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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1068

  • Catégories : Des évènements, L'art

    Trois salons Traits à l’aise à Paris

    10 avril 2013 à 22:06 (Mis à jour: 11 avril 2013 à 10:09)

    Par DOMINIQUE POIRET

     

     

    «Redressement, tondo», 2009, de Marc Couturier. - Photo courtesy Marc Couturier
     

    Le dessin est à l’honneur en cette fin de semaine à Paris avec trois salons. Le vétéran - créé en 1991 - et consacré au dessin ancien est installé au palais Brongniart (1), pour le plus grand bonheur des amateurs de belles feuilles, à l’encre, au crayon ou au fusain

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  • Zao Wou-ki, un peintre en liberté

    Valérie Sasportas

    • Mis à jourle 10/04/2013 à 11:09

    Ce maître de l'abstraction lyrique était arrivé en France en 1948. Atteint d'Alzheimer, il s'est éteint en Suisse à l'âge de 93 ans. 

    C'est un grand peintre, un maî­­tre de l'abstraction du paysage. Un voyageur d'Orient. L'ami de Hans Hartung, Pierre Soulages, Jean Pollak, Ieoh Ming Pei, Henri ­Michaux et tant d'autres, croisés au cours de ses pérégrinations. Une valeur sûre du marché de l'art dont les toiles se vendent des millions. Un diptyque, intitulé 10.03.83, a été adjugé plus de 37 millions de dollars hongkongais (3,7 millions d'euros) le 6 avril chez Sotheby's à Hong­kong.

    En France, une autre de ses toiles, 28.8.67, s'est envolée pour plus de 1,5 million d'euros chez Ivoire Nantes. Zao Wou-ki s'est éteint en Suisse, mardi, à l'âge de 93 ans. Atteint de la maladie d'Alzheimer, le peintre avait été hospitalisé à deux reprises depuis la fin mars. Il aura vécu pour «le bonheur de peindre». Jusqu'à ce que la maladie l'en empêche définitivement. C'était il y a trois ans, âgé de 90 ans, il venait de réaliser une œuvre ultime, en même temps qu'une expérience artistique nouvelle: des vitraux. En Touraine, par l'intermédiaire de son ami poète François Cheng, il avait été convaincu d'orner à l'encre de Chine noire, parfois rehaussée de rouge, les vitraux du prieuré de Saint-Cosme, où avait vécu Pierre de Ronsard.

    Ces encres de Chine, Zao Wou-ki les avaient déjà réalisées, pour les besoins d'un ouvrage inédit: une monographie que lui avait consacrée l'ancien ministre Dominique de Villepin, commençant à ses œuvres de jeunesse, en 1935, et s'achevant sur cette série donc, d'encres de Chine. Dans cet ouvrage, jamais paru, l'ancien premier ministre signe une préface très justement intitulée «Dans le labyrinthe des lu­mières» pour étayer le parcours de la peinture de Zao Wou-ki. ­Ses bonnes feuilles étaient ­exposées au prieuré de Saint-Cosme, le jour de l'inauguration, en juillet 2010, à côté d'œuvres ­d'art décoratif méconnues de l'artiste, à la lumière presque insolente de ses vitraux laissant voir le pay­sage.

    Zao Wou-ki, le bonheur de peindre

    Le jour de l'inauguration des vitraux de Saint-Cosme, la maladie empêcha Zao Wou-ki de parler. Il ne put que sourire et l'on comprit qu'il ne peindrait sans doute plus. Revinrent alors en mémoire ces mots de son autobiographie, écrite en 1988 avec Françoise Marquet, sa troisième épouse et ancienne conservatrice du Musée d'art moderne de la Ville de Paris: «Je ne crains pas de vieillir ni de mourir car, tant que je saurai me servir d'un pinceau ou d'un tube de couleur, il ne pourra rien m'arriver. Je voudrais seulement qu'il me restât assez de temps pour faire ce dernier tableau auquel je travaille, encore plus osé, plus libre, que celui que je viens de terminer.» Le parcours de sa peinture est «l'itinéraire d'un peintre, d'Orient en Occident», comme l'écrit Dominique de Villepin.

    Zao Wou-ki naît T'chao Wou-ki -Wou ki étant le prénom- à Pékin le 1er février 1920, dans une famille de grands lettrés chinois. Il passe son enfance à étudier la calligraphie. Puis à 15 ans, il réussit l'examen d'entrée à l'École des beaux-arts de Hangzhou où il étudie, durant six ans, les techniques occidentales: dessin, peinture à l'huile, pour la première fois, perspective. Les techniques chinoises aussi: peinture traditionnelle, calligraphie.

    «La nécessité de quitter la Chine pour venir m'installer en France a été le premier geste chirurgical pratiqué sur ma propre culture»

    Ses professeurs sont chinois et européens. Mais leur académisme l'ennuie. Il leur préfère l'impressionnisme, le fauvisme qui éclatent en Europe. Ce qu'il veut, c'est «juxtaposer des formes, les assembler pour qu'on y retrouve le souffle de l'air sur le calme de l'eau», affirme l'artiste. La peinture à l'encre l'étouffe. «L'art chinois est devenu un ensemble de recettes de fabrication, le beau étant confondu avec le savoir-faire, affirme le peintre. La nécessité de quitter la Chine pour venir m'installer en France a été le premier geste chirurgical pratiqué sur ma propre culture pour commencer à régler définitivement le problème. C'était ça ou mourir.» En 1948, il débarque à Marseille «après trente-six jours de bateau». Venu chercher Matisse et Picasso, Zao Wou-ki mettra dix ans avant de parvenir à se libérer de l'imitation (de ces deux-là mais aussi de Chagall et de Modigliani), trouver le style qu'on lui connaît.

    Folle échappée

    Dès son arrivée à Paris, il prend le pseudonyme de Zao Wou-ki et file le jour même au Musée du Louvre. Puis à Montparnasse. «Je connaissais le mot Montparnasse et je voulais y habiter parce qu'on m'avait dit qu'il était le quartier des artistes», raconte-t-il dans son autobiographie. Autre lieu découvert dans les revues d'art françaises en Chine: l'académie de la Grande Chaumière. Zao Wou-ki s'y précipite et s'y entoure de nouveaux amis: Sam Francis, Jean-Paul Riopelle, Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Maria Helena Viera da Silva. Chez l'imprimeur Desjobert, il découvre en 1949 la technique de la lithographie, qui l'émerveille. L'année suivante, sans même le connaître, Henri Michaux écrit spontanément huit poèmes pour orner huit de ses lithographies. Une amitié est née entre le peintre et le poète, qui lui présentera le marchand d'art Pierre Loeb, avec qui il travaillera jusqu'en 1957. Mais en 1951, c'est la rencontre avec un autre peintre qui ouvre son horizon: Paul Klee, ce passeur des mondes, l'incite à déconstruire le sien, à s'engager dans l'abstraction. Sa folle échappée occidentale l'a ramené, à l'hiver de sa vie, à l'Orient, avec les encres de Chine.

    En juillet 2012, son épouse Françoise Marquet a décidé de quitter le quartier de sa vie, Montparnasse, et la France où il a été élevé grand officier de la Légion d'honneur, pour la Suisse. Cette décision a provoqué un séisme familial et une bataille judiciaire évoquant l'affaire Bettencourt. Le fils du peintre, né d'un premier mariage, accusait sa belle-mère d'avoir fait déménager l'artiste pour mettre la main sur son œuvre. Françoise Marquet s'en défendait, arguant des conditions idéales pour la santé de l'artiste et pour gérer au mieux sa fortune et son œuvre. Avec la Fondation Zao Wou-ki établie à Genève, elle travaille à l'élaboration d'un attendu catalogue raisonné.

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      Zao Wou-ki, un peintre en liberté

      Ce maître de l'abstraction lyrique était arrivé en France en 1948. Atteint d'Alzheimer, il s'est éteint en Suisse à l'âge de 93 ans. 

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  • Catégories : Des musées, Voyage

    À Alger, un musée qui gagne à être connu

     
    • Par Sébastien Le Fol
    • Le Musée national des beaux-arts de la capitale algérienne va être promu par l'Association des musées méconnus de la Méditerranée.

    • C'est l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée. Surplombant la baie d'Alger et le jardin d'Essai, le Musée national des beaux-arts vaut également le voyage pour son fonds inestimable. Des plâtres d'atelier de Charles Despiau cohabitent avec les toiles de Delacroix et de Fromentin. Un Portrait au crayon de Jean-Baptiste Corot succède à un Portrait du maréchal de Vieillevillede Clouet.

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  • Catégories : Chagall Marc, Nice(06,Alpes-Maritimes): séjours

    Les Pâques

    1968

    Huile sur toile
    160,3 x 159,5 cm
    Musée national d’art moderne - Centre de Création Industrielle, Centre Georges Pompidou,  dépôt au musée national Marc Chagall


    Malgré le titre à connotation chrétienne, le tableau fait allusion aux cérémonies de la Pâque juive, ce qui explique son atmosphère sombre. La composition, caractéristique des dernières années de l’artiste, s’articule autour de violentes taches de couleur dans un déséquilibre voulu.

    Dans la partie basse où dominent le noir et blanc, est évoquée la nuit dramatique qui voit la mort des premiers-nés d'Egypte, sauf ceux des Hébreux, dans un paysage qui cependant rappelle les villages russes de la jeunesse de Chagall.
    La mise en scène du repas de Pâques est reprise de celle des gouaches de la Bible, de 1931, elle-même inspirée d'une Haggadah du XVème siècle.
    Deux grandes figures traversent la partie supérieure, au-dessus des toits : un ange, sans doute manifestation du divin qui souffle la mort, et une tête de chèvre, symbole protecteur du foyer, éclairé de jaune, également couleur du divin.
     

  • Catégories : L'art

    7 tableaux spoliés rendus à leurs propriétaires

     

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 14 février 2013 à 11h35 Mis à jour le 14 février 2013 à 11h35

    La France s'apprête à rendre à deux familles juives sept tableaux spoliés lors de la Seconde guerre mondiale et conservés dans des musées, a indiqué le ministère de la Culture. Ces tableaux font partie de quelque 2.000 œuvres sans propriétaire identifié, dotées du statut de MNR (Musées Nationaux Récupération) depuis 1949. Sous la garde de l'Etat, elles sont conservées dans les musées français, qui se doivent de les signaler et de les montrer au public, en attendant leur réclamation.

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  • Catégories : A lire

    Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau?

    Auteur : Catherine Vidal
    Collection : Les Petites Pommes du savoir n°94
    ISBN/EAN : 2746503220 / 9782746503229

    Le cerveau a-t-il un sexe ? Nos identités d'hommes et de femmes seraient-elles figées dès la naissance? Entre idées reçues et fausses évidences, les partisans du déterminisme biologique n’ont que l’embarras du choix. C’est pourtant oublier que le cerveau n’est pas un organe comme les autres – il est le siège de la pensée – et faire l’impasse sur les connaissances les plus récentes sur son fonctionnement. Or, les recherches en cours tendent à montrer que nos aptitudes et nos personnalités sont loin d’être figées dans le cerveau. Grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », celui-ci fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance !

    Neurobiologiste, Catherine VIDAL est directrice de recherche à l’Institut Pasteur. Elle mène de front ses recherches et une réflexion sur les rapports entre science et société, notamment ceux qui concernent le cerveau, le sexe et le déterminisme en biologie.

    http://www.editions-lepommier.fr/ouvrage.asp?IDLivre=227

  • Catégories : Baudelaire Charles, Des anniversaires

    Doodle célèbre le 192ème anniversaire de Baudelaire

    Par la rédaction - Le 09/04/2013

     
    Doodle célèbre le 192ème anniversaire de Baudelaire

    http://www.bfmtv.com/high-tech/un-doodle-charles-baudelaire-192e-anniversaire-488226.html

    À l’heure de fêter le 192ème anniversaire de Baudelaire, ce mardi 9 avril 2013, Google lui rend hommage avec un Doodle représentant l’un des poèmes les plus emblématiques de son génie : L’Albatros, tiré des 'Fleurs du Mal'. Un recueil de poèmes sulfureux entré depuis au panthéon de la littérature française.

    http://www.evene.fr/

  • DANSE DE LA MARIÉE

    Lot 14 : Attribué à Martin Van Cleve (1527 - 1581) - LA


    Estimation : 30 000 / 40 000 €
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    Attribué à Martin Van Cleve (1527 - 1581)
    LA DANSE DE LA MARIÉE

    Panneau de chêne, renforcé
    41 X 59 cm
    Fentes, restaurations et petits manques

    Sujet très populaire, la danse de la mariée est un thème récurrent dans l’oeuvre de Martin Van Cleve. Inventée par Pieter Brueghel l’Ancien, la composition originale a été très diffusée notamment par la gravure. Cependant, issu de la même génération que Pieter Brueghel l’Ancien, Martin Van Cleve a sans doute eu directement connaissance de la composition originale, connue par une réplique datée de 1566 et conservée à Detroit (voir K. Ertz, Pieter Brueghel der Jungere, Die Gemälde, Luca Verlag, 2000, t. II, p. 665, repr. 541).

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  • Catégories : L'art

    Vente aux enchères du Mercredi 10 avril 2013

    Lot 1 : Giovanni Battista Piranesi et Francesco Piranesi - Vedute...


    • Giovanni Battista Piranesi et Francesco Piranesi - Vedute... - Auction
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    Giovanni Battista Piranesi (Mogliano Veneto, 1720 - Rome, 1778) et Francesco Piranesi (Rome, vers 1758 - Paris, 1810)
    Vedute di Roma, album de 23 planches
    Eaux-fortes, environ 48 x 68 cm (18,90 x 26,80 in.), petites marges ou bonnes marges
    Belles épreuves d'un tirage romain posthume, de la fin du XVIIIe siècle
    Filigrane : Fleur de lys et Bracciano
    (Quelques petites taches et petites déchirures au niveau du pli central)
    Reliure demi-maroquin, le dos titré 'Piranesi / Vedute / di / Roma', état moyen.


    'VEDUTE DI ROMA', ALBUM OF 23 ENGRAVINGS, BY G. B. AND F. PIRANESI

    Provenance : Ancienne collection James Forbes, Esq. (1749-1819) (ex-libris) ;
    Ancienne collection Charles, comte de Montalembert (1810-1870) (ex-libris) ;
    Puis par descendance

    Commentaire : Vingt sujets sont gravés par Giovanni Battista Piranesi et une planche par son fils, Francesco Piranesi. A la fin du volume, sont ajoutés deux planches gravées par Francesco d'après Louis-Jean Desprez.

    Liste des planches :
    - 'Veduta dell'Anfiteatro Flavio, detto il Colosseo' (Hind 57 ii/iv), belle épreuve avec l'adresse mais sans le prix
    - 'Veduta dell'Anfiteatro Falvio detto il Colosseo' (vu du ciel) (H. 126 i/iv), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta dell'Arco di Costantino e dell'Anfiteatro Flavio detto il Colosseo' (H. 56 iv/vi), belle épreuve avec l'adresse mais sans le prix
    - 'Veduta del Pantheon d'Agrippa' (H. 60 iii/v), belle épreuve avec l'adresse et le numéro 14I mais sans le prix
    - Francesco Piranesi, 'Veduta interna del Pantheon volgarmente detto la Rotonda' (H. 136 i/iii), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta del tempio della Sibilla in Tivoli' (H. 61 iii/v), belle épreuve avec l'adresse et le numéro 30I mais sans le prix
    - 'Avanzi del'Aquadotti Neroniani…' (H. 118 ii/iv), belle épreuve avec le numéro 48 dans le cartouche en bas
    - 'Veduta del Monumento eretto dall'Imperator Tito Vespasiano…' (Porta Maggiore) (H. 119 i/iii), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta dell'Arco di Tito' (H. 55 ii/v), belle épreuve avec l'adresse et le prix mais avec les retouches
    - 'Veduta di Campo Vaccino' (H. 40 iv/vi), belle épreuve avec l'adresse mais sans le prix
    - 'Veduta degli Avanzi del Foro di Nerva'(H. 95 ii/iv), belle épreuve avec le numéro 21II dans le cartouche en bas
    - 'Veduta del Tempio delle Camene…' (H. 106 ii/iv), belle épreuve avec le numéro 11 dans le cartouche en bas
    - 'Veduta della fonte e delle Spelonche d'Egeria…' (H. 80 iii/v), belle épreuve avec le numéro 11 dans le cartouche en bas
    - 'Veduta della gran Curia Innocenziana…' (Palazzo Montecitorio) (H. 23 ii/iv), belle épreuve avec l'adresse et le prix
    - 'Veduta del Palazzo Stopani' (H. 128 i/iii), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta del Ponte Molle sul Tevere…' (H. 64 i/iv), belle épreuve avec l'adresse et le prix
    - 'Veduta interna della Villa di Mecenate…' (H. 73 ii/iv), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta della Cascata di Tivoli' (H. 75 iii/v), belle épreuve avec le numéro 125 XXX en bas
    - 'Spaccato interno della Basilica di S. Paolo fuori delle mura…' (H. 7 v/vii), belle épreuve avec les numéros en bas
    - 'Veduta della gran Piazza e Basilica di S. Pietro…' (H. 101 i/iii), belle épreuve avant les numéros en haut
    - 'Veduta interna della Basilica di S. Pietro in Vaticano' (H. 4 iv/vi), belle épreuve avec l'adresse mais sans le prix
    - Francesco Piranesi d'après Louis-Jean Desprez, 'Il Santo Padre in atto d'adorazione innanzi al Sacramento esposto solennemente da Lui nella Cappella Paolina' (Wollin 2)
    - Francesco Piranesi d'après Louis-Jean Desprez, 'Prospetto interiore del Tempio Vaticano veduto nelle sere di Giovedi et del Venerdi Santi…' (W. 1)

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  • Catégories : Ma collection de voitures virtuelles

    François Schuiten fait don de ses originaux

     

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    En supplément sur Les Cités obscures. Les Murailles de Samaris
    Autres fiches

     

    Par Sophiane Meddour (LEXPRESS.fr), publié le27/03/2013 à 12:00, mis à jour à 12:16

    François Schuiten fait don de 80% de ses originaux à la BNF, la Fondation Roi Baudouin, au Musée de la Bande Dessinée d'Angoulême, à la Commune de Schaerbeek-Maison Autrique, au Centre de l'Image de La Louvière et au CBBD. 

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  • Catégories : A lire

    Un jeune mort d'autrefois

    Un jeune mort d'autrefoisJérôme Michel

    Le James Dean de la littérature française d'après-guerre

    Ce portrait sensible de Jean-René Huguenin (1936-1962) avec un titre inspiré par Mauriac vient combler un manque éditorial : une biographie consacrée à l’auteur du mythique roman La Cote sauvage et du Journal désormais considéré comme un classique en Points-Seuil. Sur l’air de « Cette année-là » de Claude François, Jérôme Michel nous restitue le tournant historique de 1962 : Cette année-là, les enfants du baby boom sortaient de l’âge ingrat. Une classe d’âge apparaissait, promise à un bel avenir publicitaire : « le jeune ». En 1962, le jeune dansait le cha cha cha, la kwela et le twist en claquant des doigts comme Johnny Halliday, retenait la nuit, jouait au flipper et rêvait d’Amérique. Jean-René Huguenin a beau n’avoir que 26 ans à sa mort accidentelle en voiture, une semaine avant celle de Roger Nimier, il a pressenti « la fin d’un monde ». Dans le James Dean de La Fureur de vivre comme dans le Petchorine de Lermontov, il identifia « un héros de notre temps », cristallisant « un étrange sursaut de dégoût et de mélancolie, un dernier cri, une dernière révolte de l’enfance trahie ». Jean-René perçut au plus profond de lui-même l’entrée de l’Occident dans l’âge du nihilisme. Ce romantique, « enfant sérieux de l’après-guerre », qui a choisi un certain retrait par désir d’intégrité spirituelle, aura pourtant le sens des rencontres : avec pour professeur d’histoire-géo Julien Gracq et condisciples Jean-Edern Hallier, Renaud Matignon ou Jean-Jacques Soleil, il deviendra plus tard le fils spirituel de Mauriac (contre Sollers) et reconnaîtra en Hemingway un modèle d’homme  : boxeur, aventurier, conquérant. C’est aussi l’ambiance enjouée et un peu folle, volontiers fêtarde, des débuts de Tel Quel qui revit à travers lui, entre insouciance et gravité, en plein conflit franco-algérien. Amitiés, amours, relation privilégiée avec Jacqueline sa sœur, évolution littéraire et tendances politiques sont tour à tour abordés avec finesse et poésie pour rendre à la « légende » de Jean-René Huguenin à jamais coulée dans le marbre toute la fraicheur déchirante d’une époque..

    A propos de Jérôme Michel

    Il a notamment publié François Mauriac – la politique des béatitudes

    (Michalon, 2010)

    Points forts

    •La biographie qui manquait de Jean-René Huguenin, le  fils spirituel de Mauriac
    •Une écriture de la jeunesse romantique et de l’Ouest marin

        

    •L’âme d’une France en plein bouleversement politique, social dans les années 50
    •Les débuts de Tel Quel
     
     
  • Catégories : A lire

    "Les chaussures italiennes" de Henning Mankell

    mediumMankell nous surprend toujours. Il signe là un de ses meilleurs romans ( il ne s'agit pas d'un policier...) ; il y exprime une sensibilité étonnante, sans mièvrerie et disserte longuement sur la vie, la mort, la signification de l'existence...

    Son héros, 65 ans passés, est "réfugié" depuis dix ans dans une petite île isolée d'un archipel suédois : pas de voisin, une visite occasionnelle du "facteur". Il était chirurgien dans une autre vie, on saura plus tard pourquoi il a abandonné cette profession. Plus de parents, pas de femme ou d'enfant. Il contemple le paysage de saison en saison, hivers rudes et été courts et étouffants.

    Mais un jour, tout va changer, il va être rattrappé par son passé et se découvrira une famille, voire plusieurs... Le lecteur ne peut quitter ce récit simple qui le mènera dans des contrées sauvages de la Suède et lui fera connaître des personnages étonnants et attachants, même si l'on est parfois agaçé par certains travers des Scandinaves.

    Bravo, Monsieur Mankell ! Continuez à nous proposer de tels romans...

    http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/22273

  • Catégories : A lire, Istanbul(Turquie):travail et séjour

    Crime d’honneur

    Crime d’honneur -

    Elif Shafak
    Traduit par Dominique Letellier
    Langue d'origine : Anglais (États-Unis)

    « Ma mère est morte deux fois. » C’est par ces mots qu’Esma, jeune femme kurde, commence le récit de l’histoire de sa famille née sur les rives de l’Euphrate et émigrée à Londres en 1970.
    L’histoire, d’abord, de sa grand-mère dans le village de Mala Çar Bayan, désespérée de ne mettre au monde que des filles, elle qui sait combien la vie ne les épargnera pas. L’histoire de sa mère, Pembe la superstitieuse, et de sa tante, Jamila la guérisseuse, sœurs jumelles aux destins très différents. L’histoire des hommes aussi, celle de son père, tour à tour aimant, violent, fuyant, et celle de ses frères, Yunus le rêveur, et Iskender. Iskender, l’enfant chéri de sa mère, la « prunelle de ses yeux », son sultan. Son meurtrier.
    Enfin, l’histoire de ces immigrés qui ont choisi l’exil pour vivre de miracles et croire aux mirages, qui ont choisi la liberté et l’amour quand d’autres restent ancrés dans les traditions et portent au pinacle l’honneur d’une famille

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  • Catégories : A lire, Les polars

    Cercle Polar #83 : “Philby”, de Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter

    Livres | Un “Cercle polar” spécial espions avec “Philby”, le dernier Robert Littell, et “Lumière de fin”, d'Henry Porter. Le Littell ? Plaisant, mais certainement pas son meilleur, estiment nos critiques. Et Porter ? Un roman solide et agréable.

     

    Philby, de Robert Littell (éd. Baker Street)
    Lumière de fin, d'Henry Porter (éd. Calmann Lévy).

    .
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin Nerval nº 113 / 2 avril 2013

     

     

    EDITION

    G. de Nerval et H. Delaage, Le Diable rouge. Almanach cabalistique pour 1850, ill. de Bertall, Nadar, Pastelot, etc., présentation de M. Brix, Bassac, Plein Chant, 2013, XXII-64 pages.

    (Texte p. 4 de couverture :) Avec l’aide de Henri Delaage (figure bien connue, au XIXe siècle, du Paris « initié ») et de quelques illustrateurs (parmi lesquels le fameux Nadar), Gérard de Nerval a composé ce Diable rouge, qui se voulait « Almanach cabalistique pour 1850 ». Cette petite brochure contient notamment des textes qui seront repris, en 1852, dans le recueil nervalien des Illuminés. Elle intéressera tous ceux qu’attirent les sciences occultes, mais aussi tous les curieux d’histoire littéraire et d’histoire des idées. De façon exemplaire, en effet, Le Diable rouge témoigne de ce que fut la spiritualité romantique, dans laquelle se rejoignaient – en un mélange détonant, et au rebours des dogmes établis – élans religieux, théories millénaristes et doctrines politiques socialisantes.


    COLLOQUE

    Vincent Zonca, ""Je rêvais d'écrire sur Aurélia" : Bernard Noel et le modèle nervalien d'un lyrisme de désir", colloque "Poète cherche modèle (XIXe, XXe et XXIe siècles)" organisé à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon par Corinne Bayle et Eric Dayre les 14-15 mars 2013 (vendredi 15 mars, 15 h 15, site Descartes)


    ..........................................................................................

    Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.

    Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.