Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Lu dans la presse :La flûte enchantait il y a 35 000 ans
Une statuette mise au jour
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Une statuette mise au jour
A Guernesey, où son père Victor Hugo vit en exil, Adèle fait la connaissance du Lieutenant Pinson et en tombe follement amoureuse. Or celui-ci est envoyé avec son régiment aux Etats-Unis, ravagés par la Guerre de Sécession depuis déjà deux ans. Au début du film, en 1863, Adèle arrive à Halifax, capitale de la Nouvelle Ecosse et ancienne Acadie des Français, rejoindre l'homme qu'elle aime. Mais celui-ci l'a déjà oubliée ! Cependant, couvert de dettes de jeu, il n'hésite pas à exploiter la jeune femme en lui soutirant l'argent qu'elle lui donne aisément, car tout est bon pour qu'il reste en contact avec elle. Bientôt c'est elle qui a de gros problèmes financiers, car son père refuse de continuer à lui envoyer sa pension, à moins qu'elle ne se marie enfin. Elle publie donc une annonce officielle, et Pinson refusant bien sur de l'épouser, manque d'être cassé par ses supérieurs. Plus tard, Adèle fait rompre les fiancailles du Lieutenant avec la fille d'un juge, mais il ne cède toujours pas. Ruinée, malade, Adèle continue à suivre le régiment muté à la Barbade. Dévorée par sa passion, elle sombre dans la folie, mais est recueuillie par une brave indigène qui, découvrant l'identité d'Adèle grâce au journal intime qu'elle transporte avec elle, écrit à Victor Hugo. Adèle finira sa vie enfermée à l'asile de Saint-Mandé, survivant à toute sa famille...
Comment Joseph et Rose Kennedy ont éduqué leurs neuf enfants. Entre rivalité et cohésion, la fratrie fut vouée à l'ambition.
» Assassinat de JFK : «Le monde sembla s'effondrer»
Un mot que je connaissais pas:stathouder
L’Âge du bronze, période méconnue du public, est caractérisée par l’exploitation du bronze, son usage fonctionnel et rituel. La hache en est la parfaite illustration : à la fois outil, arme, parure et objet de dépôt. Les dépôts métalliques sont à l’époque une véritable pratique culturelle répandue dans l’ensemble de l’Europe. Le Palais des Beaux-Arts de Lille, en collaboration avec l’Université de Lille 3, présente cet automne une partie des collections Terninck et Rigaux de l’Âge du bronze, dans la galerie d’archéologie. Cet ensemble, complété par divers prêts des musées de la région du Nord-Pas-de-Calais, met en valeur la production des peuples du IIe millénaire avant notre ère. Agriculteurs et guerriers, sédentaires et voyageurs, ils ont entretenu des liens étroits avec les populations du sud des Îles britaniques jusqu’aux Pays-Bas.
Commissaires : Florence Gombert, Conservateur du patrimoine, département des Antiquités, du Moyen Âge et de la Renaissance Anne Lehoërff, Maître de conférence à l’université de Lille3, Membre de l’Institut universitaire de France
http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article387
Passionnant; à voir encore jusqu'au 17 avril.
Marie-Antoinette, icône moderne ? Il y a seulement vingt ans, qui aurait imaginé voir ainsi celle qu'avec mépris les pamphlétaires de son temps surnommaient « l'Autrichienne » accéder au rang de star – héroïne glamour pour Sofia Coppola, sujet d'une biographie signée de la Britannique Antonia Fraser (1) ? L'engouement populaire pour le destin tragique de Marie-Antoinette, exécutée en octobre 1793 alors qu'elle n'était plus la reine de France, atteint aujourd'hui des sommets. Reposant, en partie, sur un élan de compassion parfaitement anachronique, qui fait même comparer Marie-Antoinette à Lady Di , l'une et l'autre victimes expiatoires de leur époque, l'une et l'autre femmes « rebelles », modernes, ayant payé au prix fort l'affirmation de leur singularité.
Cet excès irraisonné d'empathie apparaît comme la réponse outrée à l'aversion démesurée qu'elle provoqua longtemps. C'est que Marie-Antoinette revient de loin. Il n'est besoin, pour s'en convaincre, que de se plonger dans les libelles et pamphlets haineux qu'elle suscita, dès les premières années de son mariage (1770) avec le futur Louis XVI, qui n'était encore que le Dauphin. Chantal Thomas a fait ce travail et a publié, en 1989, l'année du bicentenaire de la Révolution, les fruits de cette immersion dans les archives : ce fut La Reine scélérate (2), belle étude historique qui tient le registre des agressions verbales d'une violence inouïe dont fit l'objet Marie-Antoinette. Injures teintées de xénophobie, de misogynie, de fantasmes sexuels, qui contribuèrent à véhiculer l'image erronée d'une souveraine frivole, dépensière, traîtresse, incestueuse.
Le propos rigoureux et argumenté de Chantal Thomas n'était certes pas d'idéaliser Marie-Antoinette, mais simplement de rectifier l'image, de lui rendre ses justes couleurs. En se gardant de toute sensiblerie. En évitant aussi le piège de la manipulation historique et idéologique qui consisterait, à travers la réhabilitation de la reine, à mettre en cause l'héritage de l'événement révolutionnaire et les valeurs fondatrices de la République issues de ces années terribles. Entre glorification et diabolisation, l'équilibre réside dans une vérité historique à laquelle ont contribué aussi, au cours des dernières années, les travaux biographiques d'Evelyne Lever (3) et les réflexions de Mona Ozouf sur la Révolution et la fin de la royauté (4). Marie-Antoinette est bel et bien un individu d'Ancien Régime. Une figure complexe « attachée à une image ancienne de la royauté que dans le même temps elle bafoue et contribue à discréditer », explique Mona Ozouf dans le hors-série que Télérama consacre à Marie-Antoinette. Une personnalité qu'aucun cliché ne saurait résumer.
(1) Ed. Flammarion.
(2) Ed. du Seuil et en poche dans la coll. Points.
(4) “Varennes, la mort de la royauté”, éd. Gallimard.
(3) Ed. Fayard. On doit aussi à Evelyne Lever la très belle édition de la “Correspondance de Marie-Antoinette” (éd. Tallandier).
A VOIR
Marie-Antoinette, exposition par Robert Carsen : 300 oeuvres (peintures, sculptures, objets d'art...) pour évoquer la vie et le siècle de la souveraine. Du 15 mars au 30 juin aux Galeries nationales du Grand Palais, Paris VIIIe. Tél. : 01-44-13-17-17.
A LIRE
Télérama Hors-série "Marie Antoinette, rétrospectice au Grand Palais", 7,80 €.
http://www.telerama.fr/scenes/26006-une_tete_qui_nous_revient.php
Un hors série intégralement illustré par Araldo de Luca.
C’est un masque d’or avec « une expression triste et calme ». Des coffres et des bijoux. Des vases à parfum en albâtre, des sarcophages, des cobras de cuivre. Des pharaons, des dieux, un mystérieux bestiaire. Des trônes en bois doré, des barques funéraires, des chars de guerre. Plusieurs centaines de pièces en or , en turquoise, en lapis lazulli. C’est un trésor, peut être le plus extraordinaire de toute l’histoire des hommes. Celui de Toutankhamon, ce "petit pharaon de rien du tout" dont le regard mélancolique a traversé les siècles. Quand le 24 novembre 1922 Howard Carter et Lord Carnarvon découvrirent sa tombe, dans la vallée des rois, ce fut comme la plus saisissante des apparitions : « /D’abord je ne vis rien (…) puis des formes se dessinèrent lentement : d’étranges animaux, des statues et partout un scintillement de l’or. Pendant quelques secondes je restai muet de stupeur. Et lorsque que Lord Carnarvon me demanda enfin : « vous voyez quelque chose ? » je ne pus que répondre » : oui, oui, des merveilles ».
Au printemps 1967, grâce à la détermination de Christine Desroches-Noblecourt la France entière se ruait au Petit Palais pour admirer les merveilles du trésor de Toutankhamon.
Quarante ans plus tard, nous avons voulu à travers un hors série exceptionnel offrir de les admirer avec un luxe de détail inoui. Grâce à un reportage de photographies extraordinaires, à la collaboration d’historiens, d’égyptologues, de journalistes, ce Hors- Série fait revivre le temps d’une lecture l’Egypte à l’apogée de la civilisation pharaonique, retrace l’épopée de la découverte de Carter, explore les sept mystères qui entourent encore le règne de ce pharaon célèbre et inconnu. Comme s’il vous était donné de visiter la plus somptueuse des expositions jamais consacrées à l’Egypte. Chez vous".
Michel De Jaeghere
Directeur de la Rédaction
Vous pouvez vous procurer les HS du Figaro en cliquantici.
Retrouvez l’art d’Araldo de Luca : ici.
A Paraître en octobre 2007 : Les trésors de Toutankhamon, texte d’Alessia Amienta et photographies d’Araldo de Luca, White Star.
SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.canalacademie.com/Hors-Serie-du-Figaro-Toutankhamon.html
Un monument disparu en 1871
Le Palais des Tuileries a été détruit par les flammes pendant la Commune, en 1871. Palais royal bâti par Catherine de Médicis, il a été habité par de nombreux souverains, Henri IV, Louis XIV ou encore Louis XVIII. En 1865, sous le Second Empire, c'est Napoléon III qui l'occupe.
Visite guidée en 1865
Depuis la Cour du Carrousel, on pouvait observer l'immense façade (266 m de long).
Au sud, côté Seine, la nouvelle aile du Bord de l'Eau était en cours d'aménagement intérieur. Une partie devait être affectée à la résidence des souverains étrangers en visite d'Etat. Au bout de l'aile se trouvait le Pavillon de Flore.
Au premier étage, la partie sud contenait les appartements officiels, côté cour du Carrousel, et les appartements privés, côté jardin des Tuileries. Au centre se dressait le Pavillon de l'Horloge.
A droite, la partie nord du Palais contenait les appartements d'apparat, la Chapelle, la Salle du Conseil d'Etat et la Salle des Fêtes. Au bout de l'aile, le pavillon de Marsan abritait les appartements de Hauts Dignitaires.
Le Palais des Tuileries depuis la Cour du Carrousel© Comité national pour la reconstruction des Tuileries.
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/tuileries/2-exterieur.shtml