Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
4 PETITS VERS INEDITS SUR CE BLOG(clin d'oeil à Ambroise)
Quand survient l'amour
Avec ses plus beaux atours
Il nous fait oublier les auteurs
Et l'autour pour notre malheur
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Quand survient l'amour
Avec ses plus beaux atours
Il nous fait oublier les auteurs
Et l'autour pour notre malheur
De paysages
En passages
D'attachements
En arrachements
Il n’était pas fait pour ce monde
Il le trouvait trop immonde
Et il absorbait comme une éponge
Toutes les hypocrisies et les mensonges
Petit frère jalousé
Par une fille unique trop gâtée
Petit frère aimé
Par une grande sœur qui veut se rattraper
Petit frère a grandi
Et sa grande sœur est fière de lui
Comme homme, compagnon et journaliste aussi
Si le dialogue est parfois difficile
Tu restes mon petit frère
Que j’admire et que j’aime
BON ANNIVERSAIRE PETIT FRERE
Je n'arrive pas bouder
Je n'arrive pas à m'isoler
Dans un coin pour ruminer
Je n'arrive pas à m'éloigner
Je n'arrive qu'à tempêter
Je n'arrive qu'à m'énerver
Contre toi, t'injurier
Pour te choquer
Mais je suis trop fatiguée
Pour encore m'échiner
A nous déchirer
Et nous séparer
Je n'arrive pas à imaginer
Moi sans toi à mes côtés
Toi sans moi pour te serrer
Dans mes bras et t'aimer
Le 28 avril 2007
Mots pour maux
Maux de tête
Tête pleine de mots
Mots pour mots
D'abord publiés chez Ambroise:http://ambroise.hautetfort.com/archive/2006/11/29/mot-pour-mot.html#comments
Le soleil chasse les nuages
Comme la réalité
Chasse le rêve
20/01/2007
Oser aimer
Oser vivre
On souffre
Mais on se sent exister
22/01/2007
Tissu de mots
Qui me protège
Des maux
Qui blessent
Le 19 mars 2007.
D'abord publiés chez Ambroise.
A l'opposé le chemin
De notre âme
Nous réunit
Vers demain.
Publiés d'abord chez Ambroise:
http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/03/17/identique.html
Se sentir enfermé dans une prison invisible,
Avoir l’impression de vivre une vie
Qui n’est pas la sienne.
Se sentir écrasé par un étau
Ne pas avoir le sentiment
De nager à contre-courant
De se battre inexorablement
Contre des moulins à vent
D’être toujours le perdant ?
Le 6 novembre 2006
La protection
C’est la passion
De la vie
La protection
C’est un compagnon
Une relation
A l’unisson
Où tout se confond
Qui fait tenir bon
Les sensations
Les frissons
Les pulsions.
L’abandon
L’abdication
Sans renonciation
La libération
Au diapason
De l’union.
La protection
C’est la contemplation
De la nature
Un bourgeon
En éclosion
La protection
C’est l’admiration
De quelques-uns
Qui nous font avancer
La protection
C’est la passion
De la vie
3/04/2007
L’indifférence
Comme une chance
D’une relation sans contingence
Sans souffrance
Sans dépendance
Sans confidences
Sans discordance.
L’indifférence
Comme une violence
Douce, une offense
Silencieuse, une absence
De sentiments, l’abstinence
D’amour ou de haine, une distance
Au-delà des distances.
L’indifférence
Comme inexistence
Carence
Impuissance
A saisir la chance
D’une relation intense
Et de ses réjouissances.
L’indifférence
Comme une pénitence
Un refus de la jouissance
Cette indécence
Qu’on encense
Et qui n’est que déviance
Et déchéance
L’indifférence
Comme une défaillance
Une carence
Une conséquence
De l’enfance ?
Un manque de confiance
En soi ou une assurance ?
L’indifférence
Comme défiance
Ou insouciance
Inconscience
Indifférence
De la souffrance
De l’autre dans ce silence ?
Le 20 novembre 2006.
D'abord publié chez Ambroise.
Ivresse
Richesse
De la vie
Des mots de la vie
Ivresse
Enchanteresse
D’un plaisir
Désir,soupir
Ivresse
Vengeresse
Qui libère
Avant de soumettre
Ivresse
Traîtresse
Qui fait rire
Avant les larmes
Le 28/11/2006
Ecrire de ne pas savoir vivre.
Vivre de ne pas savoir écrire.
Ecrire pour vivre
Vivre pour écrire
Ecrire et apprendre à vivre
Vivre pour apprendre à écrire
Ecrire et vivre
Vivre et écrire
Ne pas savoir vivre sans écrire
Ni écrire sans vivre
Oublier de vivre
Ou oublier d’écrire ?
Refuser de choisir
Le 23/02/2007
Ce poème se trouve à la fin de l'interview qu'Ambroise a fait de moi sur Ecriture en vrac
http://ecritureenvrac.over-blog.com/article-6180679-6.html#anchorComment
Contagieux de ses yeux. Il n’y a plus d’épineux Problème ; ça va mieux. J’oublie les voisins hargneux Tous les boutefeux De ce monde si dangereux. Je mets de côté « Le neveu De Rameau[1] » et tout ce qu’il veut,
Moi aussi je le veux. Il fait tout ce qu’il peut Pour moi et pour le rendre heureux, Je mets en jeu Mes pouvoirs spiritueux. Depuis son premier aveu Jamais de désaveu. Quel poète fameux A dit qu’il « n’y a pas d’amour heureux » ?
[1] De Diderot.
Publié hier chez Ambroise:
http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/03/25/petit-jeu-entre-nous.html#comments
Stéphanie
Ce n’est pas n’importe qui
Elle a un blog où on lit
Beaucoup de mots jolis
Elle invite ses amis
Qu’elle défie
Dans des parties
De mots infinies
Et puis
Elle publie
Stéphanie
Et on la lit
Pour ce que tu écris
Et qui nous lie
Merci
Stéphanie
Le 5 décembre 2006.
Son univers d’artiste à
Tire d’ailes, elle nous
Ensorcèle avec ses oeuvres
L’âme artiste est un bon titre pour
Le blog d’Estelle qui nous
Emerveille et nous instruit
Ecrit hier et envoyé à Estelle sur son blog:http://amartiste.info/
Mon amie virtuelle
0 combien talentueuse
Ne se contente pas de très bien peindre
Il y a aussi ses poèmes
Qui disent sa sensibilité d’artiste
Un blog avec d’intéressants articles
Elle est curieuse de tout ce qui se passe.
Le 19 novembre 2006.
J'ai reçu hier ce joli pastel de Monette. Merci encore Monette.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, allez sur son blog:http://chezmonette.hautetfort.com/
Allez aussi lire son interview sur le blog du Livrophile:
http://www.lelivrophile.com/livroblog/index.php?2007/03/18/87-le-blog-de-la-semaine-8-chez-monette
Usine, je te déteste
Machine, tu me débectes
Gestes répétitifs, je vous abhorre
A l’usine, la femme exécute
Et le mâle dirige
Ordre malheureusement immuable
A l’usine règne les médisances
Les rivalités de pacotille
Et les cancans circulent
La convivialité n’est que façade
Les sourires hypocrites
On guette tes fautes
Pour tenir toute la journée
On pense aux bras aimés
Aux livres à dévorer
Pour supporter la réalité
On rêve au soleil qui se fait désirer
Et de mer chaude pour nager.
Usine, je te déteste
Machine, tu me débectes
On dit : deviens ce que tu es
Mais qu’est-ce que je suis ?
Je répète toujours les mêmes gestes
Comme les bêtises autrefois
Je répète toujours les mêmes gestes
Qu’est devenu mon « Moi » ?
Je suis comme un automate
Qui n’aurait plus d’âme
Plus d’espoir ni de rêves
Seulement tenir encore
Tenir en pensant aux bras aimés
A de l’eau pour nager
Au soleil pour réchauffer
A des livres à dévorer.
Coccinelle, envoles – toi !
Coccinelle, si tu t’envoles,
Ce sera bien pour moi.
Oublier le cimetière, la morgue
Les bouquets dérisoires
Ma plaque, à ma mèmère chérie
Comme seul signe de notre lien nié
Oublier la cérémonie minable
Le chapelet ridicule dans tes mains
Oublier ton visage de momie
Pour me rappeler ta vie
Nos soirées, nos sorties
Toutes les fois où nous avons ri
Oublier le jaune de ton visage
Pour me rappeler ta cuisine
Où je goûtais en cachette
Nos discussions, ton écoute
Oublier tes cheveux en bataille
Pour me rappeler ta présence
Tes mises en plis, tes perruques
Tes bigoudis, tes teintures
Oublier le cercueil, la froideur
De ta peau, me rappeler sa douceur
Ta poudre de riz, son odeur
Ton rouge à lèvres, ta chaleur
Oublier les lèvres gercées
De tes derniers baisers
Pour me rappeler ton café
Avec beaucoup de chicorée
Oublier ton corps décharné
Me rappeler comme nous avons dansé
Comment j’ai percé ton plancher
Les vieilles chansons chantées
Oublier tes délires, ta folie finale
Tes yeux fermés, ton souffle court ;
Le masque sur ton visage, tes bras attachés
Pour me souvenir de toi, vivante.
Hommage à ma grand-mère morte il y a 3 ans (jour pour jour)