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Cette curiosité naturelle est située à une quinzaine de minutes en 4x4 de la base " Dakhla Attitude ". Cette grande dune de sable blanc en forme de croissant devient une île à marée haute, méritant alors amplement quelques clichés. A ce jour, aucune explication scientifique fiable de ce phénomène n'a été donnée. Plusieurs hôtels proposent des excursions pour aller dévaler la dune, en 4x4, ou encore mieux des descentes en kitesurf.
Née à Londres dans une famille de la bourgeoisie britannique, Lesley Blanch a passé la plus grande partie de sa vie à voyager dans des pays lointains qu'elle a décrits dans ses ouvrages.
Dès l'âge de quatre ans, elle est fascinée par un ami de la famille, un mystérieux Russe, grand voyageur de vingt-cinq ans son aîné. Il devient son amant alors qu'elle a tout juste vingt ans, puis il disparait en Union soviétique. Elle décide alors de se lancer à sa recherche et devient, dans le début de ces années 1930, une des rares personnes à voyager en Union soviétique, s’intéressant plus à l’histoire et à littérature qu’à la politique. Elle racontera en partie cet épisode de sa vie dans ses mémoires, Voyage au cœur de l'esprit, publiées en 1968.
Revenue à Londres, elle travaille entre 1937 et 1944, comme éditrice au magazine Vogue puis, pendant la guerre, écrit également pour le Ministère de l’Information britannique.
En 1944, elle fait la connaissance de Romain Gary qu'elle séduit. De dix ans son cadet, l’écrivain français d'origine russe, futur Prix Goncourt, est alors capitaine dans l'escadrille Lorraine des Forces françaises libres du général de Gaulle. Elle l'épouse en troisièmes noces, en 1945, et il fait d'elle l'héroïne de son roman Lady L.. Après la guerre, elle partage la vie diplomatique de son mari au gré de ses affectations, qui les amènent à séjourner à Sofia, à Berne, à New York (où elle écrit The Wilder Shores of Love), en Bolivie (lorsqu'il reçoit le Goncourt, en 1956, pour Les Racines du ciel), à Londres puis à Hollywood. De son côté, elle part dans le Caucase pour faire des recherches sur l'imam Shamyl et trouve l'inspiration pour son livre Les Sabres du paradis publié en 1960. Ensemble, ils visitent de nombreux pays et continents : Turquie, Amérique centrale (dont le Mexique où Romain Gary écrit La Promesse de l'aube), Afrique du Nord. S'ils vivaient déjà séparés lorsque Romain Gary était en poste en Bolivie, ils ne décident de divorcer qu'en 1962 et garderont une « sorte d'amitié téléphonique ». Romain Gary épousera plus tard l'actrice Jean Seberg. De son côté, Lesley décide de s'installer à Paris. Elle continue à voyager et partira une année à Hollywood pour travailler avec le réalisateur George Cukor à la MGM.
Elle renoue avec son attirance pour les voyages et part traverser la Sibérie sur le légendaire Transsibérien, puis retourne au Sahara qui lui avait inspiré son premier et célèbre roman : The Wilder Shores of Love en 1954. De fait, elle est fascinée par l'Orient et par les femmes qui l'ont parcouru dans les siècles passés. Elle brosse d'elles quelques portraits que l'on peut retrouver dans son livre Vers les rives sauvages de l'amour, publié en 1974. Cette fascination de l'Orient la pousse aussi à s'intéresser à Pierre Loti, qui lui inspire une biographie en 1983 et un essai sur le romantisme du voyage en 1989.
Devenue une « délicieuse vieille dame britannique au goût suranné et au caractère affirmé », elle vécut ensuite jusqu'à sa mort le , à Menton, à proximité de la frontière franco-italienne, dans une maison exotique perdue dans des plantations tropicales.
Elle renoue avec son attirance pour les voyages et part traverser la Sibérie sur le légendaire Transsibérien, puis retourne au Sahara qui lui avait inspiré son premier et célèbre roman : The Wilder Shores of Love en 1954. De fait, elle est fascinée par l'Orient et par les femmes qui l'ont parcouru dans les siècles passés. Elle brosse d'elles quelques portraits que l'on peut retrouver dans son livre Vers les rives sauvages de l'amour, publié en 1974. Cette fascination de l'Orient la pousse aussi à s'intéresser à Pierre Loti, qui lui inspire une biographie en 1983 et un essai sur le romantisme du voyage en 1989.
Devenue une « délicieuse vieille dame britannique au goût suranné et au caractère affirmé », elle vécut ensuite jusqu'à sa mort le , à Menton, à proximité de la frontière franco-italienne, dans une maison exotique perdue dans des plantations tropicales.
Dossier du Sahara : la page de la «souplesse» définitivement tournée
Le ton est désormais donné à la scène internationale : Aucun compromis n'est permis sur le dossier du Sahara. Le discours royal du 39e anniversaire de la Marche verte n'a dérogé en rien à la fermeté du ton adopté par le souverain dans les derniers messages adressés par le roi. La régionalisation avancée est le seul cadre dans lequel le plan d’autonomie du Sahara pourra se concrétiser. Toute solution au conflit n’entachera, en aucune manière, la souveraineté du Maroc. Les acteurs internationaux sont appelés à ne plus minimiser les initiatives du Maroc et ne plus dramatiser leles événements qui se produisent dans les provinces du Sud.
Dossier du Sahara : Le souverain réitère la position du Maroc et tranche !
À l’occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte, le discours de SM le roi Mohammed VI tient un ton ferme quant à la question du Sahara. En effet, c’est avec fermeté que le monarque à réitérer la position du royaume : « Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps ». Le souverain n’a pas manqué de rappeler que « l’affaire du Sahara n’est pas la cause des sahraouis uniquement. Le Sahara est l’affaire de tous les Marocains. » Mettant en exergue toutes les avancées que le Maroc a réalisé dans son Sahara, le souverain a dénoncé les « opportunistes » qui, pour servir leurs intérêts, ont fait des provinces du sud « un terrain propice à l’économie de rente et des privilèges indus (…) Ceux-là ont fait de l’extorsion une doctrine immuable. Ils ont érigé la rente et les privilèges en droits imprescriptibles, faisant de la cause nationale un fonds de commerce instrumentalisé au service de leurs intérêts propres. » Le roi Mohammed VI précise ainsi que : « l’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation ». Dans ce sens, le souverain n’a pas manqué de rappeler l’implication de l’Algérie dans le conflit du Sahara : « faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution». Par ailleurs, il n’est point question pour le souverain de « nuire à l’Algérie, à sa direction ou à son peuple, auquel Nous portons la plus haute estime et le plus grand respect. » Mais « si le Maroc n’a ni pétrole, ni gaz, alors que l’autre partie possède un « billet vert » dont elle croit qu’il lui ouvre les portes, au mépris du droit et de la légalité, nous avons, en revanche, nos principes et la justesse de notre cause. Mieux encore, nous avons l’affection des Marocains et leur attachement à leur Patrie» a-t-il déclaré. Ainsi, SM le roi a réaffirmé les lignes rouges et le refus du Maroc de toute tentative de manipulation car la souveraineté du pays sur le Sahara est immuable, inaliénable et non négociable. Qu'en pensez-vous?
La Chambre des Conseillers valide la loi de Finance
La Chambre des conseillers a adopté mercredi à l'unanimité, lors d'une séance plénière, le Projet de Loi organique no 130-13 relative à la Loi de Finances.Le ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des finances chargé du Budget, Idriss AzamiAl-Idrissi, qui présentait ce projet, a souligné que la réforme de la loi organique relative à la loi de Finances vise à actualiser cette loi pour qu'elle soit en phase avec les dispositions de la nouvelle Constitution, en matière de finances publiques, accompagner la nouvelle dynamique de la régionalisation avancée, contribuer au renforcement de la déconcentration administrative et favoriser la cohérence entre les interventions de l'ensemble des acteurs au niveau territorial. Selon Azamial-Idrissi , cette loi a pour objectif le renforcement de l'équilibre financier, de la transparence des finances publiques, l'amélioration de la lisibilité du budgétaire, la consolidation du rôle du Parlement dans le contrôle du budget et l'évaluation des politiques publiques et le rehaussement du niveau de débat autour de loi de finances par l'institution parlementaire. Qu'en pensez-vous?
Politique
Le chef du gouvernement réagit à la hausse des prix de l'eau et de l'électricité
Suite à la hausse des prix de l'électricité et de l'eau, une vague de protestation a éclaté à Fès, Bhalil, Errachidia, Meknès, Tahla, M'rirt et Tounfit. À ce sujet, Al Ahdath Al Maghribiya a fait réagir en exclusivité le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane . Repris par le 360, le quotidien nous apprend que Benkirane a exprimé, lors d'une réunion qui s'est tenue au Parlement avec les élus de son parti, sa disposition à aller à la rencontre des protestataires. Benkirane a de même déclaré qu'aucune hausse des prix de l'eau ou de l'électricité n'aura lieu en dehors de la tarification qui a été fixée exprimant sa condamnation et son refus de tout abus. Le chef du gouvernement a également signalé avoir donné des instructions pour que les factures dans les zones qui ont connu des protestations soient révisées et que la facturation soit faite sur la base d'échéance mensuelle et non trimestrielle. Qu'en pensez-vous?
Economie
Enfin une charte RSE pour les centres d’appel
Les centres d’appel tentent de se mettre à niveau ! En effet, suite à la mise en place d’un syndicat au mois de juillet 2014, ce secteur qui emploie plus de 70 000 salariés, vient enfin d’implémenter une charte de déontologie et de responsabilité sociale afin de garantir le respect des salariés, des clients et des partenaires. En effet, mercredi 22 octobre, cette charte sectorielle élaborée par l'Association Marocaine de la Relation Client (AMRC), a été présentée en présence du ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki, du président de l'AMRC, Youssef Chraibi et des membres de ladite Association. D’après les dire du président de l’AMRC, cette charte engage les membres de l'AMRC à adopter des pratiques socialement responsables en termes de management, de gouvernance, de transparence et de recherche de compétences. Si bien qu’elle s’articule autour de 4 axes principaux concernant la promotion de la responsabilité sociale de l'entreprise, l'amélioration de la transparence du secteur, notamment en termes de formation et de conditions de travail, le respect d'une déontologie dans les pratiques de recrutement, ainsi que le soutien et l'accompagnement des causes nationales. Enfin une bonne nouvelle ! Qu'en pensez-vous?
Société
Ebola : le Maroc renforce la sécurité à la frontière mauritanienne
Afin de lutter contre l'immigration irrégulière et contrer l’entrée de la maladie à virus Ebola, le royaume a pris des mesures pour renforcer les contrôles à la frontière mauritanienne. Selon Al Akhbar cité par EFE, l’armée marocaine a renforcé son déploiement dans le sud du Sahara, à la frontière mauritanienne, pour contrôler l’immigration irrégulière depuis l'Afrique subsaharienne et aussi renforcer les mesures de prévention contre le virus Ebola. la mobilisation militaire est particulièrement intense à Gagarate et à Bir Guendouz, les deux villages situés dans le sud-ouest de la région Oued ed Dahab-Lagouira, à proximité de Nouadhibou, la deuxième ville de Mauritanie. Qu'en pensez-vous?
L'initiative américaine proposant d'élargir le mandat de la force onusienne chargée de surveiller le cessez-le-feu au Sahara occidental a suscité la colère du parlement marocain. Crédits photo : -/AFP
Une initiative des États-Unis irrite le Maroc et Paris
Le Vitra Design Museum s’intéresse jusqu’au 31 août à l’architecture du monde arabe. Par le biais d’une exposition, il donne à voir toute la diversité de l’habitat en orient. Un habitat qui, quelle que soit l’époque, fait preuve d’une étonnante modernité.
"Des tentes nomades des Touaregs et des Bédouins, des bâtiments construits au XXe siècle par des architectes comme Hassan Fathy, Elie Mouyal ou Abdelwahed El-Wakil, en passant par les casbahs marocaines, ou les somptueuses demeures avec patio dans des villes comme Marrakech, Damas ou Le Caire". L’exposition Vivre sous le ciel de l’Orient offre en effet, jusqu’au 31 août, un panorama complet des différentes constructions du monde arabe. Le visiteur est donc invité à redécouvrir certains monuments connus de l’architecture orientale, mais également à découvrir d’autres formes d’habitations moins connues ainsi qu’un certain nombre d’intérieurs privés jusqu’ici interdits aux regards. A noter d’ailleurs que certaines photographies ont été réalisées spécialement pour l’exposition. Une vision complétée avec la présentation d’objets de la vie quotidienne tels que des céramiques, des instruments ou des pièces de textile.
Intérieur d'une maison nubienne dans le sud de l'Egypte.
L’architecture du monde arabe se révèle finalement étonnamment moderne, aussi bien "dans les formes de base dépouillées de nombreux objets, que dans l’utilisation multifonctionnelle des espaces et des choses ou dans les systèmes de climatisation ou de gestion de la consommation de l’eau" expliquent les organisateurs. Un avant-gardisme qui avait frappé Le Corbusier : "la casbah d’Alger est extraordinairement riche. Elle contient tous les éléments d’une architecture qui est extrêmement attentive aux besoins et aux désirs de l’homme". Il ne fût d’ailleurs pas le seul à s’intéresser aux pays arabes. Jean-François Zévaco, Edmond Brion, Wolfgang Ewerth et bien d’autres architectes utilisèrent même les pays arabes « comme lieu d’expérimentation ». L’exposition fait également ressortir les grandes problématiques auxquelles sont aujourd’hui confrontés les architectes. Ces derniers se demandent notamment si les ornements, les symboles et les couleurs peuvent encore servir aujourd’hui à exprimer une identité culturelle. Des questions qui soulignent toute l’importance de trouver le bon compromis entre tradition et modernité.
Découvrez quelques-unes des pièces et des photographies présentées au Vitra Design Museum en cliquant sur suivant.
Exposition Vivre sous le ciel de l’Orient – Vitra Design Museum L’habitat dans le monde arabe Jusqu’au 31 août 2008 Heures d’ouverture : lundi – dimanche : 10 à 18 heures et mercredi : 10 à 20 heures
A l’occasion de l’exposition, Vitra édite un ouvrage intitulé La vie sous le croissant de lune. Il donne un aperçu complet de l’architecture du monde arabe. Les textes sont illustrés par des clichés de photographes de renom tels que Deidi von Schaewen, Bruno Barbey, Thierry Mauger ou encore Pascal et Maria Maréchaux.
Dimensions : 33 x 24 cm - 320 pages Editeurs : Alexander von Vegesack, Mateo Kries Prix public Indicatif : 59,90 €
Les splendeurs de l'architecture et de l'art d'intérieur dans le monde arabe s'invitent à Casablanca, le temps d'une exposition. «Living under the crescent moon» prendra en effet place du 15 novembre au 8 décembre prochain à l'ex-cathédrale du Sacré Cœur.
A l'origine de cet évènement, Caractere Events, le département pour l'évènementiel du groupe Caractères, en partenariat avec la banque HSBC. Produite par le prestigieux Vitra Design Museum, un des musées de design les plus célèbres au monde, cette exposition itinérante fait escale dans la ville blanche. Après son énorme succès à Berlin, à Bangkok, à Singapour et à Madrid, c'est au tour des Casablancais de découvrir la beauté de l'art d'intérieur dans les pays arabes. «Living Under The Crescent Moon» nous livre des trésors, à travers des maquettes, des photographies et des films.
Dans sa configuration complète, l'exposition emmène le visiteur dans une visite des villes arabes avec leur architecture nomade et rurale, moderne et traditionnelle.
Alors que le savoir du monde entier sur les pays arabes se limite à leurs affaires politiques et problèmes sociaux, le Vitra Design Museum a exploré les mythes et les réalités cachées des pays arabes par son exposition, qui est une véritable découverte au cœur de la culture arabe, de son architecture et de sa vie domestique. Ainsi, les amateurs des arts, les chercheurs et les étudiants avides de savoir, pourront voir certaines formes de vie domestique qui leur sont encore inconnues. Du Yemen au Maroc, en passant par l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Liban, l'Egypte…l'exposition montre et démontre la diversité des modes de vie entre les différents pays et leurs différentes populations.
Les casbahs du sud marocain, les riads et leurs patios ouverts, les tentes des touaregs du Sahara, les maisonnettes des bédouins du désert, sans oublier les bâtisses modernes et leur art déco signé par des architectes comme Hassan Fathy, Elie Mouyal ou Abdelwahed El-Wakil.
Les pièces construites de divers matériaux dont la terre cuite, la peau d'animaux et les palmes fournissent aux visiteurs l'occasion de voir de nouveaux types de bâtiments. Les intérieurs qui sont composés d'objets de céramique, d'argile et de textile originaux laissent voir le mode de vie simple et pratique chez certaines populations arabes. Le tout, installé dans un ordre compliqué mais commode, transmet la sensualité raffinée de la vie chez les Arabes. En étalant certaines maisons, «Living Under The Crescent Moon» introduit le visiteur dans une sphère traditionnellement protégée et impénétrable par les étrangers. Le spectateur se voit alors en train de comparer sa vie de tous les jours à celle des autres. Les routines quotidiennes de la vie privée diffèrent d'une région à l'autre, on se pose alors des questions sur le sommeil, le manger, la vie de famille, le ménage… Malgré son aspect traditionnel, l'héritage riche des cultures arabes révèle une modernité étonnante à travers la multifonctionnalité des pièces et des objets, les systèmes régulateurs des températures intérieures, ainsi que l'utilisation efficace de l'eau.
L'exposition ne se limite pas à nous faire visiter les intérieurs arabes, mais elle nous présente également les techniques adoptées par certains des grands noms de l'architecture dans le monde arabe.
Outre les Arabes, d'autres architectes étrangers modernes se sont laissé influencer par l'art d'intérieur et en ont fait leur principale inspiration. Cette influence réciproque associée à la mondialisation a cependant laissé quelques traces négatives sur les bâtiments arabes selon les initiateurs de «Living Under The Crescent Moon». La décadence des centres-villes historiques, le changement démographique causé par l'exode rural, l'apparition de villes satellites…sont autant de problèmes qui ont nui aux formes traditionnelles des intérieurs arabes. Si vous êtes curieux de savoir comment les autres vivent, rendez-vous à l'ex-cathédrale du Sacré Cœur de Casablanca à partir d'aujourd'hui.
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Une occasion unique
Certaines formes traditionnelles des intérieurs arabes sont documentées pour la dernière fois dans l'exposition «Living Under the Crescent Moon».
De nombreuses organisations dont la suissesse Trust Aga Khan pour la Culture oeuvrent pour lever le voile sur ces problèmes en tentant d'impliquer les architectes actuels dans l'affaire. Comme le démontre «Living Under the Crescent Moon» les pays arabes peuvent avoir un large répertoire de solutions à partir de leurs propres traditions. Leurs modes de vie pourront ainsi se développer positivement en tirant profit d'une mondialisation raisonnable et durable. Une chose est cependant sûre et vous aurez à la toucher dans toutes les photos dévoilées dans l'exposition, «L'hospitalité est et reste la plus grande vertu dans n'importe quelle maison arabe».
Alger est à partir de vendredi, pour une durée d'un an, la "capitale de la culture arabe 2007"
Le coup d'envoi est précédé jeudi par une parade de troupes culturelles populaires algériennes et arabes dans les rues de la capitale algérienne.
Les délégations de 23 membres de la Ligue arabe participent à cette cérémonie.
La manifestation, qui se déroulera à Alger et dans toutes les régions, à pour objectif de donner un aperçu de la richesse du patrimoine culturel arabe dans l'ensemble des disciplines artistiques et littéraires.
Environ mille titres - édition, réédition ou traduction - recouvrant le roman, la poésie, la nouvelle et la bande dessinée, doivent être publiés à cette occasion, ainsi que des livres d'art sur les villes algériennes.
Des rencontres littéraires sont au programme, dont un festival de la poésie féminine. Un hommage est prévu en novembre à la Palestine à travers ses écrivains. Quarante-cinq pièces de théâtre du répertoire national algérien et international sont également programmées. Des colloques sont prévus sur le théâtre arabe, la création théâtrale féminine et un hommage sera rendu aux grandes figures de cet art dans le monde arabe.
Soixante-dix-sept nouveaux films seront projetés tout le long de la manifestation. Des spectacles musicaux et une série d'expositions consacrées notamment aux centres historiques du Maghreb central et du Sahara et à la calligraphie seront organisés.
Cette manifestation se déroule une fois par an dans chaque capitale arabe. Sa création avait été initiée par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (Alesco, équivalent arabe de l'Unesco) en 1996. Depuis, une dizaine de capitales arabes l'ont accueillie.