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Sport - Page 44

  • Lawrence d'Arabie

     

    Thomas Edward Lawrence (16 août 1888 - 19 mai 1935), également connu sous le nom de Laurence d’Arabie (Lawrence of Arabia), ou encore — parmi ses compagnons arabes — Aurens ou Al-Aurens, est un archéologue, officier, aventurier et écrivain britannique. Il accéda à la notoriété en tant qu'officier de liaison britannique durant la Révolte arabe de 1916 à 1918. L'immense écho que connut son action pendant ces années et après est due tant aux reportages du journaliste américain Lowell Thomas qu’à son autobiographie Les sept piliers de la sagesse (Seven Pillars of Wisdom). T.E. Lawrence est resté très populaire parmi les Arabes pour avoir soutenu leur lutte pour se libérer des jougs ottomans et européens. De même, les Britanniques le considèrent comme un des plus grands héros militaires de leur pays. Un film a été tiré de sa vie en 1962, avec Peter O'Toole dans le rôle-titre : Lawrence d'Arabie.

    Lawrence naît à Tremadoc, Caernafonshire au Nord du Pays de Galles, de parents d’ascendance anglaise et irlandaise. Son père, Thomas Chapman, est un membre important de l’aristocratie irlandaise qui a quitté sa femme tyrannique afin de vivre avec la gouvernante de ses filles avec laquelle il eut cinq fils. De décembre 1891 jusqu'au printemps de 1894 il habite à Dinard et part pour Aigues Mortes à vélo.

    Lawrence suit des études au Jesus College à Oxford. Il obtient son diplôme avec mention après avoir rédigé une thèse intitulée L’influence des Croisades sur l’architecture militaire européenne à la fin du XIIe siècle (The influence of the Crusades on European Military Architecture - to the end of the 12th century).

    Il accepte une position post-doctorale sur la poterie médiévale, mais l’abandonne après s’être vu proposer un poste d’archéologue au Moyen-Orient. En décembre 1910, il part pour Beyrouth, qu'il quitte pour Jbail (Byblos). Il participe ensuite à l’excavation de Karkemish près de Jerablus au Nord de la Syrie, sous les ordres de D.G. Hogarth et R. Campbell-Thompson.

    À la fin de l’été 1911, il retourne au Royaume-Uni pour un bref séjour et, dès novembre, il repart pour le Moyen-Orient afin de travailler brièvement avec Williams Flinders Petrie à Kafr Ammar en Égypte. Il retourne à Karkemish travailler avec Leonard Woolley. Il continue à visiter régulièrement le Moyen-Orient afin d’y mener des fouilles jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Ses nombreux voyages en Arabie, sa vie avec les Arabes, à porter leurs habits, apprendre leur culture, leurs langue et dialectes, allaient s’avérer des atouts inestimables durant le conflit.

    En janvier 1914, sous couvert d’activités archéologiques, Wooley et Lawrence sont envoyés par l’armée britannique en mission de renseignements dans la péninsule du Sinaï. Lawrence visite notamment Aqaba et Petra. De mars à mai, Lawrence retourne travailler à Carchemish. Après l’ouverture des hostilités en août 1914, sur le conseil de S.F. Newcombe, Lawrence décide de ne pas s’engager immédiatement et attend octobre pour le faire.

    Une fois engagé, il est nommé au Caire où il travaille pour les services de renseignements militaires britanniques. La très bonne connaissance du peuple arabe de Lawrence en fait un agent de liaison idéal entre les Britanniques et les forces arabes. En octobre 1916, il est envoyé dans le désert afin de rendre compte de l’activité des mouvements nationalistes arabes. Durant la guerre, il combat avec les troupes arabes sous le commandement de Fayçal ibn Hussein, un fils du chérif de la Mecque Hussein qui mène une guérilla contre les troupes de l’Empire ottoman. La contribution principale de Lawrence à l’effort britannique consiste à convaincre les Arabes de coordonner leurs efforts afin d’aider les intérêts britanniques. Il persuade notamment les Arabes de ne pas chasser les Ottomans de Médine, forçant ainsi les Turcs à conserver de nombreuses troupes pour protéger la ville . Les Arabes harcèlent le chemin de fer du Hedjaz qui approvisionne Médine, immobilisant davantage de troupes ottomanes pour protéger et réparer la voie. En 1917, Lawrence organise une action commune entre les troupes Arabes et les forces de Auda Abu Tayi (jusqu’alors au service des Ottomans) contre le port stratégique d’Aqaba. Le 6 juillet, après une audacieuse attaque terrestre, Aqaba tombe aux mains des Arabes. En novembre, il est reconnu à Dara alors qu’il mène une mission de reconnaissance déguisé en Arabe et est vraisemblablement violé par des membres de la garnison turque. Il parvient malgré tout à s’échapper. Un an plus tard, le 1er octobre 1918, Lawrence participe à la prise de Damas.

    Parmi les Arabes, Lawrence adopte nombre de coutumes locales et devient bientôt ami du Prince Fayçal. Il devint connu pour porter des vêtements blancs et monter des chameaux et des chevaux dans le désert. Vers la fin de la guerre, il cherche à convaincre, sans succès, ses supérieurs de l'intérêt de l'indépendance de l'Arabie pour le Royaume-Uni

     

    Dans l’immédiat après-guerre, Lawrence travailla pour le Foreign Office et assista à la Conférence de paix de Paris entre janvier et mai 1919 en tant que membre de la délégation de Fayçal. Il fut ensuite conseiller de Winston Churchill au Colonial Office jusque vers la fin de 1921.

    À partir de 1922, il essaya de redevenir anonyme. Il s’engagea dans la Royal Air Force sous le nom de « Ross ». Il fut rapidement démasqué et dut quitter la RAF. Sous le pseudonyme de « Shaw », il s’engagea en 1923 dans le Royal Tank Corps. Cet engagement ne lui plaisant pas, il fit de multiples demandes pour rejoindre la RAF et y parvint finalement en août 1925. A la fin de l’année 1926, il fut assigné à une base en Inde et y resta jusque fin 1928, date à laquelle il fut obligé de rentrer au Royaume-Uni suite à des rumeurs d’espionnage. Il s’occupa ensuite des bateaux à grande vitesse au sein de la RAF ("Air Sea Rescue" pour le sauvetage des pilotes tombés en mer) et dû quitter à regret l’armée à la fin de son contrat en mars 1935. Quelques semaines plus tard, il fut tué lors d’un accident de moto dans le Dorset. Il avait 47 ans

    Au-delà du mythe, Lawrence d'Arabie reste l'un des officiers les plus influents dans le développement d'une doctrine insurrectionnelle au siècle dernier. En 1946, le général français Raoul Salan a mené plusieurs entretiens avec le Général vietnamien Vo Nguyen Giap qui a planifié et conduit les opérations militaires contre les Français jusqu’à leur défaite à la Bataille de Dien Bien Phu. Salan faisait partie d’une mission de négociation créée pour finaliser le retour de l’autorité française au Viêt Nam. Plus tard, il commandera le Corps expéditionnaire français au Viêt Nam du 20 mai 1951 jusqu’à mai 1953, et il a conduit la dernière action militaire réussie contre Hô Chi Minh : une offensive nommée opération Lorraine, le 11 octobre 1952, dans laquelle les forces de Salan ont balayé la vallée de la Rivière Rouge et les jungles du Nord-Viêt Nam. L’année suivante, il remettra son commandement au général Henri-Eugène Navarre, qui présidera au désastre de Dien Bien Phu. Giap disait:

    • "[…] Lawrence combinait la sagesse, l'intégrité, l'humanité, le courage et la discipline avec l'empathie, soit l'aptitude à s'identifier émotionnellement aussi bien avec les subordonnés qu'avec les supérieurs".

    Pendant ces entretiens de 1946, Salan a été frappé par l’influence d’un homme sur la pensée de Giap ; cet homme était Thomas Edward Lawrence. Giap a dit à Salan:

    L’essence de la théorie de la guérilla à laquelle se réfère Giap peut être trouvée à deux endroits. Le premier et le plus accessible n’est autre que les nombreuses éditions des Sept Piliers de la Sagesse, notamment le chapitre 33. Le deuxième est un article portant le titre " The Evolution of a Revolt ", publié en octobre 1920 dans le Army Quarterly and Defence Journal. Tous deux sont basés sur l’évaluation pratique et réfléchie par Lawrence de la situation à laquelle faisaient face les forces arabes dans la région du Hedjaz, au sein du désert saoudien, en mars 1917.

    Lawrence fut un auteur prolifique tout au long de sa vie. Il est l'auteur de Les sept piliers de la sagesse (Seven Pillars of Wisdom). Il eut également une correspondance fournie, notamment avec George Bernard Shaw, Edward Elgar, Winston Churchill, Robert Graves et E. M. Forster. Plusieurs recueils épistolaires furent publiés, dont certains furent expurgés par leurs éditeurs.

    Il écrivit The Mint, le récit de ses expériences en tant que soldat dans la Royal Air Force . Travaillant à partir de ses notes écrites lors de son service dans la Royal Air Force, Lawrence raconta la vie quotidienne des soldats et son envie de faire partie : la RAF. Ce livre fut publié à titre posthume. Lawrence traduisit aussi l’Odyssée d’Homère et Le Gigantesque, un roman français peu connu, par Adrien le Corbeau.

    Certains passages des écrits de Lawrence et des rapports d’un de ses collègues qui lui aurait administré des fessées laissent à penser que Lawrence avait des goûts sexuels non-conventionnels, notamment le masochisme. Bien que ses écrits comprennent un passage clairement érotique et homosexuel (voir citation), ses orientations et expériences sexuelles restent inconnues.

    Les Sept Piliers de la Sagesse sont dédiés à "S.A.", avec un poème qui commence par :

    "I loved you, so I drew these tides of men into my hands
    and wrote my will across the sky in stars
    To gain you Freedom, the seven-pillared worthy house,
    that your eyes might be shining for me
    When I came."

    (Dans certaines éditions des Sept piliers de la sagesse, la dernière ligne de ce poème est "When we came" ("Quand nous sommes arrivés"). L’édition de 1922 publiée à Oxford a cependant "When I came").

    L’identité de "S.A." n’a jamais été élucidée. Il a été supposé que ces initiales correspondent à un homme, une femme, une nation ou une combinaison des précédents. "S.A." pourrait être "Sheikh Ahmed", également appelé Dahoum, un jeune arabe qui travailla avec Lawrence dans un chantier archéologique avant la guerre et dont Lawrence aurait été très proche. Dahoum mourut en 1918 du typhus. Cependant, certains affirment que Dahoum était seulement un ami très proche de Lawrence comme cela arrivait au 19e siècle et au début du 20e siècle, ce qui impliquait souvent des contacts physiques (mais à caractère non-sexuel). Lawrence lui-même, peut-être pour masquer les pistes, affirma que "S.A." était un personnage inventé.

    http://fr.wikipedia.org

  • Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)3.

    Mes découvertes sur le stand d’Actes Sud.  MAJNÛN - L’AMOUR POEME ED.SINDBAD, Actes Sud-PARIS 1984  
    Lilyan Fongang-Kesteloot

     

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    Ethiopiques n°46-47
    Revue trimestrielle de culture négro-africaine
    Nouvelle série 3ème et 4ème trimestre 1987-volume 4

    Auteur : Lilyan KESTELOOT Nous connaissons certains auteurs dont la vie ou la personnalité sont plus notoires que l’œuvre littérature parfois bien mince.
    Voici, (une fois n’est pas coutume) une œuvre riche dont on n’est même pas sûr que l’auteur ait existé ! Majnûn est-il seulement une légende ? Mais si belle qu’elle aurait supplanté l’être réel ? Ecoutons donc son traducteur A. Miquel :
    En Irak du VIIe siècle un jeune homme de la tribu des Banu Amir était célèbre par son élégance et sa séduction. Qays, c’était son nom, tomba cependant amoureux de Layla et ce fut réciproque.
    Mais il commit l’erreur de chanter leur amour en public. Les parents se fâchèrent car le mariage est une affaire qui se règle entre familles et il n’est pas de coutume que les jeunes aient leur mot à dire. Ils se plaignirent donc au calife de Damas et l’on interdit à Qays de voir Layla. Qays devint « Majnûn » c’est-à-dire le fou.
    Sa famille s’inquiéta et voulant « réparer » offrit cinquante chamelles avec une demande en mariage au père de Layla. Celui-ci jugeant sa fille déshonorée refusa. Le père de Majnûn l’emmène à la Mecque pour demander sa guérison. Ce dernier demande à Dieu le contraire. Et il devient cette fois tout à fait fou, rôdant autour du village, mangeant les restes comme un clochard.
    Layla se maria. Alors Majnûn s’enfonça dans le désert. On le découvrit un jour mort sur un rocher avec un dernier poème entre les mains.
    Le conte est trop beau pour qu’on le taise, ajoute Miquel, si bien que la légende est devenue biographie.
    Mais qui fut réellement l’auteur de ces poèmes, il semble qu’on ne le sait point. Par contre ce thème de l’amour impossible qui conduit à la folie existe dans d’autres coins du monde arabe. Ainsi le personnage de Djeha en Tunisie. Thème repris au féminin par un film peu connu, au Maroc, « Un autre ciel », où l’on voit une jeune fille poursuivre un inconnu aimé un soir, jusqu’à l’absurde, jusqu’au désert où elle restera, aliénée de son bon sens.
    Nous en connaissons des échos dans notre poésie médiévale ne fut-ce que par la « Folie Tristan » et certains textes de troubadours.
    Ce thème est inconnu par contre dans la littérature nègre, du moins à notre connaissance (M. Kane, Bassirou Dieng). On connaît l’amour qui peut conduire dans l’autre monde... C’est une légende boulou-fang (Cameroun) mais on en revient. On connaît le thème douloureux parfois de « l’absente » (Senghor). On connaît le style « amour courtois » avec Fatou Seydi dans la poésie peule (Alpha Sow).
    On connaît enfin le chant funèbre à la bien-aimée partie pour toujours : en wolof le poème Fatimata a ainsi porté sur les ondes la douleur inspirée d’un époux inconsolable. Au Sénégal encore les poèmes de Lamine Sall, de Marouba Fall...
    Mais la folie, l’amour asocial, radical... je n’en vois point. On meurt parfois à cause d’une femme (Samba Gueladio) mais on ne meurt pas d’amour pour une femme.
    Mais revenons à Majnûn ; histoire ou légende, au fond peu importe ; car ces poèmes ont été de toute façon écrits par quelqu’un de bien vivant, bien souffrant même s’il s’agit de souffrance imaginaire. (j’ai en effet connu un jeune français linguiste marié père d’un enfant mignon, qui avait ainsi écrit un splendide poème de 25 pages sur une fiancée morte et totalement imaginée. Le poème était bouleversant. Passionnant pour une psycho-critique !).
    Ces poèmes sont splendides et la performance du très savant arabisant André Miquel, professeur au collège de France, nous touche par cet effort et cette fidélité d’une traduction qui pousse le scrupule jusqu’à tenter de retrouver le rythme et la rime du vers tawîl. En français ce n’était pas évident, mais certes le souffle « passe » et cela du moins est acquis. Nous regretterons peut être l’absence du texte arabe en regard, qui aurait permis aux connaisseurs des deux langues d’en apprécier, d’en mesurer les écarts et les passages.
    Mais ne boudons point notre plaisir pour une fois qu’une poésie s’impose souveraine, même si elle nous vient du fond des âges et d’un poète mal identifié... mais après tout Shakespeare n’est-il pas dans le même cas ? - je cueille au hasard :
     Je ne veux voyager que si le chemin monte
    Et je n’aime l’éclair que s’il vient du Yemen
    Aimez une Layla et pour morts je vous compte
    Même si comme moi vous vivez de chagrin... p. 39

     

     

    Je les entends : « Tu n’as qu’à l’oublier ! »
    Et moi je dis : « Je ne veux ni ne puis,
    Car son amour à mon cœur est lié
    Comme le seau à la corde du puits... p. 40

      Passant par la maison, la maison de Layla
    Je baisse ce mur-ci, cet autre, et celui-là
    Est-ce d’aimer les murs que tu perds la raison ?
    Non pas les murs mon cœur ; les gens de la maison... p. 54
      Son amour je le crois m’abandonne à l’errance
    Dans un pays perdu, tout seul et dépouillé
    Pas un ami pour les dernières confidences
    Pour compagnie j’ai ma chamelle et son harnais... p. 62
      Nous étions à Minâ, au Khayf quelqu’un cria
    De mon âme avivant malgré lui les douleurs
    Ce cri c’était le nom de Layla sans Layla
    Et j’ai cru qu’un oiseau s’envolait de mon cœur... p. 66
      Je n’irai pas plus loin, Layla : vingt ans c’est trop.
    Je t’attendrai ici, pleurant sur ma misère.
    Ton amour de mon cœur malade est le bourreau,
    Mais contre l’ennemi, s’il est aimé, que faire ?
    Je vais où va Layla, et puis elle me laisse.
    Telle est la vie : on se rejoint, se désunit.
    J’ai, passée à mon cœur, je crois bien, une laisse :
    Layla me traîne ainsi partout, et je la suis.
    La nuit est mon séjour, mon chemin, et je tremble
    Comme le fou dont tout le corps se désassemble... p. 71
     

    J’espère vous avoir donné envie, envie seulement de lire Majnûn.

     

     source:http://www.refer.sn/ethiopiques/

     

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  • Estampes, création plurielle jusqu'au 3 mars à l'Institut Français de Casablanca(Maroc)

    medium_estampes.jpgFondé en 2002 par Asmae Lahkim Bennani, artiste peintre diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, avec le concours de la Fondation de France « Prix Odon Vallet », l'Atelier Lahkim Bennani, rebaptisé en octobre 2006 Estampe-Art-Editions, a pour vocation la création d'oeuvres d'art originales contemporaines, sous la forme d'estampes traditionnelles réalisées selon trois techniques : la gravure en taille-douce, la lithographie et la sérigraphie.
    Cette exposition présente les estampes de plus de trente artistes peintres marocains : Alaoui Rita, Belkahia Farid, Bellamine Fouad, Benbouchta Amina, Bencheffaj Saâd, Benjakan Salah, Binebine Mahi, Bouhchihi M'barek, Boujemaoui Mustapha, Bouragba Omar, Chebaa Mohamed, Echair Hassan, El Alej Meryem, El Glaoui Hassan, Erruas Safaa, Gharib Khalil, Habbouli Bouchaib, Hassan Fatima, Kantour Tibari, Labied Miloud, Lahkim Bennani Asmae, Lemssefer Ahlam, Megara Mekki, Melehi Mohamed, Miloudi Houssein, Mourabiti Mohamed, Nabili Mohamed, Qotbi Mehdi, Rabi Abdelkebir, Sadok Abdellah, Selfati Ilias, Slaoui Hassan, Tallal Houssin, Yamou Abderrahim, &
    Un documentaire illustrant les diverses étapes de l'édition et les détails de la vie quotidienne de l'espace Estampe-Art-Editions sera également proposé au public.

    http://www.ambafrance-ma.org/institut/agenda.cfm

  • Catégories : Sport

    Platini élu président de l'UEFA !

    medium_platini.jpgMichel Platini a été élu à la tête de l'instance européenne aux dépens du président sortant Lennart Johansson

    Les dirigeants des 52 fédérations ont préféré l'ancien capitaine de l'équipe de France, désigné au 1er tour avec 27 voix contre 23. A l'annonce du résultat, Platini s'est montré très ému. "Tout va commencer. C'est le début d'une aventure. Je suis très heureux de pouvoir représenter le football européen", a-t-il indiqué. Son mandat est de 4 ans.

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  • Catégories : Sport

    Sport:Ligue 1: Lyon se déplace à Toulouse, Lens affronte Lille

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    PARIS (AFP) - A des années-lumière de l'intouchable leader lyonnais, qui se déplace à Toulouse, Lens (2e) et Lille (5e) s'affrontent dans une rencontre qui dépasse largement le contexte régional, avec pour enjeu une place sur le podium, samedi et dimanche lors de la 20e journée de Ligue 1.

    Paris, toujours sous la menace d'une relégation, et Marseille, emmené pour la première fois en championnat par le duo Ribéry-Cissé et occupé en coulisses par les bruits concernant une possible vente, n'auront pas la partie facile face à Valenciennes et Rennes.

    Nantes (17) - Nice (19): Tout juste renforcé par l'arrivée de Fabien Barthez, le FC Nantes espère ainsi profiter de la deuxième moitié du championnat pour sauver sa place parmi l'élite. L'ancien champion du monde, qui a effectué des débuts victorieux contre Guingamp (1-0) en Coupe de France, samedi, sera vite dans le bain face à un autre mal-classé. A la recherche d'un succès depuis 8 journées, les Niçois n'ont pas le droit à l'erreur mais pourront compter sur un attaquant chevronné, Lilian Laslandes, tout juste transféré de Bordeaux, pour les sortir de la zone de relégation.

    Saint-Etienne (4) - Monaco (15): En embuscade à deux longueurs de la 3e place, les Verts ont une belle occasion de mettre la pression sur Sochaux, voire Lens pour les places qualificatives en Ligue des champions. Monaco, qui a un urgent besoin de points, risque de souffrir dans la forteresse Geoffroy-Guichard où les Stéphanois viennent d'enchaîner six victoires consécutives en L1.

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  • Catégories : Sport

    Rétro-foot 2006:les regrets éternels du mondial

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    L'équipe de France a été l'une des grandes animatrices d'une Coupe du monde remportée par l'Italie.

    Outre la quatrième étoile enlevée par la Squadra Azzura , on retiendra de ce Mondial allemand le bon comportement du pays hôte, le beau parcours du Portugal, les échecs brésiliens, argentins et anglais, les révélations (Equateur, Ghana, Australie et surtout Ukraine) et la symphonie inachevée des Bleus, passés du médiocre à l’exceptionnel en un mois.

    Grégory JOUIN
    Publié le 28/12 à 11:45

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  • Henry James,"Le Tour d'écrou", Angleterre,1898 (qui a inspiré Peter Straub dans "Julia")

    Roman fantastique

    Voici le chef d'oeuvre de l'écrivain américain le plus européen qui adopta la nationalité anglaise peu avant sa mort. Il est vrai que lorsqu'on lit Le tour d'écrou, on a vraiment une impression de vieille Angleterre un peu à la manière d'Hitchcock dans son film Rebecca : vieille bâtisse isolée, présence de fantômes etc...

    Voici l'atmosphère : un soir au coin du feu, un homme raconte une histoire de revenants à une assemblée de vieilles femmes...Cette histoire lui a été racontée par l'"héroïne" de l'histoire :

    Une jeune femme de la campagne vient s'occuper de deux charmants enfants orphelins, Flora et Miles. C'est leur oncle, qui ne souhaite pas s'en occuper, qui a recruté cette jeune femme. Il lui donne un ordre : ne le déranger sous aucun prétexte...La jeune femme part donc dans une vieille bâtisse à la rencontre de ses hôtes ; elle y rencontre une vieille gouvernante charmante, Mrs Grose, ainsi que deux charmants bambins qui la charment dès le premier instant : visages d'anges, intelligence et douceur....Mais bien vite, la jeune femme est perturbée par une présence inquiétante qu'elle a remarqué sur une tour à côté de la maison. Mrs Grose lui révèle qu'il s'agit de Quint, l'ancien valet, un personnage sinistre ....qui est mort l'année dernière. Une deuxième silhouette surgit quelques jours plus tard...Petit à petit, la jeune fille découvre que Miles et Flora semblent subir l'influence de ces présences fantomatiques...Elle est prête à tout pour les sauver.

    Ce petit livre est considéré comme le chef d'oeuvre de la nouvelle fantastique, tout comme Le Horla de Maupassant. Comme dans cette nouvelle, une fine analyse psychologique donne toute son ampleur au texte; tout est vécu de l'intérieur, dans l'esprit de la jeune gouvernante, sans que l'auteur ne fasse part de son jugement. Hallucinations? Présence réelle? Le lecteur ne peut à aucun moment savoir....La jeune femme passe de la psychose à la lutte contre les présences. Nous admirons son sang-froid et surtout sa détermination à sauver les deux enfants qu'elle adore.

    Peu importe la présence des fantômes...Ce qui compte, c'est le ressenti des personnages et leur lutte contre les présences maléfiques.

    Henry James excelle autant dans la description des états d'âme de la gouvernante que dans la description des deux enfants, mi-anges, mi-démons. Il ressort de l'écriture une tension extrême qui culmine à la chute inattendue du roman mais chut !

    Si vous avez aimé l'atmosphère du film Les autres d'Amenabar et les vieilles bâtisses anglo-saxonnes, vous tomberez sous le charme !

    http://passiondeslivres.over-blog.com/article-4446350.html

    Article emprunté à Sylvie dans son blog de critiques de livres.

    Henry James:

    medium_henry_james.jpg

    Henry James naît à New York le 15 avril 1843, second des cinq enfants (William, né en 1842, Garth Wilkinson, né en 1845, Robertson, né en 1846, et Alice née en 1848) d'Henry James senior et de Mary Robertson Walsh. La fortune acquise par son grand-père, émigré irlandais arrivé aux États-Unis en 1789, avait mis la famille à l'abri des servitudes de la vie quotidienne. Son frère aîné, William James, deviendra professeur à Harvard et se fera connaître pour sa philosophie pragmatiste. Malgré des liens solides avec Henry, la rivalité entre les deux frères créa toujours des conflits psychiques latents.

    Après un séjour de 5 ans en Europe, la famille s'établit, en 1860, en Nouvelle-Angleterre où elle demeura pendant la guerre civile. En septembre 1862, Henry James s'inscrit à la faculté de droit de Harvard, rapidement abandonnée face au désir d'être « tout simplement littéraire ». En 1864, il publie anonymement sa première nouvelle, ainsi que des comptes-rendus critiques destinés à des revues. The story of a Year, sa première nouvelle signée, parait dans le numéro de mars 1865 de l'Atlantic Monthly.

    De février 1869 au printemps 1870, James voyage en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman Watch and Ward (Le regard aux aguets). De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour The Nation. Il commence à Rome l'écriture de son deuxième roman Roderick Hudson, publié à partir de janvier 1875 dans l'Atlantic Monthly, qui inaugure le thème "international" de la confrontations des cultures d'une Europe raffinée et souvent amorale et d'une Amérique plus frustre, mais plus droite.

    Après quelques mois à New York, il s'embarque à nouveau pour l'Europe le 20 octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d'amitiés avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Daudet, il s'installe, en juillet 1876, à Londres. Les cinq années qu'il y passe seront fécondes: outre de nombreuses nouvelles, il publie The American (1877), The Europeans (1878), un essai sur les poètes et romanciers français (French Poets and Novelists, 1878)... Daisy Miller, publié en 1878, lui vaut la renommée des deux côtés de l'atlantique. Après Washington Square (1880), The Portrait of a Lady est souvent considéré comme une conclusion magistrale de la première manière de James.

    Sa mère décède en janvier 1882, alors que James séjourne à Washington. Il revient à Londres en mai et effectue un voyage en France (d'où naîtra, sous le titre A Little Tour in France, un petit guide qui servira à plusieurs générations de voyageurs dans les régions de la Loire et du Midi). Il rentre de façon précipitée aux États-Unis où son père meurt le 18 décembre, avant son arrivée. Il revient à Londres au printemps 1883. En 1884, sa sœur Alice, névrotique, le rejoint à Londres où elle décèdera le 6 mars 1892.

    En 1886, il publie deux romans, The Bostonians (Les Bostoniennes) et The Princess Casamassima, qui associent à des thèmes politiques et sociaux (féminisme et anarchisme) la recherche d'une identité personnelle. Suivirent deux courts romans en 1887, The Reverberator et The Aspern Papers (Les papiers de Jeffrey Aspern), puis The Tragic Muse en 1888.

    Bien que devenu un auteur au talent reconnu, les revenus de ses livres restaient modestes. Il décide alors, dans l'espoir d'un succès plus important, de se consacrer au théâtre. En 1891, une version dramatique de The American rencontre un petit succès en province, mais reçoit un accueil plus mitigé à Londres. Il écrira ensuite plusieurs pièces qui ne seront pas montées. En 1895, la première de Guy Domville finit dans le désordre et les huées.

    Après cet échec, il revient au roman, mais en y appliquant, peu à peu, les nouvelles compétences techniques acquises au cours de sa courte carrière dramatique. En 1897, il publie The Spoils of Poynton (Les dépouilles de Poyton) et What Maisie Knew (Ce que savait Maisie). Puis viennent les derniers grands romans: The Wings of the Dove (1902), The Ambassadors (1903) et The Golden Bowl (1904).

    En 1903, James a soixante ans et un « mal du pays passionné » l'envahit. Le 30 août 1904, il débarque à New York, pour la première fois depuis vingt ans. Il quitte les États-Unis le 5 juillet 1905, après avoir donné de nombreuses conférences à travers tout le pays. Ses impressions seront réunies dans un volume intitulé The American Scene.

    Avant son retour en Angleterre, il met au point, avec les Éditions Scribner, le projet d'une édition définitive de ses écrits, The Novels and Tales of Henry James, New York Edition, qui comportera, à terme, vingt-six volumes. Entre 1906 et 1909, il travaille à l'établissement des textes, n'hésitant pas à apporter des corrections significatives à ses œuvres les plus anciennes, et rédige dix-huit préfaces qui donnent des vues pénétrantes sur la genèse des ses œuvres et ses théories littéraires. Le manque de succès de cette entreprise l'affecte durablement.

    En 1915, déçu par l'attitude des États-Unis face à la guerre qui fait rage sur le continent, il demande et obtient la nationalité britannique. Il a une attaque cardiaque le 2 décembre, suivie d'une seconde le 13. Il reçoit l'ordre du Mérite le jour de l'an 1916 et meurt le 28 février.

    Henry James fut un écrivain prolifique. Il écrivit dix-neuf romans, plus d'une centaine de nouvelles, quelques pièces de théâtre (qui ne furent, pour la plupart, jamais jouées) et de nombreux récits de voyage. Ce fut aussi un critique littéraire de premier plan. Il entretint tout au long de sa vie une correspondance importante (plusieurs milliers de lettres), en particulier avec d'autres écrivains célèbres (Robert Louis Stevenson, Joseph Conrad, Edith Wharton,...).

    La liste qui suit est loin d'être exhaustive !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_James

  • Année de l'Arménie en France jusqu'au 14 juillet 2007

    La singularité de l’Année de l’Arménie tient dans le fait qu’elle rend compte de l’expérience historique d’un peuple très ancien et de son rayonnement en dehors des frontières de l’actuelle République. Arménie, mon amie évoque ainsi le destin arménien dans toutes ses dimensions, de l’histoire mythique qui débute avec l’Arche de Noé échouée au sommet du Mont Ararat jusqu’à la tragédie du génocide de 1915, traumatisme historique dont la mémoire structure encore fortement l’identité arménienne, et qui a jeté ce peuple sur les chemins de l’exil : « J’ai connu les douleurs de ce monde mensonger, je souffre l’absence de mes compagnons ; Grue n’as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ? » écrivait le grand compositeur Komitas.

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