Nager énergiquement
Lutter contre le courant
Puis se dire finalement
Que ce serait plaisant

12 juin 2006.

Ce poème(complet) est désormais dans mon recueil "Paysages" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.

Encre abstraite de Jacques Deneux à voir ici:

http://www.flickr.com/photos/61895332@N00/547333969

et chez Ninon dont j'étais chargé par Enriqueta:

http://enriqueta.over-blog.com/article-le-jeu-des-presentations-39818174-comments.html#c

de présenter le blog:

http://a-l-encre-de-mes-mots.over-blog.com/

A l’encre de ses mots

A l’encre de ses mots

J’ai vu du très  beau

Abstrait à narguer les sots.

Chez Ninon, j’ai lu des mots

Qui m’emmènent haut ;

Des traits sans maux.

Des jeux et des photos.

A l’encre de ses mots,

Je retournerai au galop.

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

Sidoine aimait Antoine
Mais Antoine, celui-là
Ne le savait pas
Et devenait pivoine
A chaque fois qu’il croisait Sidoine

Les histoires d'A
Les histoires d'amour
Les histoires d'amour finissent mal
Les histoires d'amour finissent mal en général

Antoine aimait le chanoine
Mais le chanoine  lui rendait si mal
Qu'à la fin ça le laissait bancale
Antoine toute sa vie attendit
Que le chanoine lui sourit

Sidoine perdit tout son patrimoine
A cause du pèlerinage d’Antoine
Le chanoine est mort en faisant une fugue
Il allait retrouver le moine
Sidoine et le moine se disputaient
Toujours autour de la macédoine

Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général

  Pour le prénom du mercredi, pour la Récréa Bigornette

http://le.bigorneau.over-blog.fr/article-sidoine-39885763.html

Je suis partie de la chanson de Rita Mitsouko, "Les histoires d'A"

que vous pouvez lire ici:

http://paroles.abazada.com/chanson,les-histoires-da,15687.htm

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

Tu es parti et je me sens seule
Soudain, incroyablement seule
Si seule que les larmes coulent
Sans cesse sur mon cœur

Elles coulent sur ma bouche
Qui ne connaît que ton corps
Elles coulent et je ne peux
Retenir ces quelques mots de toi

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

COMS OUVERTS

ABONNEZ-VOUS AU FIL DE DISCUSSION

Un homme sous le soleil brûlant
Recherche la fraîcheur exquise
D’une bise qui ne soufflera
Pour lui qu’à la tombée du jour
Quand rien n’est plus pareil
Quand tout change et s’éveille

Mais tout se meurt maintenant
Ne souffle plus que la bise
Dure comme la lame d’un couteau sur toi
Trace sanglante gravée pour toujours
Mal qui fait peur sous la chaleur du soleil
Quand tout devient à jamais merveille

Une femme cache son visage
Marqué par les coups, blessé par une image
Recherchée pour avoir tué son rêve
A rêvé, fini mais rêve encore
Souvenir tragique d’une nuit sans étoile
Perdu dans le temps, mort dans un sourire.

Vision un peu trop sage
Vision de cette folie louée pour un voyage
Cicatrice ineffaçable où tout s’achève
Et tout recommence dans un souffle qui dort.
Espoir trop vif dans une lumière qui se voile
Voile qui se brise quand renaître signifie mourir

Etres blessés par la violence d’un orage
Se perdent et se rencontrent
Dans une mer qui se déchaîne, les oublie
Espoir fini par la souffrance qui se tait
Sans un mot d’excuse, elle s’est enfouie
Dans les flots qui l’appelaient.


Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

source des images:http://www.postershop.co.uk

http://nami7.free.fr

Prudence, mère de sûreté

Un jour  en eut assez

D’être sans cesse

Mère  Prudence.

Elle jeta sa lingerie

Rapidement aux orties

Et s’empressa de se donner

A un tout jeune premier

Qui lui récitait des vers

De Prudence, poète latin sévère

Tandis que la jeune Prudence

Buvait de la bière rance.

Elle préférait la Prudence de « Charmed »

A la « Dear Prudence » des Beatles

Que lui chantait son amant

Qui devenait trop collant.

Alors, Prudence, mère de sûreté

Un jour en eut assez

Et jeta toute sa vertu

Devant un autre inconnu.

Car Prudence savait déjà

Que le danger était là :

Se lier trop tôt

A un jeune ado.

17 novembre 2009

Pour le prénom du mercredi chez Bigornette:

http://le.bigorneau.over-blog.fr/categorie-11039504.html

Pour lire d'autres poèmes de moi, cf. mes 5 recueils en vente sur ce blog.

Vous pouvez lire ce poème dans mon recueil "Paysages" que vous pouvez acheter(avec les 4 autres recueils de poèmes, l'essai et le recueil de nouvelles) en passant par la bannière en haut de ce blog.

Une pensée pour Danièle, une lectrice fidèle et attentive; merci.

Le soleil est mon emblème
Et la lune mon idole
Je m’appelle « étoile »
Et mon cœur est à toi

Je n’ai que toi
Et mon cœur est pur
Malgré toutes les traces qui m’ont blessée.

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

Venceslas est né  un jour d’avril 1959 à Arras

Mais il a passé toute son enfance à Aubenas ;

Son meilleur ami  à l’école s’appelait Mathias.

Son père était joueur de poker mais n’était pas un as.

Il connaissait chaque soir son chemin de Damas.

Sa femme était vraiment  lasse de son mari Ladislas

Et rêvait en faisant son ménage de partir à Madras.

Hélas pour Venceslas, elle se parait de strass

Et sortait  subrepticement chaque soir par le vasistas.

Las, en buvant, elle se  ruina le pancréas.

Voilà Venceslas qui se retrouve dans une impasse.

Heureusement, il s’était fait une carapace.

Un soir de mai 1981, il partit pour l’Alsace

Où il rencontra malheureusement une bécasse.

Pour le prénom du mercredi... chez Bigornette:

http://le.bigorneau.over-blog.fr/

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog

COMS OUVERTS

ABONNEZ-VOUS AU FIL DE DISCUSSION

Je m’enferme dans la tendresse
Dans les larmes douces
La musique d’amour
Je m’attache à des flashes sucrés
Des bouts d’essai ratés
Des scénarii truqués

Je me passe des films de magie
Où tu fais sortir des hirondelles
De vieux clichés rouillés
Et l’amour m’a versé des flots
De neige rouge dans l’âme,
Rapides aperçus de la souffrance
Qui rend heureux

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

Bertille n’est pas douée pour les travaux d’aiguille

Et pour le ménage, elle se transforme en anguille.

Elle n’aime pas trop, les mantilles ni  la camomille ;

Elle préfère décidément et définitivement  tout ce qui pétille.

Petite, elle ne jouait pas à la poupée mais aux billes.

Ce n’est pas une brindille, plutôt une jolie plante, belle fille.

Elle ne babille pas, elle préfère les livres plutôt que ce qui brille.

Pour le prénom du mercredi... chez Bigornette:

http://le.bigorneau.over-blog.fr/

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

Rien qu’un peu d’amour

Rien qu’un moment très court

Rien qu’un peu de tendresse

Rien que quelques caresses

Je ne veux que ça

Je ne veux que toi

Ce n’est pas beaucoup

Mais c’est mon rêve le plus doux.

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

Grande par la taille et l’âge

Mais toujours petite dans mon cœur

Adulte par les expériences

Mais toujours ma petite sœur

Je t’ai entendu parler

Me demander des histoires

Je t’ai vu marcher

Pédaler et tomber, tu t’en souviens ?

Nous avons nagé et ri ensemble

Parlé beaucoup et joué

Dévoré des livres

Avons-nous pleuré ?

Nous avons pleuré depuis

De colère et de tristesse

Nous avons ri aussi

Séparément ou ensemble

Nous avons parlé calmement

Comme deux sœurs qui s’aiment

Ou discuté fiévreusement

Comme deux sœurs différentes

Tu m’as vu aimer des hommes

Je t’ai peut-être été choquée

Je t’ai vu aimer un homme

Je me suis inquiétée

Tu m’as vu  et entendu m’engager

Envers un homme pour toujours

Je comprends ta fidélité

Ta tristesse et ton amour

Et je suis avec toi, avec lui, avec vous

De tout mon cœur de grande sœur

Qui te vois si différente, un fossé entre nous

Mais à jamais, ma petite sœur.

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

Pourquoi as-tu pris mon cœur ?

Je ne le voulais pas ; pourquoi ?

J’ai fait tellement d’erreurs

Tu dis que tu m’aimes, pourquoi ?

Tu m’aimes au-delà du possible.

Puis-je le croire vraiment ?

J’aime tes yeux et ton sourire.

Je t’aime, je t’aime tellement

Ton corps m’importe peu.

Parfois tu en as assez

Que je regarde ainsi les garçons amoureux

Mais je te dis que tu es le premier

Je t’aime trop

Et je nage dans le bonheur.

Car tes sourires sont pour moi

Tous tes rires le reflet de mes pleurs.

Mais je ne peux m’empêcher

D’aimer le regard des garçons

Quand ils me disent que je suis belle.

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres à commander par les bannières sur ce blog.

Ce n’était pas un jeu macabre et dangereux

Ni un poème célèbre ou un  tableau connu

Ce n’était plus un appel au secours

Ni une façon de se faire remarquer

C’était un homme, un père, un mari

Qui souffrait beaucoup trop

Comme homme il  nous a laissé un souvenir

De  courage et de gentillesse

Comme mari, au moins trois beaux enfants

Et l’image effroyable d’un pendu

A ses enfants, il a légué à l’un , ses cheveux

A l’autre ses yeux et au dernier son sourire

Où que tu sois maintenant, sois en paix

Après ton passage tourmenté sur terre.

Le 26 juillet 2006

Pour lire d'autres textes (moins tristes), cf. mes 7 livres à commander par les bannières sur ce blog.