juin 2013
Vers 1860, sous le Second Empire, les lignes de train s’étendent vers le sud, vers l’ouest, et bien sûr en l’Île-de-France ; la Normandie, elle, est déjà accessible jusqu’au Havre.
Pour la première fois, les parisiens aisés peuvent s’éloigner de la capitale quelques jours sans risque, sans fatigue. Ils vont découvrir la campagne, les bords de Seine et la côte normande. Le début de la civilisation des loisirs… on apprend à naviguer ou à ramer sur la Seine, à se baigner aussi (l’eau n’est pas polluée), on découvre les nouvelles stations balnéaires, Cabourg, Trouville, puis Deauville. Les peintres suivent les mêmes routes et s’installent dans le sud, en Île-de-France, en Normandie. Grace à eux nous disposons d’un témoignage formidable sur cette vie nouvelle des citadins au bord de l’eau.
Proposer au lecteur de rêver un peu, de se promener en leur compagnie dans des lieux d’un charme certain, de pratiquer avec eux les sports nouveaux, de vivre cette révolution avec l’aide de très grands peintres, voilà l’objectif de cet hors-série, réalisé en coédition avec Le nouvel Observateur.
Dans le cadre du Festival Normandie impressionniste
du 27 avril au 29 septembre 2013
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-663-Les-maitres-de-l-impressionnisme.html