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Un choix de photo qui s’est imposé de lui-même, suite à une discussion ce matin … Ce café a déjà des résonances en moi. J’espère qu’il en aura aussi pour vous. Merci Fred Hedin pour la photo !
C’est un une femme désabusée qui s’est assise, ce matin-là, A cette table un peu en retrait du comptoir du Café Brune. Elle aimait ce café tenu par un sosie de Lio dont « Les brunes Comptent pas pour des prunes » avait inspiré pour le café ce nom là.
La femme désabusée était blonde et se prénommait d’ailleurs Blondie En hommage à la chanteuse du groupe qui portait aussi ce nom Comme ce groupe, elle avait eu son quart d’heure de renom. La sonnerie de son portable était leur tube planétaire « Call me »
Blondie et Lio ne se reconnaissait pas dans la musique de maintenant Elle connaissait des noms comme « Christine and the Queens » et « BBBrunes » Mais elles étaient restées coincées dans les quatre-vingt, le temps De leur adolescence, une époque sans sida, insouciante et prospère
Lio reçut un appel d’un fantôme des années soixante, Lucky Blondo Elle informa Blondie que leur ami, sosie du chanteur éponyme était mourant « Rien qu’une larme » passait dans le juke box scintillant Et rien ne convenait mieux à son agonie que sa chanson mélo
Lio recommença à s’affairer derrière le comptoir Blondie se dit qu’elle devrait refaire des racines noires Elle qui pensait avoir tout vécu, tout enduré, S’apercevait ainsi qu’elle s’était trompée.
"Avoir un bon copain" (ou une bonne copine, c'est selon) est le thème que nous propose cette semaine Andiamo !
En poésie ou en prose, à votre choix, votre texte doit nous parvenir d'ici dimanche 2 avril minuit à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com
D'objets mal lunés en objets mal lunés, nous vous proposons de revenir à votre :
"Chère madeleine" (thème qui nous est suggéré par Tiniak) :
Pas besoin de s'appeler Proust pour évoquer un goût particulier auquel vous êtes attaché(e)s, à moins qu'il ne s'agisse d'une Madeleine, très personnelle et, donc, majuscule...
Quoi qu'il en soit, en prose ou en vers, votre texte devra nous parvenir avant dimanche 26 mars minuit à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com
Pour ce 83ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo de brume sur un lac, au petit matin (photographié à la pourvoirie du Lac Saint-Jean, au Canada) et de nous raconter une histoire qui se déroulerait dans ce cadre, ou bien d'évoquer un mystère, ou encore de nous raconter nous ce que vous vouliez...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
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