Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
«Le Quai Branly est un lieu d'échanges»
INTERVIEW - Reconduit, ce mercredi, à la tête du Musée des arts premiers, à Paris, Stéphane Martin dévoile sa politique pour les cinq prochaines années.
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INTERVIEW - Reconduit, ce mercredi, à la tête du Musée des arts premiers, à Paris, Stéphane Martin dévoile sa politique pour les cinq prochaines années.
De notre envoyé spécial à Athènes, Éric Biétry-Rivierre
19/06/2009 | Mise à jour : 16:37 |
Le nouveau Musée de l'Acropole est une création de l'architecte Bernard Tschumi (au premier plan). Crédits photo : AP
En 1833, les industriels mulhousiens rassemblés au sein de la Société Industrielle de Mulhouse décident de conserver leurs créations. Mieux ils s’efforcent de compléter ces archives en collectionnant les productions d’autres pays et d’autres temps. L’ensemble devenu vite important, se constitue de textiles du monde entier, centré sur l’impression alsacienne. La préoccupation, clairement avouée, est professionnelle : il s’agit de regrouper les productions passées pour inspirer les dessinateurs textiles et servir à leur apprentissage. Cet esprit d'émulation du dessin appliqué préside à la création, en 1857, du Musée du Dessin industriel, destiné avant tout aux praticiens. Les collections augmentent régulièrement, offrant une source de plus en plus riche aux industriels de l'impression. Ce principe d'accueil des industriels se poursuit aujourd'hui au sein du Service d'Utilisation des Documents. Une bibliothèque spécialisée d'environ 9000 volumes reçoit chercheurs et étudiants.
Jean-Charles Pellerin, cartier dominotier à Épinal (Vosges) se lance dans une belle aventure, une fabrique qui utilise les techniques d'impression de son époque, la gravure sur bois pour l'expression du trait , et le coloris au pochoir pour faire vivre l'image par la couleur.
Dans son petit atelier de la rue Léopold Bourg, il donne naissance à la future Imagerie d'Épinal. Il sait s'adapter aux techniques dites modernes avec la lithographie en 1820 et il n'hésite pas à construire des machines permettant la mécanisation de huits coloris au pochoir avec l'aquatype. La fabrique vit ses heures de gloire grâce à une distribution populaire assurée par les colporteurs qui, de village en village font connaître les travaux de l'Imagerie. Après cette ascension, il y eut la terrible descente aux enfers suivie du dépôt de bilan.
Située à Mulhouse en Alsace, la Cité du Train est le plus grand musée européen du chemin de fer. Récemment rénovée, la Cité du Train présente, dans un immense espace animé, des grands thèmes de l’histoire du chemin de fer, à partir de magnifiques locomotives et wagons. Découvrez aussi avec une visite audioguidée l’autre partie de cette gigantesque collection, de la première locomotive à nos jours. Vivant et spectaculaire.
«Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire»
(extrait du dernier article écrit par Jean Jaurès, dans l’Humanité, le 31 juillet 1914).
C'est grâce à son emplacement géologique que Vermand fut à l'époque Gauloise une ville et plus tard Gallo-Romaine une enceinte militaire.
De nos jours un Musée existe, depuis 1976, il se trouvait à l'hôtel de ville de Vermand. Puis après la réfection de l'ancien moulin situé sur les bords de l'ominion et mis à disposition par la municipalité, le Musée s'y installa en juillet 1995.
Installé dans les locaux de l'ancien moulin, le Musée du Vermandois vous invite à découvrir ses nombreuses et diverses collections réparties en différents thèmes sur cinq niveaux du bâtiment.
http://www.museeduvermandois.fr/page_accueil.htm(Pour en savoir plus).
Nous avons visité rapidement(manque à temps car ce musée demanderait plusieurs heures de visite passionnante) avec notre ami Jean-Pierre qui avec sa femme Ghislaine(et d'autres) sont bénévoles dans ce musée qui regroupe en fait plusieurs musées: archéologie, art religieux, costumes, métiers d'antan.
Au passage, je remercie encore ces amis saint-quentinois d'être venus nous chercher à Roissy et de nous y avoir ramenés.
En 1956 à Lille, face aux contraintes formelles de l'enseignement officiel de l'école des Beaux-Arts, des étudiants s'organisent en groupe de contestation radicale. Roger Frézin, Pierre Olivier, Claude Vallois, Jean-Pierre Dutour, Jean Brisy, Jean Parsy et Lyse Oudoire sont les piliers d'un groupe nommé en 1957 'l' atelier de la Monnaie'. Le but de ces jeunes artistes qui veulent se libérer des contraintes académiques est de présenter aux Lillois la création contemporaine lors de manifestations publiques. Cette exposition au Palais des Beaux-Arts de Lille présentera une sélection des oeuvres exposées lors de ces événements interdisciplinaires et rencontres de plasticiens et de non plasticiens organisés entre 1957 et 1972. Environ 150 oeuvres, trois par père fondateur et une par artiste invité. Parmi ces invités d'honneur, nous trouvons des artistes de l'Ecole de Paris comme Balthus, des représentants de l'abstraction lyrique comme Alfred Manessier, de l'Art Informel (Jean Fautrier), des surréalistes, de l'Op Art, de la nouvelle figuration, et bien d'autres encore. A l'époque incompris du grand public et parfois de la critique, les artistes de la Monnaie avaient le courage de leurs opinions et ont fait de Lille pendant cette période un centre de présentation et de diffusion de l'art contemporain auquel l'exposition souhaite rendre hommage.
http://www.evene.fr/culture/agenda/l-atelier-de-la-monnaie-20966.php
Cette exposition est maintenant finie.
Regret: l'avoir vue à la fin de la visite du musée. Résultat: plus assez d'énergie physique(on pietine beaucoup dans les musées, faim(visite de 10h à 14h) et au bout d'un moment, je ne "vois plus rien". Etes-vous comme moi?
Heureusement, j'ai le petit guide pour me remémorer l'expo et la poursuivre en pensée.
Francisco de Goya y Lucientes (Fuendetodos, 1746 - Bordeaux, 1828) compte, avec Velázquez, parmi les plus grands peintres de l’école espagnole et de l’histoire de l’art européen. A l’instar de Dürer au XVIe siècle et de Rembrandt au XVIIe siècle, il fut également un dessinateur et un graveur exceptionnel.
Devenu sourd en 1792, Goya transforme son art jusqu’alors fait de scènes religieuses, de scènes aimables ou de portraits, pour créer des œuvres aux tons plus sombres, portant un regard ouvertement critique sur les événements et la société de son temps.
Trois grands thèmes y sont abordés : les relations amoureuses, la satire sociale et la sorcellerie où le fantastique règne davantage. Ils sont une des expressions majeures de cette révolution artistique et esthétique au crépuscule du siècle des Lumières.
La série des Caprices, dont la première édition parait en 1799, se compose de 80 estampes réalisées à l’eau-forte et à l’aquatinte, parfois rehaussées de burin et de pointe sèche.
Ces images satiriques d’une grande finesse d’imagination, sont comme des rébus dont la subtilité de lecture pose encore de nombreuses interrogations sur leur interprétation. En explorant l’âme humaine à travers ces estampes, Goya leur confère un langage universel et intemporel. L’exposition présente la série dans son intégralité pour la première fois à Lille.
Dans son prolongement, l’exposition présente la série Los Nuevos Caprichos du photographe plasticien japonais Yasumasa Morimura ainsi qu’une sélection d’estampes tirées de Like A Dog Returns To Its Vomit des artistes londoniens Jake & Dinos Chapman.
Ces deux œuvres importantes sont directement inspirées des Caprices. Créées en 2004-2005, elles participent à rendre compte de l’actualité et de l’universalité du message satirique de Goya. L’artiste japonais Yasumasa Murimora, en incarnant seul tous les personnages des célèbres estampes, ouvre l’univers de Goya au jeu de la parodie. Ainsi démultipliés, ses travestissements démontrent l’universalité et l’éternité de l’absurdité et de l’obscénité humaine.
Saluée comme l’une des plus importantes séries d’estampes de l’art contemporain, l’ensemble Like A Dog Returns To Its Vomit des Britanniques Jake & Dinos Chapman fait cohabiter leur étrange galerie de portraits, de faces grimaçantes, de créatures et de personnages hybrides avec les chimères du peintre espagnol. Transposant l’univers de Goya dans le fantastique d’anticipation, l’esthétique des deux frères projette ces saynètes dans le futur.
Ce point de vue contemporain est complété d’un choix de volumes, trois couples des figurines United Enemies de l’artiste allemand Thomas Schütte, deux sculptures de l’Américaine Rona Pondick et enfin deux autres figures de l’Anglais David Reekie.
Horaires d’ouverture :
Lundi 14h -18h
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 10h - 18h.
Fermé le mardi, le 1er mai et le 14 juillet.
Tarifs (individuels) :
Exposition seule : 5 € - 3,50 €
Exposition + Collections permanentes : 6,50 € - 5 €
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes… (voir le détail des conditions en caisse)
Tarifs groupes, comités d’entreprise et professionnels du tourisme sur demande auprès du Service Réservations.
Tél. 03 20 06 78 17 - Fax. 03 20 06 78 61 - reservationpba@mairie-lille.fr
Un Guide de Visite illustré de 24 pages est remis gratuitement avec le billet d’entrée à l’exposition.
Téléchargez le Dossier de Presse de l’exposition.
http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article594
Pour avoir plusieurs fois visité le musée de Castres où il y a beaucoup de Goya et déjà vu certains de ces caprices; cette expo va être grandiose.
L’Âge du bronze, période méconnue du public, est caractérisée par l’exploitation du bronze, son usage fonctionnel et rituel. La hache en est la parfaite illustration : à la fois outil, arme, parure et objet de dépôt. Les dépôts métalliques sont à l’époque une véritable pratique culturelle répandue dans l’ensemble de l’Europe. Le Palais des Beaux-Arts de Lille, en collaboration avec l’Université de Lille 3, présente cet automne une partie des collections Terninck et Rigaux de l’Âge du bronze, dans la galerie d’archéologie. Cet ensemble, complété par divers prêts des musées de la région du Nord-Pas-de-Calais, met en valeur la production des peuples du IIe millénaire avant notre ère. Agriculteurs et guerriers, sédentaires et voyageurs, ils ont entretenu des liens étroits avec les populations du sud des Îles britaniques jusqu’aux Pays-Bas.
Commissaires : Florence Gombert, Conservateur du patrimoine, département des Antiquités, du Moyen Âge et de la Renaissance Anne Lehoërff, Maître de conférence à l’université de Lille3, Membre de l’Institut universitaire de France
http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article387
Passionnant; à voir encore jusqu'au 17 avril.
La Piscine est l'un des plus beaux musées de France installé à Roubaix dans une ancienne piscine art déco des années 30. Découvrez des collections exceptionnelles de peintures, sculptures, céramiques et tissus des 19 et 20ème siècles.
http://www.roubaix-lapiscine.com/pages/2007/08/2-2%20-%20visite-%20animations.php
A VOIR LA - BAS EN CE MOMENT:Le zoo d'Orsay
Quand Emmanuelle Héran arrive comme conservatrice au musée d’Orsay, elle découvre, dans les réserves, plus de 200 sculptures animalières et décide de sortir au grand jour ces richesses oubliées. A partir de cet été, le musée parisien présentera donc une section entièrement dédiée à l’art animalier. En attendant, Orsay a prêté une partie de sa collection à La Piscine de Roubaix pour une exposition intitulée avec humour « Le Zoo d’Orsay ». C’est dans un décor vert pomme que sont exposées un peu plus de 150 œuvres signées des plus grands noms : Manet, Courbet, Delacroix, Bonnard, Pompon, Gauguin, Grasset, Doré… Les animaux sont classés par « famille ». Ainsi, peut-on, grâce à un choix varié de tableaux, dessins, pastels, sculptures et objets d’art couvrant toute la période de 1848 à 1914, passer des animaux à plumes (faisans, paons, canards, coq…), aux animaux exotiques (girafes, singes, éléphants, antilopes…), domestiques (chats, chiens, chevaux…) mais également au monde marin. Le public se retrouve à l’intérieur d’une véritable ménagerie, les cris des différents animaux étant diffusés en fond sonore. Autre exposition accrochée au même moment à La Piscine : « Bijoux-sculptures. L’art vous va si bien ! ». 150 bijoux provenant de différentes collections, dont celle de Diane Venet, épouse du sculpteur Bernar Venet et commissaire de l’exposition, proposent une autre vision de la parure aux XXe et XXIe siècles. Il n’est pas question ici de joaillerie mais d’art moderne et contemporain où l’on croise les noms de Calder, Fontana, Picasso, Rauschenberg, Kapoor… Ils ont tous créé des « sculptures to wear » souvent restées inconnues du grand public.
Image : François Pompon, Ours blanc, 1922, Roubaix, La Piscine, musée d’art et d’industrie André Diligent - dépôt du musée de saint-omer en 1994 (photo A. Loubry).
Vue du chantier du Musée. Photo : Max Lerouge / LMCU |
QUELQUES NOUVELLES DES COLLECTIONS
ACTUALITES DES ACTIVITES CULTURELLES
Diaporama : LE WEEK-END DE CLÔTURE
http://mam.cudl-lille.fr/mam.php
Le pire c'est que j'ai habité pendant 4 ans pas très loin et que je n'y suis jamais allée. Honte sur moi! Mais je ne suis pas la seule dans ce cas, je crois?...
Situé au nord est du bassin houiller de Lorraine, le Carreau Wendel est un ancien siège d'extraction et de traitement du charbon exploité de 1856 à 1986. Cinq puits permettaient de produire plus de 10 000 tonnes de charbon par jour grâce aux 4 600 mineurs travaillant sur le site. Deux lavoirs de 2 500 m2, 13 km de voies ferrées, un terril de 5 kms de long, voilà en quelques chiffres significatifs l'importance du Carreau Wendel.
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