marquée par son amour tumultueux avec Diego Rivera, peintre lui aussi. Signalons à ce sujet une biographie écrite par J. M. Le Clézio, publiée en 1995, "Diego et Frida". Frida vécut aussi son émancipation par son engagement politique. Elle se dirigea très rapidement vers le Parti Communiste. Lorsqu'elle hébergea Léon Trotski des années plus tard alors qu'il était en exil, elle eut une relation avec lui.

    http://culturebox.france3.fr/all/19012/les-peintures-de-frida-kahlo-a-bruxelles
    http://www.wikio.fr/article/peintures-frida-kahlo-bruxelles-culturebox-164487281

     

  • Merci à Enriqueta

    qui en décembre 2008-sachant que je cherchais du travail- m'a envoyé une liste d'adresses d'écoles privées dans ma région pour que  j'y postule...

    Je lui avoue ici que - ne croyant plus trop trouver un travail(qui me plaise)-calligraphie enriqueta.JPG  j'ai attendu septembre 2009 pour postuler auprès des établissements.

    Beaucoup de réponses sympa mais négatives et une qui évoquait une possibilité de remplacement dans les mois à venir.

    Je n'y pensais plus trop , m'inscrivit à des concours des bibliothèques(que je passe en ce moment) et m'essayait à un travail alimentaire (ce que j'ai fait par le passé)... en vain.

    Cafard... car je voulais travailler pour ...notamment financer mon rêve d'écriture.

    Jusqu'à ce que-au retour de mon infiltration intra-discale un vendredi pour douleurs datant de plusieurs mois(sans effet d'ailleurs)- je reçoive un mail m'indiquant que le directeur adjoint de l'établssemment dont j'ai parlé plus haut souhaitait me rencontrer.

    Le lundi, j'accompagnais mon mari pour sa visite pré-opération d'une hernie à l'aine.

    Et le mardi, je passais sur le gril... avec succès.

    C'était avant les vacances de NOEL(pendant lesquelles mon mari devait se faire opérer) et j'ai speedé pour faire toutes les démarches avant la rentrée car même si je devais démarrer officiellement le 15 janvier, il y avait de fortes chances que ma collègue parte en congés avant.

    En effet, au moment du réveillon de nouvelle année, j'ai su que je démarrerais  le 6 à charge pour moi de faire les dernières démarches le 5.

    Depuis le 6 janvier, je suis MA 2, remplaçante de professeur-documentaliste jusqu'au 6 mai 2010.

    De plus, j'aime ce travail.

    Alors double MERCI  à Enriqueta dont vous pouvez admirer dans cette note 2 calligraphies.

    Et allez voir son blog:

    http://enriqueta.over-blog.com/

    Passion-na-ve-2les mots offerts.jpg

  • Des nouvelles

    Une semaine (très chargée pour nous deux) après mon infiltration intradiscale, mes douleurs au dos n'ont pas faibli.

    Mon généraliste me dit de patienter encore un peu... avant d'envisager une solution plus radicale.

    J'espère que ma rhino(fatigue et chute de température de 10 degrés en un jour) ne tournera pas en bronchite et que je serais en pleine forme pour accompagner mon mari à la clinique mardi.

  • À Londres, l'âge d'or espagnol frappe les esprits

    Attention âmes sensibles s'abstenir ! Par son réalisme illusionniste, le baroque espagnol - l'andalou particulièrement - est d'une force qui épate toujours, jusqu'au plus blasé des aficionados de la 3D numérique sur écran géant. Il a été développé par des gens de grande foi persuadés que pour véhiculer le message divin, le meilleur moyen était de frapper les esprits de la façon la plus spectaculaire possible.

    À Séville, Cordoue ou Grenade, nous sommes à la frontière des terres d'un islam qui prohibe la représentation anthropomorphe dans l'art religieux. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, leurs églises résolument contre-réformistes choisissent d'en prendre l'exact contre-pied.

    Dépasser le réalisme

    Les artistes qui décorent la cathédrale de Tolède ou qui célèbrent la récente canonisation d'Ignace de Loyola vont alors faire saigner les christs à gros bouillon, flageller les dos en sueur des pénitents, exhiber les stigmates de saint François ou la tête fraîchement tranchée de saint Jean le Baptiste pour que les foules s'agenouillent toujours plus nombreuses au pied de la Croix. Ouailles, brebis égarées, voire mahométans troublés.

    À la National Gallery de Londres, l'exposition «Le Sacré rendu réel» rappelle toute l'ingéniosité - mais aussi le génie - de cette esthétique. Dans les sculptures du fils de Dieu supplicié, crucifié ou gisant, on peine à réaliser que les yeux et des larmes sont de verre, et les dents en ivoire. Dans ce corps mort gisant sur son suaire de Gregorio Fernández (prêt du Prado), le sang coagulé n'est autre que la sève séchée du bois. On l'a fait suinter avant de la peindre en rouge. Quant aux ongles des mains, ils sont en corne de taureau.

    Mais le plus intéressant de cette exposition est qu'elle met pour la première fois en regard seize peintures célèbres d'Andalousie avec autant de sculptures, mal connues à l'étranger, de cet âge d'or espagnol. Diego ­Velázquez et Francisco de Zurbarán (sa Crucifixion de 1627 est un prêt remarquable de l'Art Institute de Chicago) sont ainsi présentés avec beaucoup de sens aux côtés de remarquables pièces richement polychromées, certaines toujours consacrées et vénérées dans les monastères, les églises et lors des Fêtes-Dieu de la péninsule. Ainsi, le saint François d'Assise en méditation, que Pedro de Mena réalisa en 1663, n'avait jamais quitté la sacristie de la cathédrale de Tolède.

    «Une sculpture n'était considérée comme telle qu'une fois peinte, note ­Xavier Bray, commissaire de l'exposition. Et ce furent ceux qui devinrent les peintres les plus célèbres de leur temps qui s'en chargeaient.» Principaux mécènes, les chartreux (robe de bure blanche) et franciscains (robe de bure brune) faisaient vivre les nombreux ateliers dans lesquels ils s'épanouissaient. Ainsi est-ce probablement au jeune Velázquez qu'on doit la splendide robe d'or et d'azur de l'Immaculée Conception, une Vierge venue de ­Séville et attribuée à Juan Martinez ­Montañés.

    Autre sculpteur, Francisco Pacheco enseigna au futur peintre des Ménines, devenu plus tard son beau-fils, ainsi qu'à toute une génération d'artistes. Ces plasticiens dont les noms ne sont guère passés à la postérité léguèrent à ces peintres devenus des gloires de l'histoire de l'art occidental le sens de l'expression faciale ou gestuelle maximale. De fait, miséricorde, compassion, extrême sensibilité aux douleurs d'ici-bas se lisent d'abord dans les œuvres peintes. Bien après discerne-t-on le désir d'égaler ou de dépasser le réalisme dérangeant des figures de bois creux, de tissu, de plâtre ou de papier mâché.

    Jusqu'au 24 janvier. Catalogue National Gallery Company, 208 p., 19.99 £. www.nationalgallery.org.uk

     

     

    Immaculée

    Conception, 1620

    de Juan Martinez ­Montañés

    (ci-dessus) . Crucifixion, 1627,

    de Francisco

    de Zurbarán

    (ci-contre).

    The Art Institute of Chicago. Robert A. Waller Memorial

    Fund (1954.15)/National Gallery


    SELECTION FIGARO


    » Achetez « Vélasquez et l’art du portrait baroque » de la Collection Les Grands Maîtres de L’Art.

       http://www.lefigaro.fr/culture/2009/12/10/03004-20091210ARTFIG00819--londres-l-age-d-or-espagnol-frappe-les-esprits-.php