En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les chercheurs, qui ont entrepris des fouilles depuis le mois d'octobre près de la frontière entre la Hongrie et la Croatie, sont quasi certains d'avoir découvert la sépulture du sultan ottoman mort en 1566.
Elle s'est éteinte à l'âge de 92 ans. Son nom reste associé à un célèbre réseau de prostitution. Parmi ses riches clients, des hommes d'affaires et des ministres.
Touché lors des attentats du 13 novembre, le café « Bonne Bière » rouvrira ses portes ce vendredi. Il s'agit du premier des établissements visés par les terroristes à reprendre ses activités après les attaques.
Pierre-Olivier Chaput
Publié le 01/12/2015 | 18:06, mis à jour le 01/12/2015 | 18:06
Le monde enseignant restera-t-il en 2017 cet électorat naturellement acquis à la gauche ? S’ils étaient appelés aux urnes demain, deux mois après le passage en force du gouvernement sur la réforme du collège, les professeurs ne seraient que 21 % à voter pour François Hollande, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro. Une chute de 23 points, par rapport à leur vote lors de la présidentielle de 2012 (44 % s’étaient prononcés pour François Hollande). La promesse des 60.000 postes n’aura pas suffi.
Les premiers sondages annonçaient un succès de l'initiative. Crédits photo : STAFF/REUTERS
Les deux tiers des votants se sont opposé à l'initiative prévoyant que, dans une même entreprise, l'écart entre les plus hautes et les plus basses rémunérations se situe dans une fourchette de 1 à 12.
REPORTAGE – Devant le restaurant Drouant, journalistes, manifestants et curieux se sont pressés pour entendre en direct la remise du prix Goncourt. Vu la ferveur d'une foule électrisée, on peut confirmer que le Goncourt est une véritable exception culturelle française.
Pierre Lemaitre entouré des jurés du Goncourt (assis) et des journalistes (debout). Photo : Thiabult Camus/AP/SIPA
Le prix Goncourt en direct de chez Drouant, c'est comme Johnny au Stade de France : on voit mieux à la télé. Mais pour le centenaire du Graal des prix littéraires français, il fallait bien se rendre sur le terrain. Avec des avertissements en tête : attention, c'est la foire d'empoigne là-bas, cent journalistes s'entassent dans cinq mètres carrés pour filmer-photographier-enregistrer le lauréat... Et c'était le cas.
Une demi-heure avant l'annonce, les camions des télévisions bloquaient déjà la place Gaillon. L'entrée du restaurant Drouant, où se remet traditionnellement le prix Goncourt, était pleine à craquer. Les badauds aussi sont venus jouer des coudes pour voir Bernard Pivot. Aucun people, mais des dames d'un certain âge montrant une étonnante vigueur pour atteindre l'apéritif offert. "Je viens en voisine", dit l'une d'elle. A-t-elle un favori ? "J'en ai lu aucun", élude-t-elle en levant le coude.
Le collectif La Barbe a protesté contre le "machisme" du prix
La foule s'agite. Des petits fours s'écrasent mollement sur les manteaux pendant qu'on essaie de voir à l'intérieur, en vain. Heureusement, il y a le son. Les noms de Lemaitre et de Moix récoltent de francs "bravo !" Une dame avait d'ailleurs écrit le mot sur un petit panneau noir, brandi à bout de bras. D'autres profitent de la forte présence médiatique pour faire passer leur message : des militantes du collectif La Barbe sont venues (avec leur fausse barbe) protester contre le fait que sur 100 prix Goncourt, dix seulement ont été attribués à des femmes.
Puis on piétine en attendant que les nouveaux lauréats Goncourt et Renaudot descendent du premier étage où ils trinquent avec les jurés et leurs éditeurs. Lorsqu'ils le font, c'est pour voir une formidable marée humaine surmontée de caméras, couler comme une vague vers la rue, renversant chaises, gens et plantes vertes. Ça crie, ça bouge comme dans la fosse d'un concert de rock. La marée reflue vers le restaurant, engloutissant des lauréats dont on ne verra pas le moindre cheveu. Un retardataire demande : "Alors, c'est qui le Goncourt ?" Quelqu'un lui répond : "Christophe Lemaitre." Le sprinteur d'Aix-les-Bains n'aurait jamais imaginé si belle victoire.
(Relaxnews) - De nombreux ouvrages, des rééditions, mais aussi des expositions seront proposés tout au long de l'année à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Théophile Gautier. Né le 30 août 1811, le romancier, poète et critique d'art sera célébré à Paris et en province, notamment à Tarbes (Hautes-Pyrénées), sa ville natale.
Par Eric Poindron - BSCNEWS.FR / Charlos Nodier : Le bel amateur. Même si la collection s’intitule « les Inattendus », L’Amateur de livre de Charles Nodier est une édition - agrémenté de textes rares et dispersés - de toute première importance que chacun aura plaisir à glisser de nouveau dans sa bibliothèque auprès des éditions plus anciennes. Charles Nodier, qui fut tout à la fois conservateur de l'Arsenal, polygraphe, spécialiste des sociétés secrètes, ami de Nerval, de Hugo et protecteur de la génération romantique, déclare ici l’affection et l’obsession qu’il porte à la bel ouvrage imprimé : « L’amateur est un type qu'il est important de saisir, car tout présage qu'il va bientôt s'effacer. Le livre imprimé n'existe que depuis quatre cents ans tout au plus, et il s'accumule déjà sans certains pays de manière à mettre en péril le vieil équilibre du globe (...) A considérer l'amateur de livre comme une espèce qui se subdivise en nombreuses variétés, le premier rang de cette ingénieuse et capricieuse famille est dû au bibliophile. » Au fil des pages, c’est un bibliomane, ou un « fou des livres » qui lève le voile sur d’autres bibliomanes, auteurs bizarres ou inclassables de manière étonnantes et drôles. L’objet élégant, à la typographie soigné, rend hommages à tous ceux qui sont ivres de livres et de lecture.
L’Amateur de livres, précédé du Bibliomane, de bibliographie des fous et De la monomanie réflective, de Charles Nodier. Edition présentée par Jean-Luc Steinmetz (éditions Le Castor astral, collection « les inattendus »)