Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Un autre tableau de la vente aux enchères de samedi 29 mars
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Paysage avec scène d'agression
de 1551 (ca) à 1575 (ca)
J'ai admiré des paysages fantastiques comme celui-ci.
Sur Van Valckenborch, cf.
J'ai vu dans le département des peintures des maniéristes du Nord:
Saint Paul conduit à Damas après sa conversion de Brueghel d'Enfer (dit), Brueghel Pieter (le Jeune) (1564-
J'y ai admiré entre autres.... le paysage...
J'ai vu des paysages de Patinir que j'avais dèjà évoqué:http://www.lauravanel-coytte.com/tag/Patinir
La Fuite en Egypte, par Joachim Patinier (musée d'Anvers).
Patinier ou Patinir, Patenier, de Patenier (Joachim). - Peintre flamand, né à Dinant vers ou, probablement, avant 1490, mort le 5 octobre 1524. Il entra à la gilde d'Anvers en 1545; en 1520, il acheta une maison à Anvers. En 1521, Albert Dürer, pendant un voyage aux Pays-Bas, assista à ses secondes noces et fit de lui un portrait qui doit être le beau dessin, daté de 1521, du musée de Weimar. Sa seconde femme est mentionnée comme veuve dans un acte du 15 octobre 1524.
Son nom signifie «-fabricant de patins-». Il est considéré comme le créateur du paysage, parce qu'il est le premier peintre qui ait parfois donné moins d'importance aux personnages qu'au morceau de nature qui les environnait. Mais les grands Primitifs flamands, tout comme Léonard de Vinci, le Pérugin et beaucoup d'autres, ont traité la nature plus largement et plus fidèlement que lui dans les fonds de leurs compositions.
D'après Carel Van Mander, « il avait une façon particulière de traiter le paysage avec beaucoup de soin et de finesse; ses arbres étaient comme pointillés. II y introduisait de jolies petites figures, en sorte que ses couvres étaient recherchées, se vendaient bien et qu'elles se sont répandues en divers pays».
Albert Dürer l'admirait comme un « bon paysagiste ». Ces appréciations permettent de douter que les figures relativement grandes qu'on voit dans certains de ses paysages soient bien de lui. Il est certain que « Josse Van Cleef peignit une très belle Vierge derrière laquelle Patinier mit un joli fond de paysage »; c'est Van Mander qui l'affirme. Quoi qu'il en soit, le Baptême du Christ, du Belvédère de Vienne, est une oeuvre de premier ordre par ses nombreuses figures plus encore que par le paysage; dans la Vierge des douleurs (n° 48) du musée de Bruxelles, la figure de la mère manque d'ampleur dans le dessin, mais le corps du Christ mort qui repose sur ses genoux est d'une belle réalité sinistre; et dans le Repos en Egypte (n° 47 A) du même musée, le groupe de la mère qui donne le sein à l'enfant est digne du Corrège.
L'historien de l'art Hymans, à la fin du XIXe siècle, identifiait seulement cinq tableaux signés du nom de Patinier ou de son monogramme J. P. Ils se trouvent dans les musées d'Anvers, Lille, Vienne, Karlsruhe et Madrid. Ceux de Londres, Madrid, Haarlem, Bruxelles, etc., possèdent de nombreux tableaux dont les uns peuvent lui être attribués avec vraisemblance, tandis que d'autres se reconnaissent à une très petite figure, remplissant une fonction très prosaïque, qu'il cachait dans un recoin du paysage. Au total 25 oeuvres lui sont aujourd'hui attribuées avec un degré de certitude raisonnable. Il reste certain que l'ensemble de l'oeuvre qui porte son nom est d'un grande importance au point de vue de l'art. (E. D.-G.).
Voici un des tableaux vendus que j'ai aimé; il était exposé dans la salle en face de moi.
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Vu au département des peintures, dans la salle 1. Portraits et manièristes du nord.
Le Dénombrement de Bethléem (1566) de Bruegel le jeune(d'après Bruegel le vieux):
Publié le 18/07 à 17:54
"La fuite en Egypte", tableau de Nicolas Poussin, a été racheté par l'Etat et ira rejoindre les collections lyonnaises.
Des négociations étaient en cours depuis plusieurs mois en vue de l'acquisition par l'Etat et la Ville de Lyon de ce tableau classé "trésor national". L'oeuvre sera donc acquise par l'Etat pour le musée du Louvre et rejoindra, par dépôt, les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon d'ici le début de l'année 2008. Une opération de mécénat rare...
Mais pourquoi mettre en dépôt cette oeuvre à Lyon ? Tout simplement car le tableau est historiquement lié à la région et notamment à la ville. En effet, Jacques Sérisier, un contemporain de Poussin qui fut le premier collectionneur du tableau et qui en fut aussi très probablement le commanditaire, est originaire de Lyon.
La trace du tableau s'est perdue vers 1713 jusqu'à ce qu'il reparaisse en vente publique en 1986, comme copie d'atelier d'abord, authentifié ensuite en 1994 comme de la main de Poussin. Le tableau, déclaré il y a trois ans "trésor national", ne pouvait quitter le territoire jusqu'au 11 février dernier, date de l'expiration de cette interdiction. C'est à cette date que tous ce sont engagés dans une course contre la montre pour conserver le tableau. Le revoici à Lyon, la boucle est donc bouclée.
Cet achat permet également à l'oeuvre de rester en France et de contribuer ainsi "à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle" selon le communiqué de presse du ministère de la Culture. Cet achat est une opération de mécénat remarquable qui permet d'enrichir les collections françaises. C'est grâce à l'entente et à l'union du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée du Louvre que l'achat a pu aboutir. Il aura également fallu l'aide de 18 mécènes, entreprises ou donateurs privés pour que l'oeuvre puisse rejoindre les collections françaises.
En effet le prix du tableau avait été fixé par le propriétaire "à la hauteur d'une oeuvre qui, de l'aveu de tous, est d'une exceptionnelle qualité". 17 millions d'euros, c'est la somme qu'il aura fallu récolter pour que le public lyonnais puisse admirer ce tableau datant de la fin de 1657-1658, soit la dernière période de l'artiste.
Source: http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/32856622-fr.php
L'Express en ligne du 13/06/2007
Le célèbre galleriste parisien fait l'objet d'une formidable exposition au Musée d'Orsay. De Cézanne à Picasso en passant par Gauguin, Degas ou Van Gogh, découvrez en image les plus belles pièces de la collection de Vollard.
Source:http://www.lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=461
NOUVELOBS.COM | 06.07.2007 | 10:09
Un record pour le peintre. Ce portrait de Lorenzo de Medicis, qui a dirigé Florence entre 1513 et 1519, n'avait pas été exposé en public depuis plus de 40 ans.
Une peinture de l'artiste de la renaissance Raphael a été vendue jeudi 5 juillet à un prix record de 18,5 millions de livres (27,4 millions d'euros, 37,2 millions de dollars) chez Christie's à Londres.
La toile est considérée comme l'un des chefs d'oeuvres de cette époque. Elle représente Lorenzo de Medicis, qui a gouverné Florence de 1513 to 1519. Elle n'avait pas été vue en public depuis plus de 40 ans.
Le prix de la transaction dépasse de 15 millions de livres les estimations, et dépasse largement le précédent record pour une toile de Raffaello Sanzio -Raphael- qui avait atteint 5,3 millions de livres en 1996.
Né en 1954 à Oued Zem, Maroc
Vit et travaille à Casablanca, Maroc
Vice secrétaire général de l'association village des Ateliers D'artistes.
Président de l’association « FEN’ART » des Plasticiens Enseignants
PRINCIPALES EXPOSITIONS
1986 Salle Municipale des fêtes - Rabat
1988 C.C.F - Casablanca
1989 Galerie Harmonia à la Galerie Ben Omar – Casablanca
Chorfi Art Gallery – Casablanca
"la première rencontre de la jeune peintre marocaine "
Fondation Wafabank – Casablanca
1990 " Exposition El Beida" au Centre Culturel Maârif – Casablanca
"Rencontre 90" au Centre Culturel de Sidi Otmane – Casablanca
"la peinture contemporaine marocaine " ,
Fondation Wafabank – Casablanca et Marrakech
1991 " la deuxième rencontre de la jeune peinture marocaine "
Fondation Wafabank – Casablanca, Rabat, Fès et Oujda . (lauréat du 1er prix)
"Journées Internationales de Bergheim " , Bergheim- Allemagne
Chorfi Art Gallery – Casablanca
1992 " la jeune peinture marocaine ", Galerie Bab Rouah – Rabat
"la jeune peinture marocaine ", festival D’Asilah ; Asilah
1993 " Echanges méditerranéens " , Université d’été - Casablanca / Lyon.
1994 " Partisans de la lumière " , Chorfi Art Gallery – Casablanca
1995 Palais des Glaces, Cologne – Allemagne
" Plasticiens du Maroc ", Palais des Congrès – Marrakech
1996 Semaine du Maroc à Istambul - Turquie
Peinture Murale au festival d’Asilah - Asilah
"De la calligraphie au signe " à la galerie Actua - Casablanca
"Arabesques " , Chorfi Art Gallery – Casablanca
1997 " Petits formats ", Chorfi Art Gallery – Casablanca
1998 " Rencontre ", au complexe Al Amal – Casablanca
"Peintres graphistes " , à l’Ecole Art’Com – Casablanca
1999 " Ten Artists From Morocco" - Sharjah Art Museum - E.A.U.
4 ème Biennale de Sharjah- Sharjah Art Museum - E.A.U.
2000 "Partage " à la galerie Bab Rouah – Rabat
2001 Exposition de l’association " Fen ’Art " à la galerie Bab Doukkala - Marrakech
5 ème biemnale de Sharjah - Sharjah Art Museum - E.A.U.
2002 : 1er Festival des arts plastiques de Settat, Maroc
Galerie 104 El jadida Maroc
SOURCE DE CET ARTICLE ET DE CES IMAGES:http://www.minculture.gov.ma/fr/arbachir.htm
J'ai découvert cet artiste, il y a peu, à la galerie Nadar de Casablanca.
Jacques Lambert signe une biographie de Gen Paul, peintre montmartrois, ours mal léché, provocateur, ami de Céline et de Marcel Aymé.
Natif de Larache en 1953, Belaziz qui a fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan et à Ecole royale des Beaux arts de Bruxelles en Belgique a déjà exposé ses oeuvres à Asilah, Rabat, Casablanca, Tanger, El Jadida et Larache, ainsi qu'à Paris en France, Cadix et Séville en Espagne, Stabbek en Norvège et Bruxelles, Brunalleud et Gravenhof en Belgique. Animée par une dynamique particulière, la peinture d'Abdellatif Belaziz semble détrôner tout a-priori.
Débordant dans l'intensité parfois presque trop osée de la posture, son microcosme de figures féminines prend son inspiration dans le spectacle d'un quotidien familier
Fort de l'impact immédiat qu'il exerce sur la rétine, animé par le rythme d'une structure première reconvertie dans l'enveloppe colorée astucieusement ménagée par le choix d'un assemblage de tonalités, le corps est ici à l'honneur, jouissant d'une diversité de rôles, ignorant toute vérité du détail anatomique, toute allusion à la réalité de sa présence, autrement ne vivant que par ce qui lui est de nature accordé.
Dans son oeuvre, le corps est à la fois présent et absent, parce qu'il n'est, en fait, que rythme de pigments et jeu de couleurs.
Jouant de cette mise en scène qui interpelle par son impressionnante stabilité mouvementée, le peintre de Larache appelle à une découverte qui va au-delà de la forme et de sa légitimité dans un vocabulaire d'images préconçues. Construire la création rime ici avec la déconstruction de la réalité, en tant qu'idée de forme que l'oeil exercé aurait eu pour habitude de rendre intelligible. Effectuant le geste inverse, Belaziz nous offre l'occasion unique d'assister à ce compte à rebours ola palette devient un volume créé à partir d'une idée observée, détourné de son milieu pris tel quel pour se retrouver au final reconstruit, renfermé dans le moule de visions colorées. Au corps, il n'a laissé que l'idée de présence par l'allusion faite à son contour. A l'âme, il a laissé le reste, dépassant par le maniement unique de la couleur, la suggestion, pour matérialiser une vitalité, une émotion et une personnalité, contrariant l'anonymat apparent de sa représentation dont la réalité de l'existence est volontairement abandonnée au moment précis où les souvenirs d'un vécu deviennent formes.
SOURCE DE L'ARTICLE:target="_blank">http://fr.allafrica.com/stories/200705150926.html
VOUS POUVEZ AUSSI VISITER SA GALERIE D ART VIRTUELLE: http://www.galeriesdart.net/belaziz.abdellatif/
MERCI A Leila Assia Faraoui(Galerie Nadar) QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CET ARTICLE.
-Philippe Picquart à la galerie Zénitude jusqu'au 31 mai (déjà vu avant au Comptoir du Saumon). A découvrir sur son site:http://www.memoiresurbaines.com/
-Housbane (Saïd), exposé il y a quelques temps au Carrefour des Arts.
http://www.artmajeur.com/?go=see&image_id=1137897
- A la galerie du Chevalet, espace des arts,(déjà évoqué ici: http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)
beaucoup d'artistes dont Belyasmine déjà évoqué ici(http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/04/16/belyasmine-el-mostafa.html)
Attaché à la vie quotidienne des Marocains, il
n’hésite pas à aborder des thèmes particuliers comme le travail, les villes, ainsi que d’autres sujets plus colorés
tel que les animaux et les bergers.
Krifla ne peut être considéré uniquement comme un artiste naïf, sa technique de peinture étant plus élaborée,
néanmoins sa vision colorée et certains thèmes s’en rapprochent.
Il est l’un des artistes marocains les plus appréciés, autant par les amateurs que par ses pairs qui le voient
comme le « Douanier Rousseau » de la peinture marocaine.
http://www.cmooa.com/catalogues/2007-04-14.pdf
image: http://belmadani.elmadani.free.fr/krifla/krifla.html
Ce tableau ne donne pas une idée très juste de ce que j'ai vu à la galerie ou dans ce que j'ai dans mon petit catalogue...
Rembrandt face à ses contemporains et à un événement culturel et religieux d’une importance considérable : l’installation au XVIIe siècle à Amsterdam d’une communauté juive, immigrants venant de la péninsule Ibérique et d’Europe centrale. Il se fonde alors une Nouvelle Jérusalem où juifs et chrétiens tissent des liens à travers une organisation communautaire. Cette période qui va jusqu’à l’inauguration de la grande synagogue d’Amsterdam correspond à la vie de Rembrandt. L’artiste est là qui observe cette société, le milieu artistique et intellectuel juif. Il capte aussi bien les personnages que des scènes d’histoire. De plus, entretenant des rapports privilégiés avec la communauté séfarade d’Amsterdam, il procède à travers son art à une lecture pertinente des Écritures. C’est à travers quelque 190 pièces, des manuscrits aux gravures en passant par les tableaux et les objets d’art que l’on découvre un des événements majeurs de ce que l’on a appelé le « Siècle d’or ».
CRITIQUE.
Il s’agit d’une exposition où l’art est au service de la pédagogie et de l’histoire. Rembrandt et ses contemporains sont là pour témoigner, expliquer leur époque à travers les événements qu’ils vivent. Ils observent le fait d’être juif à Amsterdam à travers la vie quotidienne et les lieux et cette manière de « réinventer le judaïsme ». Les tableaux de Job Berckheyde, les gravures de Romeyn de Hooghe en assurent la véracité. Rembrandt, lui, illustre les Évangiles, peint des portraits dont les personnages appartiennent réellement au monde juif avec ce sens éblouissant de l’éclairage qui laisse deviner le caractère profond du personnage. Et c’est avec une véritable passion que l’on suit cette histoire de la Nouvelle Jérusalem. Rembrandt et les artistes de l’époque nous donnent une véritable leçon d’humanisme.
Musée d’art et d’histoire du judaïsme : 71, rue du Temple (IIIe). Tél. : 01 53 01 86 60 Horaires : du lun. au ven. de 11 h à 18 h, dim de 10 h à 18 h, noc dim. jusqu’à 19 h Jusqu’au : 1er juillet Catalogue : Coédition Musée d’art et d’histoire du Judaïsme/Panama musées, 49 €
http://www.figaroscope.fr/arts/2007041000023833.html
Annick Colonna-Césari
Fragmentés, déformés... Les portraits du XXe siècle, tels ceux qui sont exposés à Madrid, ne constituent plus une représentation fidèle de la réalité. Ils reflètent plutôt les tensions d'une époque et les états d'âme des artistes
'invention de la photographie aurait pu donner le coup de grâce à la tradition du portrait peint. Ce fut loin d'être le cas. Tout au long du XXe siècle, les plus grands artistes ont continué à se frotter à l'exercice et le genre s'est même revivifié. Comme le montre l'exposition madrilène, réunissant quelque 160 tableaux, la représentation fidèle de la réalité n'est plus à l'ordre du jour. Et le modèle, souvent malmené, apparaît d'abord comme prétexte à d'inédites explorations. Libérées de la contrainte de la ressemblance, les nouvelles recherches plastiques permettent d'ausculter la condition humaine, révélant, dans le sillage de Freud, les profondeurs de l'inconscient. Elles font aussi écho à la crise d'identité et aux désillusions que connaît un monde tenaillé par les conflits et les bouleversements.
Pour les fauves, tel Matisse, la couleur agit comme un révélateur d'émotion. Le portrait de Fernande Olivier que Picasso le cubiste peint en 1909 annonce-t-il un malheur? Ce visage fragmenté comme un miroir brisé n'augure en tout cas rien de bon. Tandis que s'exacerbent les tensions qui conduiront à la Première Guerre mondiale, l'expressionniste autrichien Egon Schiele traduit, en 1912, l'ampleur de son mal-être par la déformation de son corps. En comparaison, Max Jacob par Modigliani en 1916 apparaît bien muet. Ressemblant à un masque, il trahit l'influence des arts primitifs qui se développe alors. De leur côté, les surréalistes n'hésitent pas à laisser éclater leurs angoisses du nazisme et de la guerre. Les accents dramatiques que prend le portrait de Picasso exécuté par Dali, en 1947, sont révélateurs de la dureté des temps. L'Américain Warhol se trouve, lui, à des années-lumière. Ses autoportraits célèbrent la superficielle civilisation de l'image, dont il avait, avant tout le monde, pressenti la tyrannie.
Le Miroir et le masque. Le portrait au siècle de Picasso. Musée Thyssen-Bornemisza (www.museothyssen.org) et Fondation Caja, Madrid (www.fundacioncajamadrid.org). Jusqu'au 20 mai.
http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/expos/dossier.asp?ida=455856
Projection le 21 avril 2007 à 20h à l'IFC d'un documentaire:
FRIDA KAHLO : ENTRE L'EXTASE ET LA DOULEUR
Auteur-réalisateur Ana Vivas et Rodrigo Castano
Diffusion/Distribution Zarafa Films
Aux confins du symbolisme et d’un (sur)réalisme naïf, Frida Kahlo est aujourd’hui considérée comme l’un des plus grands artistes de tous les temps. Picasso disait à son sujet qu’elle était certainement la meilleure portraitiste du XXème siècle, et André Breton organisa lui - même, en 1939 à Paris, l’une des premières grandes expositions de ses œuvres en dehors du Mexique. Dans son travail, elle recrée un univers entier à partir de fragments de son moi et des traditions tenaces de sa propre culture. Les peintures de Frida Kahlo constituent l’âme de ce film, aussi bien que ses dessins et les peintures que composent son Journal. C’est dans son Journal intime que nous puisons la parole de l’artiste. Ces textes, d’une grande puissance poétique et émotionnelle, sont interprétés par Marina Vlady.
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=video&no=948
Et le 21 avril, présentation, au complexe Touria Sekkat, à 20h30 de la pièce de théâtre "Attention peinture fraîche" mettant en scène la vie de Frida Kahlo.
Artiste clef du surréalisme, figure de proue de la peinture et de la culture mexicaine, femme de Diego Rivera, icône du féminisme, elle côtoie les plus grandes figures artistiques (Kandinsky, Ernst, Duchamps, Derain, Miro, Picasso... ). Elle fait l'objet de nombreuses expositions, au Mexique, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie et en France où elle revient au Théâtre Déjazet nous offrir en voyage sa propre vie. Dans une mise en scène hors du temps, dans un lieu où les souffrances se rencontrent et dansent avec les rendez-vous perdus. Frida Kahlo revendique tout, sauf le mensonge. Il est beaucoup de douleur impossible à partager et si l'espoir nous fait souvent défaut, ici cette légende universelle qu'est Frida Kahlo nous montre, sans narcissisme, en peignant son image à même la peau, que la vie est riche de tous nos désirs et de tous nos rêves à venir.
target="_blank">http://www.evene.fr/culture/agenda/attention-peinture-fraiche-4590.php
Déjà jouée en 2005 à Paris au théâtre Dejazet.
John Leslie Breck
Étude d'un jour d'automne, n°7,, 1891
Huile sur toile 33,7 x 41,3 cm
Chicago, Terra Foundation for American Art
©TFAA
Du 1er avril au 1er juillet 2007
Giverny, où Claude Monet a élu résidence en 1883, a attiré une centaine d’artistes entre les années 1880 et la première guerre mondiale. Bien que le peintre ne les ait pas encouragés à le suivre, de nombreux étudiants et artistes étrangers passent de longs séjours à Giverny, peignant le village et ses alentours. Ils font de l’Hôtel Baudy leur quartier général, et vont jusqu’à investir plusieurs maisons, transformant progressivement le petit village normand en une florissante colonie d’artistes.
« Giverny impressionniste : une colonie d’artistes, 1885-1915 » étudie pour la première fois le phénomène de cette communauté internationale d’artistes sur une période de trente ans, le réintroduisant dans le contexte plus large des colonies rurales d’artistes. L’exposition comprend plus de 80 tableaux issus de collections européennes et américaines, dont une trentaine de la Terra Foundation for American Art, qui possède une collection exceptionnelle d’œuvres réalisées par des artistes américains à Giverny.
Divisée en quatre sections, l’exposition retrace l’évolution chronologique, stylistique et thématique des œuvres des artistes de la colonie. Aux côtés de Claude Monet, des figures majeures de l’impressionnisme nord-américian comme John Leslie Breck, Frederick MacMonnies, ou Theodore Robinson sont exposées, ainsi que des artistes moins célèbres, tels que William Blair Bruce ou Alson Clark. De nombreux documents et photographies d’archives viennent enrichir l’apport historique de l’exposition.
Claude Monet
Champ de coquelicots (w1253), 1890
Huile sur toile 61,2 x 93,1 cm
The Art Institute of Chicago.
Collection de Mr et Mme W. W. Kimball (22.4465)
©Reproduction, The Art Institute of Chicago
Plus d'informations:http://giverny.org/museums/american/guide/indexfr.htm
Lieu : Musée des Beaux-Arts - Bordeaux
Dates : du 26 Janvier 2007 au 28 Mai 2007
De Delacroix à Dufy -
A l'occasion de la généreuse donation de Claire Cominetti, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux présente, outre l'admirable ensemble de dessins réalisé par Sébastien lors d'un voyage au Maroc, une sélection d'oeuvres de sa collection allant de 1830 jusqu'à 1940. Autour de la création singulière de Sébastien à la saveur un peu naïve des sculptures romanes, gravitent de nombreux artistes majeurs traversant essentiellement le XIXe siècle parmi lesquels Alexandre Bida, Adrien Dauzats, Eugène Delacroix, Raoul Dufy, Jean-Léon Gérôme... Tous ont été séduits par cet Orient tant fantasmé que réel à l'époque des voyages et des expéditions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Source d'inspiration et d'évasion pour les uns, objet d'observation minutieuse pour les autres, les pays du soleil levant se révèlent dans toute leur diversité, par les différences de points de vue et de styles.
http://www.evene.fr/culture/agenda/desirs-d-orient-16794.php
Peinture française
Peinture (Scène intérieure)
Dimensions :
Matériaux : Peinture à l'huile sur toile
Date : approx. entre 1630 et 1639
Région en relation : France
Acquisition : Rogers Fund (1960)
http://www.insecula.com/oeuvre/O0026929.html
CE THEME DE LA DIVINATION BOHEMIENNE SERA ENCORE UTILISE DANS LES SIECLES SUIVANTS/MON TRAVAIL DE DEA P.21:
VAUX DE FOLETIER (François de), La divination bohémienne et les grands de ce monde in Etudes tsiganes, 1980, n°4, p. 17-24.
Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.
Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.
Cette toile, présentée dans le cadre de l'exposition-dossier organisée par J.-P. Cuzin autour de la Diseuse de bonne aventure de Caravae, venait d'être achetée sur le marché parisien. Non signée, elle était attribuée à Schnetz.
Peinture française
Région en relation : France
Acquisition : Musée d'art Roger-Quillot de Clermont-Ferrand (1977)
http://www.insecula.com/oeuvre/O0009932.html
A PROPOS DE CE TABLEAU(et de ce thème dans la peinture) MON TRAVAIL DE DEA p.21:
VAUX DE FOLETIER (François de), La divination bohémienne et les grands de ce monde in Etudes tsiganes, 1980, n°4, p. 17-24.Légendaires ou historiques, les rapports entre la divination bohémienne et les grands de ce monde ont inspiré les peintres du XIX e siècle.
Une devineresse aurait annoncé au jeune Félix Peretti qu’il deviendrait pape ; il le deviendra en 1585 sous le nom de Sixte – Quint. Cela ne l’empêcha pas de condamner la géomancie, la nécromancie et la chiromancie dans la bulle Coeli et terre en 1585.
Victor Schnetz a peint Devineresse annonçant à un jeune berger qu’il sera pape, présenté au Salon de 1824.
Une bohémienne aurait prédit à Vivant Denon, enfant : « Tu seras aimé des femmes, une belle étoile luira sur toi. »
Devéria sous-titre son tableau : « Il serait dans les bonnes grâces de tous les souverains d’Europe. Cette prophétie lui fut toujours présente et influa sur sa destinée. »
Vivant Denon fut en effet comblé de succès féminins et officiels. Il sera directeur du Musée du Louvre.