Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai vu une plage nudiste à Toulon et j'ai voulu y aller
c'est si agréable d'être nue
et de se baigner nue
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
c'est si agréable d'être nue
et de se baigner nue
Grâce à l’escalier spécialement créé, il sera en effet possible d’accéder aux 250 m2 aménagés en bar-restaurant au-dessus de l’espace de vente. L’occasion de se rendre compte, de visu, que c’est l’ensemble du secteur qui a bénéficié d’une cure de jouvence. « Les Halles elles-mêmes ont certes fait l’objet d’un renforcement structurel et d’une remise aux normes actuelles, mais dans le plus grand respect de leur architecture Art déco. De même, la place Raspail a été réhabilitée en parfaite harmonie avec son environnement, les arbres ont été préservés, des agrumes ont été plantés et l’ensemble des immeubles refaits s’intègrent dans la même esthétique » indique Jean-Baptiste Arène, directeur de Var Aménagement Développement. « C’était déjà le cas avec la première réalisation du secteur : le bâtiment du Crédit Municipal, juste derrière, et c’est la même chose avec celui du CAUE, précise encore Hubert Falco. C’est très réussi ! »
C’est en effet tout un secteur qui a été repensé et au cœur duquel vont cohabiter logements, commerces et secteur tertiaire. Dans un environnement urbain requalifié. « Ici, c’est un peu, à l’est de la ville, le pendant de ce qui a été créé à l’ouest, autour de la place de l’Équerre, ajoute M. Arène. Le commerce, ça se reconquiert. Et le maillage entre les Halles, la rue d’Astour et le Cours Lafayette, avec une offre élargie, sera un important facteur de redynamisation. » Notons, comme l’a également précisé le maire, que cette réalisation (comme d’autres, ailleurs à Toulon), a été rendue possible grâce à un partenariat public/privé, signe de la confiance revenue dans le dynamisme de la Ville.
Plus que quelques jours de patience pour découvrir les gourmandises de ces nouvelles… Halles gourmandes !
Début septembre 2021, ce sont 24 stands d'artisans et producteurs locaux qui animeront ces Halles gourmandes, ainsi que le café Biltoki à l'entrée, pour offrir aux toulonnais et aux visiteurs un espace convivial. À l'étage et en plein air, un rooftop de 180 m2 permettra de savourer un apéritif ou une salade avec une vue unique sur les toits du centre-ville. Près de la moitié de ces espaces ont déjà été commercialisés, attribués à des commerçants soigneusement sélectionnés parmi plus d'une centaine de candidatures. Les professionnels intéressés peuvent d'ailleurs toujours présenter leur projet.
Créée en 2009, l'entreprise Biltoki - "l'endroit qui rassemble" en basque - affiche une solide expérience dans l'animation de halles commerçantes - elle en gère 5 dans le sud-ouest - et fera vivre celles de Toulon avec une équipe présente au quotidien sur place.
Entre 1200 et 1900, Toulon s'enferma derrière des murailles de
Enceinte mythique et atypique, le Stade Mayol est un symbole à part entière du rugby varois et de Toulon, situé au cœur de la ville, à deux pas de la place Besagne.Il fut construit en 1919 grâce à Félix Mayol, un chanteur toulonnais s’étant entiché du rugby.
La structure se modifie d’années en années, touchée tour à tour par une tempête en 1930 puis les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en 1943.En 1965, le Club cède le stade à la Ville de Toulon qui lance alors un plan de rénovation.
Toutes sortes de légendes auront foulé la pelouse du « Temple de Besagne » et pas seulement les crampons au pied : différentes stars de la musique y donneront des concerts comme Johnny Halliday en 1977, Bernard Lavillier et même Bob Marley pour un de ses derniers concerts en 1980.Les constructions fleurissent aux abords du stade au début des années 1990, actant la position centrale de Mayol dans la ville varoise (construction d’un centre commercial, d’un parking de 3 000 places sous le Stade, d’un Palais des Congrès et d’un hôtel pour les congressistes).
Une nouvelle série de rénovations est engagée par la Mairie à l’intersaison 2005-2006 afin de remettre en état les tribunes et le réaménagement des vestiaires. Antre du rugby et des « Barbares de la Rade », le stade fait le plein de spectateurs au fil des saisons.
Depuis la saison 2013-2014, le stade Mayol a porté sa capacité à 15250 places et 39 loges.
Des travaux ont été entrepris durant la saison 2015-2016 avec dans un premier temps l’agrandissement de la tribune Bonnus puis la construction d’un quart de virage entre la tribune Delangre et la tribune Bonnus. Depuis ces travaux terminés (saison 2017-2018), le stade Mayol bénéficie d’une capacité de plus de 17 300 places.
Il y a 50 ans, la nouvelle mairie était inaugurée après six ans de chantier. Elle est l'exemple type du style de son architecte, Jean de Mailly.
Avec plus de 1000 rotations enregistrées en 2017 et près de 1,5 million de passagers transportés, Toulon est le 1er port de desserte vers La Corse.
Si les premiers aménagements du port de commerce de Toulon remontent aux années 30, avec la construction du quai Fournel, il faut attendre la fin de la décennie 60 pour voir se dernier se spécialiser dans le transport des passagers. De nouvelles infrastructures sont construites : le quai Fournel est prolongé, une gare maritime et le quai Minerve (en hommage au sous-marin éponyme et à son équipage disparu au large du Cap Sicié le 27 janvier 1968) sont créés. La gare maritime accueille notamment croisiéristes et passagers des lignes régulières à destination de La Corse et de La Sardaigne. À cette époque, les véhicules sont chargés sur les navires grâce aux grues. Un spectacle impressionnant !
En 1991, le trafic atteint les 245 000 passagers. Face à cet essor, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var, concessionnaire du site, dote le terminal de Toulon Côte d’Azur d’une seconde gare maritime.
En décembre 2000, la Corsica Ferries jusque là, implantée sur Nice, ouvre la ligne Toulon – Bastia puis, en avril 2001, la ligne Toulon – Ajaccio. Ces nouvelles lignes connaissent un franc succès, grâce à une politique commerciale attractive et à la mise en service de deux ferries rapides d’une nouvelle génération.
Au cours de l’été 2009, les célèbres coques jaunes proposent, tous les soirs, des traversées depuis Toulon vers les deux grandes villes corses. Aujourd’hui, ses deux lignes sont quotidiennes. En saisons, le port d’Ile-Rousse est aussi desservi.
Le succès de la Corsica Ferries a attiré de nouvelles compagnies. Le 1er avril 2010, la Moby Lines inaugure une traversée Toulon – Bastia. Elle ne résistera à la chute de la croissance de l’entreprise italienne et cessera quasiment un an après son lancement. En 2012, c’est au tour de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) de se positionner sur Toulon. Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio en saison sont les trois ports proposés depuis le Var à bord notamment de l’Ile de Beauté et de Le Corse, désarmé en 2014. Depuis l’automne 2014, la compagnie française, en proie à d’importantes difficultés financières, ne maintient plus qu’une rotation hebdomadaire entre Toulon et la Corse, pour la supprimer quelques années plus tard. La SNCM a définitivement cessé son activité le 5 janvier 2016. Ses actifs seront rachetés une première fois par le groupe Rocca, puis une seconde par le consortium d’entreprises corses Corsica Maritima qui donnera naissance à Corsica Linea.
En 2016, Corsica Ferries a lancé, depuis Toulon, une nouvelle ligne à destination de La Sardaigne, et en 2018 vers l’Espagne et plus précisément le port de d’Alcudia sur l’île de Majorque (Les Baléares). Pour 2019, une nouvelle destination devrait voir le jour : La Sicile.https://www.ports-tpm.fr/les-ferries/
Nichée au cœur des 47 km de sentier du littoral que comprend la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, la Mitre est un site préservé, quasi sauvage, situé à proximité du centre-ville.
Un escalier permet d'accéder à cette pittoresque petite plage de galets entourée de falaises.
Le sentier du littoral, réhabilité et régulièrement entretenu, relie notamment la Mitre à la plage de Pipady, qui jouxte la Tour Royale.
5 anses (Lido, Mistral, les Pins, Source et Tabarly), 7 ha de sable, 9 ha de verdure et 1 300 places de parking gratuites toute l’année. Des plages plus sauvages (Pipady ou La Mitre)
Réparties le long des 4 anses, plusieurs aires de jeux et de loisirs sportifs sont proposées :
De nombreuses manifestations sont accueillies tout au long de l’année sur ce site exceptionnel. Des compétitions de pirogues, le festival de jazz au mois de juillet, la Patrouille de France, l’embrasement du Fort Saint-Louis au mois d’août, la nuit des pêcheurs, l’arrivée du Moto Tour en octobre et les cirques tout au long de l’année. Les plages du Mourillon ont accueilli pour la première fois en Méditerranée une étape de la Tall Ships’Races en 2013 (courses de grands voiliers). Près de 970 000 visiteurs ont pu découvrir une quarantaine de bateaux de 15 nationalités différentes. La « Louis Vuitton America’s Cup World », événement majeur de voile à portée internationale, s’est déroulée à l’été 2016 dans notre rade.
Depuis plusieurs années, la ville de Toulon œuvre pour la lecture estivale. Le Médiabus est installé à l’anse des Pins, tous les jours de 10h30 à 18 h (sauf les jours fériés). Il propose gratuitement aux lecteurs un large choix de romans, bandes dessinées ou albums jeunesse à lire à l’ombre des palmiers sur les transats mis à disposition. Les ouvrages peuvent aussi être empruntés pour en profiter chez soi. Le dispositif « Partir en livre » propose aux plus petits des lectures de contes et des ateliers de dessin. Le Médiabus fait l’unanimité des parents et des enfants !
Les plages du Mourillon sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et ont obtenu le label « Tourisme et handicaps » :
Lieux de repos et de loisirs, elles sont aussi le point de départ idéal pour explorer le magnifique littoral toulonnais.
Le ''Pavillon Bleu'' flotte sur les plages du Mourillon depuis 2009. Ce label décerné par l'Office Français de la Fondation pour l'Éducation à l'Environnement en Europe récompense tous les ans les communes qui mènent une politique pérenne en faveur d'un environnement de qualité.
La « grosse tour », comme on la nommait au XVIe siècle est aujourd’hui devenue le théâtre de rendez-vous festifs et culturels durant l’été : Festival de musique classique, Rockorama, spectacles de danses, odyssées musicales et chorégraphiques de Constellations, aventures costumées avec Noob, journées du patrimoine ou spectacles de fin d’année des écoliers et des enfants fréquentant les centres de loisirs.
Rebaptisée "Les Lauriers Roses" par le poète, elle est empreinte de son passage et marquée par les rencontres amicales qu'il y cultiva. À l'image de celle entretenue avec le céramiste Clément Macié ou le peintre modeleur Paulin Bertrand, dont les œuvres parsèment la maison. Ce dernier séjourna dans la bastide avec son épouse et en hérita lorsque son ami s'éteignit en 1921. C'est Julia Pillore (épouse de Paulin Bertrand) journaliste et critique d’art sous le pseudonyme de Léon de Saint-Valéry qui légua la demeure pour qu'elle devienne le musée Jean Aicard-Paulin Bertrand.
https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-jean-aicard-paulin-bertrand-mab
Inauguré en 1888, l’édifice se distingue par sa monumentale façade sculptée et émaillée et son plan en U. Il accueillait à l’origine trois institutions : le Musée d’Art, le Muséum d’Histoire naturelle et la bibliothèque.
Labellisé "Musée de France", le Musée d'Art dispose de fonds d'art ancien et moderne, contemporain, d’arts graphiques ainsi que des objets archéologiques et ethnographiques.
Autre point fort de la collection : L’Orient et le voyage en Méditerranée. Les peintres provençaux (Coudouan, Ziem, Tournemine, Montenard…) ne sont pas indifférents à l’engouement pour l’Orient qui se manifeste au XIXe siècle. Cette fascination les entraîne vers une exploration nouvelle de la lumière et des couleurs.
Pour des raisons de conservation, ces œuvres seront présentées au public par roulement, sous forme d’expositions temporaires dans le cabinet d’Arts graphiques.
Elle allie le respect des normes en vigueur (accessibilité, sécurité, éclairage, température, acoustique, hygrométrie, etc.) et la valorisation des précieuses collections du musée, tout en étant à même d’accueillir des expositions nationales, voire internationales.
Pour ce faire, les volumes ont été réorganisés, les éclairages totalement revus, les cheminements revisités et les thématiques choisies avec soin.
Le bâtiment a été totalement repensé. De fait, dès l’arrivée sur le boulevard Leclerc, la transformation saute aux yeux : la cour intérieure, totalement réaménagée, est passée d’un dénivelé de 2,5m à une pente douce accessible à tous, agrémentée de bassins d’eau et largement ouverte sur la ville. Le volume du hall a été multiplié par deux, un ascenseur (pour les personnes à mobilité réduite) et un monte-charge (pour les œuvres) ont été installés et la lumière naturelle baigne à nouveau l’escalier monumental. Jean-Louis Duchier, l’architecte du projet souligne que c’est un pari fou, compte tenu des délais, mais un pari tenu.
La profonde réhabilitation dont le musée a fait l'objet l'a complètement métamorphosé dans le respect du passé . La bibliothèque a été conservée « dans son jus », mais une partie de celle-ci est devenu un cabinet de curiosités. A l’entresol, ouverture de la mezzanine et création d’un cabinet d'arts graphiques. Le musée propose en outre plusieurs espaces à vocations spécifiques : une salle de lecture consacrée à l’art régionaliste (complétant l’offre de Chalucet), un lieu dédié à la médiation culturelle ainsi que des espaces de bureau et de conservation.
https://toulon.fr/envie-bouger/article/musee-d-art-de-toulon-mat
fascicule sur ce peintre:
http://peintres-officiels-de-la-marine.com/Barbaroux-Edmond/Barbaroux-Edmond.html
Issu d’une prestigieuse lignée de capitaines marins, Blaise Jean Marius Michel, dit Michel Pacha (1819 - 1907) s’engage dans la marine marchande où il fait carrière. Promu directeur général des phares de l’Empire Ottoman, le sultan élève le commandant Michel à la dignité de Pacha pour son œuvre dans le domaine des ports et des phares de la Turquie, en mer Noire, en mer Egée, en Méditerranée et à Constantinople.
Dans les années 1880, de retour dans sa province natale et doté d’une fortune considérable, Michel Pacha forme le dessein d’établir dans les quartiers de La Seyne appelé Tamaris une station balnéaire, au moment où la Côte d’Azur s’affirme être région de villégiature d’hiver.
Michel Pacha édifie, en bord de mer alors une cinquantaine de villas, entourées de parcs aux essences exotiques et variées telles qu’on les voit sur le Bosphore. Pour desservir cet ensemble nouveau, il établit un service maritime qui permet d’assurer des relations régulières entre la station balnéaire et Toulon.
En plein cœur d’une pinède, perchée sur les hauteurs d’une colline au pied de la Méditerranée et de la baie du Lazaret, la Villa Tamaris ou « la grande maison » comme l’appelle la tradition orale fait partie du projet ambitieux de Michel Pacha.
Comme la plupart des demeures qu’il a édifiées, la Villa profite d’une architecture à la fois imposante et raffinée. Toutefois, construite sur une surface de 3700 m2, ses proportions la rapprochent plus d’un modèle palatial que d’une villa balnéaire.
Il semble que Michel Pacha ait fait construire cette villa pour sa première épouse, Marie-Louise Séris et aurait interrompu les travaux en 1893, après le décès de celle-ci.
Restée inachevée, elle est réhabilitée en 1991 par la Ville de La Seyne-sur-Mer.
A partir de 1995, elle devient Villa Tamaris, centre d’art.
En décembre 2003, elle est transférée à la Communauté d’Agglomération TPM, aujourd’hui Métropole, en tant que site de référence pour les arts visuels.
Ils sont tous nés en France ou au Portugal et c’est un florilège de leurs regards croisés, des années 1930 à aujourd’hui, que nous avons souhaité vous offrir.
Au fil de ces rencontres avec les artistes que nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir, il ne tient qu’à vous de faire vôtre cette maxime du grand auteur lusophone Fernando Pessoa : La seule réalité pour moi, ce sont mes sensations.*
Jubilation solaire des dessins, peintures et céramiques de Bela Silva, ô combien marqués par son identité lusophone. Personnalité vibrante et grande voyageuse, l’artiste se nourrit de ses nombreuses incursions en Amérique du Sud et en Inde et intègre dans son approche créative l’histoire, la culture et la nature qui lui sont une source d’inspiration inépuisable.
Surprise de découvrir ces images fixes cachées dans les archives du Maître du cinéma portugais, Manoel de Oliveira ! Comme un nouveau chapitre de la photographie portugaise. Prises dans les années trente à cinquante et restées inédites, elles sous-tendent son œuvre à venir qui compte plus de soixante films.
Les grands découvreurs portugais de Vasco de Gama à Pedro Alvares Cabral, établirent les cartes de l’empire portugais au XVè et XVIè siècle. A leur image, Alfredo Cunha arpente le globe depuis la Révolution de 1974. Un demi-siècle de photographies, avec une extrême sensibilité et une profonde pudeur, ce disciple d’Eugène Smith, nous tend un miroir de son village de Vila Verde jusqu’aux confins du monde.
Venant de l’art pictural, à partir de 1975, Helena Almeida utilise le média photographique pour s’extraire des limites du cadre imposé par la tradition et la société, au propre et au figuré. En 1979, date de la prise de pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en Iran qui condamne les femmes a l’obscurantisme, son autoportrait bâillonné d’un Ouve-me (Écoute-moi), lui ouvre les portes de la reconnaissance internationale.
Manuela Marques, photographe et vidéaste, nous entraîne dans un paysage lithique. Sous un ciel bleu nuit, aux limites du cosmos, sans ligne d’horizon, deux pierres oscillent. L’œil de la caméra est statique, le net et le flou alternent et le souffle du vent se fait plus ou moins violent. Hypnotique.
David Infante tente de retenir les fragments du passé en superposant des images anciennes liées à ses souvenirs et des paysages contemporains. A partir d’une prise de photographie classique que l’on retrouve au centre, il recompose un moment intemporel. Une vision poétique de l’espace et du temps qui passe.
En recherchant les traces du temps que portent nos rivages méditerranéens, sculptés au hasard de rafales des vents et des vagues, Catarina Osório de Castro y retrouve une géographie universelle qui ressemble parfois à celle plus intime dessinée par nos corps. Tito Mouraz utilise le négatif du polaroid pour poétiser sa Plongée, (Mergulho) du littoral des Açores au littoral varois. L’atmosphère est silencieuse, mais on pressent l’action du vent et des vagues... ainsi que l’exprime si justement le critique d’art Sérgio Mah.
Léna Durr jeune artiste française engagée est venue dans le quartier lisboète de la Mouraria écouter le murmure des souffrances qui hante encore ses habitants, Tandis que Zagros Mehrkian, exilé d’origine iranienne, dos à l’Atlantique, a tourné obstinément son objectif vers l’Orient, dans la capitale portugaise, cherchant aussi à contourner les figures imposées du format de l’image académique.
Micheline Pelletier et Rui Freire
* Le livre de l’intranquilité
https://metropoletpm.fr/actualites/design-parade-toulon-hyeres-c-parti-3-jours-de-festival
Le musée est né de la volonté de la « Société des Amis du vieux Toulon ». Dans ses rangs, l’association comptait entre autres Jean Aicard, membre de l’Académie française, et le sculpteur André Allar. Elle a fêté son centenaire en février 2012.
Sa vocation : recueillir et conserver les œuvres d’art et documents relatifs à l’histoire de Toulon et de sa région, à l’image de la bibliothèque d’Octave Teissier ou de la collection de cahiers de Pierre Letuaire.
Une vocation restée intacte et un fonds enrichi au fil du temps qui méritait bien le nouvel écrin offert par la Ville à l’association.
Aujourd’hui, le Musée d’histoire de Toulon et de sa région peut accueillir son public dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.
Au rez-de-chaussée, une salle d’exposition lumineuse permet de découvrir les collections : plan-relief, carnets de croquis, documents, bustes, peintures, aquarelles…
Le 1er étage accueille pour sa part la bibliothèque, riche de milliers de titres et fréquentée par nombre d’étudiants et de chercheurs, alors que le 2e étage est dévolu aux réserves. Ces deux niveaux sont desservis par un ascenseur.
Au final, ce haut-lieu de la culture locale a gagné en lisibilité et les moyens de démontrer que, décidément, il mérite bien plus qu’un détour.
L’association est également l’administratrice testamentaire du musée Jean Aicard/Paulin Bertrand.
Parmi les noms célèbres présents au musée, on peut noter les sculpteurs Pradier et Pierre Puget, le peintre Olive Tamari ou Félix Mayol.
Le Musée, dont le fonctionnement est assuré par l’association, est ouvert gratuitement du lundi au samedi de 14h à 18h. (Fermé le dimanche).
10 rue Saint Andrieu, Toulon.
Renseignements : 04 94 62 11 07
Encres rêvées, songes de papier
Hyun Jeung
Exposition du 13 mai au 30 octobre
Ateliers avec l’artiste le 14 mai à 15h et 21H (nuit des musées) puis le dimanche 30 octobre à 14h (ouverture exceptionnelle/ finissage)
Hyun Jeung est une artiste coréenne originaire de Daegu. Ingénieur en électronique dans son pays, elle a entrepris ensuite des études d’arts plastiques en France à la Sorbonne. Depuis plus de 25 ans, elle se consacre à la gravure sur bois.
La première chose qui étonne dans l’œuvre de Hyun Jeung, c’est que chaque tirage est fondamentalement et délibérément unique. La gravure sur bois, technique millénaire, est exploitée par l’artiste non pas comme un simple moyen de reproduction, mais comme un véritable art du processus qui donne à voir les variations du vivant à travers la répétition. Les œuvres de Hyun Jeung forment une continuité avec la tradition coréenne, tout en l’adaptant à notre temps et aux évolutions esthétiques et conceptuelles de l’histoire de l’art du XXIe siècle. Hyun Jeung ne passe pas par un dessin préparatoire. Elle grave directement la planche, créant ainsi une matrice qui va permettre d’imprimer sa création sculptée. La feuille passe l’épreuve des multiples passages sur la matrice encrée. Elle utilise du papier traditionnel coréen (hanji, papier fabriqué à partir des fibres du mûrier).
Hyun Jeung partage ainsi par ses œuvres ses songes d’encre et ses rêves de papier, emmenant une nouvelle fois les visiteurs du musée vers un imaginaire artistique où la douceur et la couleur sont maîtres.
La collection du Musée des Arts Asiatiques de Toulon est constituée à plus de 95% de dons ou de legs. Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Rothschild, Hyppolite Fauverge de French, Mme Lalande, Monsieur Vittu de Kerraoul, le Commandant Morazzani, les époux Collet et la famille Jubiot (dernier don, photographies japonaises), ont, entre autres, par leur volonté, fait que leurs collections deviennent toulonnaises.
L’acquisition de ces objets par ces collectionneurs-donateurs est en lien direct avec leurs métiers, leurs voyages, leurs passions et surtout leur désir de collectionner. Ces objets sont donc des éléments de leur vie, ils illustrent des épisodes de leurs récits personnels.
Mais, ces collectionneurs sont remarquables par une décision, qu’ils portent tous en commun, celle de garantir l’intégrité de leurs collections dans le temps en les offrant à un musée et à la Ville de Toulon.
Ces objets sont donc passés de la sphère privée à la sphère publique, du cabinet de curiosité au musée, de l’intimité à l’exposition, de la délectation personnelle au parcours muséographique.
Deux thématiques :
Premier étage : Familles et matières
La collection toulonnaise est très riche d’objets chinois, japonais et indiens. Afin de rendre ludique et didactique le parcours d’exposition, les objets, sont présentés soit par famille de matière soit par thématique
L’Inde, l’Asie du Sud-Est, La Chine et le Japon sont donc à l’honneur à travers des objets en céramique, en jade, en bronze, en pierre, en bois, en ivoire ou en soie.
L’hindouisme, le taoïsme, la périodes Edo et l’Ere Meiji japonaises, seront également évoqués comme des thématiques et des périodes phares pour l’enseignement des civilisations asiatiques.
Nos jeunes visiteurs seront également invités à découvrir le riche bestiaire du musée où animaux réels et fantastiques cohabitent et côtoient très souvent des personnages aux récits extraordinaires. Divinités, immortels, gardiens ou héros seront ainsi à l’honneur et présentés dans l’espace réservé aux mythologies et récits.
Second étage : Bouddha et bouddhisme(s)
Les collections asiatiques toulonnaises regroupent des objets antiques mais également contemporains, cependant une thématique clé est commune aux collections toulonnaises : le bouddhisme.
Ainsi à Toulon, la collection permet de relater cinq scènes de la vie du Bouddha historique.
De même et afin de travailler sur l’histoire et l’évolution de la représentation du bouddha et des bodhisattvas à travers les pays et les civilisations asiatiques, des sculptures, des céramiques, des ivoires, des bronzes et des thangka complètent la présentation initiatique et pédagogique de la découverte du bouddhisme.
Tous ces objets, par leur richesse visuelle singulière et intrinsèque, décrivent parfaitement la nature multiforme des pratiques culturelles et des croyances liées à Bouddha en Asie, de la civilisation gandharienne (actuels Afghanistan et Pakistan) au Japon.
Musée des Arts Asiatiques
*exceptionnellement ouvert le dimanche 30 octobre pour le finissage
https://www.toulon.fr/envie-bouger/article/musee-arts-asiatiques
La Ville de Toulon propose une exposition des oeuvres de Hyun Jeung "Encres rêvées, songes de papier"
Encres rêvées, songes de papier
Hyun Jeung
Exposition du 13 mai au 30 octobre
Ateliers avec l’artiste le 14 mai à 15h et 21H (nuit des musées) puis le dimanche 30 octobre à 14h (ouverture exceptionnelle/ finissage)
Hyun Jeung est une artiste coréenne originaire de Daegu. Ingénieur en électronique dans son pays, elle a entrepris ensuite des études d’arts plastiques en France à la Sorbonne. Depuis plus de 25 ans, elle se consacre à la gravure sur bois.
La première chose qui étonne dans l’œuvre de Hyun Jeung, c’est que chaque tirage est fondamentalement et délibérément unique. La gravure sur bois, technique millénaire, est exploitée par l’artiste non pas comme un simple moyen de reproduction, mais comme un véritable art du processus qui donne à voir les variations du vivant à travers la répétition. Les œuvres de Hyun Jeung forment une continuité avec la tradition coréenne, tout en l’adaptant à notre temps et aux évolutions esthétiques et conceptuelles de l’histoire de l’art du XXIe siècle. Hyun Jeung ne passe pas par un dessin préparatoire. Elle grave directement la planche, créant ainsi une matrice qui va permettre d’imprimer sa création sculptée. La feuille passe l’épreuve des multiples passages sur la matrice encrée. Elle utilise du papier traditionnel coréen (hanji, papier fabriqué à partir des fibres du mûrier).
Hyun Jeung partage ainsi par ses œuvres ses songes d’encre et ses rêves de papier, emmenant une nouvelle fois les visiteurs du musée vers un imaginaire artistique où la douceur et la couleur sont maîtres.
La collection du Musée des Arts Asiatiques de Toulon est constituée à plus de 95% de dons ou de legs. Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Rothschild, Hyppolite Fauverge de French, Mme Lalande, Monsieur Vittu de Kerraoul, le Commandant Morazzani, les époux Collet et la famille Jubiot (dernier don, photographies japonaises), ont, entre autres, par leur volonté, fait que leurs collections deviennent toulonnaises.
L’acquisition de ces objets par ces collectionneurs-donateurs est en lien direct avec leurs métiers, leurs voyages, leurs passions et surtout leur désir de collectionner. Ces objets sont donc des éléments de leur vie, ils illustrent des épisodes de leurs récits personnels.
Mais, ces collectionneurs sont remarquables par une décision, qu’ils portent tous en commun, celle de garantir l’intégrité de leurs collections dans le temps en les offrant à un musée et à la Ville de Toulon.
Ces objets sont donc passés de la sphère privée à la sphère publique, du cabinet de curiosité au musée, de l’intimité à l’exposition, de la délectation personnelle au parcours muséographique.
Deux thématiques :
Premier étage : Familles et matières
La collection toulonnaise est très riche d’objets chinois, japonais et indiens. Afin de rendre ludique et didactique le parcours d’exposition, les objets, sont présentés soit par famille de matière soit par thématique
L’Inde, l’Asie du Sud-Est, La Chine et le Japon sont donc à l’honneur à travers des objets en céramique, en jade, en bronze, en pierre, en bois, en ivoire ou en soie.
L’hindouisme, le taoïsme, la périodes Edo et l’Ere Meiji japonaises, seront également évoqués comme des thématiques et des périodes phares pour l’enseignement des civilisations asiatiques.
Nos jeunes visiteurs seront également invités à découvrir le riche bestiaire du musée où animaux réels et fantastiques cohabitent et côtoient très souvent des personnages aux récits extraordinaires. Divinités, immortels, gardiens ou héros seront ainsi à l’honneur et présentés dans l’espace réservé aux mythologies et récits.
Second étage : Bouddha et bouddhisme(s)
Les collections asiatiques toulonnaises regroupent des objets antiques mais également contemporains, cependant une thématique clé est commune aux collections toulonnaises : le bouddhisme.
Ainsi à Toulon, la collection permet de relater cinq scènes de la vie du Bouddha historique.
De même et afin de travailler sur l’histoire et l’évolution de la représentation du bouddha et des bodhisattvas à travers les pays et les civilisations asiatiques, des sculptures, des céramiques, des ivoires, des bronzes et des thangka complètent la présentation initiatique et pédagogique de la découverte du bouddhisme.
Tous ces objets, par leur richesse visuelle singulière et intrinsèque, décrivent parfaitement la nature multiforme des pratiques culturelles et des croyances liées à Bouddha en Asie, de la civilisation gandharienne (actuels Afghanistan et Pakistan) au Japon.
Musée des Arts Asiatiques
*exceptionnellement ouvert le dimanche 30 octobre pour le finissage
https://www.toulon.fr/envie-bouger/article/musee-arts-asiatiques
La Ville de Toulon propose une exposition des oeuvres de Hyun Jeung "Encres rêvées, songes de papier"