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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1315

  • Le printemps des poètes à Casablanca

    Le 13 mars à 19h à l'Institut Français de Casablanca:Autour de René Char et Mohamed Khaïr-Eddine ou l’Eloge de l’autre. Je n'y serais pas mais ça m'aurait plu, je crois:

    Une rencontre imaginaire et imaginée entre deux grands poètes du XXème siècle, un rendez-vous poétique où le « Je est un autre » comme disait Rimbaud, mais un autre que nous avons voulu engagé et engageant. Une façon de rendre hommage à René Char et à Mohamed Khaïr-Eddine. Pour mieux comprendre l’accomplissement d’une œuvre toute entière dédiée à la poésie, Philippe Porret, psychanalyste à Grenoble et Abdellah Baïda, agrégé de Lettres, enseignant à l’ENS de Rabat, témoigneront de l’engagement de cet autre qui n’est plus et pourtant encore si vivant à travers la force de ses mots.

     

    http://www.mediatheques-france.ma/maroc/node/1366

  • Guignol, 200 ans de satire et d'amusement

    Réalisation : Bernard Vasseur - Coproduction : France 3 / CLC

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    En 2008, Guignol aura 200 ans. Quelle longévité pour un simple morceau de bois sculpté par un gône de Lyon : Laurent Mourguet !
    Certainement illettré, mais vif d’esprit, cet ancien canut au chômage devient arracheur de dents et saltimbanque. Avec des ustensiles rudimentaires, il extirpe les dents malades, provoquant d’atroces douleurs. Afin d’attirer la clientèle, il harangue les badauds, mais ce n’est pas suffisant. Une idée lui vient en tête : utiliser des marionnettes : Polichinelle, Arlequin et autres pupazzi italiens, très en vogue à l’époque.
    Rencontrant un vif succès, Laurent Mourguet crée un théâtre et s’adjoint un compère, le père Thomas, «un peu trop porter sur la bibine» et souvent absent. Mourguet invente donc un nouveau personnage Gnafron, le père Thomas en marionnette puis arrivera Guignol, créé à son image.
    Le duo a aujourd’hui 200 ans… et son succès est toujours aussi présent.
    Pourtant Guignol a vécu des périodes multiples et parfois difficiles.
    Du spectacle de rue commentant l’actualité, aux premiers théâtres - qu’on disait mal famé -mais surtout très satiriques et critiques du pouvoir et des bourgeois - au spectacle pour enfants que nous avons tous en mémoire, il a survécu à la censure, aux parodies, à la concurrence du cinéma puis de la télévision.
    Quel est donc son secret ?
    Tout d’abord, l’amour. Eh oui, sans l’amour de Laurent Mourguet, son créateur, Guignol n’aurait jamais connu une telle vie.
    Et puis le talent, bien sûr. Talent en premier de Laurent Mourguet puis de tous les «pères spirituels» que Guignol rencontra tout au long de salongue carrière.
    Il a eu la chance d’être servi durant ces 200 années par des gens talentueux.
    Laurent Mourguet bien sur mais ensuite ses fils et filles, ses gendres. Onofrio un magistrat a compilé les premiers textes. Puis ensuite des auteurs des parodies, et la famille Neichtauser au début du 20e siècle. Aujourd’hui, Jean-Guy Mourguet qui a longtemps dirigé un théâtre Guignol.
    Il sera l’un des témoins de cette aventure extraordinaire aux côtés d’historiens, de collectionneurs de metteurs en scène, d’artistes, de conservateurs de musée qui - tous à leur façon - rendent hommage au quotidien à Guignol.
    Image symbole de la ville de sa naissance, parlant Lyonnais, Guignol, cette petite marionnette sculptée dans un peu de bois de tilleul, habillée par quelques bouts de chiffon et portant une coiffure en cuir aura bien 200 ans en 2008.
    Eh non, vous ne rêvez pas… 200 ans!
    Et ce n’est pas fini…
    Guignol est toujours aussi jeune. Il a su au fil du temps conserver son esprit frondeur et satirique, sans jamais perdre sa bonté et son sens aigu de la justice.

     Guignol, 200 ans de satire et d'amusement (extrait émission)

     

    http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/emissions/cotedocs/32532604-fr.php#para40421557

  • TOMI UNGERER - En écho au musée Tomi Ungerer, Strasbourg

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    Exposition présentée à La Galerie (niveau 0)

    Dessinateur et illustrateur de renommée internationale, Tomi Ungerer est l’auteur d’une incroyable production graphique (avoisinant les 30 000 dessins), comportant aussi bien des livres pour enfants, des dessins satiriques et publicitaires que des œuvres à caractère érotique. L’exposition proposée par la Bibliothèque permet au public de découvrir les différentes facettes de cet artiste et son incroyable œuvre protéiforme.

    Exposition proposée en partenariat avec le musée Tomi Ungerer de Strasbourg.
    Le musée Tomi Ungerer – centre international de l’illustration - a ouvert ses portes le 20 novembre 2007. Installé à la Villa Greiner au cœur de Strasbourg, il possède un fonds important de 8000 dessins donnés par l’artiste à sa ville natale.

    Autour de l'exposition
    Catalogue du Musée Tomi Ungerer, 246 p. 39 €.
    Catalogue publié à l'occasion de l'ouverture du Musée Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration, cet ouvrage présente pour la première fois une analyse rétrospective de son oeuvre. Parmi les huit mille dessins et sculptures, les mille trois cents livres, les archives, les revues, les photographies dont Tomi Ungerer a fait donation à sa ville natale, ce livre propose quelques chemins de traverse dans la production protéiforme de l'artiste.

    Cartes postales : 24 dessins de Tomi Ungerer, 0,70 € l’unité

    En vente à la bibliothèque de la Part-Dieu.

    samedi 14 juin à 15h Conférence de Thérèse Willer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer.

    Dates (cliquez sur un lieu pour obtenir plus d'information)
     
    Du 18 mars 2008 à 10:00 au 07 juin 2008 à 18:00  
    Entrée libre  
    Tous publics   

    Partenaires
    Musée de Strasbourg
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  • Catégories : Le paysage

    Les paysages à croquer de Carl Warner

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    Petits pois, persil haché, saumon finement tranché... bienvenue dans l’univers du photographe anglais d'origine australienne Carl Warner. Au bout d’un chemin bordé de brocolis, deux rochers d’un bon pain passion avec la promesse d’une fresque à déguster. Ces natures mortes au réalisme fascinant sont des compositions entièrement réalisées avec des aliments disposés par couches sur un espace de 1,2m x 2,4m. Cet artiste de 43 ans nous fait rêver à travers ses paysages inspirés du romantisme allemand du XIXe. On y reconnaîtra notamment dans certains panoramas les scènes contemplatives de Caspar David Friedrich (1774-1840). Faites-vous lilliputiens le temps d’une visite dans ses paysages gourmands ! Voir le diaporama.

  • Catégories : Des bibliothèques

    Les puces RFID en action dans les bibliothèques parisiennes

    Visite en images du tout nouvel établissement Marguerite-Yourcenar et de ses services utilisant la technologie d'identification par radiofréquence.
    Edouard Maire et Stéphanie Renault, 01net., le 26/02/2008 à 16h44
     
    La bibliothèque Marguerite-Yourcenar a ouvert ses portes le 14 février. En plus de ses 3 000 mètres carrés, qui en font l'une des plus grandes de Paris, elle inaugure des services innovants, qui seront bientôt étendus à l'ensemble des bibliothèques parisiennes. Premier d'entre eux, l'identification des ouvrages par radiofréquence, RFID. Chaque document, livre ou CD est en effet équipé d'une puce RFID, qui permet de le référencer et qui sert également d'antivol. L'inventaire, ainsi que le prêt, en sont facilités. A terme, la bibliothèque proposera des bornes RFID qui permettront d'emprunter et de rendre les documents de manière automatique.

  • Habiter l'Orient

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    Vitra Design Museum - Maréchaux ©

    Ville de Sana'a au Yémen.

    Le Vitra Design Museum s’intéresse jusqu’au 31 août à l’architecture du monde arabe. Par le biais d’une exposition, il donne à voir toute la diversité de l’habitat en orient. Un habitat qui, quelle que soit l’époque, fait preuve d’une étonnante modernité.



    "Des tentes nomades des Touaregs et des Bédouins, des bâtiments construits au XXe siècle par des architectes comme Hassan Fathy, Elie Mouyal ou Abdelwahed El-Wakil, en passant par les casbahs marocaines, ou les somptueuses demeures avec patio dans des villes comme Marrakech, Damas ou Le Caire". L’exposition Vivre sous le ciel de l’Orient offre en effet, jusqu’au 31 août, un panorama complet des différentes constructions du monde arabe. Le visiteur est donc invité à redécouvrir certains monuments connus de l’architecture orientale, mais également à découvrir d’autres formes d’habitations moins connues ainsi qu’un certain nombre d’intérieurs privés jusqu’ici interdits aux regards. A noter d’ailleurs que certaines photographies ont été réalisées spécialement pour l’exposition. Une vision complétée avec la présentation d’objets de la vie quotidienne tels que des céramiques, des instruments ou des pièces de textile.

    Une architecture étonnamment moderne

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    Intérieur d'une maison nubienne dans le sud de l'Egypte - Vitra Design Museum
    Vitra Design Museum - Deidi van Schaewen ©
    Intérieur d'une maison nubienne dans le sud de l'Egypte.


    L’architecture du monde arabe se révèle finalement étonnamment moderne, aussi bien "dans les formes de base dépouillées de nombreux objets, que dans l’utilisation multifonctionnelle des espaces et des choses ou dans les systèmes de climatisation ou de gestion de la consommation de l’eau" expliquent les organisateurs. Un avant-gardisme qui avait frappé Le Corbusier : "la casbah d’Alger est extraordinairement riche. Elle contient tous les éléments d’une architecture qui est extrêmement attentive aux besoins et aux désirs de l’homme". Il ne fût d’ailleurs pas le seul à s’intéresser aux pays arabes. Jean-François Zévaco, Edmond Brion, Wolfgang Ewerth et bien d’autres architectes utilisèrent même les pays arabes « comme lieu d’expérimentation ».
    L’exposition fait également ressortir les grandes problématiques auxquelles sont aujourd’hui confrontés les architectes. Ces derniers se demandent notamment si les ornements, les symboles et les couleurs peuvent encore servir aujourd’hui à exprimer une identité culturelle. Des questions qui soulignent toute l’importance de trouver le bon compromis entre tradition et modernité.

    Découvrez quelques-unes des pièces et des photographies présentées au Vitra Design Museum en cliquant sur suivant.

    Exposition Vivre sous le ciel de l’Orient – Vitra Design Museum
    L’habitat dans le monde arabe
    Jusqu’au 31 août 2008
    Heures d’ouverture : lundi – dimanche : 10 à 18 heures et mercredi : 10 à 20 heures

    Renseignements :
    www.design-museum.de


    La vie sous le croissant de lune

    A l’occasion de l’exposition, Vitra édite un ouvrage intitulé La vie sous le croissant de lune. Il donne un aperçu complet de l’architecture du monde arabe. Les textes sont illustrés par des clichés de photographes de renom tels que Deidi von Schaewen, Bruno Barbey, Thierry Mauger ou encore Pascal et Maria Maréchaux.

    Dimensions : 33 x 24 cm - 320 pages
    Editeurs : Alexander von Vegesack, Mateo Kries
    Prix public Indicatif : 59,90 €



     


    Maison à Oualata, en Mauritanie
    Maison en Mauritanie
    Maison rurale en Arabie Saoudite
    Maison en Arabie Saoudite
    Maison au Yémen
    Maison au Yémen
    Maisons Dôme en Syrie
    Maisons Dôme
    Bord de mer à Beyrouth
    Bord de mer à Beyrouth
    Immeuble à Casablanca
    Immeuble à Casablanca
    Tente de Nomades Touaregs au Sahara
    Tente au Sahara
    Tente de nomades en Algérie
    Tente en Algérie
    Intérieur d'une tente dans le nord du Yémen
    Tente au Yémen
    16 photos : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
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    Céline Chahi (25/02/2008)

    http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-habiter-l-orient-1328.php

     

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Nous avons vu samedi 1 er mars à La Galerie Nadar : Mohamed ANZAOUI(jusqu(au 15 mars)

    Un tableau est un tableau

    L’aventure

    Une peinture qui s’interroge est aussi celle qui pose des questions au spectateur. Lorsqu’elle apparaît sans une base académique, sans une école des beaux-arts, et si elle se met en voyage très vite dans l’espace, si elle entre dans le monde du rêve, ce lieu où tout est possible, entre le ciel, la mer et la terre, il devient difficile de la rattraper, mais toute étape de ses pérégrination est l’amorce d’un dialogue, d’un bouleversement dans tous les sens.
    C’est l’aventure de la peinture de Mohamed Anzaoui, chaque tableau est le récit de songes bourrés de souvenirs et de désirs qui l’animent au sein du monde dans lequel il vit: l’idée du corps, de la fleur, de l’animal, parmi eux, le poisson est un guide qui ouvre l’espace.
    Les couleurs se mélangent, de l’acrylique jusqu’à toutes sortes de pigments, elles sont jetées, posées ou couchées sur la toile, se rencontre, se superposent, se diffusent l’une avec l’autre, s’enlacent, s’interpénètrent, les surfaces sont lisses, labourées, granuleuses ou rocheuses, elles portent les éléments constitutifs du tableau et les déflorent comme des signes calligraphiques qui ont abandonné l’écriture.

    Galerie Nadar 5, rue Al Manaziz - Maârif - 21 100 CasablancaTél. : 022 23 69 00 - E-mail : galerienadar@gmail.com

     

    Source de l'image et du texte:http://artszin.com/2008/02/22/la-galerie-nadar-expose-mohamed-anzaoui-le-jeudi-28-fevrier-2008/

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  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    THE SISTERHOOD OF THE TRAVELING PANTS 2 " ( 4 filles et 1 Jean ) , deuxième film de la marocaine et tangéroise Sanaa Hamri

    Une copine de ma copine Iman qui vous en dit plus sur son blog(dans mes liens):http://marocun.hautetfort.com/archive/2007/08/19/the-sisterhood-of-the-traveling-pants.html

    Iman m'a aussi envoyé la bande-annonce du film:http://fr.youtube.com/watch?v=d7aYxIYUuF0

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Sophie Marceau, je l'adore

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    Avis de bonheur dans la vie de Sophie Marceau : elle est amoureuse et son statut de star populaire n’a jamais été aussi légitime. On la retrouve en héroïne de guerre, résistante implacable et chef d’un commando de saboteuses dans Les Femmes de l’ombre.

    Paru le 01.03.2008, par Richard Gianorio

    On l’a quittée en femme fatale fardée quasi hollywoodienne dans Anthony Zimmer puis La Disparue de Deauville, son deuxième film comme réalisatrice. Cette fois-ci, c’est avec le visage émacié et la mine austère que Sophie Marceau joue une femme pour qui la séduction est le cadet des soucis. Les Femmes de l’ombre, film de Jean-Paul Salomé, en font une résistante de la Seconde Guerre mondiale, chef intransigeant et téméraire d’un commando de saboteuses en mission spéciale, pilotées par le SOE, un des services secrets de Winston Churchill. Louise, son personnage, est vaguement inspirée d’un épisode de la vie de Lise Villameur, héroïne de l’ombre qui appartenait à un groupe de femmes formées en Angleterre et ayant opéré en France pour le compte des Alliés.

    Toutes proportions gardées, Sophie Marceau est aussi une résistante à sa façon. Elle ne s’est jamais laissé enrôler. Mégastar au contraire d’une carriériste –, faisant ce que bon lui semblait, se trompant parfois, mais ne sortant jamais de la ligne droite qu’elle s’était tracée. C’est une incorruptible et une endurante qui a laissé sur le carreau bien des sprinteuses du show-biz. La caste des professionnels, qu’elle a si souvent déconcertée, lui ouvre désormais grand les bras : Sophie Marceau, reine des suffrages populaires, n’a même pas eu à rentrer dans le rang, c’est le temps qui lui a donné raison.

    Ce temps apprivoisé en a fait une quadra magnifique, d’une beauté qui, on en met sa main au feu, ne doit rien au bistouri. Au dernier Festival de Cannes, lors du gala de l’amfAR, quelqu’un a mis 300 000 dollars sur la table pour un cliché d’elle à demi nue réalisé par Mario Testino. Un amateur au goût sûr.
    Celui qui profite aujourd’hui de ce que les Japonais avaient désigné comme un « trésor national français » s’appelle Christophe Lambert. Sophie Marceau se sont rencontrés sur le tournage de La Disparue de Deauville. Ils ne se cachent pas, pas plus qu’ils ne s’exhibent. On est persuadé que l’ex-Tarzan de Greystoke fait rire la petite Vic de La Boum qui fut une star bien avant lui…

    "Le corps et l'esprit ont leurs limites"

    Madame Figaro. – Jean-Paul Salomé, le réalisateur des Femmes de l’ombre, dit que vous êtes « assez dure parfois et rieuse à d’autres moments ». Vous reconnaissez-vous dans cette description ?
    Sophie Marceau. – Ce sont mes couleurs. On me dit souvent que je suis dure. Pour le personnage de Louise, cette froideur était une chose entendue : elle a reçu une éducation provinciale, elle n’exprime pas ses sentiments, elle ne se plaint pas. C’est une femme engagée qui prend les armes et affronte l’adversité très frontalement. C’est la guerre, et face à un événement monstrueux, le sang-froid et l’urgence de la survie l’emportent sur tout.

    Une femme solitaire qui affronte un milieu hostile de face, cela vous ressemble…
    – On ne choisit pas un personnage par hasard, même s’il est évidemment impossible de rattacher mon histoire à celle de l’Occupation. Je sais que l’état de guerre vous oblige à faire des choses inhabituelles. Ma mère, par exemple, se souvient encore très bien de son institutrice normande, une héroïne qui prenait tous les risques pour protéger ses élèves pendant les bombardements. Mais j’ai remarqué lors de la préparation de ce film qu’il existe encore une réticence des gens à parler de cette période. Ils sont embarrassés quand on leur demande ce qu’ils ont fait pendant la guerre, certains par modestie, d’autres par culpabilité, je présume.

    En tournant ce film, avez-vous imaginé que vous auriez pu résister pendant l’Occupation ?
    – Qui peut dire? Je ne suis sûre que d’une chose : je crois que personne ne peut résister à la torture. Le corps et l’esprit ont leurs limites.

    Avez-vous été sensible à la dimension féministe de votre personnage ?
    – Généralement, ces femmes résistantes ne tiraient pas de gloire de leurs actes de bravoure. Celles que j’ai rencontrées ne se vantaient jamais.

    Et les actrices, sont-elles vantardes ?
    – Les actrices sont marrantes. Et tellement plus franches que les acteurs. Par exemple, je crois que les acteurs n’assument jamais vraiment la part féminine qu’on leur prête. Le nombre d’entre eux qui ont honte de se montrer maquillés ! Les actrices sont plus en accord avec ce métier.

    Revendiquez-vous à l’inverse une part masculine ?
    – Je suis féminine dans le sens où je ne revendique pas, je ne me vante pas, je ne me mets pas particulièrement en valeur. Je crois que les femmes la ramènent moins que les hommes. Elles n’ont pas le besoin de fanfaronner et de se mettre systématiquement en avant. Mais tout ça, ce sont des généralités, bien sûr; il y a le masculin, le féminin, et puis des contrastes, des complémentarités et des interférences.

    "Je ne suis pas attirée par le pouvoir"

    Que vous évoque le titre du film, Les Femmes de l’ombre, vous, une actrice surexposée…
    – Pourtant je ne me sens pas loin de ça. J’aime imaginer qu’il y a plein de héros de l’ombre, d’hommes et de femmes qui contribuent à leur façon à l’amélioration du monde.

    Vous croyez aux actes désintéressés ?
    – Je crois qu’un extrême en appelle un autre. La grande impudeur qui caractérise la société d’aujourd’hui va appeler une réflexion et une dignité…

    Vous n’êtes pas à l’aise en pleine ère bling-bling ?
    – Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ? Je n’ai aucune antipathie ni pour l’un ni pour l’autre, mais j’aimerais savoir quel est le message véhiculé. De quoi veut-on nous convaincre? J’aimerais qu’on revienne à plus de discrétion plutôt que d’assister à cette confusion qui ressemble beaucoup à de la dispersion…

    Avez-vous été courtisée par des hommes de pouvoir ?
    – Oui mais je ne suis pas attirée par le pouvoir. Je ne pourrais pas être « la femme de ». Quand un président m’invite en tête à tête, je n’y vais pas. Je me souviens aussi d’avoir déjeuné une fois avec Jean-Marie Messier. La semaine d’après, tout le monde racontait que j’étais sa maîtresse, ce qui m’avait d’autant plus choquée que j’étais enceinte de ma fille. Non, il ne faut pas frayer avec ces gens-là…

    On dit que François Mitterrand vous adorait…
    – Adorer, c’est exagéré, mais il aimait la compagnie des actrices. Lui, il était moins direct, moins franc du collier, beaucoup plus manipulateur. À cette époque, j’étais jeune et naïve, je ne me posais pas la question de ses arrière-pensées. Je crois que cela lui faisait plaisir de passer un moment à se promener dans un jardin en compagnie d’une jeune femme à qui il racontait des histoires. Il fallait juste l’écouter. Et puis une fois, je l’ai contredit et comme il détestait la contradiction, je n’ai plus jamais été invitée…

    De l’avis général, vous vous êtes beaucoup infléchie. Peut-on parler de lâcher-prise ?
    – Oui, il y a quelque chose de cet ordre, se détacher des convictions toutes faites et des habitudes qui font que parfois, sans même s’en rendre compte, on se rigidifie.

    S’avance-t-on beaucoup si on présume que votre amoureux, Christophe Lambert, est un excellent guide sur le chemin de l’abandon ?
    – Je vis une belle histoire. Avec lui, nous avons déjà plusieurs vies en commun; avec lui, rien n’est ennuyeux ou attendu. Notre relation est précieuse.

    Et publique.
    – Je ne cache rien même si je me protège pour ne rien galvauder. Ça doit être fluide… même si je ne suis pas si cool que ça non plus : je suis très consciente de tout ce qui m’environne.

    Le temps joue en votre faveur : votre statut reste inchangé et, de plus, il semble que vous n’ayez pas été dénaturée par ce métier…
    – J’aime profondément le cinéma même si je sais très bien que je suis assise sur des cubes : rien n’est “jamais acquis. Je n’aime pas le confort, je n’aime pas me sentir installée mais, paradoxalement, je ne suis pas une aventurière non plus : je suis très sédentaire dans mon organisation et j’ai besoin de repères, surtout en ce qui concerne la famille.

    Qu’est-ce qui vous fait peur aujourd’hui ?
    – Les peurs affectives exceptées, je n’ai pas peur de perdre. J’aime le jeu…

    (1) En salle le 5 mars.

    http://madame.lefigaro.fr/celebrites/en-kiosque/1169-sophie-marceau-on-ne-choisit-pas-un-personnage-par-hasard/3

     

  • Catégories : Des anniversaires

    Pyramide du Louvre : 20 ans déjà

    847180477.jpgLa grande pyramide du Louvre a 20 ans ! L’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei construite au milieu du Carrousel du Louvre, à Paris, a été réceptionnée le 4 mars 1988. Retour sur un élément emblématique du musée qui a drainé en 2007 quelque 8,3 millions de visiteurs.

    Le musée le plus visité au monde fête les 20 ans de sa pyramide. En effet, l’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei, lauréat du prix Pritzker en 1983, a été réceptionnée le 4 mars 1988, mais elle ne sera inaugurée qu’en 1989, année du bicentenaire de la révolution française.

    Connue dans le monde entier et voulue par François Mitterrand, la pyramide de Pei a déclenché à l’époque de son édification une vive polémique. De nombreux observateurs y voient un style trop futuriste tranchant avec le classicisme de la cour Napoléon au milieu duquel se trouve le nouvel édifice. Mais les partisans de la pyramide apprécient au contraire le contraste apporté par la cohabitation de ces deux styles.

    De verre et d’acier
    La grande pyramide de verre est constituée de poutres en acier, et près de 700 losanges de verre. Elle est entourée de trois répliques bien plus petites, et une cinquième pyramide, inversée cette fois, a été construire sous le Carrousel du Louvre.

    La construction de la pyramide fait partie du projet du grand Louvre, qui a vu également la restauration de l'arc de triomphe du carrousel l'extension du musée aux derniers bâtiments de la cour Napoléon. Ceux-ci étaient occupés par le ministère des finances, lorsque ce dernier a déménagé dans le quartier de Bercy.



    03/03/2008

    http://www.batiactu.com/data/03032008/03032008-172902.html

  • GEORGE SAND - Une femme critique dans la presse du XIXe siècle

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    Table-ronde avec Olivier Bara, Christine Planté, Marie-Ève Thérenty à l’occasion de la parution de l’anthologie George Sand critique (du Lérot éditeur), présentée par une équipe de spécialistes sous la direction de Christine Planté.

    George Sand a occupé une place essentielle dans la vie littéraire et intellectuelle de son temps grâce à une activité critique soutenue, poursuivie tout au long de sa carrière, de 1833 à 1876. Elle a très tôt salué Eugène Fromentin, défendu Salammbô et L’Éducation sentimentale de Flaubert ; Balzac avait pensé lui confier la préface de La Comédie humaine . Avec une grande autorité et une constante liberté, George Sand a participé à l’invention d’une critique d’écrivain portée par l’essor de la presse au XIXe siècle. Dans le concert médiatique, sa voix de «femme critique» n’a jamais cessé de retentir pour défendre des poètes populaires, soutenir Lamennais (dans la Revue indépendante), faire découvrir l’œuvre de Maurice de Guérin ou d’Adam Mickiewicz (dans la Revue des Deux Mondes ). Tout en accompagnant l’œuvre de Senancour (Obermann), Sainte-Beuve (Volupté), Michelet (L’Oiseau) ou Hugo (Les Chansons des rues et des bois), George Sand s’intéresse aux littératures étrangères : à Shakespeare ou Byron, à Goethe ou Hoffmann, à Fenimore Cooper ou Harriet Beecher Stowe. Ses articles de critique sont aussi pour Sand l’occasion d’affirmer son esthétique romanesque et théâtrale, de défendre son idéalisme ou de s’interroger sur le réalisme.

    Olivier Bara est maître de conférences en littérature française à l’université Lyon 2 et membre de l’UMR LIRE. Ses travaux concernent le spectacle théâtral et lyrique au XIXe siècle, ainsi que les liens entre la littérature, la musique et la scène. Il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration (Olms, 2001), Boulevard du Crime : le temps des spectacles oculaires (Orages, 2005). Vient de paraître son édition critique de deux romans de George Sand, Pierre qui roule et Le Beau Laurence (Paradigme, 2007). Il prépare actuellement un essai sur l’esthétique théâtrale et l’éthique de la scène chez George Sand.

    Christine Planté est professeure de littérature à l'université Lyon 2. Elle travaille sur les écritures, théories et représentations du masculin et du féminin, sur les écrits de femmes, leur place dans l'histoire littéraire et leur réception. Co-directrice de l'équipe de recherche sur la littérature du XIXe siècle dans l'UMR LIRE, elle est également responsable du Séminaire interdisciplinaire sur le Genre à l'Institut des Sciences de l'Homme et d'un programme «Genre et culture» de la Région Rhône-Alpes. Elle a notamment publié : La Petite Sœur de Balzac. Essai sur la femme auteur , Seuil, 1989, Lectures de Consuelo – La Comtesse de Rudolstadt de George Sand (avec Michèle Hecquet), PUL, 2004.

    Marie-Ève Thérenty, professeure de littérature française à l'université de Montpellier 3 et membre de l'Institut universitaire de France, est spécialiste des relations entre presse, édition et littérature. Elle a publié Mosaïques, être écrivain entre presse et roman , Champion, 2003, et La Littérature au quotidien. Poétiques journalistiques au XIXe siècle , Seuil, 2007. Elle a dirigé plusieurs volumes collectifs parmi lesquels Presse et plumes, journalisme et littérature au XIXe siècle (avec Alain Vaillant), Nouveau Monde éditions , 2004. Elle prépare actuellement l'édition complète des articles de presse de George Sand chez Champion et a organisé en juin 2007 à Montpellier, un colloque intitulé «George Sand. La science du journalisme».

    Cette rencontre avait été annulée le 14 novembre dernier en raison d’une grève des transports. Elle précède le colloque «George Sand critique» organisé par l’Unité mixte de Recherche LIRE (CNRS-Lyon 2), sous la responsabilité d’Olivier Bara et Christine Planté, les 20 et 21 mars à l’Institut des Sciences de l’Homme (renseignements : bara.olivier@wanadoo.fr).

    Dates (cliquez sur un lieu pour obtenir plus d'information)
     
    Le 19 mars 2008 de 19:30 à 21:30  
    Entrée libre  
    Tous publics   

    Intervenant (cliquez sur un intervenant pour obtenir plus d'information)
     
    Christine Planté
    Olivier Bara
    Marie-Eve Thérenty
    http://php.bm-lyon.fr/phpmyagenda/infoevent3.php3?id=2006

  • Le printemps des poètes à Lyon

    2058418605.jpgApéroésies,
    spectacle mardi 11 mars à 19h15
    à la médiathèque de Vaise

    Cele Cili – Ici et là-bas,
    spectacle, samedi 8 mars à 18h30
    à la bibliothèque du 2e

    Cesare Pavese,
    projection, conférence, lecture, mardi 18 mars à partir de 18h
    à la bibliothèque du 4e

    Nos plus beaux poèmes,
    lecture, mardi 11 mars à 18h
    à la bibliothèque du 7e Jean Macé

    Eloge de l'autre,
    rencontre autour de Charles Juliet, samedi 15 mars de 10h à 18h
    à la médiathèque du Bachut

    L'autre prolongé,
    lecture, samedi 8 mars à 17h
    à la bibliothèque du 9e La Duchère

    Et s'ils lisaient eux aussi,
    lecture, mardi 11 mars à 19h15
    à la bibliothèque du 9e Saint-Rambert

    Paesi "L'AuT re ? Tout un poème !"
    ,
    lecture publique, samedi 15 mars à 15h
    à la médiathèque de Vaise

    http://www.bm-lyon.fr/lettre_electronique/08/mars_08.html

  • Catégories : Des expositions

    Daumier, du charivari dans l'art

    Eric Biétry-Rivierre
    04/03/2008 | Mise à jour : 14:25 |
    .

    Le site Tolbiac de la BnF et la bibliothèque Richelieu rendent hommage au caricaturiste, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.

    Quel est l'artiste le plus scandaleux de l'histoire de France ? Sade ? Le divin marquis peut se prévaloir d'une douzaine années de captivité à Vincennes, la Bastille et Charenton, mais c'était surtout à cause de ses débauches sexuelles. Restif de La Bretonne ? Sa condamnation s'explique aussi par le libertinage. Marot qui, lui, séjourna au Châtelet, à la Conciergerie et dans les geôles de Chartres ? Il fut moins puni pour ses écrits que parce qu'il avait mangé du lard durant carême et bousculé la maréchaussée. De même, Courbet alla au cachot non pour ses nus mais parce qu'on lui imputait la destruction de la colonne Vendôme. En fait, si l'on regarde bien, en tête du palmarès des condamnés pour avoir été artiste et rien qu'artiste - palmarès honteux pour la patrie de droits de l'homme -, on trouve Daumier.

    Honoré-Victorien Daumier (1808-1879): six mois à Sainte-Pélagie sur décision de cour d'assises pour avoir représenté Louis-Philippe en Gargantua. À l'époque, on ne badinait pas avec la caricature. L'exposition qui s'ouvre aujourd'hui à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, dans la galerie Mazarine du site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, dépositaire de la totalité de l'énorme oeuvre imprimé (4 000 lithographies et 1 000 bois), le rappelle. Elle suit scrupuleusement et légitimement l'histoire des éruptions de la censure et des coups de boutoir de la République naissante, de la monarchie de Juillet à la chute du Second Empire.

    Le fil conducteur de sa carrière

    Mais l'accrochage va bien au-delà du combat conjoncturel contre toutes les hypocrisies et pour la liberté. Elle souligne constamment à quel point Daumier est un immense artiste. Un peintre qui n'avait besoin que du noir et du blanc pour exprimer toute la palette, comme le comprirent Baudelaire le premier puis Corot, Degas, bien des réalistes après avoir vu son évocation d'une sobriété éloquente du massacre de La Rue Transnonain, les impressionnistes vingt ans après ses fulgurances, les expressionnistes et jusqu'aux surréalistes. «Même s'il fut excellent dessinateur, peintre et sculpteur, c'est la lithographie qui est son mode d'expression privilégié. L'estampe de presse est non seulement le fil conducteur de toute sa carrière, mais c'est elle qui exprime le plus vivement l'immense variété de son talent», affirme la commissaire Valérie Sueur-Hermel, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BnF. Il est en effet facile, au grès des 220 pièces, des premiers tirages conservés au dépôt légal, parfaitement exposés sur des cimaises bordeaux, sous le décor classique du plafond dont seules les grisailles sont éclairées - un joli clin d'oeil du scénographe Massimo Quendolo - de repérer le génie plastique.

    De la pure caricature politique à celle des gens et des moeurs, à travers des personnages comme Robert Macaire ou Ratapoil, notons la concision, l'efficacité et la vigueur du trait. Relevons l'expressivité de la ligne tracée dans l'instant tout comme le rendu d'un mouvement, la puissance d'un contraste d'ombre et de lumière, la vérité d'une bougie ou d'une ondée. Voici un lissé jusqu'au blanc pour un clair-obscur virtuose. Voici des noirs épais ou moirés, plus ou moins gras, parfois rehaussé d'encre à la plume ou au pinceau pour les costumes. Et là quels dégradés de gris sur les paletots bourgeois ou les robes des gens de justice ! Hachures croisées, traces savamment estompées pour les velours des Parisiennes. Attardons-nous aussi sur les cadrages, franchement inédits, des scènes de spectacle à l'affiche sous le Second Empire. Daumier est sur scène, derrière le ténor qui guigne la veuve riche. Ou bien dans une loge de première, exprimant l'ennui d'une tragédie italienne en se concentrant sur un franc roupillon. Ou encore fixant carrément de face un public béat, oublieux de son siècle. Or, le plus souvent, Daumier se jetait directement sur la pierre calcaire, travaillait dans l'urgence du bouclage, laissait aux rédacteurs le soin de trouver la légende qui allait accompagner la prochaine et tant attendue pleine page, chaque fois événement du nouveau numéro de La Caricature ou du Charivari.

    Inventée à la toute fin du XVIIIe siècle, comme le détaille également l'exposition, la lithographie avait déjà été utilisée par des maîtres tels Géricault ou Delacroix mais jamais de manière aussi audacieuse. En fait, elle libéra Daumier qui, avec elle et son goût pour les portraits charges, tant de parlementaires que de héros antiques (Narcisse, Pénélope), ouvrit plus largement le champ du grand art. Après lui, la peinture ne serait plus jamais la même.

    Jusqu'au 8 juin: «Daumier. L'écriture du lithographe», BnF, 58, rue Richelieu, Paris 75002. Jusqu'au 4 mai: «Les héritiers de Daumier» , site François-Mitterrand, Paris 75013 et www.bnf.fr

    http://www.lefigaro.fr/culture/2008/03/04/03004-20080304ARTFIG00449-daumier-du-charivari-dans-l-art-.php

  • Catégories : La poésie

    Printemps des poètes à Peillon

     N V I T A T I O N

    Dans le cadre du 10ème PRINTEMPS des POETES
    Le 3ème SALON de la POESIE NJART ®
    ouvre ses portes à PEILLON
    les 8 et 9 mars 2008

    NJART ® et les poètes venus des différentes régions
    de France et de Suisse vous accueillent
    salle polyvalente "La Sousta" au Moulin de Peillon

    Entrée libre et gratuite de 11 h à 18 h

    SALON de la POESIE
    http://salon. njart.fr

    P R O G R A M M E

    Galerie des poètes thème «ELOGE DE L’AUTRE» d’hier et d’aujourd’hui
    Stand des poètes et leurs oeuvres
    Animations poétiques

    SAMEDI 8 MARS 2008
    accueil des visiteurs - 11 h 00
    lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 12 h 00
    dédicaces des auteurs - 13 h 00
    vidéo projection - 14 h 00
    PARCOURS POETIQUE
    café-poésie - 15 h 00
    LE SONNET
    Né au coeur de l’Italie du XIIIème siècle, le sonnet, poème composé de quatorze vers distribués de différentes manières obéit à des règles strictes quant à la disposition des rimes, ce que nous dévoile Karine FRIBOULET.
    rendez-vous des Poètes - 16 h 30
    Rencontres dédicaces
    Joutes poétiques
    Fermeture du Salon - 18 h 00

    DIMANCHE 9 MARS 2008
    accueil des visiteurs - 11 h 00
    vidéo projection - 12 h 00
    Eloge à Emile RIPERT
    dédicaces des auteurs - 13 h 00
    lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 14 h 00
    café-poésie - 15 h 00
    POESIE PLURIELLE
    La poésie réputée art solitaire se conjugue au pluriel lorsque les poètes décident d’écrire en commun.
    Présentation de deux expériences différentes :
    - un livre co-écrit par deux poètes en correspondance avec Eric DAVEUX et Karine FRIBOULET
    - un recueil collectif d’un groupe de 30 poètes informels avec Thérèse LE COQ et Nelly JOHNSON

    cocktail offert part NJART ® et cérémonie de clôture - 16 h 30
    Vente aux enchères du recueil unique des poètes disparus
    «ELOGE DE L’AUTRE - carrefours - croisements - métissages»
    Joutes poétiques

  • Catégories : Balades, Le Maroc:vie et travail

    Balade artistique le 27 février à Casablanca

    1953265501.jpg

    D'abord à l'institut culturel espagnol Cervantes où expose le peintre Abderrahman Rahoule expose ses oeuvres(peintures et sculptures) jusqu'au 6 mars.

    Un article sur lui et l'image ci-dessus qui provient de cet article:

    Peintre, sculpteur et céramiste, Rahoule est l'une des figures qui marquent d'une empreinte, à la fois discrète et indélébile, le champ des arts plastiques au Maroc. Dans sa peinture, Rahoule s'intéresse plus au volume qu'à la lumière. Il peint des formes qui bondissent de la toile, imposant, comme dans un trompe-l'œil, des reliefs et des surfaces accidentées. Le métier de sculpteur de l'artiste explique son attrait pour les volumes.
    Par ailleurs, Rahoule est un fabuleux coloriste. Toutes ses toiles attestent sa passion pour la couleur. Il aime les couleurs chaudes et vives. Il les exploite dans son thème de prédilection :  l'architecture de son quartier  natale à Casablanca,  Derb Soltane. 
    Les maisons de l'enfance de l'artiste constituent souvent le sujet  qui exacerbe sa peinture. Rahoule ose au demeurant s'attaquer à une couleur tant crainte par les peintres : le rouge. Nombre des tableaux de cet artiste donnent à voir une victoire éclatante sur le rouge irréductible.

    Abderrahman Rahoule est né en 1944 à Casablanca. Il a commencé sa  formation artistique, en 1962, à l'école des Beaux Arts de Casablanca, avant de partir à Paris pour intégrer successivement l'école nationale supérieure des arts industriels et des métiers d'art, puis l'Académie populaire des arts. À la fois peintre et sculpteur, Abderrahman Rahoule crée des formes anthropomorphes souvent enlacées. Céramiste aguerri, l'artiste a participé à plusieurs grandes manifestations à l'étranger.

    Abderrahman Rahoule a été nommé en 2003 directeur de l'école supérieure des Beaux Arts de Casablanca où il possède, en tant que professeur, un atelier depuis 1972.

     
    Ensuite flânerie à l'Ecole supérieure des Beaux -Arts de Casablanca avec un joli parc et à l'intérieur de jolies toiles dont je ne connais pas les auteurs.
    Arrêt discussion avec une amie photographe sur les marches de la Cathédrale du Sacré-Coeur(désaffectée) où il n'y a pas acuellement d'exposition.
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpg

    O. C, II, 334-335 : « Ne pouvant pénétrer dans l’enceinte du palais de Méhémet-Ali, […], je me rendis sur la terrasse d’où l’on domine tout Le Caire. On ne peut rendre que faiblement l’effet de cette perspective, l’une des plus belles du monde ; ce qui surtout saisit l’œil sur le premier plan, c’est l’immense développement de la mosquée du sultan Hassan, […]. La ville occupe devant vous tout l’horizon, qui se termine aux verts ombrages de Choubrah ; à droite, c’est toujours la longue cité des tombeaux musulmans, la campagne d’Héliopolis et la vaste plaine du désert arabique interrompue par la chaîne du Mokatam ; à gauche, le cours du Nil aux eaux rougeâtres, avec sa maigre bordure de dattiers et de sycomores. […]

    Voilà l’immense panorama qu’animait l’aspect d’un peuple en fête fourmillant sur les places et parmi les campagnes voisines. Mais déjà la nuit était proche, et le soleil avait plongé son front dans les sables de ce long ravin du désert d’Ammon que les Arabes appellent  mer sans eau ; on ne distinguait plus au loin que le cours du Nil, où des milliers de canges traçaient des réseaux argentés comme aux fêtes des Ptolémées. »

    Paysage vu du haut

     

    Cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

     

      

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

     

     

  • Catégories : Mes poèmes

    Un trait

    Exercice33 - du 04/03/2008 au 14/03/2008 - Ecriture sur Image proposé par  (Dame Aga)

    Juste un trait qui zèbre le ciel... Un signe... Quelque chose s'est passé... Vous pensez savoir ce que c'est...

    Mais qui vous dit que vos sens, vos connaissances... Ne vous trompent pas ?...

     vous de nous "dire" ce que vous y voyez....

    http://www.ecritureludique.net/article-17333669-6.html#anchorComment

    MON POEME:

    Un trait qui raye l’enfance

    Ses espoirs et ses rêves

    Comme une larme

    Qui efface un sourire

    Comme une frontière

    Interdite que l’on traverse

    Comme une limite

    Que l’on dépasse

    Un trait, une barrière

    Infranchissable

    Un trait tiré

    Sur l’avenir ; sombre

    Irrémédiable

    Spleen de Baudelaire

    Un trait qui raye le paysage

    De Nerval ; la corde

    De la rue de la Lanterne.


    1315974366.JPG

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Dominique Langlois

    278343743.jpg
    Exposition Peintures
    Danse, duende et clair-obscur
    Peintre originaire de Provence, Dominique Langlois
    trouve sont inspiration picturale dans le Caravagisme,
    pour ses clair-obscur et l'impressionnisme par sa
    touche et la pureté de ses couleurs.
    L'Orientalisme, qu'elle peignait en France l'attira
    jusqu'au Maroc ou elle s'installa en 2003.
    Par sa peinture aujourd'hui elle nous invite à sentir
    l'émotion profonde du duende des danses Flamenco,
    Indiennes et Tango dans la force du contrasse le
    mouvement des lignes les gestualités épurées ou
    doublées et le feu des couleurs.
    Vernissage le 7 avril 2008 à 19h00 à la Casa Del Arte
    n°7, rue Franceville, Oasis CASABLANCA,   MAROC

  • Catégories : Sport

    Un exploit dans l'antre du Diable ?

    Lyon doit impérativement marquer ce soir à Old Trafford pour espérer éliminer Manchester United de la C1.

    Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones savent leur tâche difficile mais pas impossible: si les Red Devils présentent une armada offensive presque sans égale en Europe, la défense anglaise n'affiche pas -a priori- autant de sérénité. A Benzema, Juninho, Govou, Ben Arfa, Fred et les autres d'en profiter pour qualifier Lyon en quarts de finale.

     
    Potentiel offensif

    Lyon peut-il le faire ? Le sextuple champion de France peut-il sortir de la plus prestigieuse épreuve continentale le champion d'Angleterre en titre, double vainqueur de la C1 en 1968 et 1999 ? Jusqu'ici, les clubs français n'ont pas eu de veine avec Manchester United. Seuls l'OM et le LOSC l'ont battu (en poules) mais sans pouvoir l'éliminer. Saint-Etienne, Bordeaux ou Nantes n'ont eux pas été capable de s'imposer face au deuxième club anglais le plus titré (derrière Liverpool).

    C'est dire la complexité de l'affaire pour l'équipe d'Alain Perrin qui possède pourtant quelques atouts pour "tuer" le démon. En premier lieu, un pouvoir offensif intéressant. Sans rivaliser avec les dynamiteurs mancuniens (Rooney, Ronaldo, Nani, Tevez, Saha), les attaquants lyonnais possèdent de réelles qualités (vitesse, technique, sens du jeu et du placement) à même de perturber l'arrière garde rouge, solide mais parfois un peu lente (Rio Ferdinand et Vidic notamment).

    Des joueurs comme Benzema (voir son but à l'aller), Ben Arfa, Govou et Källström peuvent destabiliser n'importe quelle défense pour peu que la mayonnaise (collective) prenne. Le jeu sur les côtés, le échanges vifs et courts dans l'axe, les tirs de loin et les coups francs dans les trente mètres adverses constituent autant de possibilités de marquer le but indispensable à la qualification. Si le stade de United est surnommé depuis l'époque Eric Cantona "le théâtre des rêves", ça signifie que tous les artistes foulant la pelouse d'Old Trafford s'illustrent. Et pas seulement ceux vêtus de rouge.

    Kaka la saison dernière avec l'AC Milan ou Ronaldo il y a quelques années avec le Real Madrid (Barthez s'en souvient sûrement) ont ainsi été les grands artisans des performances de leurs équipes dans l'antre du club aux neuf couronnes locales en 15 ans. Auteur d'un but splendide lors d'un match aller où Lyon a bien rivalisé (tant qu'il n'a pas laissé le ballon à son rival), Karim Benzema pourrait être l'arme fatale de l'OL.

    Mais le club du président Aulas aura également besoin d'un bloc efficace pour maîtriser et si possible annihiler les fulgurances rouges qui ne manqueront pas vu les talents alignés par Sir Alex Ferguson. L'absence de Réveillère (suspendu), le retour probable d'un Cris pas encore au top, l'instabilité d'un Boumsong ou le manque de rigueur de Grosso pourraient ainsi se payer cash malgré le retour en forme de Grégory Coupet dans la cage. Ce sera au milieu de terrain lyonnais (Toulalan d'abord mais aussi les autres) d'endiguer assez haut les offensives anglaises afin de ne pas subir trop bas. Surtout quand on connait le jeu de tête d'un Manchester irrésisitible en ce moment (United est revenu à un point d'Arsenal alors qu'il avait 5 longueurs de retard voici quinze jours).

    Pour Lyon, le billet pour les quarts de finale passe par un match quasi parfait. Mais ne dit-on pas qu'impossible n'est pas français ?

     
    Benzema attendu

    L'Observer n'y est pas allé par quatre chemins ! "Le buteur convoité par Alex Ferguson pourrait être sa Némésis en Ligue des champions", prévenait ce week-end le magazine anglais. Qu'on le compare aux plus grands footballeurs ne suffisait donc pas. Voilà le gamin de Bron assimilé à la déesse grecque de la Vengeance, maîtresse de Zeus, dont elle exécute la justice pleine de colère, infligeant son châtiment inéluctable aux rois pour prix de leur vanité et de leur ostentation...

    A sa décharge, depuis que Benzema a ouvert le score à l'aller, la presse anglaise avait épuisé les comparaisons grandiloquentes pour exprimer sa béatitude devant le talent du "nouveau Zinédine Zidane", "mélange de Ronaldinho et de Ronaldo", "plus grand espoir du football européen", celui "par qui tout peut arriver". Pour Sir Alex Ferguson, le "Gone" est la plus grande menace lyonnaise, un joueur qui "peut marquer à partir de rien". "Et il est légitime de s'inquiéter des joueurs qui marquent à partir de rien". N'en jetez plus, la coupe est pleine !