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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1203

  • Catégories : Les polars

    Le thriller hanté de Bertrand Leclair

    Article publié le 11 Juin 2010
    Par Benjamin Fau
    Source : LE MONDE DES LIVRES
    Taille de l'article : 677 mots

    Extrait :

    A partir d'un faits divers sanglant, une vertigineuse méditation sur le passé et la vérité. Les faits divers ne font pas toujours de bonnes histoires, mais ils posent en tout cas très souvent les questions sur l'humain dont on fait les bons romans. Certains ont disparu des mémoires et des archives, comme cet « assassin à la Simca 1000 » qui, à en croire Bertrand Leclair, aurait défrayé la chronique au tout début des années 1960 : en quelques mois, une série de meurtres sexuels ensanglantent le Nord, entre Armentières et Saint-Omer, avec pour points communs, outre certains sévices atroces, la présence d'une certaine voiture rapportée par tous les témoins.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1126211

  • Catégories : Les polars

    Les rêves féconds de Mischa Berlinski

    Article publié le 11 Juin 2010
    Par Véronique Maurus
    Source : LE MONDE DES LIVRES
    Taille de l'article : 733 mots

    Extrait :

    Certains auteurs stimulent leur inspiration par le café, l'alcool, le tabac - ou pire. Mischa Berlinski, lui, se dope au... sommeil. « Il y a, chez moi, un lien entre sommeil et créativité », explique l'écrivain américain, de passage à Paris - où vit son père. De fait, l'idée, la trame et les personnages du Crime de Martiya Van der Leun, un premier roman étonnant de maîtrise et d'inventivité, lui sont venus au réveil, très précisément après une sieste féconde, il y a sept ans. Nous sommes au printemps 2003, il a 30 ans et travaille comme journaliste free-lance.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1126210

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    Sous les mots, la vie

    Article publié le 11 Juin 2010
    Par Vincent Roy
    Source : LE MONDE DES LIVRES
    Taille de l'article : 589 mots

    Extrait :

    Le souffle poétique de l'écrivain congolais Sony Labou Tansi. E tre poète, de nos jours, c'est vouloir de toutes ses forces, de toute son âme, et de toute sa chair (...) qu'aucun visage de la réalité humaine ne soit poussé sous le silence de l'Histoire », écrit Sony Labou Tansi (1947-1995) dans l'avertissement aux Sept Solitudes de Lorsa Lopez (Seuil, 1985). C'est son programme que déroule ici l'un des chefs de file de la littérature africaine : programme poétique et politique.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1126204

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    "L'Assemblée littéraire. Petite anthologie des députés poètes", sous la direction de Bruno Fuligni : ces parlementaires qui font des vers...

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  • Catégories : La littérature

    "Des mystifications littéraires", de Jacques Finné : écrivains farceurs ou faussaires

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  • Catégories : L'art

    L'art grec

    p.45: "adhésion à un canon(kanôn) spécifique, en analogie avec la règle(nomos) dans les compositions musicales."51CQNJZ7P6L__SL160_.jpg

    Kalokagathia: "beauté des formes et bonté de l'âme"

    expressions: vers de Sappho:

    http://sisyphe.org/article.php3?id_article=608

     et sculptures de Praxitèle.

     

    p.45: le Laocoon (Musée du Vatican) viole  ce principe

    220px-Laoconte.jpg

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_du_Laocoon

    Le Laocoon est abordé par Winckelmann:

    http://www.babelio.com/livres/Johann-Joachim-Winckelmann-Reflexions-sur-limitation-des-oeuvres-grecques-en/185269/41portee=membres&desc_smenu=l

     Virgile dans l'Enéide:

    http://www.babelio.com/livres/Virgile-Eneide/13804

     et Sophocle  dans "Philoctète":

    http://www.babelio.com/livres/Sophocle-Tragedies-tome-3-Philoctete-Oedipe-a-Colone/185270

     

    Précédentes notes à ce sujet:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2010/06/10/tragedie-thumos-et-plaisir-esthetique.html

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2010/06/10/platon-et-l-art...

  • Catégories : L'actualité

    Belgique : large victoire des séparatistes en Flandre

    Par lefigaro.fr
    14/06/2010 | Mise à jour : 07:08 Réactions (181)

    Bart de Wever, le président du parti séparatiste flamand N-VA.
    Bart de Wever, le président du parti séparatiste flamand N-VA. Crédits photo : REUTERS

    La Nouvelle alliance flamande (N-VA) de Bart de Wever est arrivée largement en tête dimanche en Flandre néerlandophone avec 28,3% des voix, selon des résultats quasi-définitifs à l'issue des législatives anticipées.

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  • Catégories : Mes poèmes

    Joyeux anniversaire à mon beau-père

    JACQUES

    Joyeux anniversaire, mon joli papa

    Avec tout mon amour, croyez-moi

    C’est pour vous dire merci, mon joli papa

    Que je vous écris cet acrostiche :

    Un poème écrit avec les lettres de votre prénom

    En tout cas, je vous souhaite pour ce jour

    Soyez heureux, mon joli papa

     

    8 juin 2010

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog.

  • Allez la France!

    La+matinale+du+Mondial+%3A+l%27Afrique+du+Sud+entre+fiert%E9+et+responsabilit%E9s
    Pourquoi+la+Coupe+du+monde+ne+sera+pas+soulev%E9e+par+une+%E9quipe+africaine
    L%27Afrique+et+le+march%E9+mondial+des+footballeurs
    Les+50+plus+beaux+buts+de+la+Coupe+du+monde
    Résultats et classements                          
    Rugby : Top 14, Pro D2 Tennis : ATP, WTA
    Football : Ligue 1, Ligue des Champions

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  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Sport

    Des éditeurs sportifs sans trop de bleus à l'âme

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  • Catégories : La littérature

    A la recherche du lecteur perdu

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  • Catégories : L'histoire

    La plus vieille chaussure du monde découverte en Arménie

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  • Catégories : Mes poèmes

    Mes métros

                                                                                                                                       

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    Il y eut d'abord le métro de Paris

    Où très vite, je découvris

    La vie d'étudiante, la liberté.

    L'indépendance parfois me perdit.

     

       Il y eut aussi le métro des Cht'tis

        Pour une nouvelle vie

        De couple, les premiers ennuis

       D'adulte; se protéger de la pluie

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    Il y eut encore le métro de Toulouse

    Cette ville entre Nougaro et Garonne

    Violettes et pierres roses

    Une nouvelle vie d'étudiante

     lyon 4 juin 2010 007 hf.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il y eut enfin le métro de Lyon

    Le dernier acte de mes études en passion

    Celui que je prends encore aujourd'hui

    En me demandant où me mènera la nuit

     

    7 juin 2010

    Photos perso du métro de Lyon le 4 juin 2010

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog.lyon 4 juin 2010 007 hf.jpglyon 4 juin 2010 010.jpg

    lyon 4 juin 2010 006.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Catégories : Le paysage

    Un siècle de paysages au Musée des Beaux-Arts de Lyon

    Les choix d’un amateur

    19 juin – 4 octobre 2010

    En quittant l’atelier pour peindre en plein air, en France ou en Italie, les artistes du XIXe siècle, représentent la nature pour elle-même. De Pierre Henri de Valenciennes, Camille Corot à Eugène Boudin, 70 œuvres d’une collection privée retracent une histoire du paysage en peinture avant l’impressionnisme.

    Autres notes à ce sujet:
  • Catégories : Le XIX e siècle

    H. Juin, Lectures du XIXe siècle, t. 2

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    Parution livre

    Parution : juin 2010.

    Information publiée le jeudi 10 juin 2010 par Arnauld Welfringer

     

    Hubert Juin, Lectures du XIXe siècle, tome 2

    Paris, Christian Bourgois, coll. "Titres", 2010.

    358 pages

    8 €

    ISBN : 978-2-267-02099-1


    Il n'est de lecture véritable que grâce à une succession indéfinie de relectures, de reprises, voire - pour employer le langage des peintres - de repentirs. Et plus se fait ce creusement, cet engloutissement dans la bibliothèque du XIXe siècle, plus ce siècle apparaît comme trouble, mais aussi comme incomparable producteur de sens. Ce volume propose des études et nouvelles approches des oeuvres de Charles Nodier, Stendhal, Victor Hugo, George Sand, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert, Charles Baudelaire, Jules Vallès, Louise Michel et Henry Bauer.
    Les deux tomes des lectures du XIXe siècle doivent se prendre conjointement, doivent fonctionner ensemble. Le lecteur est invité à faire « jouer » l'un avec l'autre, et l'un à travers l'autre, ces deux volumes. Au terme, c'est peut-être le phantasme inavoué de l'auteur qui apparaît.

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  • Catégories : L'art

    Tragédie, thumos, et plaisir esthétique

    51CQNJZ7P6L__SL160_.jpgdans ma lecture de l'"Histoire de la Beauté" d'Umberto Eco, p. 41:"Kalon" grec est tout ce qui plait

    http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/4...

    Elizabeth Belfiore du même auteurUniversité de Minnesota.
    Traduction de l’anglais (américain) : Sophie Klimis.

    Chacun sait que la Poétique d’Aristote ne parle pas de l’effet moral produit par la tragédie sur son public, contrairement à la République de Platon. Néanmoins, nous avons de bonnes raisons de supposer que dans cette œuvre, Aristote considère la tragédie comme moralement bénéfique. Aristote répond à l’accusation de Platon, selon laquelle la poésie mimétique représente des personnages aux caractères corrompus (Rép. X, 604 e - 606 b), quand il subordonne le caractère à l’intrigue (Poét. 6, 1450 a 15 - b 4) et établit que la tragédie doit représenter les actions d’hommes de qualité qui commettent des erreurs, plutôt que celles d’hommes mauvais (13, 1453 a 7-10). De plus, comme Léon Golden l’a montré, prendre plaisir à l’imitation, c’est apprendre, et, dans une certaine mesure, s’engager dans la contemplation philosophique (4, 1448 b 10-17), qui est une activité suprêmement vertueuse (Éth. Nic. X, 7-8)[1] [1] Voir Golden (1976) et (1992), pour l’interprétation...
    suite
    . Le fait que la tragédie s’adresse à un public meilleur que celui de l’épopée (Poét. 26), suggère aussi qu’elle est moralement bénéfique. Enfin, la katharsis tragique, quelle que soit l’interprétation qu’on en donne, doit être bénéfique au sens où elle supprime ou améliore les éléments nuisibles dans l’âme[2] [2] J’ai discuté ces questions dans Belfiore...
    suite
    . Si nous acceptons l’hypothèse du bénéfice éthique de la tragédie, nous pouvons aller plus loin et déduire que ce bénéfice est en grande partie produit au moyen des émotions que la tragédie suscite : la pitié et la crainte. Dans mon livre Tragic Pleasures, j’ai soutenu, en suivant Carnes Lord et Richard Janko, que l’une des fonctions des émotions tragiques était de s’opposer au thumos sans frein ( « cœur » )[3] [3] Belfiore (1992), chap.  10, et tout particulièrement...
    suite
    . De la sorte, j’ai défendu une interprétation allopathique de la katharsis, d’après laquelle la pitié et la crainte tragiques suppriment les émotions qui leur sont opposées, c’est-à-dire les émotions agressives, impudentes et hybristiques, autrement dit les émotions associées à un thumos excessif. Ainsi, la tragédie aide à produire l’état émotionnellement modéré de l’aidôs ( « pudeur » ). L’expression tôn toioutôn pathèmatôn ( « des émotions de ce genre » ), dans la définition de la tragédie (6, 1449 b 27-28), constitue un problème à la fois pour l’interprétation allopathique et pour la perspective homéopathique, d’après laquelle la pitié et la crainte suppriment l’excès de pitié et de crainte. Toutefois, mon interprétation a l’avantage de la vraisemblance. Il est probable que le public de la tragédie – surtout des hommes grecs entraînés à être en compétition et agressifs –, ait souffert d’un excès de thumos plutôt que d’un excès de pitié et de crainte[4] [4] Belfiore (1992), p.  260-278, et chap.  10. ...


    suite
    .

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  • Catégories : L'art

    Platon et l'art

    51CQNJZ7P6L__SL160_.jpgdans ma lecture de l'"Histoire de la Beauté" d'Umberto Eco, p.38 et 41:

    http://www.babelio.com/livres/Eco-Histoire-de-la-beaute/44376

    La dévaluation philosophique de l'art : Platon

    Si la philosophie est pensée comme recherche de l'être vrai, du fondement, des premiers principes, au moyen de l'intelligence, l'objet d'art qui nous apparaît par la sensibilité est de fait éliminé du champ de la recherche philosophique. La théorie des idées platonicienne, surmontant la désillusion causée par Anaxagore, nous signifie clairement la première que la pensée ne peut penser que de l'intelligible. Dans ces conditions, l'objet d'art qui se présente avant tout comme un objet sensible se situe bien hors du champ de la philosophie. Pour Platon, cette exclusion prend deux aspects : la constatation du moindre statut ontologique de l'objet d'art et la dévaluation de la sensibilité par laquelle il nous apparaît. L'art en tant qu'objet tout comme la faculté du sujet qui le saisit, sont dévalués. Le beau devient ainsi non plus ce qui émerveille la sensibilité mais ce qui se laisse saisir par l'intelligence, ce qui en peut s'obtenir que par médiations successives : c'est par la dialectique que nous passons des beaux corps aux belles âmes puis aux belles idées. La dialectique est l'art des divisions et des synthèses, nous explique Platon dans le Phèdre : elle est technique des médiations, simple technique qui permet à l'âme d'accéder au vrai puisque le vrai ne se construit pas, dans la perspective de Platon, mais est une technique incontournable dans la mesure où la contemplation des idées n'est pas une forme de mysticisme. L'âme n'est donc pas le lieu d'une relation immédiate à elle-même, relation qui permettrait la saisie d'une essence. L'esthétique ne peut avoir d'autre statut que d'être l'apanage d'une faculté sensible inférieure. La dévaluation de l'art est le pendant de la conception platonicienne du Vrai comme Idée transcendante et de la dialectique comme simple méthode. Il faudra une autre conception du vrai et de la méthode pour que l'art puisse obtenir un statut ontologique.

    Quelles sont les modalités de cette dévaluation platonicienne de l'art ?

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  • Catégories : Les polars

    Ces haines dans les Cévennes

    Par Bruno Corty
    09/06/2010 | Mise à jour : 18:04 Réagir

    Les silences de Rose Tremain - La grande romancière anglaise s'est essayée au thriller. Une réussite.

     


     

    Rose Tremain a toujours dit que ses romans naissaient d'une image. Celle qui a servi de détonateur aux Silences vient du Boucher de Claude Chabrol, dans lequel un plan montre «une goutte de sang sur une baguette». L'Anglaise a été marquée par cette histoire au point de s'inspirer du nom de la comédienne Stéphane Audran pour imaginer le prénom de l'une de ses héroïnes, Audrun.

    Autre source d'inspiration pour ce roman très sombre, le souvenir cuisant d'un séjour dans les ­Cévennes, région qu'elle découvrit il y a des années avec son premier mari. «Après une promenade, nous avons retrouvé notre voiture vandalisée et toutes nos affaires avaient disparu.» Ce qui ne l'a pour autant pas dégoûtée de l'endroit puisqu'elle a fini par y acheter, avec son second mari cette fois, une maison où elle passe ses étés. Comme beaucoup d'Anglais, elle aime ce pays à la beauté rude, inquiétante, où tout peut basculer d'un instant à l'autre. «Le soir, par exemple, j'évite de regarder trop longuement le ciel; son immensité me donne des frissons.»

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  • Catégories : L'humour

    Cosmique

    Par Etienne De Montety
    10/06/2010 | Mise à jour : 14:14

    C'est une affiche comme le banlieusard en découvre des dizaines, au cours de ses transhumances quotidiennes. Pour une fois, on n'y voit pas de naïade déshabillée vantant un pays lointain et ensoleillé, mais un homme. Chemise blanche échancrée, le front large, cerclé d'un trait de lumière qui tient plus de l'anneau de Jupiter que de l'auréole des saints, cet homme (mais peut-on utiliser un substantif aussi commun ?) s'appelle Bernard Werber. Il est auteur de livres à grand succès. Sur cette affiche, il vante sans chichis la sortie en poche d'un de ses ouvrages dont on ne soupçonnait pas l'importance cosmique.

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  • Catégories : L'histoire

    La mystérieuse tante Yvonne

    Par Eric Roussel
    09/06/2010 | Mise à jour : 18:46 Réagir

    BIOGRAPHIE - La première étude sérieuse consacrée à celle qui fut le plus précieux soutien du Général.

     


     

    Jusqu'à la dernière visite qu'il rendit à l'homme du 18 Juin ­en décembre 1965, André Malraux, comme beaucoup d'autres, avait tendance à voir en Madame de Gaulle une femme conventionnelle, effacée, «experte dans l'alchimie des marmelades, plus habile encore dans la réduction de pécheurs», pour reprendre une formule du Canard enchaîné.

    Les quelques heures passées à la Boisserie pour cet ultime rendez-vous (qu'il devait immortaliser dans Les Chênes qu'on abat) convainquirent l'écrivain de son erreur d'appréciation. Soudain, Malraux prit conscience de l'importance d'Yvonne de Gaulle dans la vie du Général et vit en elle une figure de tragédie.

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  • Catégories : L'histoire

    Malraux, un rêveur en action

    Par Paul-François Paoli
    09/06/2010 | Mise à jour : 18:46 Réagir

    André Malraux, ministre de l'irrationnel de Charles-Louis Foulon - L'auteur de L'Espoir, autrefois idole de l'intelligentsia de gauche s'est ensuite engagé au service du gaullisme.

     


     

    Il y a des coups de foudre en amitié comme en amour. Ainsi entre Malraux et de Gaulle, qui se rencontrèrent, en 1944, pour ne plus se quitter.

    Devenu l'homme du général, en qui il voit une synthèse grandiose de Jeanne d'Arc, Saint-Just et Clemenceau, Malraux va se mettre à dos l'intelligentsia de gauche dont il avait été une des idoles, en devenant le chef du Rassemblement du peuple français, en 1947. Puis, après la traversée du désert de De Gaulle, le plus fameux ministre de la ­Culture de la Ve République.

    Ce face-à-face entre les deux hommes est au cœur du livre de Charles-Henri Foulon, qui retrace l'action de Malraux en tant que poète engagé au service du gaullisme, et dont le titre dit l'essentiel : ministre de l'irrationnel. Irrationnel:le mot va comme un gant à Malraux qui n'était pas un imposteur, mais un rêveur en action chez qui l'imaginaire et le réel étaient inextricables. «Ce qui pèse en l'homme c'est le rêve», écrira Bernanos. Malraux rêve la France à travers de Gaulle, qui rêve Malraux en Chateaubriand. Agnostique, voire athée, Malraux est hanté par le néant, comme l'auteur des Mémoires d'outre-tombe. Mais, contrairement à lui, il croit en l'Histoire et qu'à travers l'action les hommes peuvent se tenir un peu au-dessus d'eux-mêmes. La querelle sur le fait de savoir s'il est devenu «de droite» avec de Gaulle, alors qu'il était «de gauche» en Espagne n'a pas de sens, nous rappelle ­Foulon, qui met en évidence la mesquinerie d'une certaine gauche à l'égard de Malraux. Car ce livre est aussi celui d'un autre face-à-face qu'entre de Gaulle et Malraux : le duel entre un solitaire de génie et le couple Sartre-Beauvoir.

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