Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Les cadeaux et l'amour
Défi #408
Le cadeau inattendu
Surprenez-nous à
Merci à vous ! A tout bientôt !
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J’étais plus vieille que la petite fille de la photo mais au niveau de mon expérience de vie, j’étais encore une enfant qui n’avait jamais quitté la maison de ses parents sauf séjour linguistique, pèlerinage et escapade nocturne. Mon souhait de poursuivre mes études post-bac à Paris ressemblait à un caprice car j’aurais pu aller dans la capitale régionale où se trouvaient toutes les facultés. Mais ça me paraissait trop près alors qu’en termes de transport, Paris était bien plus pratique. Plus qu’un caprice, c’était une folie car j’avais choisi une filière pour « faire comme papa » dont le fort coefficient en mathématiques me condamnait à échouer. En fait, par ce « caprice », je m’éloignais et me rapprochais de mon père. D’autant que ce dernier passait beaucoup de temps sur Paris. Nous avions trouvé à me loger en très proche banlieue dans une chambre de bonne où je n’avais ni plus, ni moins de place que dans ma chambre d’ado : seize mètres carrés avec un lit, une table-bureau, un frigo de camping, une plaque à gaz et un évier. Comme je n’avais pas de douche chez moi, ça ne me choquait pas de ne pas en avoir dans mon logis parisien. Les toilettes sur le palier n’étaient pas non plus moins communes que celles de mon nid familial. Là-bas, les escaliers étaient raides, étroits et la patine du temps les avait rendu encore plus dangereux. A Paris, monter au sixième étage (sans ascenseur) était périlleux surtout en début et fin de semaine avec des bagages. Ça avait aussi plus de gueule cet escalier en colimaçon qui donnait le vertige quand on cognait la rampe branlante.
4 janvier 2016
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Enfant, Cannelle a d’abord voulu être institutrice, comme beaucoup de petites filles, semble t -il. Une variante : puéricultrice, assez banal également dans la gent féminine des écoles maternelles et primaires. Pourtant, elle n’était pas très « poupées », « dînettes », « maîtresse » et autres jeux de fillette. Elle préférait les trains électriques, les « lego », « meccano », les billes. Bref, elle était ce qu’on appelle un « garçon manqué. » Cannelle n’était pas non plus très coquette et elle aurait eu du mal à l’être avec ses genoux toujours ornés de croûtes disgracieuses dues à de fréquentes chutes. Elle avait les cheveux courts et portait souvent des pantalons. On la prenait souvent pour un garçon. Choix personnel ou volonté maternelle ? Sa mère lui a raconté qu’elle ne réclamait pas tel ou tel vêtement comme l’a fait plus tard sa sœur et qu’elle l’habillait donc à son goût, en garçon. Pourquoi ? Peut-être sa mère voulait-elle un garçon…
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Le thème de la semaine
L'histoire mystérieuse
de la maison abandonnée !
Bonne rentrée à vous tous et
bonne recherche !
A tout bientôt à notre adresse :
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R. est mort
Cannelle avait posé cette question à sa mère sans vraiment savoir pourquoi ; peut-être parce que ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas posé. Elle n’en attendait pas de réponse particulière.
En fait, R. ne faisait plus partie de sa vie, pas physiquement. Elle n’y pensait même plus très souvent, moins qu’à ses grand-mère décédées. Comme elles, R. l’avait un peu trahi mais si elle avait du exclure de son cœur et de son âme tous ceux qui l’avaient trahi, il n’y aurait plus personne. Dans les faits, il n’y avait plus grand monde dans son paysage sentimental. Ah oui, c’est parce que sa mère lui avait parlé de sa future exposition de peinture dans le musée consacré au grand ami artiste de R. ; ce dernier était forcément remonté à la surface de sa mémoire. Comme le cadavre des polars qu’elle lisait et regardait qui n’avaient pas voulu couler dans les abysses ou partir vers le large. Il était revenu s’échouer sur la plage de son présent affectif qui durait depuis plus de vingt ans. Cette résurrection d’un fantôme avait emprunté les mots de sa mère : « Figure-toi que j’ai rencontré la femme de R. il y a peu. J’ai demandé des nouvelles de son mari et elle m’a répondu qu’il était mort deux ans auparavant. J’avais l’air bête ! Mais que veux-tu, on ne fréquentait plus ni les mêmes lieux, ni les mêmes personnes et puis je n’y lis pas le journal local. »
Je n’achète pas le journal local mais je le lis et je suis un tant soit peu au courant de ce qui se passe dans mon quartier surtout quand cela concerne une figure locale et quelqu’un que j’ai fréquenté.
Mine de rien, ça m’a touché, cette mort. Il ne m’avait pas seulement aimé cet homme mais aussi dessiné, désiré et surtout donné confiance en mon corps et en moi-même. Même si nos rapports s’étaient arrêtés parce que j’avais jugé qu’ils n’étaient plus possibles, ce qu’il m’avait apporté, je le portais en moi : ma confiance en moi acquise de haute lutte bien que toujours fragile sur ses bases et surtout ma passion de l’art et de ses sujets et artistes parfois sulfureux comme Egon Schiele, Anais Nin (lisez son « Journal », c’est remarquable) et Gustav Klimt, Le comte de Lautréamont, Oscar Wilde etc. Comme R., j’ai une vie bourgeoise avec une vie sentimentale (laissée derrière moi en ce qui me concerne) agitée inspirée par les orgies artistes de nos illustres prédécesseurs. Je me souviens encore avec une émotion humide de l’après-midi où il m’a dessiné en me disant par mots et caresses que j’étais belle et que je méritais l’amour des hommes et le respect de mes proches. Les hommes m’ont aimé mais mes proches ne s’intéressent toujours pas à moi. Peu importe, mes lectures et mes goûts artistiques maintiennent la flamme allumée des génies maudits du paradis des marges.
8 avril 2015
Pour ne pas être comme eux
Elle fumait des Craven A
Sans filtre, la boîte avec le petit chat
Pour ne pas être comme eux
Des Pall Mall, de bonnes américaines
Trois paquets par jour de fête
Pour ne pas être comme eux
20 février 2011
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et provoquer la nouvelle révolution féministe!
Le grand écart entre la super bonne élève de la 3e encore et la cancre je m'en foutiste de la seconde à la terminale.
Me voilà donc au 2 e tour, après des oraux dans mes matières à fort coefficient, avec mon bac sciences éco avec mention assez bien
Je vais enfin pouvoir quitter cette maison, cette famille et cette ville qui m'étouffent... pour faire une prépa HEC à Paris
Partir ... pour suivre la voie de mon père détesté et admiré: encore un grand écart et un paradoxe
La terminale a été cauchemardesque (d'une façon différente que mes années collège où j'avais été harcelé par des filles qui me pouvaient trop fière alors que j'étais seulement trop timide) et je ne serais trop si j'aurais tenu une année de plus en cas de redoublement.
Malgré mes 36 points d'avance au bac français, je me suis retrouvée à l'issue du bac avec 30 points de retard.
Le grand écart entre la super bonne élève de la 3e encore et la cancre je m'en foutiste de la seconde à la terminale.
Un parcours sinueux de quelqu'un de sensible, influençable, sentimentale, mal orienté, inaudible dans sa famille
Une excellente scolarité jusquà la seconde qui a coincidé avec des événements familiaux qui ont influencé l'adolescente pas très précoce que j'étais
Envie de ne plus être la gentille fille que j'avais toujours été
Une professeure de lycée catholique qui avertit ma mère
Une mère occupée par sa vie personnelle qui ne veut pas voir
Alors que j'avais plutôt une tendance littéraire, mes résultats en français chutent (premières sorties, amours naissantes etc.) et on me propose de passer en 1 ere économique
Est-ce que quelqu'un a protesté, je ne me souviens pas que mes parents ou moi aient protesté; ce qui me semble clair malgré tout, c'est qu'on préférait que j'aille dans une orientation qui me plaisait moins plutôt que redoubler(impensable dans ma famille!) pour faire ensuite une 1 ere littéraire.
J'ai passé mon bac français brillamment, obtenu des points d'avance
La terminale a été cauchemardesque d'une façon différente que mes années collège où j'avais été harcelé par des filles qui me pouvaient trop fière alors que j'étais seulement trop timide
sur ce que je vis dans l'Educ. nat. m'aide un peu à y vivre
01/03/2015 09:02
J'ai auto-édité 14 livres autour du paysage: poèmes, essais,carnet de voyages, nouvelles érotiques.
Le paysage est aussi moral que physique, imaginaire que réel, pictural que littéraire.
Ce qui m'intéresse c'est la représentation du paysage à travers les époques, les lieux et les sentiments.
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog
Un parcours sinueux de quelqu'un de sensible, influençable, sentimentale, mal orienté, inaudible dans sa famille
Pour lire d'autres textes de moi dont "Paysages de Cannelle", cf mes 14
livres en vente sur ce blog
Enfant, ce dimanche à la campagne
Etait pour moi un calvaire et mon père
Devait exercer mille pressions
Etre rude et même brutal
Pour me décider à partir
Le dimanche à la campagne.
Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog.
Si elle avait eu de quoi écrire, elle aurait déversé sa rage et son chagrin car ni R, ni M. ne lui avait couru après, bien trop occupés…Elle s’était cru plus libérée qu’elle ne l’était en réalité.
Cette note a été selectionnée par Lartino:
http://www.lartino.fr/lauravanelcoytte/episode-3-saga-pa998.html
Ce texte complet est désormais lisible dans mon recueil de nouvelles érotiques "Paysages de Cannelle" en vente sur ce blog.
Cannelle éclata d’un rire qui poursuivit R. jusque dans les bras de M. où il se blottit pour une fois sans aucun instinct sexuel. M. n’était pas habituée à le voir ainsi ; elle s’était plus attendue à le voir revenir avec Cannelle toute penaude et prête à tout accepter d’eux. Bien que son amant ne soit pas disposé comme elle le souhaitait à l’honorer une nouvelle fois, elle se força à écouter le récit de sa déculottée auprès de la gamine.
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Daniel arriva avec Jeannot mais Cannelle ne le vit d’abord pas. L’heure était déjà bien avancée et même si la pratique faisait qu’il lui en fallait beaucoup pour la griser, elle n’était plus non plus très fraîche.
Ce texte complet est désormais lisible dans mon recueil de nouvelles érotiques "Paysages de Cannelle" en vente par une bannière de ce blog.
Tes yeux ont croisé les miens
Et ça m’a fait- je l’avoue- du bien
Je n’arrête pas de penser à toi
Alors toi aussi pense à moi
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J'ai reçu ce matin une lettre de Cannelle, qui, certains le savent déjà, est ma seule et meilleure amie, dont j'ai déjà, à sa demande, raconté certains épisodes de la vie.
Des lecteurs ont trouvé qu'elle me ressemblait; c'est vrai et c'est pourquoi, nous nous entendons, comprenons.
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Elle marchait nue
Dans la rue
De sa ville; perdue
Ivre, déchue