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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1078

  • Fin de:Fables du paysage flamand

     

    Cette exposition révèle le caractère merveilleux et fantastique de ces paysages du XVIe siècle qui suscitent aujourd’hui encore fascination, effroi ou questionnement. A cette époque, les artistes flamands inventent une nouvelle manière de peindre, attachante et inventive, aux frontières du réel et de l’imaginaire. La nature devient le lieu de tous les mythes, de toutes les fables, les arbres et les rochers sont anthropomorphes, les créatures les plus étranges côtoient les hommes absorbés par leurs occupations quotidiennes. Dans ces mondes hybrides se dessine pour le spectateur un chemin de vie ; le paysage devient le lieu de passage entre la réalité sensible et le monde spirituel.
    Dans ces images où se mêlent la foi chrétienne et les superstitions populaires, où se rencontrent le beau et le bizarre, le merveilleux et le monstrueux, la nature s’écrit dans un langage symbolique dont nous ne détenons plus tous les codes, et nous emmène dans un monde qui nous dépasse, cosmique, légendaire et infini.
    L’originalité et la puissance de ces images, signées par des maîtres reconnus tels que Bosch, Brueghel, Bles, Bril ou Patinir, mais aussi par des artistes moins connus, mais néanmoins brillants comme Mandijn, ou de Keuninck, se révèlent dans leur composition d’ensemble comme dans le détail et repoussent la réalité du paysage au-delà du visible, jusqu’au fantastique.

    Pour en savoir plus, téléchargez le Communiqué de Presse ou le Dossier de Presse de l’exposition.

    Tarifs : 6 50 € et 5 € (exposition seule) - 9 € et 6 € (musée + expositions).
    Visioguide : 1 € (FR, GB, NL). Application téléchargeable sur Appstore et Google Play.
    Catalogue : 39 €. Éditions Somogy, réalisé avec le soutien de AG2R La Mondiale.

    Achetez vos places en ligne ! Cliquez ici.

    Cette exposition est organisée par le Palais des Beaux-Arts et la Ville de Lille, dans le cadre de FΔNTΔSTIC / lille3000. Elle est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France et bénéficie a ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’Etat.
    Elle est réalisée grâce au soutien du Conseil régional Nord-Pas de Calais et de Lille Métropole Communauté urbaine. Elle est réalisée avec le soutien du gouvernement flamand, et a reçu le label de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.
    Elle bénéficie du mécénat de la Caisse d’Epargne Nord France Europe, de GDF SUEZ et d’Auchan.

    - Autour de l’exposition :
    Le dimanche à 16 h 30 et le lundi à 14 h 30 : visite guidée.
    - Jeu. 25 oct. 18h30
    Vivaldi / Cage – 8 seasons, concert-projection.
    - Merc. 21 nov. 19h
    La Nuit fantastique, nocturne étudiants.
    - Mardi 27 nov. 19h30
    Le Palais des Délices, visite suivie d’un banquet.
    - Lundi 03 déc. 18h30
    Têtes de lecture, lecture avec JC Carrière et C.Bouquet.
    - Dim. 13 Janv. 20h
    Fables polyphoniques, concert de clôture.

    http://www.pba-lille.fr/spip.php?article2418

     

  • Catégories : Des expositions, Lille(Nord,59:études)

    Fin de:Babel

    01. 02. 03.

    En prélude à l’exposition de l’automne 2012 : Fables du paysage flamand, Bosch, Brueghel, Bles, Bril, BABEL est la première exposition exclusivement contemporaine sur le thème universel de la Tour de Babel, la plus célèbre des allégories architecturales de l’histoire de l’art.
    BABEL présente une centaine d’oeuvres de 40 artistes qui illustrent les multiples facettes du mythe biblique dans l’art contemporain... L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, qui fourmillent de détails, l’immense richesse graphique de ces visions contemporaines entre en résonance avec certaines tragédies du monde moderne.
    Dans la peinture, la photographie, le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes confrontent l’hommes à sa propre vanité et à la part d’insensé qui gouvernent parfois ses actes, guidés par l’orgueil et l’ambition.
    Dans cette perspective morale et philosophique, l’exposition condense les références anciennes, modernes et actuelles pour produire un effet de vertige dans le temps et dans l’espace.
    (A. Kiefer ; J. & D. Chapman ; D. Zhenjun ; R. Fischer ; F. Schuiten…)

    Commissaire de l’exposition : Régis Cotentin, Chargé de la programmation contemporaine.

    - Tarifs : 5 € - 3 € (exposition seule) et 8 € - 5 € (expo. + musée)
    À p. du 06 octobre, inclus dans le billet musée + expositions :9 € - 6 €)

    Achetez vos billets en ligne !

    - Autour de l’exposition :
    Mer. 14 nov. 12h30.
    Les Greniers de Babel, visite-lecture.
    - Merc. 21 nov. 19h
    La Nuit fantastique, Nocturne étudiants.
    - Lun. 03 déc. 2012
    Têtes de lecture. Lecture avec JC Carrière et C.Bouquet.

    - Catalogue de l’exposition : 88 pages, 65 illustrations, 12 €. Editions Invenit.

    - Application mobile gratuite pour iPhone et Android disponible sur AppStore et Google Play. En partenariat avec Audiovisit.

    - Téléchargez le dossier de presse de l’exposition BABEL.

    Cette exposition est réalisée grâce au mécénat du Crédit du Nord, d’Avenir Public et de Air liquide. En partenariat avec Let’s motiv.
    Elle est produite dans le cadre de FANTASTIC / lille3000.

    The Wind, 2010 © Du Zhenjun - Galerie RX, Paris

    http://www.pba-lille.fr/spip.php?article2608

    04. 05.

  • Catégories : Des évènements, Lille(Nord,59:études)

    Fin de fantastic 2012

    Après Bombaysers de Lille (2006) et Europe XXL (2009), Fantastic se déploie sur la thématique du fantastique : à Lille et dans la métropole lilloise, dans l’espace public et dans les différents lieux lille3000 (Tripostal, Gare Saint Sauveur) et en collaboration avec les différents partenaires culturels de l’Eurométropole.

     

    Le visiteur qui parcourra Lille et ses alentours sera confronté au surnaturel, au merveilleux, à l’étrange, à une réalité sublimée et parfois à la distorsion du temps et de l’espace.

    http://www.lille3000.eu/lille3000/fr/event

  • Fin de:"Intérieurs romantiques"

    Dis-moi  comment tu te meubles…

    Par Adrien Goetz Publié le 01/11/2012 à 06:00
    •  

    LA CHRONIQUE ARTS - Au Musée de la vie romantique, la remarquable collection du mécène américain Eugene V. Thaw.

     


    Crédits photo : Matt Flynn/CHNDMSmithsonian Institution/Musée de la Vie romantique

     

    La collection d'aquarelles réunie par Eugene V. et Clare E. Thaw, offerte au Cooper Hewitt National Design Museum de New York, est exposée à Paris. C'est un événement, et ce sera une surprise pour beaucoup. Qui attendrait, chez ces grands mécènes passionnés par Pollock, ce goût, en parallèle, pour ces tableautins étranges et pénétrants: les vues d'intérieurs du XIXe siècle? Un siècle de boudoirs, de bibliothèques, de chambres de jeunes filles ou d'officiers, de l'Écosse à l'Autriche, du Paris de Balzac à la Russie de Tchekhov, ornent pour quelques mois les murs du musée de la rue Chaptal.

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  • L’âge d’or des cartes marines - Quand l’Europe découvrait le monde

    • Atlas Miller, planche du Brésil, portulan, 1519 | BnF, département des Cartes et plans
    • Atlas Miller, planche du Brésil, portulan, 1519
    • Informations pratiques

    • Site François-Mitterrand

      Plan d’accès au site F.-Mitterrand [fichier .pdf – 505 Ko – 20/11/09 – 1 p.]

      mardi - samedi de 10h à 19h
      dimanche de 13h à 19h
      sauf lundi et jours fériés

      tarif plein : 7 €
      tarif réduit : 5 €

      billet couplé 2 expositions : 10 €
      billet couplé 1 exposition + 1 exposition découverte : 8,5 €

      Réservations FNAC au               0892 684 694        0892 684 694(0,34 € TTC/min) et sur www.fnac.com

    du 23 octobre 2012 au 27 janvier 2013 François-Mitterrand / Grande Galerie

    Parmi les trésors de la Bibliothèque nationale de France, figurent des documents scientifiques d’exception dont la contemplation renvoie spontanément aux légendaires Grandes découvertes.
    Il s’agit des cartes marines enluminées sur parchemin, souvent rehaussées d’or, appelées couramment « cartes portulans », de l’italien portolano (livre d’instructions nautiques). Ces cartes donnent la succession des ports le long des côtes, tandis que l’espace maritime est sillonné par des lignes qui correspondent aux directions de la boussole. Ce système graphique permettait aux marins de s’orienter et de faire le point, en reportant sur la carte la distance qu’ils estimaient avoir parcourue.
    Le plus ancien portulan occidental connu serait de la fin du XIIIe siècle : c’est la fameuse « carte pisane », conservée au département des Cartes et plans. De ces premières cartes nautiques, seuls de rares vestiges ont survécu aux outrages du temps. Riche de cinq cents portulans, la BnF s’enorgueillit de posséder la plus grande collection au monde. Innovation technique, en même temps qu’objet de science et miroir de la quête d’un ailleurs, les « cartes portulans » s’imposent au regard contemporain comme de véritables oeuvres d’art dont le caractère spectaculaire tient autant à leur taille, souvent imposante, qu’à leur polychromie et à leur univers exotique.
    À partir d’une sélection de deux cents pièces majeures – cartes, globes, instruments astronomiques, objets d’art et d’ethnographie, animaux naturalisés, dessins, estampes, tableaux et manuscrits, issus des collections de la BnF ou prêtés exceptionnellement par le Quai Branly, Guimet, le Louvre, les Arts et métiers, le Mobilier national ou le musée de la Marine, le Service historique de la Défense, la British Library, des institutions italiennes et des collections régionales –, l’exposition aborde plusieurs questions : les conditions de navigation et l’usage des cartes ; les découvertes de l’Afrique, de l’Asie, des Amériques et du Pacifique et les rivalités entre les puissances maritimes, la circulation des savoirs géographiques entre océan Indien et Méditerranée ; la création et la diffusion d’une iconographie des Nouveaux Mondes avec leurs paysages, leurs peuples, leurs mœurs, leur faune et leur flore.

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  • Catégories : A voir, L'art, L'histoire, La presse

    1939-1945 : Les Arts sous l'occupation

    Coédition Le nouvel Observateur

     

     
    octobre 2012

    Cet ouvrage raconte jour après jour la vie, les réalisations des créateurs pris dans le maelstrom de la guerre.
    De juin 39 à juin 40 ils se heurtent d’abord à la censure instituée par le gouvernement français. Ensuite sous l’Occupation, à la mise au pas instituée par la Propaganda Staffel allemande qui exige que des rangs des artistes, des cinéastes, des écrivains soient exclus les Juifs et que les créateurs « agréés » ne mettent
    jamais en cause les idées nazies. En outre il leur faut faire face à l’autre censure, celle de Vichy qui prône le retour à la terre, à la famille, aux valeurs chrétiennes et pourchasse les idées « qui nous ont fait tant de mal ». Des idées fort éloignées de la majorité des artistes français. Miracle ou pas, on est stupéfait quand on dresse le bilan final de cette période de l’incroyable créativité qui s’est déployée en France en dépit de difficultés pratiques rencontrés par ces hommes acharnés à survivre. Matisse, Braque, Picasso, Max Ernst, Picabia, Derain pour la peinture, mais aussi Carné- Prévert, Clouzot, Becker pour le cinéma, Guitry, Claudel, Sartre, Camus pour le théâtre : que d’œuvres en bonne place aujourd’hui au Panthéon des arts français !
    Les occupants pendant cette époque ne se sont pas gênés : vols, « aryanisation », destruction de chefs-d’œuvre, censure. Et donc en filigrane, l’éternelle question : fallait-il pour l’honneur de la France que ces artistes, à l’instar de René Char, cessent de créer, se réfugient dans l’anonymat, oublient pour un temps expositions et galeries ? Qui fut collabo, qui ne le fut pas ? En 1945 la Justice aura bien du mal à ranger les créateurs d’un côté ou l’autre de cette frontière mouvante.


    Informations sur ce numéro: 116 pages - 23 x 30 cm
    EAN : 9782842789459
    Reliure : Broché
     
     

    Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

    Précédentes publications:

    15/11/2012 00:40

    30/11/2012 08:41

  • Catégories : Des expositions, Des musées

    « Dalí, Magritte, Miró - Surrealismus à Paris » le 2.10.2011 - le 29.1.2012

    Le Salvador Dalí, rêve, cause une seconde avant de se réveiller, à une abeille par le vol autour d'une pomme de grenat, en 1944, huile sur le bois, 51 x 41 cm *
     
     
     
    Précédente publication:
    22/12/2011 22:20
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

     
  • Fin de:Modernisme ou Modernité

    Gustave Le Gray (1820-1884), le plus important photographe du Second Empire, a initié à la photographie une génération d’amateurs provenant de tous les milieux sociaux. Autour du maître, ces derniers ont inventé une esthétique en rupture avec l'enseignement des Beaux-Arts. Ebauchant, avec plus de 70 ans d’avance, le mouvement moderniste de l'entre-deux-guerres, ces photographes construisent des images qui surprennent par leur audace et leur perfection. La liste des élèves, aussi longue qu’hétéroclite, s’est étoffée depuis l’importante rétrospective, que la Bibliothèque nationale de France a consacrée à Le Gray, en 2002. De nouvelles œuvres ont surgi. Aux noms de Le Secq, Nègre, Greene, Salzmann, il faut désormais ajouter ceux de Bérenger, Delaunay, Du Manoir, et bien d’autres.

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  • Catégories : A lire, Istanbul(Turquie):travail et séjour, Loti Pierre

    J'ai acheté dans une librairie française à Istanbul

    Un jeune officier, rencontre à Salonique une jeune Circassienne appartenant au harem d'un riche vieillard à Istanbul. Son amant, officier de marine britannique, rappelé en Angleterre, la quitte malgré lui. Quand il la retrouve, la jeune femme est morte de chagrin. Il meurt à son tour au combat. « Si tout n'est pas fini dans la sombre poussière, je le saurai bientôt peut-être. Je vais tenter de mourir pour le savoir... » Un roman quasi autobiographique de Pierre Loti qui séjour en Turquie et rencontre Azidayé en 1877.

    Extrait des notes et lettres d'un lieutenant de la marine anglaise - entre au service de la Turquie le 10 mai 1876, tué dans les murs de - Kars, le 27 octobre 1877.

    1893 Ce roman, publié en 1879, fait l’objet d’une suite titrée : Fantôme d’Orient qui paraît en 1892.

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  • Catégories : Istanbul(Turquie):travail et séjour, Loti Pierre, Voyage

    Pierre Loti, pêcheur d'images

    S'il n'eût abandonné pour les magies de la peinture écrite celle du pinceau, Pierre Loti compterait aujourd'hui parmi les grands virtuoses, de même que Hugo n'eût point connu de maître dans le domaine de l'eau-forte », disait le poète ­Henry Mériot. Cet aspect de l'œuvre de Loti, s'il n'était pas inconnu des spécialistes, n'avait jamais été estimé à sa juste valeur. La publication de 500 de ses dessins, réalisés lors de ses premiers voyages au long cours, notamment en Polynésie, au ­Sénégal, en Turquie répare cette injustice. Elle permet aussi de redécouvrir un auteur que la postérité avait un peu vite relégué au rang d'écrivains pour bourgeoises et jeunes gens avides de sentimentalisme et d'exotisme de pacotille.

    Artiste, Julien Viaud, alias Loti, le fut dès sa prime jeunesse. Enfant, il aimait se réfugier dans l'atelier de sa sœur Marie, peintre professionnelle. Déjà fantasque, il composa en 1864 une sorte de bande dessinée qu'il intitula Aventures de Monsieur Pygmalion Piquemouche et de Mlle Clorinda sa poétique fiancée. Adolescent, lorsqu'il entreprit de rédiger son journal intime, ce fut dans une écriture cryptée, sorte de hiéroglyphes très élaborés déchiffrables par lui seul ! Au collège, Loti était, de son propre aveu, « nul en narration française ». En revanche, il suivait chaque jour une à deux heures de leçons de dessin. Il bénéficia donc d'une véritable éducation artistique, qu'il peaufinera à Paris en copiant des œuvres dans les musées. Au concours d'entrée à l'École navale, il mit à profit son habilité technique pour l'épreuve de dessin doté d'un lourd coefficient. Admirateur d'Ingres, il refusera de céder à la mode artistique, « des taches de couleur, boueuses, informes, par lesquelles aujourd'hui on arrive beaucoup plus facilement et plus vite à des semblants d'effets ».

    Une anecdote confirme que l'art graphique prima chez l'auteur du Roman d'un spahi et de Pêcheur d'Islande, et façonna, comme le dira Chardonne, sa « manière tout à fait nouvelle de peindre en prose ». En 1871, lorsque Julien Viaud se met en tête, avec son ami La Varende (père du romancier), de composer des contes pour La Vie parisienne, c'est son comparse qui rédige les textes tandis que lui-même les illustre…

     

    Femmes de Gorée (Juillet 1872) » [lire : Juin 1871]. Aquarelle et gouache. Collection particulière
    Femmes de Gorée (Juillet 1872) » [lire : Juin 1871]. Aquarelle et gouache. Collection particulière

     

    Jusque-là, le dessin était son violon d'Ingres. À partir de 1872, lors de ses escales sur l'île de Pâques et à Tahiti, subjugué par ce qu'il voit d'une part, contraint par ailleurs de gagner de l'argent pour éviter la ruine à sa famille et la vente de sa chère maison natale, il envoie ses dessins à sa sœur afin qu'elle tente de les faire publier dans la presse. Détail piquant, lorsque Marie lui demande d'écrire un article de commentaire, le futur académicien lui répond de le rédiger elle-même à partir des notes qu'il lui fait suivre ! C'est ainsi que pendant quatre ans, Julien Viaud adressera des dessins à L'Illustration qui les transposera en gravures avant de les publier. Il collaborera ensuite au Monde illustré (1876-1881).

    Pourtant, Loti note, à plusieurs reprises, son impuissance à traduire par le dessin l'ambiance d'une scène. Petit à petit, l'écriture prend le dessus. Lorsqu'il commence à transformer son journal intime en romans, a fortiori lorsque la célébrité lui vient avec le Roman d'un spahi en 1881, il n'aura plus de temps à consacrer à son art premier.

    Si la publication de larges extraits de son journal en 1997 (Cette éternelle nostalgie, La Table ronde) a contribué à sortir Loti de l'enfer de mépris où les hommes qui disaient le bon goût au XXe siècle l'avaient consigné, le considérant comme trop ­narcissique, trop soumis à sa sensibilité et à sa fantaisie pour être un orientaliste sérieux, la notice condescendante que lui consacre Le ­Dictionnaire des orientalistes de langue française, paru l'an dernier, montre que Loti n'est toujours pas considéré comme un vrai poète. Pourtant, à travers ses dessins, où le goût des formes et le sens du tragique se répondent, on sent le respect, l'empathie qu'il a pour ses sujets. Le primitif en lui est saisi, captivé par ces peuples et ces paysages, leur « poésie sauvage » que la rationalité occidentale n'a pas encore complètement étouffée. Contrairement à d'autres écrivains des lointains, Loti ne cherche pas à prendre de la distance pour mieux gloser sur ce qu'il voit : il le peint, l'imprime, avec force et gravité.

    «Pierre Loti dessinateur» par Alain Quella-Villéger, Bruno Vercier, Bleu autour, 289 p., 34,50 €. En librairie le 25 octobre.

    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/10/08/03005-20091008ARTFIG00454-pierre-loti-pecheur-d-images-.php

    Cf. les autres notes de la catégorie Pierre Loti

    Note précedemment publiée:

    13/07/2010 15:12

  • Catégories : Istanbul(Turquie):travail et séjour, Loti Pierre, Voyage

    Évadez-vous avec Pierre Loti !

    Loti et la litho: une invitation au voyage autant qu'un certain sens de la mise en scène comme ici avec cette cérémonie sur l'île de Pâques.. :

     

    Vos moyens ne vous permettent pas de partir en vacances. Le musée, au travers
    de l'exposition sur Pierre Loti, vous propose un tour du monde tel qu'il existait à la fin
    du XIXe siècle.

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  • J'ai malheureusement raté à Aix

    Photo perso du 27 janvier27 JANVIER 2012 017.jpg

    Exposition "Voyage en Orient", Aix-en-Provence

    Aix-en-Provence (13)

    Du 11 octobre 2011 au 29 janvier 2012, Exposition
    Pierre Loti déguisé en Ramsès II, Album de photographies, 1880-1930, photographie noir et blanc © Collection Bernard Laplaud

    Du 11 octobre 2011 au 29 janvier 2012, Exposition "Voyage en Orient" à Aix-en-Provence.
    Des collections inconnues du public à des œuvres plus célèbres, de Pierre Lotti à des oeuvres plus contemporaines..

    Au programme: Des documents inédits sur Pierre LOTI; une collection privée avec des objets rares et précieux (bijoux, ustensiles, livres enluminés); des œuvres de maîtres du XIXe siècle et du début du XXe siècle de l'Orientalisme (œuvres sur papier de Delacroix et de Matisse..); lit turc de harem doré en fer forgé du début du XIXe siècle; des photographies de Nan Goldin, de Maloberti..; et une section plus contemporaine avec les œuvres de Mona Hatoun originaire du Liban et de l’iranienne Shirin Neshat..
    - Visites commentées gratuites (sur Rendez-vous) : durée 1 heure environ (tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés)
    -Ateliers pour tous (à partir de 8 ans) sont prévus : "Les couleurs du rêve oriental"...

    Lieu: Galerie d’art du Conseil Général (Hôtel de Castillon, 21 bis cours Mirabeau), Aix-en-Provence. Entrée libre
    Renseignements : 04 13 31 50 70

    Plus de détails


    http://actuprovence.com/index.php?option=com_rsevents&view=events&layout=show&cid=684:exposition-qvoyage-en-orientq-aix-en-provence&Itemid=76

    Note précédemment publiée:

    11/02/2012 18:14

  • Catégories : A lire, Istanbul(Turquie):travail et séjour

    J'ai acheté dans une librairie française à Istanbul

    Tu écraseras le serpent de Yachar Kemal

     

    Tu écraseras le serpent

    Le mardi 8 octobre 2002 par catherinem

    La mère d’Hassan est mariée à un homme qu’elle n’aime pas et qu’elle fait assassiner. La famille du père n’a alors de cesse de réclamer vengeance, et le père lui même, revenant, apparaît aux yeux des villageois sous diverses formes, clamant haut et fort que seul l’assassinat de sa femme pourra lui rendre le repos éternel.

    Tous font pression sur Hassan pour qu’il accomplisse ce geste, dont personne ne parvient à se charger, tant la beauté de sa mère est exceptionnelle et semble d’essence divine. En Hassan se bousculent un sentiment d’impuissance à commettre un acte aussi odieux, et l’envie d’en finir avec tout ça et de voir disparaître sa mère pour ne plus subir toutes ces pressions.

    http://www.livres-online.com/Tu-ecraseras-le-serpent.html

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  • Catégories : A lire, Istanbul(Turquie):travail et séjour, Loti Pierre

    J'ai acheté dans une librairie française d'Istanbul:Pierre Loti,Constantinople

    « Oh ! Stamboul ! De tous les noms qui m'enchantent encore, c'est toujours celui-là le plus magique. [...] Aucune capitale n'est plus diverse par elle-même, ni surtout plus changeante d'heure en heure, avec les aspects du ciel, avec les vents et les nuages - dans ce climat qui a des étés brûlants et une admirable lumière, mais qui, par contre, a des hivers assombris, des pluies, des manteaux de neige tout à coup jetés sur ses milliers de toits noirs. Et ces rues, ces places, ces banlieues de Constantinople, il me semble qu'elles sont un peu à moi, comme aussi je leur appartiens. » (extrait)

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