Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
TOUR DE FRANCE : 14e ETAPE
La grande explication des favoris ?
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La grande explication des favoris ?
De ses propres aveux, Thomas Voeckler a passé une belle journée, mardi, sur les routes du Tour de France entre Aurillac et Carmaux. Le maillot jaune s'est même retrouvé, un peu malgré lui, à l'avant de la course dans le final. Andre Greipel, vainqueur de l'étape, a lui tenu à dédier son succès à son leader Jurgen Van den Broeck, contraint à l'abandon dimanche dernier.
Thomas Voeckler (Europcar, maillot jaune)
"C'était une belle journée, mais c'est quand même bien quand c'est fini parce qu'au niveau du stress ce n'était pas évident à gérer. Avant, pendant et même après avec toutes les sollicitations. Ça fait partie du job. J'ai passé une très belle journée avec tous ces encouragements. J'ai été un peu surpris de me retrouver à l'avant dans le final car je voulais surtout rester attentif. J'ai juste couru à ma façon. J'ai vu que Philippe Gilbert allait sans doute passer à l'offensive. J'ai suivi et on a creusé un peu l'écart donc on a tenté le coup. J'ai quand même senti que j'avais encore le rallye de l'autre jour dans les jambes. Ça allait mais je vous mentirais si je vous disais que j'avais la forme de ma vie. Jeudi ce sera très, très difficile pour moi de garder ce maillot jaune."
Jeannie Longo a remporté jeudi à 52 ans le contre-la-montre dames des Championnats de France de cyclisme, son 58e titre national toutes épreuves confondues, au terme d'un circuit de 19 kilomètres autour de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).
Jeannie Longo a remporté jeudi à 52 ans le contre-la-montre dames des Championnats de France de cyclisme, son 58e titre national toutes épreuves confondues, au terme d'un circuit de 19 kilomètres autour de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).
Jeannie Longo a remporté jeudi à 52 ans le contre-la-montre dames des Championnats de France de cyclisme, son 58e titre national toutes épreuves confondues, au terme d'un circuit de 19 kilomètres autour de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).
Le groupe France Télévisions est connu pour ses nombreuses adaptations de la littérature des dix-neuvième et vingtième siècles. Après Musset ou encore Baudelaire, la chaîne s'attaque maintenant à Stendhal et son roman La chartreuse de Parme. Et pour l'adaptation de ce classique, qui sera diffusée sur France 3, la chaîne a choisi un casting plus qu'exceptionnel.
Le téléfilm est en ce moment en tournage à Parme et à Bologne jusqu'au 16 juillet. Hippolyte Girardot, actuellement à Cannes pour soutenir le film polémique La Conquête dans lequel il interprète Claude Guéant, incarnera le rôle du compte Mosca. François Berléand, lui aussi à Cannes pour présenter Un jour mon père viendra, interprétera le prince de Parme. Quant à la duchesse de Sanseverina, elle sera incarnée par l'excellente Marie-Josée Croze, qui était il y a quelques jours à Athènes pour défendre le très bon Un balcon sur la mer avec Jean Dujardin.
Cette adaptation co-produite par la France et l'Italie n'a pour le moment pas de date de diffusion, mais au vu du casting comprenant l'excellent François Berléand, papa de jumelles de deux ans (Adèle et Lucie) avec sa compagne Alexia Stresi, on a hâte de le découvrir !
Le groupe France Télévisions est connu pour ses nombreuses adaptations de la littérature des dix-neuvième et vingtième siècles. Après Musset ou encore Baudelaire, la chaîne s'attaque maintenant à Stendhal et son roman La chartreuse de Parme. Et pour l'adaptation de ce classique, qui sera diffusée sur France 3, la chaîne a choisi un casting plus qu'exceptionnel.
Le téléfilm est en ce moment en tournage à Parme et à Bologne jusqu'au 16 juillet. Hippolyte Girardot, actuellement à Cannes pour soutenir le film polémique La Conquête dans lequel il interprète Claude Guéant, incarnera le rôle du compte Mosca. François Berléand, lui aussi à Cannes pour présenter Un jour mon père viendra, interprétera le prince de Parme. Quant à la duchesse de Sanseverina, elle sera incarnée par l'excellente Marie-Josée Croze, qui était il y a quelques jours à Athènes pour défendre le très bon Un balcon sur la mer avec Jean Dujardin.
Cette adaptation co-produite par la France et l'Italie n'a pour le moment pas de date de diffusion, mais au vu du casting comprenant l'excellent François Berléand, papa de jumelles de deux ans (Adèle et Lucie) avec sa compagne Alexia Stresi, on a hâte de le découvrir !
Le groupe France Télévisions est connu pour ses nombreuses adaptations de la littérature des dix-neuvième et vingtième siècles. Après Musset ou encore Baudelaire, la chaîne s'attaque maintenant à Stendhal et son roman La chartreuse de Parme. Et pour l'adaptation de ce classique, qui sera diffusée sur France 3, la chaîne a choisi un casting plus qu'exceptionnel.
Le téléfilm est en ce moment en tournage à Parme et à Bologne jusqu'au 16 juillet. Hippolyte Girardot, actuellement à Cannes pour soutenir le film polémique La Conquête dans lequel il interprète Claude Guéant, incarnera le rôle du compte Mosca. François Berléand, lui aussi à Cannes pour présenter Un jour mon père viendra, interprétera le prince de Parme. Quant à la duchesse de Sanseverina, elle sera incarnée par l'excellente Marie-Josée Croze, qui était il y a quelques jours à Athènes pour défendre le très bon Un balcon sur la mer avec Jean Dujardin.
Cette adaptation co-produite par la France et l'Italie n'a pour le moment pas de date de diffusion, mais au vu du casting comprenant l'excellent François Berléand, papa de jumelles de deux ans (Adèle et Lucie) avec sa compagne Alexia Stresi, on a hâte de le découvrir !
il fait soleil dehors
mais on est dedans
retour tou jo urs au même point
quoiqu’on fasse dise ou tente
tou jo urs on revient à ça
cette chose-là
en tas d’espoirs rouillés sur le dos
notre Nord intérieur
celui que désigne toutes les aiguilles
quoiqu’on fasse
il fait soleil dehors
mais on reste à l’intérieur
(Jasmine Viguier)
*
lorsque nous entrons dans la chambre
mon premier geste est de tirer les rideaux
dans la pénombre je prends ton visage entre mes mains
et je retrouve le goût de ta bouche
plus tard blottie contre toi
je pense aux heures d’après
quand tu seras parti
revenu à ta vie
et qu’allongée seule entre les draps
je chercherai le sommeil et l’odeur de ton corps
(Cécile Glasman)
*
on appuie le dos contre la barrière en
bois craque un peu
on regarde autour de soi
mais on ne sait pas ce qu’on
regarde
on reste pétrifié
(sous le soleil)
il y a d’autres maisons d’autres
corps des arbres
(nus)
l’odeur de la neige
presque rien
on ne se sent plus
autant en vie
(Sophie G. Lucas)
*
idiots charlots des manque une case fous
laissés pour compte
cinglés bar jo s tapés sonnés piqués
timbrés toc-toc maboul dingo
s’a jo utent :
démence aliénation malades mentaux
égarement
siphonnés déraisonnés incapables
détraqués
assommés complètement cachetons
décharges camisoles machins trucs
les abrutir encore
fêlés éperdus transportés étourdis
marteaux sans raison déboussolés
mais ça oui ils le sont
sans famille sans rien ni personne ni visite
ni Noël ni même
une pièce une lettre un coup de fil une
poignée de main un bonbon un baiser
fous sont fous idiots du village mon
village et même un peu plus
mon cœur mes yeux premiers gestes
gazouillis pas sourires mots fous
(Cécile Guivarch)
Dans le cadre de l’année internationale des forêts, les quatre sites Natura 2000 de la vallée du Lot s’associent pour emmener le public à la découverte du bocage lozérien.
Dans le cadre de l’année internationale des forêts, les quatre sites Natura 2000 de la vallée du Lot s’associent pour emmener le public à la découverte du bocage lozérien.
Dans le cadre de l’année internationale des forêts, les quatre sites Natura 2000 de la vallée du Lot s’associent pour emmener le public à la découverte du bocage lozérien.
Par L'Express, publié le 26/02/1998, mis à jour le 08/06/2011 à 10:12
Il y avait une vie avant le block 56 de Buchenwald, avec ses plaies et ses bosses, ses fous rires et ses poings levés, ses humiliations, ses amertumes, ses fiertés; une vie d'adolescent avec puceaux bravaches, belles de jour et marâtres, directeurs de conscience et faux-monnayeurs de la pensée; une vie où la nudité lumineuse de l'Eve de Cranach s'impose comme idéal féminin; où un vers de Baudelaire fait chavirer le coeur comme la découverte de l'extase sur le visage d'une femme surprise par le plaisir dans un wagon de métro; où quelques pages de Malraux s'inscrivent à jamais au frontispice de la conscience; où des singes violonistes en livrée de soie scandent les rythmes de l'exil et ouvrent le grand bal du sexe. Et de l'Histoire.
De septembre 1936 - Jorge Semprun a 12 ans - à septembre 1939, l'adolescent, ballotté de Bayonne à Genève, de La Haye à Paris, va découvrir la dialectique et le désir. "Ce livre est le récit de la découverte de l'adolescence et de l'exil, des mystères de Paris, du monde, de la féminité. Aussi, surtout sans doute, de l'appropriation de la langue française. L'expérience de Buchenwald n'y est pour rien, n'y porte aucune ombre. Aucune lumière non plus."
Avant Buchenwald, la vie est un songe. Au fil des associations libres de cette autoanalyse, l'écrivain visite ses lieux de mémoire: une villa à Santander, une boulangerie du boulevard Saint-Michel, un bouquiniste de l'Odéon, un pont à Biriatou, la légation de la République espagnole à La Haye, le lycée Henri-IV, la rue Blaise-Desgoffe dans le quartier Saint-Placide...
Fidèle à sa technique narrative, l'auteur de L'Ecriture ou la Vie s'engouffre dans le dédale des souvenirs balayé par le vent mauvais d'une histoire qui s'ouvre avec la chute de Madrid et se ferme sur l'invasion de la Pologne. Un souvenir chasse l'autre, les décennies s'enchevêtrent. Toutes les vies croisées de Semprun - le résistant antinazi, le communiste antifranquiste, l'écrivain, le ministre - viennent se percuter au point précis que le travail de la mémoire aura fait affleurer. "Cette façon d'écrire dans le va-et-vient temporel, entre anticipations et retours en arrière, m'est naturelle, dans la mesure où elle reflète - ou révèle, qui sait? - la façon dont je m'inscris, corporellement, mentalement, dans la durée."
Ici, un acte manqué: pendant des années, Semprun recherche la villa des dernières vacances à Santander, en août 1936. Sans succès. Et tout à coup, en 1995, il la découvre - ou plus exactement il peut la voir enfin. Parfois, la vie ressemble à un rêve éveillé: malgré le demi-siècle qui s'est écoulé, il retrouve sans hésiter dans une maison neuve de Madrid le chemin du bureau de son grand-père. La pièce est intacte: il manque juste un plaid écossais! On vient de le jeter, mangé aux mites.
Il y aura aussi des photos jaunies, des lettres surgies du néant, des copies de lycée retrouvées, des objets fétiches (Das Kapital, rescapé de la mise à sac de la bibliothèque familiale). Sans oublier une petite madeleine - en l'occurrence, un croissant refusé par une boulangère xénophobe du Boul' Mich dont les sarcasmes lui rappellent les vers de Victor Hugo qualifiant le combattant espagnol d' "espèce de Maure" enrôlé dans une "armée en déroute". Par une de ces coïncidences qui n'appartiennent qu'à l'univers des rêves, les manchettes des journaux annonçaient, ce jour-là, la chute de Madrid.
De cet incident naîtra le désir farouche de Jorge Semprun de parler le français sans la moindre trace d'accent. Cela et aussi l'humiliation ressentie le jour où, noté 18/20 pour une dissertation, son professeur n'avait pu s'empêcher d'ajouter: "Si ce n'est pas trop copié!" Plus tard, la lecture de Paludes, de Gide, lui permettra de réintégrer notre langue. Et d'écrire son premier roman, Le Grand Voyage, directement en français. Sans cesser pour autant de s'affirmer rouge espagnol. Hasta siempre!
NAVIGATEUR SOLITAIRE
À présent, chaque mille que je naviguerai vers l’ouest
m’éloignera de tout. Pas le moindre signe
de vie : ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
ni cafard zigzaguant sur la couverture.
Seulement l’eau et le ciel, l’horizon détruit,
la mer, qui chante toujours comme moi la même chanson.
Ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
ni cette étrange conversation sur la sentine
que perçoit l’oreille aux heures de calme.
Seulement l’eau et le ciel, le roulis du temps.
La nuit, l’étoile Achernar apparaît sur la proue ;
entre les haubans, Aldébaran ; à tribord,
un peu plus haut que l’horizon,
le Bélier. Alors j’amène, je dors. Et le néant,
avec délicatesse, vient manger dans ma main.
Horacio Castillo (Arpa 99)
Elle chantait. Et c’était comme
la roche doit se réjouir
d’être pour l’eau ruisselante un passage
ou comme le cageot dans l’herbe
défend son coin
de lumière quand vient le soir
et l’écorce du sapin n’est plus
qu’une rose halte.
Tant, disait-elle, que cette joie
reconnaîtra son lieu en ma voix.
Judith Chavanne (Arpa 98)
CE QUE SEPTEMBRE DÉCLENCHE
Quand à la fin,
la peau trop gonflée,
d'un coup
le grain de l'été se déchire,
c'est le monde qui fait eau
et chacun par la déchirure
qui cherche à s'enfuir.
Toi non. Tu es toujours là
à aller le long de ton fleuve
goûtant une à une
les gouttes détachées
de sa trop longue et brûlante
journée.
Jean-Marc Sourdillon (Arpa 97)
LE MYSTÈRE DE LA BEAUTÉ
L’absolu s’est manifesté dans un verre
d’eau, quand le soleil est apparu derrière un nuage
et lui a donné un éclat inattendu dans le plus
gris des matins. Parfois, pense l’agnostique,
ce qui est invraisemblable naît d’une simple explication
logique comme si le hasard n’existait pas. Ce qu’il
fait, cependant, c’est se mettre à la place de l’homme
qui n’accepte pas que la beauté puisse naître de rien,
quand il découvre qu’il est à la frontière entre ce
qu’on sait et ce qu’on n’a pas même besoin de
comprendre. C’est pour ça que, en buvant l’eau, j’ai senti
l’éclat du matin me remplir l’âme, comme
si l’eau était plus qu’un liquide incolore
et inodore. Cependant, quand j’ai posé le verre vide,
que j’ai senti le manque de la lumière qui l’avait rempli, j’ai pensé :
comme elle est fragile cette petite beauté,
peut-être aurait-il mieux valu que je reste avec ma soif.
Nuno Júdice (Arpa 96)
(traduit par l'auteur et Yves Humann)
LE PROMENOIR MAGIQUE
la promenade au fond du parc
avait lieu les soirs de grand vent
c’était la guerre et le printemps
ne devait jamais revenir
cependant contre toute attente
nous étions heureux dans l’exil
et de ce bonheur déchirant
nous goûtions le sel dans nos larmes
Jean-Claude Pirotte (Arpa 95)
APRÈS L’ÉPIPHANIE
Les lumières des crèches
s’éteignent dans la ville.
Il ne reste que les miettes
clignotantes de l’étoile
tombée en mer et sur la terre :
le fanal d’un pêcheur,
minuscule entre deux vagues,
les phares dédoublés
sur l’asphalte humide
– et toi qui t’allumes
avec d’autres ici-bas
dans l’aube assombrie
où les nuages seuls
ont remplacé la nuit
pour indiquer l’enfant
à ceux qui le cherchent
LA TOURTERELLE
à Jean-Marc
Le soleil de mars peine à réchauffer
le cœur de chaque chose.
La tourterelle seule en haut du noyer
reflète sa tendresse
comme si elle avait la lune dans la gorge.
Elle répond à notre place,
telle une sœur aînée,
en attendant le frisson de la pierre,
celui de la feuille à l’intérieur de l’arbre
et celui de l’homme, encore plus secret,
avec une tache de sang dans la voix :
c’est le consentement amoureux aux douleurs
de toute naissance,
au martyre dans les pays lointains,
aux sacrifices de la ménagère
qui l’écoute longuement
derrière sa vitre embuée à midi.
Jean-Pierre Lemaire (Arpa 94)
PRIÈRE
Mon Dieu ! si plus tard un jour je suis faible,
Si, perdant ma solitude aimée,
Je cède à mon désir de gloire
Et que de moi se détache ce qu’on appelle un livre, –
Mon Dieu ! que ce ne soit pas un livre de vacances, un livre de plage :
Un livre que des gens riches prennent pour passer le temps
Ou être au courant,
Mais qu’un jeune homme le soir en sa chambre solitaire
Le lise avec toute son âme,
Qu’ayant souffert tout le jour des gens trop bêtes
et de la vie trop rude,
Blessé dans sa chair et dans son cœur, –
Il me prenne, moi,
Comme la coquille où l’on entend la mer,
Pour le mener en la nuit heureuse
Où vous l’attendez.
Mon Dieu ! que ce jeune homme m’aime,
Qu’il ait le désir de me serrer les mains,
Qu’il m’appelle son ami, –
Qu’en lui il y ait joie !
Guillevic (Arpa 83)
(Strasbourg, 10/1/29)
http://www.arpa-poesie.fr/Pagepoeme.html
dans la 14 e ville de France... grande mais à taille humaine.. avec des ilôts de verdure ... et la campagne pas loin:
- transports en commun nombreux(tram,trolley,bus) sans oublier de marcher
-cinémas surtout d'art et d'essai(2 plus Cinémathèque et Goethe Institut)
-une médiathèque génial et son réseau sur toute la ville
-piscine
-gym
- de belles librairies et des bouquinistes
Photo perso d'aujourd'hui du haut d'une des collines(7 collines[7] comme Rome)
dans la 14 e ville de France... grande mais à taille humaine.. avec des ilôts de verdure ... et la campagne pas loin:
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Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
Paris, Musée d'Orsay
Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :
Le cœur se serre
Comme un poids sur la poitrine
Etouffement
Palpitation
Les jambes qui lâchent
Les genoux qui se dérobent
Partir, revenir
Se poser, reposer
Le corps qui trahit
L’âme en pluie
Etouffement
Palpitation
Douleurs qui irradient
Mal tapi
Partir, revenir
Se poser, reposer
2 mars 2011
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog
vendredi 11 mars 2011
Tags : N° 722 |
A l’occasion de la 13e édition du Printemps des Poètes, notre région sera le théâtre de nombreuses manifestations qui œuvrent pour la diffusion et la valorisation d’une littérature trop souvent négligée.
Si la poésie n’a pas bouleversé notre vie, c’est qu’elle ne nous est rien. Apaisante ou traumatisante, elle doit marquer de son signe ; autrement, nous n’en avons connu que l’imposture ». Cette citation d’Andrée Chedid illustre parfaitement la démarche du Printemps des Poètes, manifestation créée en 1999 à l’initiative de Jack Lang qui vise à célébrer la poésie partout en France, quelque soit sa forme d’expression. Aujourd’hui, cet événement se déroule sur cinq continents, dans une soixantaine de pays, et plus de 12 000 initiatives sont attendues aux quatre coins de l’hexagone.