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Sport - Page 35

  • Les Bleus en répétition face à la Finlande

    Home SPORT Equipe de France
      • Par Cyrille Haddouche
      • Mis à jourle 15/10/2013 à 15:10
      • Publiéle 15/10/2013 à 07:27
    Le renouveau de l'Equipe de France incarné par Olivier Giroud
     

    Le renouveau de l'Equipe de France incarné par Olivier Giroud Crédits photo : Panoramic

    FOOTBALL - Après son succès en amical contre l'Australie, l'équipe de France veut confirmer face à la Finlande mardi soir, avant les barrages de la Coupe du monde 2014

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  • Mostra : les Anglais Gilliam et Frears sauvent Venise

    Mots clés : Mostra de Venise, Venise, Terry Gilliam

    Tranchant, Marie-Noëlle
    02/09/2013 | Mise à jour : 19:49


    À la Mostra, les réalisateurs Stephen Frears et Terry Gilliam réveillent la compétition avec deux films toniques.

     

    Tueur nécrophile, femmes battues, entêtement meurtrier... Après les sombres débuts de la 70e édition où les films, décevants, ont traîné en longueur leurs douleurs, ils sont arrivés, provoquant un ce...

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  • Les Coulisses du Stade Vélodrome


    cliquer pour agrandirAccompagné par un guide, entrez dans les coulisses du Vélodrome et découvrez les secrets du nouveau stade.

    Vous accéderez à la salle de presse, aux vestiaires des joueurs ainsi qu’aux loges privées avec leur vue imprenable sur le terrain. Nombre d’anecdotes insolites vous seront contées sur l’histoire de l’Olympique de Marseille ainsi que sur le vaste projet d’extension du Vélodrome.

    Gagné par l’émotion, vous marcherez sur les pas des plus grands joueu...

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  • Catégories : Saint-Etienne(Loire(42,Rhône-Alpes: vie, travail), Sport

    Saint-Etienne, c'est enfin arrivé !

     

    Saint-Etienne a battu Rennes (1-0) et s'offre son premier trophée depuis 1981. Les Verts s'imposent grâce à un but de Brandao, déjà double vainqueur de l'épreuve avec Marseille
    C’est bien une vague verte qui a déferlé sur le Stade de France ce samedi. Et celle-là, elle vient de loin. De très loin même. Trente-et-un ans après leur dernière finale, soit une éternité, les Verts sont repartis de l’enceinte dionysienne avec une coupe bien méritée sous le bras, mais également escortés d’une joie immense. Favorite, l’équipe de Christophe Galtier s’est adjugée la Coupe de la Ligue, grâce à sa victoire sur Rennes (1-0), après la trilogie de l’OM (2010, 2011 et 2012). Le club breton est, lui, un peu maudit. Quatre ans après leur traumatisante finale de Coupe de France perdue contre Guingamp (1-2), les Rouge et Noir, qui n’ont plus soulevé une coupe depuis 42 ans, vont donc devoir patienter. Encore. Triste destin.
     

    Brandao le porte-bonheur

    A Saint-Denis, Saint-Etienne avait avec lui son porte-bonheur en la personne de Brandao. Le Brésilien, souvent critiqué pour sa technique pas toujours fine et ses coups (bas) distribués, peut se targuer de n’avoir plus perdu un match de Coupe de la Ligue depuis quatre ans. Vainqueur du trophée en 2010 et 2012 avec l’OM, le géant vert s’est encore illustré en inscrivant le but de la victoire. Suite à un centre d’Aubameyang et un plongeon plutôt hasardeux de Costil, l’ancien joueur du Chakhtior Donetsk n’avait plus, au second poteau, qu’à pousser le ballon au fond des filets (18e). Il aurait même pu signer un doublé dans la foulée mais sa tête a été détournée par le portier rennais (26e), en alerte devant Clerc (2e et 53e), Cohade (46e) et Aubameyang (62e).

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  • "D'autres couleurs" d'Orhan Pamuk

    Cet ensemble de textes dessine un extraordinaire portrait d'Orhan Pamuk, retraçant pour le lecteur la vie quotidienne et intellectuelle d'un grand écrivain, prix Nobel de littérature 2006.
     

  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Sport

    Sport sur ordonnance médicale : Strasbourg se lance !

    il y a 21 heures ... Le dispositif, intitulé 'Sport santé sur ordonnance' et financé par la ... Forme et bien-être ... euros, est mené dans le cadre du Contrat local de Santé, qui rassemble la ville, ... Le sport bientôt remboursé par la Sécurité sociale ?
     
     
    www.allodocteurs.fr/actualite-sante-sport-sur-ordonnance-medicale- strasbourg-se-lance--8646.asp?...
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Foot : l'OL obligé de vendre trois joueurs

     

    Par Europe1.fr avec AFP

     

    Publié le 24 octobre 2012 à 11h55 Mis à jour le 24 octobre 2012 à 11h55

    Lyon sera obligé de vendre trois de ses joueurs, deux cet hiver et un cet été, contre 30 millions d'euros pour équilibrer des comptes encore déficitaires de 28 M EUR en juin 2012, a indiqué mercredi le président de l'OL Jean-Michel Aulas.

    "Il est prévu de céder trois joueurs, deux au mercato d'hiver et un autre au mercato d'été, pour 30 M EUR. Ce qui fera d'autant baisser l'actif joueur et la masse salariale. Pour certains, les négociations sont bien avancées, mais elles n'ont pu se conclure avant la fin du dernier marché", a déclaré le président de l'OL. Cet été, l'OL a réussi à se séparer de gros salaires comme Cris, Källström, Cissokho et même le gardien des Bleus Lloris.

    http://www.europe1.fr/Sport/Football/Flashs/Foot-l-OL-oblige-de-vendre-trois-joueurs-1286091/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Sport

    Deschamps : «Je ne suis pas un dictateur »

     

    Cyrille Haddouche(Sport24.com) Mis à jour le 26/10/2012 à 11:23 | publié le 26/10/2012 à 09:20

    Crédits photo : Sébastien Soriano/Le Figaro
     

    Les enseignements après l'Espagne, la virée nocturne des Espoirs, ses relations avec le président de la FFF Noël Le Graët... Didier Deschamps a reçu dans son bureau Le Figaro pour évoquer les dossiers chauds du moment. 

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  • Du crayon au vitrail

     

    Exposition-dossier du 23 juin au 24 septembre 2012

    Prolongation jusqu'au 15 octobre 2012

     

    L’artiste aux nombreux talents Auguste Morisot (1857-1951), mène une carrière discrète. Après une formation à l’École des Beaux-Arts de Lyon, il en devint un professeur. Il expose alors dans les Salons lyonnais, et sa peinture, d’inspiration symboliste, est la plus connue de son travail.

    En 2008, le musée a acquis une série de dessins et aquarelles de l’artiste, pour la plupart des projets de vitraux des années 1890-1900, réalisés pour décorer son appartement lyonnais. Cet ensemble se rapporte aussi bien à un travail de dessinateur qu’aux arts appliqués. Les scènes intimistes de la vie quotidienne représentant son épouse et sa fille, d’un style Art Nouveau chatoyant, ont souvent été rapprochées de l’œuvre de Maurice Denis ou des Nabis.

    L'exposition, complétée par des prêts extérieurs, permettra de mieux faire connaître l’œuvre de cet artiste complet dont les thèmes de prédilection sont la majesté de la forêt et les joies du foyer.

     
    Agrandir l'image
    Auguste Morisot, La Becquée, 1904
     
    http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/expositions-musee/prochainement/expo-morisot/

     

  • Retour d'un voyage il y a peu

    de 6 jours de Saint-Etienne(Loire, 42, Rhône-Alpes où nous habitons pour la 2e fois , à 60 kms environ au sud de Lyon, à 10h après que l'infirmier m'ait permis de partir) et Lavelanet (Ariège, 09, Midi-Pyrénées, où nous avons avons vécu il y a 10 ans environ pendant 3 ans et où j'ai retrouvé ma 3e grand-mère à une centaine de kms de l'Espagne) en passant par la Lozère(3e séjour, halte de 2 jours), l'Aveyron, le Tarn, l'Ariège, la Haute-Garonne, le Cantal et la Haute-Loire

    Photos quand il y aura du temps entre les vacances de mon cher retraité actif(dont je veux profiter), la visite de l'infirmier vendredi pour m'enlever les fils, les douleurs aux deux mains, les grasse mat, les siestes, les lectures en retard, les rangements, les projets de livre, les films au ciné art et essai, les courses, les balades dans le coin, les réflexions sur l'avenir, le soleil, les apéro, 19 mois sans fumer , la piscine que je pourrais bientôt reprendre, les abdos, etc.

  • Quevilly en finale de la Coupe de France

    Quevilly en finale de la Coupe <br>de France

    FOOTBALL - Le club normand, qui évolue en National, a réalisé l'exploit d'éliminer le Stade Rennais (2-1), pourtant pensionnaire de Ligue 1. L'US Quevilly affrontera Lyon le 28 avril au Stade de France. (Avec une vidéo BFMTV)

    http://www.lefigaro.fr/sport/

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, Sport

    Natation : Laure Manaudou qualifiée pour les Jeux Olympiques de Londres

    LE FLASH Actualité S'abonner au Figaro.fr

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    AFP Mis à jour le 20/03/2012 à 19:18 | publié le 20/03/2012 à 18:32 La Française Laure Manaudou s'est qualifiée pour les jeux Olympiques de Londres, en devenant championne de France du 100 m dos, mardi à Dunkerque (nord). Manaudou, championne olympique 2004 sur 400 m, s'est imposée en 1 min 00 sec 16, soit un temps inférieur au minima de qualification olympique qui était de 1 min 00 sec 82. Il s'agit de son meilleur chrono depuis son retour à la compétition en juin 2011, après deux ans et demi de pause.

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  • J'ai aimé vendredi au Musée Henner

     
    Date: 
    1 Février 2012 - 2 Juillet 2012

    Deux ans après sa réouverture, le Musée national Jean-Jacques Henner renouvelle profondément la présentation de ses collections permanentes et propose une exposition qui met en lumière la place du paysage dans l'œuvre de Henner (1829-1905). Plus de 90 peintures et dessins, sorties spécialement des réserves et restaurées, retracent l'itinéraire artistique du peintre et permettent de saisir de la singularité de sa démarche.

    Alors qu'une partie des artistes de la deuxième moitié du XIX° siècle s'efforcent de témoigner de leur temps et de leur environnement en empruntant leurs sujets dans la vie quotidienne et en utilisant des techniques novatrices, dites impressionnistes, Henner construit, au contraire, un univers pictural qui lui est propre où la réalité observée se transforme en vision onirique. Dès 1864, après cinq années passées comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, il abandonne ainsi la peinture « d'après nature » pour s'attacher à recréer dans son atelier un paysage idéal en s'inspirant des maîtres anciens, poètes ou peintres. Nus bucoliques, nus idylliques, nymphes et autres naïades peuplent un paysage rêvé, celui de son Alsace perdue.

    Le "petit journal" de l'exposition : à télécharger

    Découvrez quelques images de l'exposition :
    http://www.flickr.com/photos/hennerintime/sets/72157628343329301/

     

    Retrouvez l'exposition sur Facebook : https://www.facebook.com/events/283233748404675/

    Autres actualités
     
  • Pilates

    L’invention d’un passionné, Joseph Pilates, un allemand né en 1880, qu’une santé fragile aurait du condamner à un corps chétif et à une vie précaire. C’était sans compter une volonté de fer et une passion pour le corps humain et l’anatomie. Il commence par développer sa musculature, pratique plusieurs sports et invente des mouvements destinés à entretenir, rééduquer et développer le corps. Aboutissement de ses recherches, la "Contrology", une approche globale du corps comprenant plus de 500 exercices à effectuer dans un ordre bien précis et basés sur la respiration, la concentration, la relaxation, le contrôle de soi, l’alignement, le centrage et la fluidité.

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/sports/articles/9665-methode-pilates.htm

  • Catégories : Sport

    J'aime faire au moins un kilomètre de dos

    C’est une nage alternée, relativement simple au niveau de l’apprentissage.
    Malgré tout beaucoup de nageurs ne sont pas motivés par cette nage car ils n’arrivent pas au premier abord à maîtriser les 3 paramètres essentiels : la flottaison, la respiration et la vision. Et donc cette nage ne paraît pas toujours agréable à nager au début même s’il ne s’agit que d’un petit cap à passer.
    Une fois l’appréhension de l’espace arrière dépassée la progression est rapide.

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  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Sport

    J'aime le "body pump"

    Fitness signifie forme physique. Un programme de fitness permet de retrouver, d'entretenir ou d'améliorer la condition physique. Le Body Pump est un exemple de programme de fitness. Les exercices de fitness sont réalisés en endurance musculaire et cardio-vasculaire, collectivement ou seul, en salle de sport ou à la maison, plus rarement en extérieur. En salle les cours de fitness sont des chorégraphies en musique ou des séances de renforcement musculaire sans charge, au poids de corps, ou avec des poids légers et du petit matériel. Les répétitions sont nombreuses avec des charges qui ne dépassent jamais 70% de la charge maximale. La force maximale et la prise de masse de type bodybuilding ne font pas partie des objectifs du fitness

    http://entrainement-sportif.fr/fitness.htm

  • Pépites de CDI

    A la rentrée 2011, l’équipe  de documentalistes s’est étoffée  ce qui permet au CDI de  vous accueillir sur des plages horaires plus étendues (8-18h sauf mercredi : 8-12h et jeudi, fermeture à 17h).

    Avis aux lycéens !

    Au CDI, vous trouverez une vingtaine de périodiques pour les élèves et l’équipe éducative. Il y en a pour tous les goûts : actualité, histoire, science, art etc. Comme les documentaires, vous pouvez  en emprunter un pour une semaine. Vous pouvez garder les fictions (rangées en littérature jeunesse et littérature générale) 2 semaines.

    La salle informatique est ouverte à tous mais son usage est réservé au travail scolaire.

    Outre les prêts, les documentalistes assurent une formation pour les 6e, un accompagnement personnalisé pur les 2ndes et les 1eres. Le CDI  accueille aussi les groupes de  TPE et d’ECJS.

    Les documentalistes participent aussi au projet « Un monde en poésie »  pour l’Unité 500 en liaison avec la pastorale de l’établissement.

    3 ateliers d’écriture sont proposés et les volontaires doivent s’inscrire avant les vacances de Toussaint. Ils adouciront ainsi la vie quotidienne des petits malades.

    Le CDI est aussi associé aux projets culturels : « L’atelier du peintre », « Gilgamesh » et  « Le Tigre bleu de l’Euphrate. »

    Le défi-lecture pour les 6 e va être lancé en collaboration avec les professeurs de français.

    Le CDI proposera bientôt des nouveautés pour satisfaire l’appétit de lecture et la curiosité des élèves. Les documentalistes sont à l’écoute des demandes, des suggestions des élèves et  des collègues.

    Comme chaque année, le CDI  proposera un travail sur la presse : il s’agit- en apprenant le vocabulaire spécifique- d’inciter à la lecture de la presse, vecteur d’information et de culture.

    Comme tout l’établissement, le CDI  possède un règlement (silence, calme, respect des autres, du droit d’auteur et du matériel) à respecter. Merci à l’avance.

     

    Le Centre d’informations et de documentation… un espace pour apprendre, pour découvrir des livres et pour se ressourcer …

     

                                                                                  Venez nombreux et bonne lecture !!!

     Ecrit par mes collègues et moi

  • Un vrai bijou:"Ces petits bouts de rien"de Liliane Warlet-Motet(nouvelle rubrique)

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    Tellement de banalités dans notre vie quotidienne, que fugacité et immuabilité se tiennent la main, face à l'indifférence pour la plupart d'entre nous. Pourtant "ces petits bouts de rien",sont là pour démontrer combien émotions et sentiments peuvent se transmettre l'instant d'un regard. Silence éloquent,image saisissante,en dix sept syllabes et trois vers, le tout n'est qu'un jeu
     
    A commander ici: 
     
    Le blog de Liliane:

     

  • Des poèmes dans Arpa

    NAVIGATEUR SOLITAIRE

    À présent, chaque mille que je naviguerai vers l’ouest
    m’éloignera de tout. Pas le moindre signe
    de vie : ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
    ni cafard zigzaguant sur la couverture.
    Seulement l’eau et le ciel, l’horizon détruit,
    la mer, qui chante toujours comme moi la même chanson.
    Ni poissons, ni oiseaux, ni sirènes,
    ni cette étrange conversation sur la sentine
    que perçoit l’oreille aux heures de calme.
    Seulement l’eau et le ciel, le roulis du temps.
    La nuit, l’étoile Achernar apparaît sur la proue ;
    entre les haubans, Aldébaran ; à tribord,
    un peu plus haut que l’horizon,
    le Bélier. Alors j’amène, je dors. Et le néant,
    avec délicatesse, vient manger dans ma main.

    Horacio Castillo (Arpa 99)

     

    Elle chantait. Et c’était comme
    la roche doit se réjouir
    d’être pour l’eau ruisselante un passage
    ou comme le cageot dans l’herbe
    défend son coin
    de lumière quand vient le soir
    et l’écorce du sapin n’est plus
    qu’une rose halte.

    Tant, disait-elle, que cette joie
    reconnaîtra son lieu en ma voix.

    Judith Chavanne (Arpa 98)

     

     

    CE QUE SEPTEMBRE DÉCLENCHE

    Quand à la fin,
    la peau trop gonflée,
    d'un coup
    le grain de l'été se déchire,
    c'est le monde qui fait eau
    et chacun par la déchirure
    qui cherche à s'enfuir.

    Toi non. Tu es toujours là
    à aller le long de ton fleuve
    goûtant une à une
    les gouttes détachées
    de sa trop longue et brûlante
    journée.

    Jean-Marc Sourdillon (Arpa 97)

     

    LE MYSTÈRE DE LA BEAUTÉ

    L’absolu s’est manifesté dans un verre
    d’eau, quand le soleil est apparu derrière un nuage
    et lui a donné un éclat inattendu dans le plus
    gris des matins. Parfois, pense l’agnostique,
    ce qui est invraisemblable naît d’une simple explication
    logique comme si le hasard n’existait pas. Ce qu’il
    fait, cependant, c’est se mettre à la place de l’homme
    qui n’accepte pas que la beauté puisse naître de rien,
    quand il découvre qu’il est à la frontière entre ce
    qu’on sait et ce qu’on n’a pas même besoin de
    comprendre. C’est pour ça que, en buvant l’eau, j’ai senti
    l’éclat du matin me remplir l’âme, comme
    si l’eau était plus qu’un liquide incolore
    et inodore. Cependant, quand j’ai posé le verre vide,
    que j’ai senti le manque de la lumière qui l’avait rempli, j’ai pensé :
    comme elle est fragile cette petite beauté,
    peut-être aurait-il mieux valu que je reste avec ma soif.

    Nuno Júdice (Arpa 96)

    (traduit par l'auteur et Yves Humann)


     

    LE PROMENOIR MAGIQUE

    la promenade au fond du parc
    avait lieu les soirs de grand vent

    c’était la guerre et le printemps
    ne devait jamais revenir

    cependant contre toute attente
    nous étions heureux dans l’exil

    et de ce bonheur déchirant
    nous goûtions le sel dans nos larmes

    Jean-Claude Pirotte (Arpa 95)


    APRÈS L’ÉPIPHANIE

    Les lumières des crèches
    s’éteignent dans la ville.
    Il ne reste que les miettes
    clignotantes de l’étoile
    tombée en mer et sur la terre :
    le fanal d’un pêcheur,
    minuscule entre deux vagues,
    les phares dédoublés
    sur l’asphalte humide
    – et toi qui t’allumes
    avec d’autres ici-bas
    dans l’aube assombrie
    où les nuages seuls
    ont remplacé la nuit
    pour indiquer l’enfant
    à ceux qui le cherchent


    LA TOURTERELLE

    à Jean-Marc

    Le soleil de mars peine à réchauffer
    le cœur de chaque chose.
    La tourterelle seule en haut du noyer
    reflète sa tendresse
    comme si elle avait la lune dans la gorge.
    Elle répond à notre place,
    telle une sœur aînée,
    en attendant le frisson de la pierre,
    celui de la feuille à l’intérieur de l’arbre
    et celui de l’homme, encore plus secret,
    avec une tache de sang dans la voix :
    c’est le consentement amoureux aux douleurs
    de toute naissance,
    au martyre dans les pays lointains,
    aux sacrifices de la ménagère
    qui l’écoute longuement
    derrière sa vitre embuée à midi.

    Jean-Pierre Lemaire (Arpa 94)

     

    PRIÈRE

    Mon Dieu ! si plus tard un jour je suis faible,
    Si, perdant ma solitude aimée,
    Je cède à mon désir de gloire
    Et que de moi se détache ce qu’on appelle un livre, –
    Mon Dieu ! que ce ne soit pas un livre de vacances, un livre de plage :
    Un livre que des gens riches prennent pour passer le temps
    Ou être au courant,
    Mais qu’un jeune homme le soir en sa chambre solitaire
    Le lise avec toute son âme,
    Qu’ayant souffert tout le jour des gens trop bêtes
    et de la vie trop rude,
    Blessé dans sa chair et dans son cœur, –
    Il me prenne, moi,
    Comme la coquille où l’on entend la mer,
    Pour le mener en la nuit heureuse
    Où vous l’attendez.
    Mon Dieu ! que ce jeune homme m’aime,
    Qu’il ait le désir de me serrer les mains,
    Qu’il m’appelle son ami, –
    Qu’en lui il y ait joie !

    Guillevic (Arpa 83)

    (Strasbourg, 10/1/29)
    http://www.arpa-poesie.fr/Pagepoeme.html

  • Alfred Stevens


    Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
    huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
    Paris, Musée d'Orsay

            Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
            Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
            Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
            D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
            Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :

            Tout d’abord, Stevens est l’un des premiers à s’intéresser aux effets de l’art japonais. Parce que cet art s'oppose à la tradition occidentale, il peut en effet être considéré comme une influence fondamentale de la modernité. Dans son tableau, Stevens lui donne une place prépondérante. Ainsi, le détail de la fleur dans son bac, de l’autre côté du paravent et que celui-ci cache à moitié, symbole d’une jeunesse naïve qui vient de se briser, est tout ce qu’il y a de plus japonisant. De plus, d’une manière assez extraordinaire, bien que la toile soit d’un format assez banal, le découpage de l’espace pictural en trois longues bandes verticales donne l’impression que l’œuvre est beaucoup plus longue, comme un kakemono japonais.
            Par ailleurs, contrairement aux thèmes des œuvres dites académiques, les siens ne sont pas tout de suite reconnaissable, comme nous l’avons vu. Il faut un certain temps d’étude du tableau et souvent l’aide du titre pour en comprendre toute la portée anecdotique.
            Surtout, Alfred Stevens est un peintre indépendant, non « inféodé » à l’Institut puisqu’il a toujours vendu ses œuvres de la main à la main, grâce au Salon et bien sûr par l’intermédiaire des marchands d’art.
            Finalement, en représentant des scènes réalistes de la vie quotidienne et non des scènes historiques ou religieuses, il est un peintre de la vie moderne. L'un des premiers d'ailleurs, et, à ce titre, il peut être considéré comme le précurseur de Manet, dont il est un ami, de Fantin-Latour ou de Caillebotte.
            Malgré cela, on peut se demander pourquoi Alfred Stevens n’est pas rentré dans la postérité ? Nous avons déjà donné la réponse à ce fait : il a été l’un des peintres les plus renommés de la deuxième moitié du XIXe siècle. Cherchant à plaire pour vendre et n’innovant que très peu, il a trouvé ses clients dans la bourgeoisie.
            Cet exemple nous permet alors de démontrer qu’à cette époque l’art ne s’est pas résumé à un affrontement entre l’Académie et l’Avant-garde comme on a eu trop vite tendance à croire. Il y avait aussi et surtout une multitude de peintres renommés ou inconnus qui ont cherché à vivre le mieux possible de leur art. Ceux-ci n’ont voulu ni faire de la grande peinture, ni s’adonner à un genre trop « moderne », parce que des deux côtés les œuvres ne se vendaient pas.
            Il est vrai qu’il est facile de juger a posteriori et de dire que les artistes qui n’ont pas été impressionnistes ne méritent pas l’intérêt. Mais, d’une part, il fallait une certaine aisance financière pour pratiquer un style qui ne se vend pas et d’autre part, il fallait se sentir prêt à pouvoir innover, ce qui n’est pas donné à tout le monde.