Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Une question tous les matins, une réponse par jour. Un jour, une vie. Trouver ce qui sauve une journée, et ce qui, à la longue, sauve une vie. »
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Dissidence. «Le Grand Camouflage», recueil d’essais poético-politiques de la femme de l’écrivain martiniquais.
NATALIE LEVISALLES
http://www.liberation.fr/livres/0101563563-suzanne-l-aimee-de-cesaire
Jean Céard, La Nature et les prodiges (1977):«Le poète est celui qui, plongé, comme tout homme, dans l’obscurité d’un monde insaisissable, entrevoit un peu mieux sa raison, perçoit les premières lueurs du jour. En d’autres termes, le don de poésie ne le soustrait pas à la foule des hommes « pauvres et chétifs » ; c’est dans sa condition d’homme qu’il accueille le don divin ; et par là il vit plus intensément qu’autrui le malheur de l’existence humaine et ressent davantage l’absence de cette lumière dont quelques rayons lui parviennent.»
René Char
"Le poète doit tenir la balance égale entre le monde physique de la veille et l’aisance redoutable du sommeil, les lignes de la connaissance dans lesquelles il couche le corps subtil du poème, allant indistinctement de l’un à l’autre de ces états différents de la vie."
Paul Eluard:
Date de sortie | prochainement (1h50min) |
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Réalisé par | Bille August |
Avec | Jeremy Irons, Bruno Ganz, Lena Olin plus |
Genre | Drame , Romance , Thriller |
Nationalité | Américain , suisse , allemand |
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François Taillandier
26/02/2009 | Mise à jour : 10:56
Dans les années 1940, l'écrivain Max Jacob retiré près de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, écrit à un jeune poète.
Décrire en poésie (rimée ou non) un paysage que vous aimez : ville ou campagne, rue ou jardin, lieu de tous les jours ou lieu de vacances, paysage réel ou imaginaire.
L’essentiel est que nous « voyons » ce paysage avec vos mots et ressentions vos émotions.
Charles Baudelaire:"Delacroix,toujours respectueux de son idéal, est souvent, à son insu, un poète en peinture." (Salon de 1846)
Portrait de l'artiste Vers 1837 H. : 0,65 m. ; L. : 0,54 m. "Une physionomie farouche, étrange, exotique, presque inquiétante." La description de Delacroix par Théophile Gautier est bien en accord avec ce "portrait au gilet vert", le plus fameux des autoportraits de l'artiste. |
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http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=8243
Dans la plus verte de nos vallées, Par les bons anges habitée, Autrefois un beau et majestueux palais, Un rayonnant palais dressait son front. C'était dans le domaine du monarque Pensée, C'était là qu'il s'élevait! Jamais séraphin ne déploya son aile Sur un édifice à moitié aussi beau. Il Des bannières blondes. superbes, dorées, A son dôme flottaient et ondulaient; (C'était, tout cela, c'était dans le vieux, Dans le très vieux temps.) Et, à chaque douce brise qui se jouait Dans ces suaves journées, Le long des remparts chevelus et pâles, S'échappait un parfum ailé. III Les voyageurs, dans cette heureuse vallée, A travers deux fenêtres lumineuses, voyaient Des esprits qui se mouvaient harmonieusement Au commandement d'un luth bien accordé. Tout autour d'un trône, où, siégeant Un vrai Porphyrogénète, celui-là! Dans un apparat digne de sa gloire, Apparaissait le maître du royaume. IV Et tout étincelante de nacre et de rubis Était la porte du beau palais, Par laquelle coulait à flots, à flots, à flots, Et pétillait incessamment Une troupe d'Échos dont l'agréable fonction Était simplement de chanter, Avec des accents d'une exquise beauté, L'esprit et la sagesse de leur roi. V Mais des êtres de malheur, en robes de deuil, Ont assailli la haute autorité du monarque. Ah! pleurons! Car jamais l'aube d'un lendemain Ne brillera sur lui, le désolé! Et tout autour de sa demeure, la gloire Qui s'empourprait et florissait N'est plus qu'une histoire, souvenir ténébreux Des vieux âges défunts. VI Et maintenant les voyageurs, dans cette vallée, A travers les fenêtres rougeâtres, voient De vastes formes qui se meuvent fantastiquernent Aux sons d'une musique discordante;
"Ce n’est pas la chair et le sang, mais le cœur qui fait de nous des pères et des fils »
Le Suédois Tomas Tranströmer, disparu vendredi à l’âge de 83 ans, était une figure majeure de la poésie mondiale. Il était célèbre et reconnu par ses pairs bien avant le prix Nobel de littérature, qui lui fut attribué en 2011 et contribua à élargir considérablement son lectorat, surtout en France. Le poète Joseph Brodsky, Nobel 1987, a dit de Tranströmer qu’il était «un poète de première importance, d’une incroyable intelligence».
C’est son sens de la métaphore qui a toujours impressionné les admirateurs du Suédois, et cela, dès ses débuts, dans les années 50. «L’éveil est un saut en parachute hors du rêve/ Libéré du tourbillon qui l’étouffe, le voyageur/ Tombe dans les zones vertes du matin.» Le voyageur de Tranströmer circule d’arbre en vallée, dans un paysage inspiré où le sapin est le «curseur de l’horloge». L’individu ne se hausse jamais du col, son humble condition ne le rabaisse pas non plus. Il n’est pas supérieur à la fourmi, il représente à peine plus qu’une couleur, la lumière dévore sa présence. L’aube le voit incertain «au théâtre de l’abat-jour». Parfois, l’accumulation d’images est intimidante. Mais rien de plus fraternel qu’un poème comme Celui qui fut réveillé par les chants au-dessus des toits, qui se termine ainsi : «L’homme s’agite, cherche / A tâtons les outils de l’attention - presque dans l’espace.»
Si Tranströmer est un contemplatif, les nuages, la mer, les montagnes ne sont pas les seuls décors naturels de sa poésie. Il invite à essayer de déchiffrer les hiéroglyphes de la neige, du lichen et des pierres, langage perdu. Encore jeune, Tranströmer a écrit ces vers : «Il arrive au milieu de la vie que la mort vienne / Prendre nos mesures. Cette visite / S’oublie et la vie continue. Mais le costume / Se coud à notre insu.»
Le poète a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 1990, mais il a continué à écrire, bien que très diminué. En France, on peut lire de lui Baltiques : œuvres complètes 1954-2004 («Poésie», Gallimard). Ses livres ont été auparavant publiés au Castor astral, notamment un recueil de haïkus, la Grande Enigme.
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