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  • Catégories : L'art

    Mario Fortuny y Marsal au Musée Goya le 17 octobre 2008

    fortuny.jpgLa Bataille de Tétouan

    Fortuny y Marsal, Mariano (1838-1874), peintre espagnol de tableaux historiques et de scènes de genre qui subit l'influence de Meissonnier et de Goya.

    Fortuny étudia pendant quatre ans à l'académie de Barcelone où il reçut l'enseignement de Claudio Lorenzale y Sugranes. Lauréat du prix de Rome en 1857, il partit pour l'Italie où il approfondit ses connaissances. En 1860, le gouvernement de Barcelone le désigna comme peintre officiel de l'invasion espagnole au Maroc ; il en rapporta notamment l'un de ses chefs-d'œuvre, la Bataille de Tétouan, gigantesque fresque historique. La découverte de l'Orient influença grandement la première partie de son œuvre. Fortuny se rendit par la suite à Paris et travailla aux côtés de Gérôme avant de s'installer à Rome, où il demeura pour le restant de ses jours. Il se spécialisa dans la réalisation de scènes de genre et dans l'exécution de gravures à l'eau-forte et d'aquarelles. Ses tableaux furent caractérisés par un assemblage de petites touches donnant à la surface de l'œuvre un aspect frémissant. Son intérêt pour la restitution des nuances atmosphériques annonça les débuts du mouvement impressionniste. En outre, ses relations fructueuses avec le marchand d'art parisien Goupil lui assurèrent un succès international considérable et firent sa fortune. Parmi ses œuvres les plus significatives figurent la Vicaria (1870, musée d'Art moderne, Barcelone), la Course de taureaux (1870, musée du Prado, Madrid) et Madame Fortuny (1874, British Museum, Londres).

    En Italie et en Espagne, Fortuny exerça une très grande influence sur les artistes contemporains ; son œuvre fut ainsi copiée à de nombreuses reprises.

    Son fils, Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949), s'illustra, quant à lui, en tant que peintre et créateur de tissus.

    http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_741524745/Fortuny_y_Marsal_Mariano.html#81570554

    Récapitulatif de mes notes de voyage dans le Sud-Ouest: http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/10/22/recapitulatif-de-mes-notes-sur-mon-voyage-du-16-au-19-octobr.html
  • Catégories : Des expositions

    Les caprices de Goya

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    Du 25 avril au 28 juillet 2008
    Evénement inédit : pour la première fois à Lille, l’exposition présente l’intégralité de la série des Caprices de Goya (1746-1828), et les confronte à leurs interprétations contemporaines.


    Francisco de Goya y Lucientes (Fuendetodos, 1746 - Bordeaux, 1828) compte, avec Velázquez, parmi les plus grands peintres de l’école espagnole et de l’histoire de l’art européen. A l’instar de Dürer au XVIe siècle et de Rembrandt au XVIIe siècle, il fut également un dessinateur et un graveur exceptionnel.
    Devenu sourd en 1792, Goya transforme son art jusqu’alors fait de scènes religieuses, de scènes aimables ou de portraits, pour créer des œuvres aux tons plus sombres, portant un regard ouvertement critique sur les événements et la société de son temps.
    Trois grands thèmes y sont abordés : les relations amoureuses, la satire sociale et la sorcellerie où le fantastique règne davantage. Ils sont une des expressions majeures de cette révolution artistique et esthétique au crépuscule du siècle des Lumières.
    La série des Caprices, dont la première édition parait en 1799, se compose de 80 estampes réalisées à l’eau-forte et à l’aquatinte, parfois rehaussées de burin et de pointe sèche.
    Ces images satiriques d’une grande finesse d’imagination, sont comme des rébus dont la subtilité de lecture pose encore de nombreuses interrogations sur leur interprétation. En explorant l’âme humaine à travers ces estampes, Goya leur confère un langage universel et intemporel. L’exposition présente la série dans son intégralité pour la première fois à Lille.

    Dans son prolongement, l’exposition présente la série Los Nuevos Caprichos du photographe plasticien japonais Yasumasa Morimura ainsi qu’une sélection d’estampes tirées de Like A Dog Returns To Its Vomit des artistes londoniens Jake & Dinos Chapman.
    Ces deux œuvres importantes sont directement inspirées des Caprices. Créées en 2004-2005, elles participent à rendre compte de l’actualité et de l’universalité du message satirique de Goya. L’artiste japonais Yasumasa Murimora, en incarnant seul tous les personnages des célèbres estampes, ouvre l’univers de Goya au jeu de la parodie. Ainsi démultipliés, ses travestissements démontrent l’universalité et l’éternité de l’absurdité et de l’obscénité humaine.
    Saluée comme l’une des plus importantes séries d’estampes de l’art contemporain, l’ensemble Like A Dog Returns To Its Vomit des Britanniques Jake & Dinos Chapman fait cohabiter leur étrange galerie de portraits, de faces grimaçantes, de créatures et de personnages hybrides avec les chimères du peintre espagnol. Transposant l’univers de Goya dans le fantastique d’anticipation, l’esthétique des deux frères projette ces saynètes dans le futur.
    Ce point de vue contemporain est complété d’un choix de volumes, trois couples des figurines United Enemies de l’artiste allemand Thomas Schütte, deux sculptures de l’Américaine Rona Pondick et enfin deux autres figures de l’Anglais David Reekie.

    - Horaires d’ouverture :
    Lundi 14h -18h
    Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 10h - 18h.
    Fermé le mardi, le 1er mai et le 14 juillet.

    - Tarifs (individuels) :
    Exposition seule : 5 € - 3,50 €
    Exposition + Collections permanentes : 6,50 € - 5 €
    Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes… (voir le détail des conditions en caisse)

    Tarifs groupes, comités d’entreprise et professionnels du tourisme sur demande auprès du Service Réservations.
    Tél. 03 20 06 78 17 - Fax. 03 20 06 78 61 - reservationpba@mairie-lille.fr

    - Un Guide de Visite illustré de 24 pages est remis gratuitement avec le billet d’entrée à l’exposition.

    - Téléchargez le Dossier de Presse de l’exposition.

    http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article594

    Pour avoir plusieurs fois visité le musée de Castres où il y a beaucoup de Goya et déjà vu certains de ces caprices; cette expo va être grandiose.