© jacqueline HUYGHE

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

Un banc pour reposer

Son âme et ses pieds

Son coeur épuisé

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

Un banc pour admirer

L'infini salé

Et la ronde des marées

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

Un banc pour sentir

L'air iodé

Sur son corps fatigué

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

Un banc pour penser

Aux rêves brisés

Sur les rochers

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

Un banc pour rêver

A un futur idéalisé.

Pouvoir espérer

Un banc entre terre et mer

Entre mer et ciel

Entre ciel et air

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Mettez-vous tous aux abris

Voilà qu’arrive Pulchérie !

Sauvez-vous les aigris

Ou vous serez attendris

Par la gentille Pulchérie.

Elle chante comme un canari

Et nous appelle tous « Chéri .»

Quand elle marche, c’est un colibri

Qui vole parmi les champs fleuris.

Le 22 février 2010

Pour le prénom du mercredi chez Bigornette:

http://le.bigorneau.over-blog.fr/pages/Le_prenom_du_mercredi-1636812.html

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Il faut être invité pour y aller
Manger des mets insipides
Dans des portions comptées
Pas d'apéro, ni vin, ni bière

Chez eux, les livres sont partout
Mais il fait froid à l'intérieur
Et dans les sentiments avec vous
Un accueil qui fait peur

Chez eux, on ne téléphone pas
Pour prendre des nouvelles
Quelques mois de silence n'affolent pas
Et l'on ne s'inquiète pas de votre absence

20/05/2008

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Un autre chez eux a été publié il y a quelques jours.

Ma jolie maman

C’est bien plus doux

Que belle-mère

Qui sonne comme une menace

Pas de ça entre nous

Beaucoup de méfiance

De votre part au début, c’est normal

De mon côté la défiance

D’un jeune animal

Que vous avez apprivoisé

Avec votre intérêt pour moi

Et qui a fini par vous aimer

Comme une deuxième maman

Nous avions la meilleure raison

D’oublier nos différences

Notre amour pour votre fiston

Qui a scellé notre alliance

La réciprocité d’un lien filial

Qui me manque cruellement

Mais rien de plus normal

Dans le cœur d’une  jolie maman.

Le 19 juillet 2006

Expression libre en vers ou en prose, inspirez-vous de cette photo...
 Une contrainte : insérez dans votre écrit à l'endroit que vous souhaitez :
 "C'était un soir, je regardais la Loire...."

Envoyez vos écrits par mail :
parcheminbigorphea@gmail.com

http://parcheminbigorphea-gmail.com.over-blog.com/pages/Sixieme_defi_du_16_juin_au_30_juin-557474.html

Paysage poétique


 
"C'était un soir, je regardais la Loire...."
Et oubliant mes déboires
Je me mis à voir
Dans ses eaux calmes
Le reflet de mes rêves
Et dans les nuages
Au-dessus de ma tête
Les rimes de mon âme
Alors me vint une certitude:
Je devais être poète.

http://parcheminbigorphea-gmail.com.over-blog.com/article-20767338.html

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Quand j’étais petite

Je croyais que

Le ciel n’était que bleu

Et je ne dessinais que

Des cieux

Azur et heureux

Un petit paysage

Ensuite

Voilé de brumes

De larmes

Et tâché du rouge

Des blessures de l’âme

Le   23 JUIN 2008

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Tous ces lieux où j'ai vécus,

Que j'ai aimés,respirés,sentis

Ces paysages que j'ai admirés.

Tous ces lieux où j'ai vécus;

Même ceux que j'ai détesté et fui

Continuent aujourd'hui à me hanter.

Tous ces lieux que j'ai lus

Ou vus dans des tableaux inouïs

Peuplent mes rêves enchantés.

Les plaines de Champagne

Et du Nord; les petites

Montagnes de l'Ariège.

Celles de la Haute-Loire

Et de la Loire

Les côteaux de la Drôme.

Ceux d'un pays autre:

Ses villes impériales

Casablanca l'extrême.

Tous ces lieux, ces paysages;

Jamais je ne les oublie,

Et pourtant je les ai quittés.

Le 9/06/2008

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Difficile de nommer le sentiment pour
Un petit-fils par alliance, difficile de
Ne pas penser à ton père qui te manqueras
 
 
Le 26 juillet 2006

BON ANNIVERSAIRE DUNCAN

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Petit bout de femme

Mais ô combien solide.

Plus que tout mère

Avant d’être femme.

S’il est difficile d’admettre

Ton douloureux itinéraire,

On peut le comprendre

Et admirer ta force.

Comme c’est dur pour ton père

Que trop souvent tu omettes

D’être sa grande fille

Et de l’aimer comme il le mérite.

Tu es pour moi un mystère

Concentré de mère et de midinette

Mais pour toi, je suis présente

Quoiqu’il advienne.

Le 10 octobre 2006.

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COMS OUVERTS

ABONNEZ-VOUS AU FIL DE DISCUSSION

Les murs ont des oreilles

Depuis le 17 e siècle.

Avant c’étaient  des parois

Puis des murailles à oreilles.

Aujourd’hui les oreilles

Ont des murs de veille

Technologique sans pareil

Pour diffuser des merveilles

Ou des idioties en sommeil.

Les murs ont des oreilles

Oreilles bien ou malveillantes ?

Malveillantes  et malintentionnées

Malintentionnées et perverses

Perverses oreilles débouchées.

Oreilles bienveillantes

Prêtes à vous aider.

Oreilles éveillées

Prêtes à vous entendre.

Les oreilles ont des murs

Se plaint toujours Arthur

Qui ne voit jamais l’azur

Et préfère le clair-obscur.

Les oreilles ont des murs.

2 décembre 2009

Texte écrit pour mon atelier réel d'écriture sur le thème "Les murs ont des oreilles"; je n'avais pas pu y aller car mon mari rentrait en clinique.

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Cyrille est un bien joli prénom mais trouver un mot avec un
Y est bien difficile mais ce qui l’est beaucoup moins c’est de
 
 
Le 26 juillet 2006

Bon fête,Cyrille

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Quand il ne reste plus que....
L'ennui lourd de la famille
Des quart d'heure de l'horloge

Quand il ne reste plus que....
Le temps à tuer coûte
Que coûte,on s'occupe

On s'ennuie ensemble
Alors que choisir sa solitude
C'est créer ses rêves

La tête souffre de mots inutiles
Et soupire après le silence
D'une rivière dansante

Respect, politesse oblige
Obligations et devoirs négligent
La liberté intime de l'âme.

1 er mai 2008

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Légère dans tes bras
Comme un souffle de soleil
Lentement je m'éveille
Et je te couvre
De ma chaleur

Mai 2008

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Parle-moi

Dis-moi

Ce qui va

Et ce qui ne va pas

Exprime toi

Tes peines et tes joies

Ne me laisse pas

Seule avec mes mots à moi

Mes peines et mes joies

Que je crie vers toi

Parle-moi

12 mai 2008 

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Chez eux, on regarde beaucoup TF1
La table est toujours ouverte
Et on mange plus qu'à sa faim
Souvent un apéro, du vin ou de la bière

Chez eux, les livres sont cachés
Et lire est une occupation d'oisifs
On écoute peu de musique la journée
Et il y a beaucoup de poncifs

Dans la conversation qui se traîne
Entre repas toujours à préparer
Détails du quotidien monotone
Mais pas de bibliothèques ou de musées.

20/05/2008

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L'ennui du dimanche en famille
Est sacré et incontournable
On y prend des nouvelles

Des absents qui ont échappé
A cette corvée
Et qu'on enscence sans discontinuer

Les présents à ce rite immuable
Comptent les heures et les minutes
Qui les séparent du retour à l'intime

Loin de ce rassemblement grégaire
Où l'on s'ennuie ensemble
Pour fuire la solitude honteuse.

(30/04/2008)

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Percussion dans mes oreilles
Boum-boum dans la tête
La migraine en embuscade
Le dos en marmelade
Des musiques martiales
De la variété populaire
On tape du pied, on chante
On applaudit, on se lève
Remué dans ses tripes
Par les percussions infernales
De la garde républicaine
Qui réveille
Une fibre patriotique

13 mai 2008

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Colère d’attente
Rage d’impuissance
De se sentir prisonnière
D’une vie qui n’est pas la sienne
Que faire ?
Partir, patienter ?
Tout détruire ?
Mais que reste-il encore
Questions sans réponse
Colère d’attente
Rage d’impuissance

13 mai 2008

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