Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Loti Pierre
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J'ai terminé cet après-midi:Pierre Loti, "Constantinople fin de siècle"
Oh ! Stamboul ! De tous les noms qui m'enchantent encore, c'est toujours celui-là le plus magique. [...] Aucune capitale n'est plus diverse par elle-même, ni surtout plus changeante d'heure en heure, avec les aspects du ciel, avec les vents et les nuages - dans ce climat qui a des étés brûlants et une admirable lumière, mais qui, par contre, a des hivers assombris, des pluies, des manteaux de neige tout à coup jetés sur ses milliers de toits noirs. Et ces rues, ces places, ces banlieues de Constantinople, il me semble qu'elles sont un peu à moi, comme aussi je leur appartiens. » (extrait)
« Connu pour ses romans et ses relations de voyages, Pierre Loti l'est moins pour ses textes courts, évocations et nouvelles. L'intérêt de ces quatre textes autour de Constantinople réside dans leur forme autant que dans leur fond. Écrits plusieurs années après Azyadé, ils ne montrent pas seulement la Turquie pittoresque mais un pays à l'identité menacée. À travers ce constat, confronté au cosmopolitisme qui désagrège les traditions ottomanes, Loti dresse le bilan de sa propre vie, en s'identifiant à la ville qu'il a le plus aimée. Constantinople est le fidèle reflet de la déchirure de l'écrivain partagé entre l'invention de sa vie et sa vie réelle. » (présentation de l'éditeur)
Préface de Sophie Basch.
Dans BiblioMonde
Istanbul. Le regard de Pierre Loti : Une soixantaine de photographies de Pierre Loti et des extraits inédits de son journal
Les Désenchantées
Aziyadé - Fantôme d'Orient
http://www.bibliomonde.com/livre/constantinople-fin-siecle-416.html -
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Pierre Loti:
C'est l'angélus qui sonne là, très près, au-dessus de nous dans le clocher; et l'air s'emplit de vibrations d'airain.
Mon frère Yves (1883)
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C'est l'angélus qui sonne là, très près, au-dessus de nous dans le clocher; et l'air s'emplit de vibrations d'airain. -
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Le livre de la pitié et de la mort | Pierre Loti
"Hier au soir, le pas douloureux a été franchi ; la minute précise où l'on comprend tout à coup que la mort arrive, a été passée."
Pudique, Le livre de la pitié et de la mort est l'ouvrage le plus émouvant de Pierre Loti (1850-1923), qui sut trouver les mots justes pour évoquer le deuil et le souvenir d'êtres chers - humains ou animaux - et marquants.
Deux textes magnifiques, parmi les plus célèbres de l'auteur de Pêcheur d'Islande, "Tante Claire nous quitte" et "Vie de deux chattes", viennent éclairer notre rapport intime au "passé mort" et rappeler que Loti fut aussi un ardent défenseur de la condition animale.
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J'ai acheté dans une librairie française à Istanbul
Un jeune officier, rencontre à Salonique une jeune Circassienne appartenant au harem d'un riche vieillard à Istanbul. Son amant, officier de marine britannique, rappelé en Angleterre, la quitte malgré lui. Quand il la retrouve, la jeune femme est morte de chagrin. Il meurt à son tour au combat. « Si tout n'est pas fini dans la sombre poussière, je le saurai bientôt peut-être. Je vais tenter de mourir pour le savoir... » Un roman quasi autobiographique de Pierre Loti qui séjour en Turquie et rencontre Azidayé en 1877.
Extrait des notes et lettres d'un lieutenant de la marine anglaise - entre au service de la Turquie le 10 mai 1876, tué dans les murs de - Kars, le 27 octobre 1877.
1893 Ce roman, publié en 1879, fait l’objet d’une suite titrée : Fantôme d’Orient qui paraît en 1892. -
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Pierre Loti, pêcheur d'images
S'il n'eût abandonné pour les magies de la peinture écrite celle du pinceau, Pierre Loti compterait aujourd'hui parmi les grands virtuoses, de même que Hugo n'eût point connu de maître dans le domaine de l'eau-forte », disait le poète Henry Mériot. Cet aspect de l'œuvre de Loti, s'il n'était pas inconnu des spécialistes, n'avait jamais été estimé à sa juste valeur. La publication de 500 de ses dessins, réalisés lors de ses premiers voyages au long cours, notamment en Polynésie, au Sénégal, en Turquie répare cette injustice. Elle permet aussi de redécouvrir un auteur que la postérité avait un peu vite relégué au rang d'écrivains pour bourgeoises et jeunes gens avides de sentimentalisme et d'exotisme de pacotille.
Artiste, Julien Viaud, alias Loti, le fut dès sa prime jeunesse. Enfant, il aimait se réfugier dans l'atelier de sa sœur Marie, peintre professionnelle. Déjà fantasque, il composa en 1864 une sorte de bande dessinée qu'il intitula Aventures de Monsieur Pygmalion Piquemouche et de Mlle Clorinda sa poétique fiancée. Adolescent, lorsqu'il entreprit de rédiger son journal intime, ce fut dans une écriture cryptée, sorte de hiéroglyphes très élaborés déchiffrables par lui seul ! Au collège, Loti était, de son propre aveu, « nul en narration française ». En revanche, il suivait chaque jour une à deux heures de leçons de dessin. Il bénéficia donc d'une véritable éducation artistique, qu'il peaufinera à Paris en copiant des œuvres dans les musées. Au concours d'entrée à l'École navale, il mit à profit son habilité technique pour l'épreuve de dessin doté d'un lourd coefficient. Admirateur d'Ingres, il refusera de céder à la mode artistique, « des taches de couleur, boueuses, informes, par lesquelles aujourd'hui on arrive beaucoup plus facilement et plus vite à des semblants d'effets ».
Une anecdote confirme que l'art graphique prima chez l'auteur du Roman d'un spahi et de Pêcheur d'Islande, et façonna, comme le dira Chardonne, sa « manière tout à fait nouvelle de peindre en prose ». En 1871, lorsque Julien Viaud se met en tête, avec son ami La Varende (père du romancier), de composer des contes pour La Vie parisienne, c'est son comparse qui rédige les textes tandis que lui-même les illustre…
Femmes de Gorée (Juillet 1872) » [lire : Juin 1871]. Aquarelle et gouache. Collection particulièreJusque-là, le dessin était son violon d'Ingres. À partir de 1872, lors de ses escales sur l'île de Pâques et à Tahiti, subjugué par ce qu'il voit d'une part, contraint par ailleurs de gagner de l'argent pour éviter la ruine à sa famille et la vente de sa chère maison natale, il envoie ses dessins à sa sœur afin qu'elle tente de les faire publier dans la presse. Détail piquant, lorsque Marie lui demande d'écrire un article de commentaire, le futur académicien lui répond de le rédiger elle-même à partir des notes qu'il lui fait suivre ! C'est ainsi que pendant quatre ans, Julien Viaud adressera des dessins à L'Illustration qui les transposera en gravures avant de les publier. Il collaborera ensuite au Monde illustré (1876-1881).
Pourtant, Loti note, à plusieurs reprises, son impuissance à traduire par le dessin l'ambiance d'une scène. Petit à petit, l'écriture prend le dessus. Lorsqu'il commence à transformer son journal intime en romans, a fortiori lorsque la célébrité lui vient avec le Roman d'un spahi en 1881, il n'aura plus de temps à consacrer à son art premier.
Si la publication de larges extraits de son journal en 1997 (Cette éternelle nostalgie, La Table ronde) a contribué à sortir Loti de l'enfer de mépris où les hommes qui disaient le bon goût au XXe siècle l'avaient consigné, le considérant comme trop narcissique, trop soumis à sa sensibilité et à sa fantaisie pour être un orientaliste sérieux, la notice condescendante que lui consacre Le Dictionnaire des orientalistes de langue française, paru l'an dernier, montre que Loti n'est toujours pas considéré comme un vrai poète. Pourtant, à travers ses dessins, où le goût des formes et le sens du tragique se répondent, on sent le respect, l'empathie qu'il a pour ses sujets. Le primitif en lui est saisi, captivé par ces peuples et ces paysages, leur « poésie sauvage » que la rationalité occidentale n'a pas encore complètement étouffée. Contrairement à d'autres écrivains des lointains, Loti ne cherche pas à prendre de la distance pour mieux gloser sur ce qu'il voit : il le peint, l'imprime, avec force et gravité.
«Pierre Loti dessinateur» par Alain Quella-Villéger, Bruno Vercier, Bleu autour, 289 p., 34,50 €. En librairie le 25 octobre. -
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Évadez-vous avec Pierre Loti !
Loti et la litho: une invitation au voyage autant qu'un certain sens de la mise en scène comme ici avec cette cérémonie sur l'île de Pâques.. :
Vos moyens ne vous permettent pas de partir en vacances. Le musée, au travers
de l'exposition sur Pierre Loti, vous propose un tour du monde tel qu'il existait à la fin
du XIXe siècle. -
J'ai malheureusement raté à Aix
Exposition "Voyage en Orient", Aix-en-Provence
Aix-en-Provence (13)
Pierre Loti déguisé en Ramsès II, Album de photographies, 1880-1930, photographie noir et blanc © Collection Bernard LaplaudDu 11 octobre 2011 au 29 janvier 2012, Exposition "Voyage en Orient" à Aix-en-Provence.
Des collections inconnues du public à des œuvres plus célèbres, de Pierre Lotti à des oeuvres plus contemporaines..Au programme: Des documents inédits sur Pierre LOTI; une collection privée avec des objets rares et précieux (bijoux, ustensiles, livres enluminés); des œuvres de maîtres du XIXe siècle et du début du XXe siècle de l'Orientalisme (œuvres sur papier de Delacroix et de Matisse..); lit turc de harem doré en fer forgé du début du XIXe siècle; des photographies de Nan Goldin, de Maloberti..; et une section plus contemporaine avec les œuvres de Mona Hatoun originaire du Liban et de l’iranienne Shirin Neshat..
- Visites commentées gratuites (sur Rendez-vous) : durée 1 heure environ (tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés)
-Ateliers pour tous (à partir de 8 ans) sont prévus : "Les couleurs du rêve oriental"...Lieu: Galerie d’art du Conseil Général (Hôtel de Castillon, 21 bis cours Mirabeau), Aix-en-Provence. Entrée libre
Renseignements : 04 13 31 50 70Note précédemment publiée:
11/02/2012 18:14
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J'ai acheté dans une librairie française d'Istanbul:Pierre Loti,Constantinople
« Oh ! Stamboul ! De tous les noms qui m'enchantent encore, c'est toujours celui-là le plus magique. [...] Aucune capitale n'est plus diverse par elle-même, ni surtout plus changeante d'heure en heure, avec les aspects du ciel, avec les vents et les nuages - dans ce climat qui a des étés brûlants et une admirable lumière, mais qui, par contre, a des hivers assombris, des pluies, des manteaux de neige tout à coup jetés sur ses milliers de toits noirs. Et ces rues, ces places, ces banlieues de Constantinople, il me semble qu'elles sont un peu à moi, comme aussi je leur appartiens. » (extrait)
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Pierre Loti, photographe
L'ouvrage Pierre Loti dessinateur, en collaboration avec Bruno Vercier, révélait en 2009 le regard ethnographique et raffiné de Pierre Loti, écrivain, mais aussi artiste aux talents multiples. Voici un nouveau et passionnant carnet de voyages inédit : son œuvre de photographe. Foisonnante (un millier de clichés dont les meilleurs, plus de la moitié, figurent ici), elle apparaît diverse, vivante, sensible, maîtrisée (Loti fait montre d’un sens aigu du cadrage et de la lumière). Elle témoigne d’une époque, aux confins des XIXe et XXe siècles, en Inde, Perse, Corée, Indochine, Egypte. Portraits d’amis au Pays basque, portraits de villes comme Istanbul ou Ispahan. Des bords du Gange aux rives du Bosphore, le reporter Pierre Loti cède souvent le pas au romantique, à l’enfant tôt pénétré de l’évanescence des choses qu’il n’a jamais cessé d’être. Une approche du monde attentive, puissante, persuasive — un regard émerveillé, inoubliable.
Pierre Loti photographe, éditions Bleu autour
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
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Catégories : Istanbul(Turquie):travail et séjour, Loti Pierre
Loti, Monfreid et les 40 voleurs (d'images).
"Pierre Loti photographe", d'Alain Quella-Villéger et Bruno Vercier, "Hymne à la mer", d'Henry de Monfreid et "Aventuriers du monde"
LE MONDE DES LIVRES | 14.12.2012 à 11h50 Par Catherine Simon
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Fantômes d'Orient au Musée de la vie romantique
Le musée de la Vie romantique rend hommage à Julien Viaud, né à Rochefort, passé à la postérité sous le nom de Pierre Loti. Les contrastes de la vie de l'homme de lettres et de l'officier de marine auront intrigué ceux qui, nombreux, l'ont adulé de son vivant. Ses contemporains auront été fascinés par la légende des amours de ce romantique fantasque, complexe et attachant attiré par la chimère de l'Orient. Cet hommage à un écrivain, perpétuel voyageur, académicien à 40 ans, est d'abord une invitation au voyage et au 'ressouvenir' : Constantinople, Alger, l'Egypte, le Sinaï mais aussi le 'calme blanc' des brumes de l'Islande et la mélancolie de l'enfance à Rochefort...
L'exposition fait résonner les correspondances entre ses textes les plus célèbres - 'Aziyadé', 'Pêcheur d'Islande', 'Le Désert', 'Prime Jeunesse', 'Fantôme d'Orient' - et une centaine d'oeuvres : peintures, oeuvres sur papier, photographies et objets d'art provenant de nombreuses collections publiques et privées dont les musées... Sans oublier la maison de Pierre Loti à Rochefort.Musée de la Vie romantique, 16 rue Chaptal, 75009 Paris - Renseignements : 01.55.31.95.67
jusqu'au 3 décembre 2006
Source: Evene
Précédente publication:
20/10/2006 12:30
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Catégories : Des lieux, La littérature, Loti Pierre, Voyage
Pierre Loti à Galata (Turquie)
“D’abord, je traverse au grand trot les rues de Galata, pleines de lumières, de cris et de musique, ensuite, à l’entrée du pont qui réunit les deux villes, au point où commence l’ombre et le solennel silence, je m’arrête, suivant la coutume, pour faire allumer la lanterne qu’un coureur portera devant moi pendant ma promenade sur l’autre rive, et bientôt, le pont franchi, me voici engagé dans l’immense Stamboul, noir, fermé et mort. Pendant le jour, retenu ailleurs, je n’avais fait que l’apercevoir de loin et, après ces dix années, j’y arrive en pleine nuit, absolument comme le soir où j’y étais venu pour la première fois de ma vie, pendant une fête de Baïram”.
Pierre Loti,
Fantôme d’OrientExtrait de Voyage en Turquie avec Pierre Loti
http://www.terresdecrivains.com/+Pierre-Loti-a-Galata-Turquie+.html