Soleil d’automne pleure doucement
Sur la plaine endormie et sans espoir
Qui s’étire toujours longuement
Et connaît toujours des déboires
Le dialogue s’engage sans tarder
Entre l’amour et la tristesse infinie
Tristesse d’une terre assassinée
Par tant de haine et tant d’ennui
Sais-tu que la mer s’est couchée un matin
Et ne s’est pas réveillée, sais-tu
Qu’il n’y aura plus de lendemain
Pour tous ceux qui s’y baignaient nus.
Ceux qui la connaissaient bien
N’ont pas compris, ni comment
Ni pourquoi elle a quitté le chemin
Tout tracé de la vie et des enfants
La plaine découragée, crie de rage
Et s’enfuie loin du soleil
Qui ne peut lui expliquer les mirages
D’un monde désormais sans merveilles.
Ce poème a été selectionné pour le concours Communic'art 2007: http://www.communic-art.com/main/r_galerie/galerie_concours2007/poesie1.html