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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1250

  • Catégories : Des spectacles

    UNE PASSION

    passion_gde.jpgUne passion. L’histoire d’Anaïs Nin et d’Henry Miller un hiver 1931. D’un homme et d’une femme qui veulent s’offrir l’amour et le monde en pâture, affamés et insatiables parce que la crise de 1929 les a frustrés. Elle veut qu’il lui fasse expérimenter la sexualité jusqu’à en perdre l’âme. Il veut connaître l’amour qui réconcilie un homme avec sa nature profonde. Sur l’air de “Body and soul” version Billie Holiday, Henry et Anaïs tombent fous d’amour... Et deviennent écrivains. Il noircit ses pages entre ses jambes à elle. Elle blanchit ses névroses en s’offrant plus à lui. Elle découvre la psychanalyse, il pense le monde. De leur histoire, elle dira: “Il faut vous imaginer des choses. Ce sont des choses inracontables. [Délphine de Malherbe]

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  • Catégories : Livre

    Les Routes Mythiques

    routes-mythiques.jpgRoutes d'échanges, routes de foi, routes d'aventures ou de découvertes. Partout dans le monde, certains chemins sont devenus mythiques.

    Ce carnet de voyage vous invite à parcourir des routes, à découvrir leur tracé, leur histoire, les hommes qui les ont façonnées. De la route de la soie à la Route 66, des chemins de Compostelle à la route Napoléon, partez à la découverte de civilisations lointaines ou de contrées proches, voyagez dans ces lieux riches d'une immense variété.

    Chaque route est racontée par un texte qui retrace son histoire et sa personnalité, présentée par une carte pour la suivre de bout en bout, illustrée de superbes photographies qui sont autant d'invitations au voyage.
    Historienne et journaliste, Élisabeth Dumont-Le Cornec est l'auteur de plusieurs livres et guides sur le patrimoine culturel. Elle a parcouru nombre des routes qu'elle évoque dans cet ouvrage.

    http://www.unitheque.com/nature/Les_Routes_Mythiques-32983.html

  • Catégories : La littérature

    P. Fautrier, Les Grands Manifestes littéraires

    grands manifestes.gif

    Pascale Fautrier, Les Grands Manifestes littéraires

    Paris : Gallimard, coll. "Folioplus classiques", 2009, 255 p.


    • ISBN : 978-2-07-039636-8
    • Prix : 6,50 €

    Présentation de l'éditeur :


    Cette anthologie des grands manifestes littéraires français XVIème-XXème siècle réunit des textes intégraux annotés de douze auteurs : François Rabelais, Prologue du Tiers Livre, Joachim du Bellay, Défense et illustration de la langue française, Charles Sorel, Epître aux Grands et Avertissement de l'Histoire comique de Francion, Nicolas Boileau, Art poétique, chant III, Denis Diderot, Entretiens sur le fils naturel, Denis Diderot, Eloge de Richardson, Victor Hugo, Préface de Cromwell, Théophile Gautier, Préface de Mademoiselle de Maupin, Guy de Maupassant, Préface de Pierre et Jean, André Breton, Manifeste du surréalisme, Jean-Paul Sartre, Présentation des Temps Modernes, Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman, Philippe Sollers, Crise de l'avant-garde? Le dossier replace dans leur contexte historique et littéraire les différents textes et extraits de textes dans un "Petit panorama de la littérature française" ; le genre du manifeste est analysé dans "Rhétorique de la rupture" ; la genèse conversationnelle des différents manifestes soulignée, particulièrement l'Eloge de Richardson de Diderot dans "Quand les écrivains se font critiques" ; enfin, un groupement d'(extraits) de textes complémentaires sont présentés, tous du XXème siècle et XXième siècle, sous la rubrique "Manifestes des littératures extrêmes : les cas-limites" : Filippo Marinetti, Manifeste du futurisme, Tristan Tzara, Manifeste Dada, Isidore Isou, Le manifeste de la poésie lettriste, OULIPO, La Littérature potentielle, "Pour une littérature-monde" (Le Monde, 2007).

    L'anthologie, le dossier et les notes ont été réalisés par Pascale Fautrier, docteure agrégée de Lettres modernes. La lecture d'image (Giacomo Balla, Dynamisme d'un chien en laisse, 1912) est proposée par Alain Jaubert, l'auteur-réalisateur bien connu de Palettes.


     

    Responsable : Véronique Jacob

     

    Adresse : Gallimard rue Sébastien Bottin 75007 PARIS
    http://www.fabula.org/actualites/article33756.php
  • Catégories : La langue (française)/ les langues

    Ma patrie, c'est la langue française (Albert Camus). Discours de Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel.

    SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE
    le jeudi 3 décembre 2009

    PARIS PALAIS DE L’INSTITUT

    esdames,
    essieurs de l’Académie,

    Le général de Gaulle se plaisait à caractériser la France comme le pays des trois cent soixante-cinq fromages, c’est-à-dire comme le pays d’une prodigieuse diversité, diversité des opinions, des aspirations, des goûts et des comportements. Il rejoignait par là l’analyse de Fernand Braudel démontrant dans sa magistrale étude de l’identité de la France que l’histoire de notre pays était celle de divisions anciennes et puissantes, assemblage hétéroclite de peuples et de civilisations, de parlers, de coutumes et de modes de vie. De cette diversité, le démographe Hervé Le Bras concluait que « la France ne devrait pas exister » ou, mieux encore, qu’il aurait fallu l’inventer et ajouterons-nous, la réinventer toujours. Car, et c’est encore Braudel qui parle, « le passé, ce passé de diversité agresse le présent ». Quelle actualité dans ce propos !

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  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Les innocentes ou la sagesse des femmes

    noailles.jpgL'important n'est pas d'être sage C'est d'aller au-devant des dieux !
    De Anna de Noailles

    Editeur : Buchet Chastel
    Parution le : 8 Octobre 2009
    ISBN : 978-2-2830-2422-5
    EAN13 : 9782283024225
     Sélection Rue des Livres

    Les Innocentes ou la Sagesse des femmes forme une succession de confidences qui se lisent comme testament amoureux d'Anna de Noailles. Dans une oeuvre essentiellement poétique, il s'agit de son seul vrai recueil de nouvelles. Elle le publie à quarante-sept ans. La part de soi, celle de ses élans de femme, elle s'est essayée à la dire dans ses romans, mais elle est surtout parvenue à la transmettre dans sa poésie. Les quinze textes courts des Innocentes sonnent juste. Succession de pensées intimes, de dialogues imaginés, de lettres jamais envoyées, ces petits contes parlent du trouble, de la passion, de la fidélité, du mensonge et des aveux. C'est féministe avant la lettre. On dirait aujourd'hui : " C'est du vécu. "

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  • Catégories : Woolf Virginia

    Virginia Woolf et Lytton Strachey, Correspondance

    virginia.jpg

    De 1906 à 1932, la correspondance entre Virginia Woolf et Lytton Strachey retrace l’histoire du petit groupe de Bloomsbury.

     

     

    Le siècle naissant vient d’enterrer Victoria. Se dépêtrer du conformisme régnant sur l’empire, les idées et les arts est une autre affaire. D. H. Lawrence, condamné pour pornographie, s’exile. Qui donc respire encore sous ce couvercle? Comment donc soupçonner qu’en 1906 un banal échange de lettres entre personnes convenables amorce dans la plus persifleuse des correspondances, aussi libre que si la bienséance eût été de longtemps jetée aux orties, une ère nouvelle? Ce qui s’y exprime sans détour n’a pas alors d’équivalent en Angleterre.

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  • Une odeur de bleu


    paysages.pngD'abord publié chez Ambroise:http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/01/21/petit-jeu-entre-nous.html#comments

    puis sur Poesie Webnet:
    http://poesie.webnet.fr/vospoemes/poemes/laura_vanel_coytte/une_odeur_de_bleu.html

    et dans mon recueil de poèmes, "Paysages" en vente sur ce blog

  • Catégories : Monaco:séjours

    Le port de Fontvielle à Monaco

    2 et 2 juin 2009 020.jpgUn peu d'histoire

    C'est en 1966 qu'ont commencé les travaux de construction du terre-plein et du Port de Fontvieille. Cette opération, qui a donné à la Principauté une surface de 22 hectares, a nécessité 7,5 millions de mètre cube de remblai. Après l'achèvement de ces travaux en 1973, l'urbanisation a pu débuter et conférer à ce nouveau quartier de la Principauté son aspect Vue aérienne du port de Fontvielle (Monaco)actuel.

       Caractéristiques du port

    D'une superficie d'environ 8 hectares le plan d'eau du Port de Fontvieille est très abrité et peut assurer l'amarrage de 160 navires. Les dimensions des bassins d'évolution ne permettent pas l'accueil à quai de navires mesurant plus de 30 mètres de longueur. La gestion du Port de Fontvieille est du type "Port Privé", c'est à dire que les postes de mouillage sont réservés à l'année à leurs titulaires. Sauf dans certains cas bien déterminés, par exemple lorsque le titulaire d'un poste d'amarrage s'absente, le Port de Fontvieille n'a pas vocation à accueillir les navires de passage ou en escale.

    Situés au coeur du quartier de Fontvieille, le Port de Fontvieille offre toutes les facilités aux plaisanciers qui peuvent trouver à proximité immédiate toutes les activités commerciales et de loisirs. La Capitainerie du Port de Fontvieille dépend de la Direction des Ports, implantée sur le Port d'Hercule.

    http://www.monte-carlo.mc/index-port_fontvieille-fr.html

    Photo perso du 3 juin 2009

    Cette note est répertoriée sur Paperblog:

    http://www.paperblog.fr/1997808/le-port-de-fontvielle-a-monaco/

  • La gare Lyon-Perrache

    LYON 7 mai 2009 001.jpgLa gare multimodale de Lyon - Perrache est située au confluent de la presqu'île de Lyon, dans le quartier de Perrache. La réunion de différents moyens de transports que sont le train, le métro, le tramway et les autobus, et sa position géographique stratégique dans la ville de Lyon à la jonction des autoroutes A6 et A7 en font l'un des principaux centres d'échanges ou pôle d'échanges de l'agglomération lyonnaise et de la région Rhône-Alpes.

    En savoir plus sur Wikipédia.

    Photo personnelle du Jeudi 8 mai 2009

    Il y a une autre gare à Lyon, la gare Part-Dieu.

    Je les fréquentais encore plus régulièrement lorsque j'ai fait mon DEA à Lyon 2.

    D'autres notes à ce sujet:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/gare%20perrache

    et sur Lyon dans la catégorie à ce nom

    Pour la communauté "Escaliers du monde" :

    http://www.violetteruer.com/article-un-autre-escalier-40843181-comments.html#c

    et "Tempus fugit":

    http://www.over-blog.com/com-1128945370/Tempus_Fugit.html

     

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  • Catégories : Saint-Vallier(Drôme,26,Rhône-Alpes:vécu,travail)

    Le Rhône sous la tempête à Saint-Vallier

    Le dimanche 29 novembre 2009 à midi:

    Pour la communauté "Le grand miroir":

    http://www.over-blog.com/com-1128941819/Le_grand_miroir.html

    rhône st vallier 29 novembre 2009 002.jpgUn Rhône très différent de celui du mardi 24:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/11/25/coucher-du-soleil-sur-le-rhone-hier-soir.html

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  • Catégories : Mes poèmes

    Silvère

    Lorsque je partais en voyage avec Silvère

    Je lui disais sans cesse « Mais accélère ! »

    En fait, je fuyais l’idée même d’adultère

    Et pour cela, il fallait que je m’aère.

    J’avais peur que notre histoire s’altère

    Dans le glauque de cette affaire.

    J’avais rencontré le beau Silvère

    Lors d’un séjour en Angleterre.

    Avec lui, ce fut « Atmosphère, atmosphère. »

    Il n’était pas du tout austère

    Mais il était à peine pubère.

    Avoir une liaison à Auxerre

    C’est vraiment la galère !

    Nous nous retrouvons près du baptistère.

    Je guette sans cesse si ma belle-mère

    Ne fait pas trop la commère.

    Mais il valait bien tout ça, mon Silvère !

    Mes amies me parlaient de chimère

    Et moi je répondais « Mystère ! »

    Un jour, je me mis en colère

    Après cette vieille Cerbère

    Et lui dit d’aller voir à Cythère

    Si j’y étais ! Avec son Albert,

    Mon mari, elle me mettait sur les nerfs.

    Je donnais rendez-vous à Silvère

    Sur la jetée, vers le débarcadère

    Et nous embarquâmes pour le Finistère.

    Entre deux verres de Sancerre,

    Nos corps faisaient une prière

    Profane pour que cesse la guerre.

    Blasphématoires, nous buvions du Madère

    Comme en une messe qu’on célèbre.

    Pour dormir près de Silvère,

    Pas besoin de somnifères !

    Il fallait juste oublier son air

    De jeune homme qui désespère

    D’avoir un baiser de sa grand-mère.

    Car il fallait bien s’y faire :

    J’étais une vieille trentenaire

    Vingt ans de plus que Silvère !

    Lui il disait sans cesse : Je gère !

    Déjà responsable, mon Silvère

    Mais quand même, il exagère !

     

     

    1 er décembre 2009

     

     

    Pour le Prénom du Mercredi de la Récréa de Bigornette:

     

    http://le.bigorneau.over-blog.fr/pages/Le_prenom_du_mercredi-1636812.html

     

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

  • Catégories : Toulouse-Lautrec

    Expo hommages à Toulouse Lautrec affichiste

    Du 18 juin 2009 au 3 janvier 2010Exposer les affiches de Toulouse-Lautrec (1864-1901), c’est réactiver la nostalgie d’une Belle Epoque de légende où Montmartre et le Chat Noir étaient le centre du monde. Ses célèbres créations qui fascinent toujours autant aujourd’hui, font partie de la mémoire collective internationale. Les Arts Décoratifs possèdent 26 affiches sur les 31 qu’il a réalisées. Elles sont présentées en regard de l’hommage de cent graphistes contemporains venant de 24 pays, réalisé à l’occasion du centenaire de sa mort en 2001. Réunis sous le titre de « Nouveau Salon des Cent », ils témoignent de l’actualité et de la vitalité de l’apport de Toulouse-Lautrec.Lire la suite de Expo hommages à Toulouse Lautrec affichiste…

     

    > Voir la restauration d’une affiche de même époque.

    exposition-affiche-toulouse-lautrec.jpghttp://www.exposition-paris.info/tag/expo-paris/

  • Catégories : Les polars

    POLARS ET ROMANS NOIRS

    DÉCOUVREZ LES DERNIÈRES LECTURES PRÉFÉRÉES DES LIBRAIRES

    La mort lente de Luciana B. - Polars

    Guillermo Martinez
    traduit de l'espagnol (Argentine) par par Eduardo Jiménez 250 pages
    Nil éditions

    Qui croire ? Le hasard est-il une illusion ? Les apparences sont trompeuses, on le sait mais Guillermo Martinez instille le doute dans notre esprit comme dans celui du narrateur. Les morts répétées qui (...)

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  • Catégories : Saint-Vallier(Drôme,26,Rhône-Alpes:vécu,travail)

    La Galaure à Saint-Vallier le 3 décembre 2009

    Pour la communauté "Le grand miroir":

    st vallier 3 er décembre 2009 002.jpghttp://www.over-blog.com/com-1128941819/Le_grand_miroir.html

    Géré par Didier:

    http://didier-85.over-blog.fr/

    Pour la carte de France des paysages de Ker Mary:

    http://ker-mary.over-blog.com/article-carte-de-france-des-paysages-0612-40742041.html

    Autres notes sur la Galaure:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/la%20galaure

    st vallier 3 er décembre 2009 003.jpg

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  • Catégories : Paris(75,Ile de France):vécu,études

    L'eau dans l'imaginaire parisien

    «Un jour, je sentis que sous le pavé de Paris il y avait la terre.» Faisons mentir Jean Follain : sous Paris, il y a l'eau…

    Depuis que ses premiers habitants ont élu domicile entre les îles et les boucles de la Seine, Paris n'a cessé de combattre l'eau, pour mieux la domestiquer. Les Gallo-Romains, puis les rois tentèrent d'en dompter les flux pour irriguer habitants et jardins. Mais c'est au XIXe siècle que la gestion des eaux parisiennes fut véritablement prise en main.

    L'Eau et Paris, un beau volume richement illustré, retrace cette aventure.

    Si l'on continue à critiquer les modifications que le baron Haussmann fit subir à la physionomie parisienne au Second Empire, ce préfet visionnaire a sauvé Paris du cloaque.

    Supervisée par l'ingénieur Eugène Belgrand, l'installation des égouts fut un travail titanesque. Véritable doublure de la ville, ce formidable réseau de galeries souterraines fut creusé sous les maisons pour drainer, évacuer et filtrer les eaux usées. Trop longtemps, elles se contentaient de disparaître dans le sol, pour se mêler aux eaux pluviales avant de reparaître dans les puits et les sources.

    Hygiène, quand tu nous tiens !

    L'hygiène, parlons-en : c'est une véritable révolution des mentalités que doit imposer l'»esprit haussmannien». Jusqu'alors, la prise d'un bain était vue comme une activité licencieuse ! Pousser les gens à se laver, fût-ce aux bains publics flottants de la Samaritaine, était un bouleversement. C'est qu'elle se méfie de l'eau, cette population qui doit affronter des crues, des tempêtes de neige, de fâcheuses débâcles. Il faut qu'un philanthrope comme sir Richard Wallace offre à la ville, en 1871, quarante fontaines publiques (deux par arrondissement) pour qu'on ose s'y abreuver. Et puis cette eau, d'où vient-elle ? Pendant des années, Paris buvait, voguait, se lavait, se rinçait, s'écoulait et se vidait aux frais d'un seul cours : la Seine. Imaginez la fange ! Ne parlons même pas de la Bièvre, ruisselet de la rive gauche que Huysmans surnommait «le fumier qui bouge».

     

    Des réservoirs en hauteur

     

    Paris avait besoin d'une eau qui fut saine et sans tache. Belgrand s'aperçut vite que les sources du bassin parisien étaient peu fiables. Qu'à cela ne tienne ! Pour arroser Paris, on irait se servir… en Champagne. Et voilà des kilomètres de dérivations, canaux et autres tuyaux mis en place pour filer jusqu'à la capitale. Petit problème : si la vallée de la Seine est en contrebas, Montmartre, Belleville et Ménilmontant sont plus haut. Il faudra donc pomper et construire des réservoirs en hauteur. Cela explique l'étrange château d'eau accolé au Sacré-Cœur. Mais qui connaît l'extravagant réservoir de la rue Copernic, en plein XVIe arrondissement ? Les voisins de la place Victor-Hugo longent souvent cette haute muraille de pierre. S'ils volaient, ils découvriraient un bassin équivalent à plusieurs terrains de football ! Ce fascinant lac urbain alimente les lacs du bois de Boulogne. L'oasis a pourtant sa part d'ombre : son sous-sol est « agrémenté » de cachots construits par la Gestapo durant l'Occupation.

    Comme l'écrivait Jacques Yonnet dans Rue des maléfices, «Il n'est pas de Paris, il ne sait pas sa ville, celui qui n'a pas fait l'expérience de ses fantômes»…



     

    Il y a cent ans, la crue

    À l'heure du succès du film 2012, la crue de 1910 est notre petite catastrophe à nous, notre apocalypse gauloise. Depuis un siècle, ses photos font frissonner les Parisiens.

    En quelques jours du mois de janvier 1910, le niveau de la Seine est monté à 8,62 m. On avait connu pire en 1658 et 1740, mais à l'aube du XXe siècle, cet événement semblait (déjà) de la science-fiction ! Eugène Belgrand avait beau avoir réclamé de plus hauts parapets pour protéger les quais, l'esthétique a primé : et voilà que ça déborde…

    Situés en contrebas du fleuve, les quais de la future ligne C du RER se remplissent d'une eau qui se répand jusqu'au Faubourg Saint-Germain et inonde tout le plat de la rive gauche. De même, rive droite, la construction du métro permet au fleuve de s'écouler jusqu'à la gare Saint-Lazare.

    Lors, tout s'arrête : électricité, gaz d'éclairage, téléphone, eau potable, chauffage de ville… Trains, tramways et, bien entendu, métros sont immobilisés, tandis que les rues sont de plus en plus inondées. De nombreux ponts sont fermés, cloisonnant les rives comme le mur de Berlin.

    Tels des doges vénitiens

    Les rues se hérissent de passerelles bricolées ; on va d'immeuble en immeuble, dans des canots ; on jette ses ordures dans la Seine ; les députés entrent à l'Assemblée tels des doges vénitiens…

    Passées les heures spectaculaires (à peine dix jours) viennent la décrue et les comptes. La Seine mettra deux mois à regagner son lit. Deux mois durant lesquels on constatera les dégâts et les ruines. Plus que Paris, la banlieue aura souffert de la crue : ­les immeubles y étant moins solides, de nombreuses maisons de bois s'effondreront.

    Un siècle plus tard, les Parisiens attendent leur nouvelle crue centennale. Selon les estimations, elle toucherait 250 km², frapperait directement 500 000 personnes et coûterait entre 8 et 9 milliards d'euros. Hollywoodien, n'est-ce pas ?

    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/12/07/03005-20091207ARTFIG00408-l-eau-dansl-imaginaire-parisien-.php

  • Les nouveaux explorateurs, l'Europe sonde l'espace

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    L’Europe et l’ESA jouent un rôle de premier plan dans l’exploration du système solaire, avec une série de missions passionnantes.

    Expo à la médiathèque de Saint-Vallier du 3 au 28 novembre 2009 dans le cadre de la fête de la Science 2009

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  • Souvenirs d’Italie au musée de la Vie romantique

    Cet automne, le Petit Palais s’invite au musée de la Vie romantique et propose une sélection d’oeuvres issues de ses collections et signées d’artistes français ayant visité l’Italie du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. La péninsule italienne, patrie de tous les arts, offre le parcours initiatique obligé des jeunes peintres en quête d’idéal, en particulier les lauréats du Prix de Rome, rejoints par poètes, écrivains et jeunes aristocrates qui achèvent leur éducation par le fameux Grand Tour. Leurs thèmes de prédilection sont les vestiges et les ruines romaines, l’iconographie mythologique, les monuments de la Renaissance, et naturellement les jeunes beautés romaines (comme Marietta, idéalisée par Corot). Leur palette s’éclaire à la lumière transalpine, devant des paysages si éminemment « pittoresques ».Souvenirs-d-Italie.jpg

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