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Voyage - Page 51

  • Catégories : A lire, Le paysage, Voyage

    "Dictionnaire insolite de Venise" de Lucien d’Azay

     

    Bâtie sur un archipel de sel et de sable, Venise émerveille depuis plus de 1 500 ans. Après avoir longtemps rayonné sur la Méditerranée, la République Sérénissime s’est éteinte en un somptueux crépuscule qui n’en finit pas de resplendir, en dépit de la menace touristique et écologique. Son histoire et ses habitants constituent une mosaïque singulière et vivante, où l’on croise Fortuny, Corto Maltese, Le Corbusier, les Pink Floyd, Peggy Guggenheim aussi bien que le mostro et autant de barnabotti, pittime ou pantegane. À Venise, vocabulaire et métaphores donnent matière à de savoureuses anecdotes, maritimes ou culinaires (bricole, folpeti, cannochie, castraure, scampi in saor, etc.).

    Parution : juin 2012

    160 pages - 11 €

    http://www.editionscosmopole.com/Dictionnaire-insolite-de-Venise

    Précédente publication:

    29/06/2012 17:15

  • Catégories : Voyage

    À moto chez Gengis Khan

    Home ACTUALITE International
      • Par Sylvain Tesson
      • Mis à jourle 02/08/2013 à 13:46
      • Publiéle 02/08/2013 à 13:42

    Le sommet de la colline de Zaïsan, au sud d'Oulan-Bator, est planté d'un monument soviétique dont le béton, frappé de céramiques martiales, célèbre avec une légèreté toute communiste la fraternité russo-mongole, aimablement encouragée par le Kremlin à partir de l'époque stalinienne. De là-haut, parmi les amoureux débridés, nous mesurons l'étendue des dégâts. Depuis 1991, Oulan-Bator est devenue un monstre, une cité fiévreuse, asphyxiée de vapeurs, livrée aux appétits des consortiums miniers, grêlée de chantiers. Devant le spectacle, on songe que le mot de Vladimir Poutine, «la chute de l'URSS est la plus grande catastrophe du XXe siècle», n'a rien d'abject. En vingt ans, des centaines de milliers de nomades, attirés par le miroir aux alouettes, se sont rués dans les faubourgs de l'ancienne Urga. Ils ont échoué dans des bidonvilles de feutre à la périphérie de la ville, plantant leurs yourtes entre des palissades. Troquant le cheval contre la bagnole, ils se sont jetés dans l'embouteillage qui paralyse la ville jusqu'en son centre, où Gengis Khan statufié n'a plus aucune autorité sur son peuple. Aujourd'hui, un tiers des Mongols vit dans la capitale, et les perspectives d'extraction d'or, de zinc et de métaux précieux continuent à précipiter dans le chaudron urbain les investisseurs étrangers, les commerçants chinois dont les produits déferlent sur la steppe et le prolétariat des yourtes, pressé de substituer le marteau-piqueur à la cravache.

  • Catégories : Balades, Voyage

    Amazone, le tumultueux roman d'une Andine

    Amazone, le tumultueux roman d'une Andine

    EN IMAGES - Cet été, notre série d'évasion vous emmène à la découverte des sources des grands fleuves. Après le Danube et le Nil, voici l'Amazone dont l'origine, longtemps controversée, a été localisée en 2002 dans le sud du Pérou, au mont Mismi. Un lieu préservé et encore peu connu, y compris des Péruviens

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Venise, Voyage

    Je suis en train de relire(en parallèle de mon voyage à Venise mais j'ai plus de mal que le 1ere fois:L’Amant sans domicile fixe

    L’Amant sans domicile fixede Carlo Fruttero

    Editeur : Robert Laffont Parution : 6 Septembre 2007

     

    Le premier personnage, ici, c'est Venise - une Venise d'hiver, plus souvent brumeuse qu'ensoleillée, la Venise labyrinthique des rues éloignées, quasi désertes. Le deuxième personnage - elle - est une princesse romaine résidant dans un hôtel de luxe, fréquentant les milieux snobs et cosmopolites, et venue là pour une salle des ventes, à la recherche d'oeuvres d'art. Le troisième personnage - lui - est le guide d'un groupe de touristes minables traîné à l'économie de monument en monument. Guide dont l'érudition et la distinction contrastent étrangement avec une valise râpée et un imperméable constellé de taches. Ce qui résultera de leur imprévisible rencontre, et pourquoi celle-ci prendra sans cesse des allures d'énigme, c'est l'objet de ce roman.

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  • A Venise, j'ai visité le musée CORRER, vu des tableaux de Guardi en musée et en vrai

     

    Le Musée Correr de Venise célèbre le tricentenaire de la naissance de Francesco Guardi (1712-1793) à travers une centaine de peintures et de dessins. Après une formation picturale auprès de son père Domenico, en compagnie de ses frères Nicolò et Antonio, les toiles de ses débuts représentent des scènes de vie proches de celles de Pietro Longhi tel Le ridotto ou Le parloir des nonnes de San Zaccaria. Ses premières vedute, vers 1755, s’inspirent de celles de Canaletto et Marieschi comme la Place Saint-Marc de la National Gallery à Londres. En 1746, un anglais lui commande deux grandes vues de la Place Saint-Marc, puis il peint les douze toiles des Fêtes doganales d’après les estampes que Giambattista Brustolon grava lui-même d’après les toiles de Canaletto. Suivront en 1782, les quatre peintures commémorant la Venue du pape Pie VI à Venise puis des toiles célébrant le voyage « incognito » de l’archiduc de Russie sous le nom de comte du Nord. Son style devient de plus en plus libre et allusif, les proportions entre les divers éléments moins importantes, les figures se conçoivent en quelques traits de couleurs, la lagune se dissout dans des vastes étendues d’eau et de cieux. Ses Fantaisies et Caprices représentent des villes imaginaires immergées dans le vert de la campagne vénitienne. Oublié à sa mort en 1793, le 19e le redécouvre. Pietro Zampetti lui consacre une grande exposition au palazzo Grassi en 1965.

    Gilles Kraemer

    Infos pratiques
    Francesco Guardi
    Du 28 septembre 2012 au 6 janvier 2013
    Musée Correr
    San Marco 52 - 30124 Venezia
    Tél.               +39 041 240 52 11         +39 041 240 52 11
    www.correr.visitmuve.it
    - Direction scientifique Gabriella Belli
    Commissariat de Alberto Craievich et Filippo Pedrocco
    Catalogue Francesco Guardi sous la direction de Alberto Craievich et Filippo Pedrocco, éditions Skira.

    http://lagoradesarts.fr/Tricentenaire-de-la-naissance-de-Guardi.html

    Précédente publication:06/01/2013 00:59

  • Catégories : Venise, Voyage

    J'ai vu cette expo:Casanova, la passion de la liberté

    Pietro Longhi, Il ridotto, vers 1757, huile sur toile - Venise - Fondazione Querini Stampalia

    • Pietro Longhi, Il ridotto, vers 1757, huile sur toile - Venise

    du 15 novembre 2011 au 19 février 2012 François-Mitterrand / Grande Galerie

    La BnF a acquis en février 2010 le splendide manuscrit, écrit en français, de l’Histoire de ma vie de Giacomo Casanova (né à Venise en 1725, mort à Dux, en Bohême en 1798).
    Pour célébrer cet événement, elle consacre une grande exposition à cet étonnant personnage et écrivain. Le nom de Casanova a longtemps été synonyme d’« homme à femmes », un Casanova ou un Don Juan étant des termes plus ou moins interchangeables. S’il y a une différence dans la manière dont ces deux personnages conçoivent la séduction, il n’y a aucune commune mesure dans leur statut : Don Juan est une création légendaire, Casanova a été créé par Casanova lui-même, aussi talentueux pour l’art de la mise en scène que pour l’allant de la narration. Le but premier de cette exposition est de révéler cette force d’écriture au grand public. Et, dans le même mouvement, d’entraîner le visiteur sur les pas de cet extraordinaire aventurier du plaisir. Toujours soucieux de ne jamais sacrifier sa liberté ni à une femme, ni à une cause, ni au goût de la possession, Casanova est un infatigable voyageur. Ouvert à toutes les rencontres, il parcourt les routes de Venise à Madrid en passant par Moscou, et incarne, entre ombres et lumières, des facettes contrastées de son temps. Le scénario de l’exposition est construit comme une pièce en dix actes (à l’image des dix livres que comporte le manuscrit) qui invite à la découverte du monde sensuel, audacieux et baroque de Casanova. À travers la présentation de pièces exceptionnelles (gravures, peintures, sculptures, vues d’optique, objets, collections d’étoffes, films et musiques), l’exposition fait appel à tous les sens du visiteur. L’inventive mise en scène de Massimo Quendolo transmet la formidable énergie et la magie qui animent Casanova.

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  • Catégories : Voyage

    Voyage en nostalgérie

    Voyage en nostalgérie - Libération

    www.liberation.fr/grand-angle/010146842-voyage-en-nostalgerie
     
     
    2 mai 2006 – Ils étaient partis dans la panique en 1962. Le temps d'un court séjour, des pieds-noirs reviennent à Alger sur les traces de leur passé magnifié ...
      1.  
        Voyage en nostalgérie
        Le Figaro ‎- il y a 4 jours
        «J'ai quitté mon pays, j'ai quitté ma maison, ma vie, ma triste vie se traîne sans raison…», chantait, mélancolique, Enrico Macias, il y a ...
       
    • Voyage en Nostalgérie - Monde - La Vie

      www.lavie.fr/actualite/.../voyage-en-nostalgerie-26-10-2006-24961_5.p...
       
       
      26 oct. 2006 – Voyage en Nostalgérie - Nous avons accompagné 27 lecteurs de « la Vie » qui ont souhaité retourner dans le pays où ils ont passé une partie ...

  • Catégories : Voyage

    L’ESPIONNE DE TANGER

    couverture

    María DUEÑAS

    Traduit par
    Eduardo JIMENEZ
    « Un merveilleux roman dans la meilleure tradition du genre, avec amour, mystère, tendresse, et personnages audacieux. »
    Mario Vargas Llosa

    Un phénomène éditorial : un million d'exemplaires vendus en Espagne.

    Alors que la guerre civile espagnole vient d'éclater, Sira tombe amoureuse de Ramiro. Elle n'a pas vingt ans, et Ramiro la traite comme une déesse. Quand, sur un coup de tête, Ramiro décide de partir pour Tanger, Sira ne se pose pas de questions elle le suit, laissant sa mère dans Madrid en guerre. Au bout de quelques mois, Ramiro disparaît. Sira se retrouve seule en terre étrangère, sans un sou et avec une ardoise impressionnante dans l'hôtel de luxe ou ils sont descendus. Fuyant la prison pour dettes, elle se réfugie à Tétouan, alors sous protectorat espagnol. Que va-t-elle devenir, sans amis et sans argent ? Pour s'en sortir elle n'a qu'un seul savoir, transmis par sa mère : la couture. À force de ténacité et de privations, elle parvient à monter un petit salon de couture. Quand la Deuxième Guerre mondiale est déclarée, elle est prête à offrir ses services aux épouses des Européens coincés au Maroc par les hostilités. Sira saisit sa chance lorsque Rosalinda, la jeune maîtresse de l'ambassadeur de Grande-Bretagne, a besoin de toute urgence d'une robe du soir pour sa première apparition publique. Sira lui confectionne une copie époustouflante d'une robe de Fortuny. Dès lors, elle est propulsée dans le monde luxueux des riches expatriées, dans les fêtes ou se nouent et se dénouent les alliances secrètes entre l'Allemagne et l'Espagne. Rosalinda, excentrique maîtresse d'un haut dignitaire espagnol, souhaite de toutes ses forces empêcher le rapprochement entre l'Allemagne nazie et l'Espagne franquiste. Suivant les ordres du séduisant Marcus, agent de sa Très Gracieuse Majesté et officiellement photographe de presse, elle propose à Sira de lui rapporter les propos tenus par ses clientes allemandes : ce que font leurs maris, qui ils fréquentent et ce qui se dit dans la communauté allemande. Sira met au point un très ingénieux système pour communiquer avec les Anglais : dans ses patrons de couture, qu'elle dessine elle-même, elle introduit des messages codés en morse. Bientôt, de plus en plus impliquée dans son travail clandestin, Sira voyage entre Tétouan, Tanger, Madrid et Lisbonne, apparemment pour acheter des tissus, en vérité pour servir de messagère aux agents britanniques. Mais la guerre des espions n'est pas un jeu d'enfants. Sira met sa vie en danger. La seule personne assez puissante pour l'aider est Rosalinda, elle-même sous haute surveillance. Quant à Marcus, il semble jouer un double jeu.

    http://www.laffont.fr/site/l_espionne_de_tanger_&100&9782221116296.html

  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Voyage

    Le Tour de France, une passion française

    À l'occasion de la 100ème édition de la course cycliste, un documentaire retrace cette fabuleuse aventure sportive, sociale et économique

     

    Tags :

    Publié le 25/06/2013 à 10:28

    Le Tour de France, une passion françaiseLe Tour est un tout. Une fable sociale, un miroir économique. Un voyage au coeur du pays, un feuilleton avec ses splendeurs et ses laideurs. Un monument avec ses cicatrices.

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  • Catégories : Voyage

    L'Arabie saoudite modifie ses week-ends

     

    Home ECONOMIE Conjoncture
      • Par Charles Gautier
      • Mis à jourle 25/06/2013 à 10:39
      • Publiéle 24/06/2013 à 19:27
    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels».

    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels». Crédits photo : FAYEZ NURELDINE/AFP

    Un décret royal publié dimanche impose qu'à partir de samedi 29 juin, les deux jours de repos hebdomadaires ne soient plus jeudi et vendredi, jour de la prière, mais vendredi et samedi.

     
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    Si, en France, chaque remise en cause du repos dominical provoque une levée de boucliers, les sacro-saints congés de fin de semaine sont aussi un casse-tête pour les pays arabes. En Arabie saoudite, un décret royal publié dimanche impose qu'à partir de samedi 29 juin, les deux jours de repos hebdomadaires ne soient plus jeudi et vendredi, jour de la prière, mais vendredi et samedi.

    Une question d'harmonisation commerciale internationale. Les autorités de Riyad souhaitent notamment que la Bourse, la première du monde arabe, soit au même rythme que celle des grandes places financières mondiales, ce qui était difficile quand elle ne fonctionnait que trois jours par semaine simultanément.

    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels», par opposition aux week-ends «universels» des pays occidentaux.

    La fin d'un cauchemar pour les voyageurs

    Ce choix de l'Arabie saoudite sera la fin d'un cauchemar pour les voyageurs qui, depuis des générations, se trouvaient désarmés face aux portes closes de leurs interlocuteurs en plein milieu de semaine. Une certaine pratique est nécessaire pour déjouer les subtilités des week-ends des pays arabes. Si une demi-douzaine d'entre eux ferme donc boutique le samedi, le Yémen par exemple a choisi de conserver le week-end traditionnel avec jeudi chômé. En revanche, le Maroc, le Liban et la Tunisie appliquent le calendrier des pays occidentaux, et observent un repos hebdomadaire, le samedi et le dimanche.

    Histoire d'ajouter à la confusion, l'Algérie, située entre ces deux États, est calée sur le week-end semi-universel. Et encore est-ce récemment qu'elle a décidé de se plier aux conseils de la Banque mondiale.

    Une perte de 600 millions d'euros par an

    Les calculs de l'institution internationale démontraient que le trop grand décalage avec ses principaux partenaires économiques lui faisait perdre 1,7 point de croissance, soit 600 millions d'euros par an. Et qu'elle avait donc tout intérêt à rapprocher ses week-ends de la fin de la semaine. La modification opère aussi dans l'autre sens: la Mauritanie et les Comores ont abandonné leurs habitudes occidentales pour s'adapter aux coutumes des pays arabes. CQFD.

     

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Voyage, Zurich,Suisse

    Max Ernst, maître onirique de l'univers

    Home CULTURE Arts Expositions
    <i>La ville entière</i>, 1935-1936. Ce tableau venu de la Kunsthaus de Zurich joue sur la géométrisation de la nature. Le titre est énigmatique car il s'agit de ruines, peut-être inspirées par les photographies des voyageurs de la fin du XIXe siècle.

    La ville entière, 1935-1936. Ce tableau venu de la Kunsthaus de Zurich joue sur la géométrisation de la nature. Le titre est énigmatique car il s'agit de ruines, peut-être inspirées par les photographies des voyageurs de la fin du XIXe siècle.

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage, Voyage

    J'ai lu hier soir:GERMAIN Sylvie,Joachim Patinir, Paysage avec saint Christophe

    que mon père nous a offert pour nos futurs anniversaires

    Sylvie Germain entre dans l’univers fantastique de Patinir grâce à ce Paysage de saint Christophe portant l’Enfant Jésus (v.1480-1524), conservé au musée départemental de Flandre de Cassel.

    Sylvie Germain convoque la Meuse, Charles Péguy et Jeanne d’Arc autour des paysages laiteux de Patinir, afin de nous conter l’histoire du géant Réprouvé devenu le Porteur du Christ. Alors que nous entrevoyons avec elle l’infinité d’un monde que ne parvient pas à cacher la monumentalité de saint Christophe et son précieux fardeau, Sylvie Germain nous arrête sur « ce moment où la puissance, presque animale, de l’homme, est mise à l’épreuve, vacille et se retourne, déjouée par la fragilité et la candeur d’un petit enfant venu proposer une toute autre idée de la force et de la grandeur que celle à laquelle les hommes sont habitués ».

     

    JOACHIM PATINIR (Dinant ou Bouvignes entre 1475 et 1485 - Anvers 1524). Contemporain « méconnu » de Bosch, il est pourtant l’inventeur de la peinture paysagiste, l'initiateur du paysage panoramique, imaginaire, où se mêlent fiction (fantastique) et réalité (flamande). Les premières cartes représentant le monde et les récits fabuleux des grands explorateurs ont nourri son imagination ; les paysages qu’il peint recréent un monde idéal, où se mêlent exotisme et scènes de sa Flandre natale et d’où ressort, surtout, ce bleu si particulier qui aspire vers un ailleurs. À Anvers il fit la connaissance de Dürer et de Quentin Metsys, qui a peint les personnages dans plusieurs de ses oeuvres. On suppose d’ailleurs que Metsys est l’auteur des deux figures du Paysage avec saint Christophe portant l’Enfant Jésus du musée de Cassel, car elles échappent totalement à la perspective générale et semblent autonomes par rapport au paysage. Le thème du tableau est tiré de La Légende dorée, dans laquelle Christophe, converti à la religion chrétienne, avait pour mission de faire traverser les voyageurs. Un jour, il chargea sur son dos un enfant qui durant la traversée se mit à peser si lourd que le passeur atteignit l’autre rive exténué. L’enfant lui répondit alors : « Ne t’étonne pas, Christophe, tu as porté non seulement le monde mais aussi celui qui l’a créé. »


    http://www.invenit-editions.fr/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&product_id=16&option=com_virtuemart&vmcchk=1&Itemid=30
  • Catégories : Venise, Voyage

    Nus vénitiens

     Nus vénitiens

    Apollinaire voyait en Venise le 'sexe femelle de l'Europe '. Bien plus qu'un décor, bien plus qu'un fantasme, elle a semé le trouble dans l'imaginaire et l'érotique des écrivains comme jamais aucune autre ville. Avec son carnaval et ses jeux de masques, avec ses palais et ses maisons closes, avec l'incarnat de ses églises et le Styx de son Grand Canal, avec les vénus profanes du Titien et les frasques concupiscentes de Casanova, elle se situe aux frontières du réel et du fictif, de l'Éros et de Thanatos.
    Le topos même de l'érotisme. De cette mythologie propre à la Cité des Doges, Lucien Clergue a tiré un scénario en images que Marc Lambron a traduit en mots. Ensemble, l'oeil et la voix, ils restituent la vision fugitive de deux femmes, l'une brune, l'autre blonde qui, lors d'une journée de 1979 où le soleil pénétrait brutalement par les fenêtres ouvertes, furent saisies par l'objectif dans toute leur beauté nue, magnétique. Dans ce somptueux palazzo baigné de clair-obscur, elles font fresque.
    ' Qui sont-elles, sur fond noir, à l'instant du cliché ? Promeneuses solitaires dans Venise, ou bien l'ombre d'une vérité, le mystère d'avoir été là ? 'Le narrateur les questionnent, elles se présentent : Amelia et Laura. Leurs corps offerts comme en un rite inconnu le renvoient à ses souvenirs de femmes rencontrées, désirées, aimées souvent, interdites parfois. Leur présence énigmatique, leurs bouches convoitées, leurs étreintes invoquées, s'adressent à son sang et à son désir.
    Apparues puis disparues comme un songe, elles deviennent son secret. L'écrivain signe alors la fable du monde, la ferveur d'un été, avant de s'effacer à son tour.

    de Lucien Clergue, Marc Lambron

    Editeur : Seghers Parution : 18 Octobre 2012

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  • Catégories : Voyage

    Marc Chagall, Vue de la fenêtre à Zaolchie, 1915,Moscou, The State Tretyakov Gallery(que j'ai vu à Paris il y a un mois)

    De retour dans sa ville natale, l’artiste est confronté à la guerre qui l’oblige à rester en Russie. Cette période a joué un rôle important dans sa vie et son œuvre car, malgré la guerre, il vit des instants de bonheur.

    A Vitebsk, il retrouve Bella Rosenfeld, son amour de jeunesse, qu’il épouse en 1915 ; un an plus tard nait leur fille Ida. La ville, ses habitants, ses paysages et sa famille deviennent ses sujets de prédilection comme le montre Vue de la fenêtre à Zaolchie, près de Vitebsk où il se représente avec Bella – sa muse et son modèle - au cours de leur voyage de noces.

    http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_exposition-18/parcours-numerique/thematique-3/

  • Adieu - Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

    Adieu !



    L’amour est libre il n’est jamais soumis au sort
    O Lou le mien est plus fort encor que la mort
    Un cœur le mien te suit dans ton voyage au Nord

    Lettres Envoie aussi des lettres ma chérie
    On aime en recevoir dans notre artillerie
    Une par jour au moins une au moins je t’en prie

    Lentement la nuit noire est tombée à présent
    On va rentrer après avoir acquis du zan
    Une deux trois A toi ma vie A toi mon sang

    La nuit mon coeur la nuit est très douce et très blonde
    O Lou le ciel est pur aujourd’hui comme une onde
    Un cœur le mien te suit jusques au bout du monde

    L’heure est venue Adieu l’heure de ton départ
    On va rentrer Il est neuf heures moins le quart
    Une deux trois Adieu de Nîmes dans le Gard

    4 fév. 1915


    Adieu - Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

  • "Quitte ou double" de Cyrille Legendre

    Quitte ou doubleMatt Berger, ancien grand reporter, gagne sa vie comme photographe pour un journal people. Ce soir-là, Jimmy Rowland est dans son viseur. Le magazine a décidé de surprendre le nouveau prodige du football français chez lui avec une prostituée. Une fois son contrat rempli, Matt envoie les clichés compromettants à son commanditaire et s’offre une escapade à Deauville. Mais le lendemain, les photos ont disparu et la jeune prostituée est retrouvée morte dans le bois de Meudon. Le journaliste veut comprendre. Renouant avec son âme de reporter, il se lance alors une enquête qui le mènera de Paris au fin fond du Turkménistan avec l’aide de JED, son ami de toujours. Entre les deux hommes le destin se jouera à quitte ou double.

     

    Biographie de l'auteur

    Né à Dreux en 1970, Cyrille Legendre est diplômé l’École Supérieure de Journalisme de Paris. Il se spécialise dans le sport et depuis le début de sa carrière professionnelle, il évolue dans le milieu du football tour à tour comme rédacteur, photographe et chargé de communication. Ses nombreux voyages et son goût de la géopolitique constituent ses principales sources d’inspiration, il le prouve avec Quitte ou double son premier roman.
     
    http://www.amazon.fr/Quitte-ou-double-ebook/dp/B00C3E73QK
  • Géraldine Lenain, la vie en mandarin

     

    Avec son allure bon chic bon genre et sa diction parfaite, cette élégante et svelte blonde aux yeux bleus pourrait passer pour une sage bourgeoise, un pur produit des quartiers chics de la capitale. Une simple impression. Géraldine Lenain est née à Madagascar, a grandi au Gabon, elle a appris le mandarin au lycée international français de Hong­kong et découvert la France à seulement 16 ans. Le temps d'y poursuivre des études - école de commerce, histoire de l'art à la Sorbonne -, elle a repris sa vie de voyages en suivant cette fois, non plus ses parents coopérants, mais son mari diplomate. «Pour moi, Paris est très exotique,j'ai vu un Ming avant un Picasso», s'amuse-t-elle. De quoi mieux comprendre son passionnant récit de la vie de C. T. Loo (1880-1957), premier grand marchand d'art chinois en France et aux États-Unis, au début du siècle dernier, adulé en Occident mais honni par le régime communiste chinois. Géraldine Lenain en a fait un livre Monsieur Loo. Le roman d'un marchand d'art asiatique (Éditions Picquier), qui se lit comme un roman policier. Une première expérience de l'écriture au succès inattendu puisque le livre, paru en mars, est déjà épuisé et en cours de réimpression et va être traduit en chinois après l'avoir été en anglais.

    http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/05/27/10001-20130527ARTFIG00567-geraldine-lenain-la-vie-en-mandarin.php

  • MUSIC ANTON ZORAN

    Anton Zoran Mušič (Boccavizza 02/12/1909 - 25/05/2005 Venise) avec des origines dalmates, Venise est devenue la ville de son adoption. Après avoir terminé ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Zagreb en 1934, il se dédiée aux voyages. L'artiste a vécu entre Madrid, Paris, Vienne et Zurich avant de s'installer à Venise en 1940.
    Mušič en 1943 a été déporté à Dachau, où les conditions difficiles fiévreusement dans différentes conceptions illustrant les souffrances dans les camps. Après sa libération, l'artiste retourna à Venise en 1945. Ici, avec ses œuvres, exposées à la Biennale en 1950, a remporté le premier prix. En 1951 et en 1952 il a reçu le Prix de Paris, d'abord avec corporations, puis seul.

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