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Voyage - Page 56

  • Catégories : Voyage

    Arnaud Desjardins(et Dalida)

    Né le 18 juin 1925 à Paris et mort le 10 août 2011 à Grenoble, est un auteur, réalisateur à l'ORTF de 1952 à 1974 et l'un des premiers occidentaux à faire connaître, en France, au travers de documents télévisés et d'écrits, des traditions spirituelles orientales telles que l'hindouisme, le bouddhisme tibétain, le zen et le soufisme (mystique de l'islam) d'Afghanistan. Devenu disciple de Swami Prajnanpad et de son enseignement de l'adhyatma yoga, il se fait le relais de cette tradition spirituelle en France depuis le début des années 1970.

    Fils de Jacques Guérin-Desjardins (originaire de Normandie) et d’Antoinette Nègre (originaire de Nîmes), protestants engagés, il est l’aîné de trois enfants (un frère et une sœur). Son père, lieutenant à Verdun, Croix de Guerre avec citations, Légion d’Honneur pour faits de guerre durant la première guerre mondiale, capitaine en 1940 et à nouveau Croix de Guerre durant la seconde, pendant laquelle aussi il aide des juifs à échapper aux rafles, est très engagé dans le développement du mouvement scout, étant même en relation directe avec Robert Baden-Powell[3],[4]. Revenu de captivité, il occupe un poste de Directeur des Ressources Humaines chez Peugeot.

    Son grand-père maternel, Albert Nègre, ingénieur de l’École centrale, lui raconte ses voyages en Orient à la fin du XIXe siècle, illustrés par des albums de photos. Une tante, adoratrice de saint François d'Assise, reçoit le premier swami accueilli en France à l’initiative de Jean Herbert, Swâmi Siddheswarânanda, ainsi par ailleurs qu’un moine franciscain.

    Arnaud Desjardins étudie à l’École alsacienne de Paris, puis la philosophie au lycée Henri-IV. Après le baccalauréat, il entre à l’université en droit, ainsi pour un temps qu’à l'École nationale de la France d'outre-mer. En 1941-42, ses parents lui offrent un abonnement à la Comédie Française. Il veut alors devenir comédien. Ses parents lui offrent alors le Cours Simon à la rentrée 1945, à la condition qu’il finisse Science-Po où il est inscrit depuis deux ans. Il y croise Michel Piccoli et Pierre Mondy. Sa vocation de comédien se renforce, au grand dam de ses parents. Un jour son père lui dit « tu es en train de tuer ta mère. » Arnaud Desjardins ne le supporte pas, et s’en va dire à René Simon qu’il n’a pas la vocation, mais c’est en fait un déchirement.

    Diplômé de Science-Po, il commence dans la banque mais, peu intéressé, arrête après un an. Le réalisateur Jean de Marguenat lui offre alors de tenter une expérience auprès de lui. En 1947, il occupe son deuxième emploi au Centre National d’Information Économique, pour traiter de l’avenir de l’Industrie du Cinéma après la signature de l’accord laissant entrer librement les productions américaines en France. Il pénètre ainsi plus avant dans ce monde et, en juillet 1948, est embauché comme assistant-réalisateur de Jean Géhret ; Jean-Loup Lévy-Alvarez lui apprend le montage.

    Cette même année 1948, le frère de son ami Olivier Cambessédès l’introduit dans les groupes Gurdjieff, patronnés par Jeanne de Salzmann et il commence, sous la houlette de Bernard Lemaître, à participer aux réunions en mars 1949. Il est en outre fiancé à une jeune fille de Mazamet. Mais en juillet 1949 une tuberculose (maladie très grave encore à cette époque) se déclare et les fiançailles sont rompues à l’initiative du père de la jeune fille. Il le vit comme un nouveau déchirement. Les pasteurs des deux familles ne sont pas intervenus pour empêcher cela : Arnaud Desjardins y voit de l’immoralité dans la morale protestante, et s’en détache.

    Au sanatorium des étudiants à Saint-Hilaire du Touvet dans l’Isère, Arnaud Desjardins noue des relations diverses, qui alimentent son questionnement. Il lit René Guénon, Râmakrishna, Vivekananda, Romain Rolland, Jean Herbert et s’entraîne aux emplois de cameraman et de réalisateur. Fin 1949, Bernard Lemaître lui offre Fragments d’un enseignement inconnu de Piotr Ouspenski, portant sur l’enseignement de Georges Gurdjieff.

    En 1951, à la fin de la post-cure, Arnaud Desjardins entre dans une société d’import-export des Champs-Élysées, qu’il quitte rapidement pour divergences éthiques. Il devient alors monteur-stagiaire chez Pathé-Cinéma puis entre à la Radio diffusion française en 1952. Il est l’assistant de Stellio Lorenzi puis de Marcel Bluwal, et aussi de Claude Loursais. Il est lui-même homologué réalisateur en 1956 et travaille avec Pierre Corval au service documentaire. Il est toutefois rémunéré au cachet, et cette situation, qui durera de nombreuses années, induit une insécurité financière constante.

    Au sein des groupes Gurdjieff, Arnaud Desjardins est en relation avec Denise Marchina (Denise Desjardins), juive d’origine algérienne, peintre et décoratrice, avec laquelle il se marie le 25 octobre 1956 (ils fréquenteront les groupes Gurdjieff jusqu’en 1965, année de leur rencontre avec Swami Prajnanpad.) Ils habitent une location rue Soufflot à Paris.

    On conseille à Arnaud Desjardins, lui qui s’intéresse aux sagesses orientales, de considérer aussi la mystique chrétienne, et d’aller à l’abbaye de Bellefontaine, placée sous l’autorité de l’abbé dom Emmanuel Courtant (qui restera son ami jusqu’à sa mort.) Il s’y rend début août 1958, pour trois semaines, et s’y instruit grandement. Toutefois, la réabsorption immédiate qui suit le retour à la vie mondaine lui montre combien le mental est changeant. On lui propose de réaliser les émissions chrétiennes du dimanche, dirigées par les dominicains, mais suite à ses remarques de fond, plus versées dans la mystique que dans le pouvoir séculier, cela ne se fera pas.

    Arnaud Desjardins songe à devenir professeur de yoga. Il s’exerce au Hatha yoga depuis plusieurs années et veut se perfectionner aux meilleures sources indiennes, outre réaliser un film sur la spiritualité en Inde. Lui et Bertrand, son frère cadet, partent pour l’Inde en juillet 1959 en break Peugeot, visitent Ella Maillart en Suisse, qui leur conseille de rendre visite en priorité à Mâ Ananda Moyî, puis traversent Italie, Yougoslavie, Grèce, Turquie, Arménie, Iran, Afghanistan, Pakistan, avant d'arriver en Inde. Arnaud Desjardins poursuit seul, les vacances de son frère étant terminées. Il rencontre pour la première fois un autre français, Daniel Roumanoff (lui aussi fortement associé à Swami Prajnanpad, et qui lui donnera l’adresse de ce dernier une fois de retour en France, ainsi par ailleurs qu’Olivier Cambessédès, Roland de QuatreBarbes, le célèbre obstétricien Frédérick Leboyer, Denise Desjardins, Colette Roumanoff...), à Vrindavan, puis se rend à l’ashram de Shivananda à Rishikesh. Il passe au célèbre institut de yoga Lonavla de Bombay où son épouse Denise le rejoint

    Arnaud et Denise Desjardins vont ensuite rencontrer Mâ Ananda Moyî à Bénarès (Varanasi), après un voyage très éprouvant, et, devant y rester 2 jours, y passent 3 semaines… tant cette rencontre dépasse leurs espérances. Dans le film Ashrams, Arnaud Desjardins déclare a son sujet : « C'est l'être le plus étonnant qu'il m'ait jamais été donné de rencontrer ». Le film Au cœur secret de l’Inde est monté avec Jacques Delrieu et prêt en février 1960. Il sert dans un premier temps de support pour des conférences à Arnaud Desjardins, qui a été engagé par le directeur de Connaissance du Monde. Il y a 2 600 personnes à la première. Le film est accepté par la télévision pour une diffusion à l’automne 1960. François Mauriac le salue par une critique élogieuse

    En 1960, Arnaud Desjardins se rend en Afghanistan, alors quasiment inconnu des occidentaux, pour y tourner un premier film, Afghanistan, qui séduira lui-aussi le public lors de sa diffusion en 1961. Cette même année, il retourne en Inde avec son épouse. Les trajets sont toujours aussi difficiles, ainsi bien souvent que les conditions de séjour et le climat étouffant. Ils rencontrent Mâ Ananda Moyî, Swami Ramdas — appelé affectueusement « papa » — et passent à Thiruvanamalaï, séjour de feu Ramana Maharshi.

    Le film de 1959 est remonté avec les nouvelles prises sous le titre Ashrams, les yogis et les Sages et sort le premier livre : Ashrams ; grands maîtres de l'Inde.

    En 1962, Arnaud Desjardins, son épouse et leur fille Muriel partent pour un périple de onze mois en minibus Volkswagen. Ils séjournent en Afghanistan puis en Inde, auprès de Swami Ramdas, Shivananda, Mâ Ananda Moyî. Les films Quand bat le cœur de l’Inde, et La route de Kaboul, une fiction documentaire, sont montés et diffusés fin 1963 avec le même succès que les précédents. Le deuxième livre paraît : L’Hindouisme et nous : yoga et spiritualité.

    Arnaud Desjardins rencontre par hasard le dalaï-lama (Tenzin Gyatso) en 1963 à Mussoorie, et lui exprime son souhait de faire un film sur le bouddhisme tibétain auprès de maîtres réfugiés dans le Nord de l’Inde après l’invasion du Tibet par les Chinois en 1950 et l'exil du dalaï-lama en 1959. Après de longues minutes de réflexion, le dalaï-lama lui donne l'autorisation.

    En 1964, Arnaud Desjardins obtient enfin des conditions normales de travail (contrat de salarié, frais de mission) au sein de la nouvelle ORTF, par ses nouveaux dirigeants. Outre la sécurité financière, ceci lui permet de partir avec des équipements vraiment adaptés à ces voyages éprouvants, en particulier une Land Rover de nature à éviter que le voyage n’inclue une litanie de dépannages automobiles...

    En 1964-65 est montée une expédition pour deux films au sujet du Bouddhisme tibétain dans le nord de l’Inde, et de l’Afghanistan. Arnaud Desjardins rencontre pendant sept mois de grands rinpochés tibétains nés et formés au Tibet : Kalou Rinpoché, Abo Rinpoché, Sonam Zangpo Rinpoché, le 16e Karmapa (Rangjung Rigpe Dorje), Chatram Rinpoché, Kyabjé Dudjom Rinpoché et Kangyour Rinpoché, auprès duquel Arnaud Desjardins vit un moment d’intense sur-conscience. Il entend aussi, à deux reprises, « ce qu’il vous faut, c’est une structure intérieure ».

    De retour à Paris, il monte Le message des Tibétains 1 – Le Bouddhisme, et 2 – Le Tantrisme, diffusés en 1966 de même qu’une seconde fiction se déroulant en Afghanistan : Djomma du Nouristan. Le livre Le Message des Tibétains paraît la même année.

    Rencontre de Swami Prajnanpad[modifier]

    En 1965, Arnaud Desjardins pense avoir besoin d’une voie analytique « dans le monde » et d’un maître parlant l’anglais (sans, donc, le truchement d’un traducteur) et se rend à Channa, près de Ranchi, au Bengale, rencontrer Swami Prajnanpad, dont il a l’adresse depuis six ans, avec la bénédiction de Mâ Ananda Moyî[5].

    Le premier entretien d'Arnaud Desjardins avec Swami Prajnanpad, appelé familièrement « Swâmiji », le marque profondément. Celui-ci enseigne la voie de l'Adhyatma yoga, adaptation de l'Advaïta Védanta. La plupart du temps, il donne les entretiens en position assise (« sittings ») et répond aux questions qui lui sont posées, incluant parfois de percutantes formules. Ayant étudié avec intérêt la Psychanalyse, il pratique cependant aussi des mises au jour du subconscient en position couchée, les « lyings ». En 1966, Swâmiji se rend en France à l’invitation de ses disciples français ; sa venue est également motivée par des problèmes cardiaques.

    Nouvelle expédition en 1967

    En 1967, une nouvelle expédition est en préparation pour un autre film sur les Tibétains lorsque le dalaï-lama retire son autorisation, à la suite d’une dénonciation de propos d'Arnaud Desjardins comme induisant des dissensions entre les écoles du bouddhisme tibétain, tirés d’une épreuve de la traduction anglaise de son dernier livre. Arnaud Desjardins stoppe toute édition mais sollicite auprès du dalaï-lama une audience, qui lui est accordée, pour s’expliquer.

    La famille Desjardins repart au complet, récupérant la Land Rover laissée à Kaboul au retour du premier voyage. Le dalaï-lama reçoit Arnaud Desjardins à Dharamsala pour examiner avec lui la traduction anglaise du livre, après quoi il lui renouvelle son autorisation de filmer, et passe en outre de forts moments d’échanges avec lui. Plus tard, de passage à Paris, le dalaï-lama lui nouera une écharpe autour du cou « en signe d’amitié imbrisable ».

    Le périple comprend le Sikkim, le Bhoutan, une visite au Karmapa. En juin, Arnaud Desjardins est auprès de Swami Prajnanpad, mais supporte très difficilement le travail qu’il lui impose. « Swâmiji » lui dit que s’il peut lui consacrer trois mois, seul, alors il pourra faire quelque chose pour lui. Arnaud Desjardins décline et part pour l’Afghanistan rencontrer de grands maîtres soufis, parmi lesquels Khalifa Saheb, le cheikh Samar-Oud-Din et Soufi Saheb de Maïmana. Mais, à sa grande surprise, ce dernier lui enjoint de retourner auprès de Swami Prajnanpad ; ce qu’il fait, pour une mise au jour du subconscient de trois mois et demi.

    Notoriété

    Outre celui tourné en Afghanistan, 3 films sont montés : Himalaya Terre de sérénité. 1 – Au royaume du Bhoutan, 2 – Le lac des yogis, 3 – Les enfants de la Sagesse. Diffusés en 1968 après les événements, ils ont un énorme impact sur le public. Interviewé par André Voisin, Arnaud Desjardins apparaît physiquement à l’écran. Il se lie d’amitié avec Alan Watts. Il jouit alors d’une importante notoriété, est invité dans de nombreuses émissions de radio à succès, reprend les conférences Connaissance du Monde salle Pleyel, obtient le Prix Pierre Mille pour l’ensemble de son œuvre, etc.

    En 1968, 1970, 1972, Arnaud Desjardins publie sur l’enseignement de Swami Prajnanpad – sans le nommer, car c'est de son vivant – la trilogie (ensuite publiée en un seul volume) Les Chemins de la Sagesse.

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  • Catégories : A voir, Des anniversaires, Des évènements, Le paysage, Voyage

    Tricentenaire de Francesco Guardi

     

    Le Musée Correr de Venise célèbre le tricentenaire de la naissance de Francesco Guardi (1712-1793) à travers une centaine de peintures et de dessins. Après une formation picturale auprès de son père Domenico, en compagnie de ses frères Nicolò et Antonio, les toiles de ses débuts représentent des scènes de vie proches de celles de Pietro Longhi tel Le ridotto ou Le parloir des nonnes de San Zaccaria. Ses premières vedute, vers 1755, s’inspirent de celles de Canaletto et Marieschi comme la Place Saint-Marc de la National Gallery à Londres. En 1746, un anglais lui commande deux grandes vues de la Place Saint-Marc, puis il peint les douze toiles des Fêtes doganales d’après les estampes que Giambattista Brustolon grava lui-même d’après les toiles de Canaletto. Suivront en 1782, les quatre peintures commémorant la Venue du pape Pie VI à Venise puis des toiles célébrant le voyage « incognito » de l’archiduc de Russie sous le nom de comte du Nord. Son style devient de plus en plus libre et allusif, les proportions entre les divers éléments moins importantes, les figures se conçoivent en quelques traits de couleurs, la lagune se dissout dans des vastes étendues d’eau et de cieux. Ses Fantaisies et Caprices représentent des villes imaginaires immergées dans le vert de la campagne vénitienne. Oublié à sa mort en 1793, le 19e le redécouvre. Pietro Zampetti lui consacre une grande exposition au palazzo Grassi en 1965.

    Gilles Kraemer

    Infos pratiques
    Francesco Guardi
    Du 28 septembre 2012 au 6 janvier 2013
    Musée Correr
    San Marco 52 - 30124 Venezia
    Tél.                              +39 041 240 52 11         +39 041 240 52 11         +39 041 240 52 11


    www.correr.visitmuve.it
    - Direction scientifique Gabriella Belli
    Commissariat de Alberto Craievich et Filippo Pedrocco
    Catalogue Francesco Guardi sous la direction de Alberto Craievich et Filippo Pedrocco, éditions Skira.

    http://lagoradesarts.fr/Tricentenaire-de-la-naissance-de-Guardi.html

  • Catégories : Rousseau Jean-Jacques, Voyage

    Enchantement du paysage au temps de Jean-Jacques Rousseau

    Enchantement du paysage au temps de Jean-Jacques RousseauJean-Jacques Rousseau a développé une vision très particulière du paysage. De ses voyages et de ses promenades, il tire de nombreuses observations liées au relief, à la météorologie ou encore à la botanique. Il mène également une réflexion philosophique, attribuant à chaque paysage des valeurs qui lui sont propres et décrivant ses particularités ainsi que ses qualités. Cette nouvelle approche constitue une transition entre une vision topographique du paysage et l’avènement du paysage émotionnel. Elle trouve sa place en premier lieu dans les textes de Rousseau pour être ensuite reprise par les graveurs et artistes qui la diffusent à travers l’Europe. En accordant une place importante à l’image imprimée, l’exposition sera dédiée à cette transformation de la perception du paysage, entamée par Rousseau. Conçue comme un parcours thématique dans l’Europe du 18e siècle, elle permettra au visiteur de découvrir, à travers l’estampe, cette évolution que l’on remarque notamment dans les représentations de la montagne, de la campagne, de l’eau ou encore de l’air.



    • jeu 28. 06. 12 - dim 16. 09. 12
    • Musée Rath| Place Neuve
    • Ouvert de 10 à 18 h, mercredi de 10 à 20 h. Fermé le lundi
    • Entrée CHF 10.- | CHF 5.-
      Entrée libre jusqu'à 18 ans
    • Inauguration mer 27. 06. 12 18h00

     

    http://www.ville-ge.ch/mah/index.php?content=5.2.1.1.1.1....

     
  • Catégories : A voir, Des évènements, Voyage

    Empreintes d'un voyage au Japon

    Empreintesd’unvoyageauJapon

    Du 1er avril au 31 décembre

    L’exposition est entièrement dédiée à l’œuvre de Mathurin Méheut, né en 1882 à Lamballe. Le peintre, issu de l’école des Beaux-Arts de Rennes, poursuit une brillante carrière à Paris avant d’entreprendre un voyage au Japon en 1914. Durant ce séjour de 5 mois, il observe les paysages et personnages rencontrés à travers les provinces d’Osaka, Nara ou encore Kyôto. Ebloui par la beauté du Japon, il réalise de nombreux croquis, aquarelles et peintures qu’il ramène en France à son retour.

    Ce voyage au Pays du Soleil Levant confirme ses choix iconographiques et marque son style japonisant.

    http://www.bretagne-japon2012.fr/empreintes-d-un-voyage-au-japon/

    A travers estampes et dessins, l’influence du japonisme perdure dans son œuvre : œuvres en obliques, découpage du motif par le cadre, ou le format en hauteur. Du Porteur de palanches à La cérémonie du thé, en passant par Les tortues sacrées, la collection présentée au Musée de Lamballe propose des peintures, dessins et estampes.

  • Catégories : J'ai aimé, J'ai vu, Voyage

    Le pastel et le pays de Cocagne

    Le Pastel

    Le pastel était une plante cultivée à l’intérieur d’un triangle Toulouse – Albi – Castelnaudary. On en tirait une teinture : le "bleu pastel". La plante, de son nom latin « Isatis tinctoria » est apparentée à la famille des choux, radis, colza, etc.
    Le bleu parfait obtenu était le seul, à son époque, à résister aux lavages successifs.
    Connue depuis l’Antiquité, elle pouvait servir, accessoirement, de nourriture au bétail et on lui reconnaissait quelques vertus médicinales.

    Au Moyen Age en concurrence avec d'autres teintures

    A cette époque, le développement de l'art vestimentaire soutenu par l’utilisation de nombreuses couleurs entraîne un usage accru des plantes.
    L’appropriation de différentes teintures permet une distinction dans les classes sociales.

    Ainsi :
    La garance fournit un colorant rouge
    Le kermès donne un rouge écarlate
    La gaude produit une couleur vert-jaunâtre.

    Les conditions de culture

    Pour se développer, le pastel avait besoin d'un sol riche et meuble, plutôt calcaire et argileux. La plante a trouvé des conditions favorables en Lauragais et dans l'Albigeois qui pouvaient bénéficier d'hivers assez doux et pluvieux suivis d'étés ensoleillés

    Comme la culture du pastel épuisait assez rapidement les sols, les terres étaient mises en jachère l'année suivante, puis ensemencées en céréales, avant d'être dédiées à nouveau au pastel. A cause de cette difficulté, les paysans ne se sont jamais livré à une monoculture. Dans le meilleur des cas, et dans la période la plus favorable, soit entre 1515 et 1560 environ, le pastel couvrait à peine 15% des terres, d'où une certaine irrégularité dans la production

    Apparition en Occident

    Le pastel est apparu probablement au début du XIIème siècle, en provenance d'Espagne ou d'Orient. Il atteignit son apogée en France, fin XVème et au XVIème, dans une période comprise entre 1500 et 1560.

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  • Catégories : J'ai aimé, J'ai lu, Les polars, Voyage

    JED RUBENFELD, "L'interprétation des meurtres"

    L’Interprétation des meurtres

    En 1909, accompagné de son ami Ferenczi et de son disciple Jung, Sigmund Freud, dont les théories à propos du comportement, du sexe, et de la psychologie faisaient grand bruit, fit son seul et unique voyage à New York, pour donner une série de conférences. Malgré l'immense succès de cette visite, par la suite, Freud en parla toujours comme d'une expérience traumatisante, traitant même les Américains de 'sauvages'. Ses biographes se sont longtemps interrogés sur ce qui avait pu se produire là-bas, allant jusqu'à envisager la possibilité d'un événement inconnu de tous, expliquant ces réactions autrement incompréhensibles chez Freud...

    http://www.evene.fr/livres/livre/jed-rubenfeld-l-interpretation-des-meurtres-30588.php

  • Retour d'un voyage il y a peu

    de 6 jours de Saint-Etienne(Loire, 42, Rhône-Alpes où nous habitons pour la 2e fois , à 60 kms environ au sud de Lyon, à 10h après que l'infirmier m'ait permis de partir) et Lavelanet (Ariège, 09, Midi-Pyrénées, où nous avons avons vécu il y a 10 ans environ pendant 3 ans et où j'ai retrouvé ma 3e grand-mère à une centaine de kms de l'Espagne) en passant par la Lozère(3e séjour, halte de 2 jours), l'Aveyron, le Tarn, l'Ariège, la Haute-Garonne, le Cantal et la Haute-Loire

    Photos quand il y aura du temps entre les vacances de mon cher retraité actif(dont je veux profiter), la visite de l'infirmier vendredi pour m'enlever les fils, les douleurs aux deux mains, les grasse mat, les siestes, les lectures en retard, les rangements, les projets de livre, les films au ciné art et essai, les courses, les balades dans le coin, les réflexions sur l'avenir, le soleil, les apéro, 19 mois sans fumer , la piscine que je pourrais bientôt reprendre, les abdos, etc.

  • Catégories : A lire, CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE LIRE, Voyage

    Je suis en train de lire:"Le Guide des cités" de Benoît Peeters et François Schuiten

    Le Guide des cités - Benoît Peeters, François Schuiten - 2203380268 - 9782203380264Un guide ? Oui, un véritable guide de voyage, avec plus de 300 illustrations inédites et un grand nombre d'informations. Pour celui qui connaît les albums des "Cités obscures", les surprises seront nombreuses. Car ce volume très dense permet enfin de disposer de cartes détaillées, d'une tentative de chronologie, d'évocations de la faune et de la flore, des Beaux-Arts et des sciences. On y trouve aussi des précisions sur la cuisine, les vins et les spectacles. On y apprend bien de nouveaux éléments sur des villes comme XHYSTOS, URBICANDE et CALVANI, des personnages comme Eugen ROBICK, Axel WAPPENDORF et Mary VON RATHEN. Mais on découvre aussi de nouvelles cités comme BLOSSFELDTSTAD, PAHRY et la SODROVNO-VOLDACHIE, ainsi que bon nombre de nouvelles figures. Quant à ceux qui ignorent tout ou presque tout de l'univers obscur, ils pourront aborder ce livre étrange comme un roman à part entière, ou comme le manuel d'un jeu de rôles insolite...
     
     
    à  la suite de ma visite de l'expo a u chateau de Vincennes, rechercher grâce au moteur de recherche cette note et voyez l'ensemble de la sous-partie: je suis en train de lire

  • Catégories : Le paysage, Matisse Henri, Voyage

    Sur les pas de Matisse...

     

    « Je suis à Vence depuis un mois et demi - très bien à tout point de vue. Le tout me paraît si loin de Nice, ce grand voyage que j’ai fait en moins d’une heure, que je place dans le milieu de tous mes souvenirs de Tahiti. »

    « Ce matin, quand je me promenais devant chez moi en voyant toutes les jeunes filles, femmes et hommes courir à bicyclette vers le marché, je me croyais à Tahiti à l’heure du marché ».

    « Lorsque la brise m’amène une odeur de bois ou d’herbes brûlés, je sens le bois des îles ».

    Sur les Pas de Matisse

    http://www.vence.fr/sur-les-pas-de-matisse,7

  • Catégories : A lire, Voyage

    "Dictionnaire insolite de la Belgique" de Gérald Berche-Ngô

    On connaît de la Belgique ses frites, ses chocolats, ses bières. On se moque souvent des Belges au travers de blagues, un brin condescendantes. Or la Belgique est surtout un pays original, surprenant, où le savoir-vivre et le savoir-rire sont de rigueur. Vous en saurez plus sur l’entartage, JCVD, le sucre impalpable, le concours de chant de pinson ou encore sur des musées, tels que ceux du hochet, du slip ou du plastique, en vous plongeant dans ce dictionnaire décalé, parfois irrévérencieux, insolite dans le fond et dans la forme, souvent humoristique – une zwanze se trouve d’ailleurs dans ces pages !

    Gérald Berche-Ngô est écrivain. Il vit et travaille à Bruxelles depuis 2005, où il a fondé et dirige un atelier d’écriture, le Write Club. Il est l’auteur d’une œuvre de littérature électronique, intitulée Hypertexte (www.hypertexte.be).

    Parution : février 2012.

    160 p. - 11 €

    La presse en parle :

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  • Catégories : A lire, Voyage

    "Dictionnaire insolite de l’Égypte" de Guillaume de Dieuleveult

    Pour le voyageur fraîchement débarqué, l’Égypte est une bouffée d’impressions nouvelles. Il y a le ronflement des vieux taxis, le miel de la pop orientale à la radio, les néons qui brillent sur les minarets, les publicités géantes. Mais c’est aussi un univers qui nous est familier : le Nil éternel, les hommes en tarbouche, le thé qui fume, les pyramides… Ce pays mérite que l’on s’y arrête, afin de dépasser les images de l’actualité, de regarder ailleurs – en posant le nez dans la poussière des trottoirs, sur les étals des marchands de fruits ou dans les boîtes à mouchoirs des chauffeurs de taxi. L’Égypte est un pays à coup sûr insolite.

    Parution : avril 2012.

    http://www.editionscosmopole.com/Dictionnaire-insolite-de-l-Egypte